Cours 11 - Dév affectif 6-11 ans Flashcards

1
Q

Évolution du concept de soi:

A

Émergence du moi psychologique:

Sentiment de compétence (auto-efficacité personnelle)

Caractéristiques uniques; sa personnalité

Estime de soi

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2
Q

Le degré d’estime de soi de l’enfant résulte de deux jugements internes:

A

1) le premier porte sur l’écart entre son moi idéal et son moi réel (son autoévaluation)

2) le second, sur le soutien social dont il dispose (importance de se sentir accepté par ses parents et les pairs)

*En évaluant l’écart entre son soi réel et son soi idéal, l’enfant peut maintenant se fixer des objectifs en fonction de ce qu’il veut devenir. Si l’écart est trop grand, l’enfant se sent incapable d’atteindre ses objectifs ou de vivre en accord avec ses propres valeurs. Il en résulte une faible estime de soi

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3
Q

Vers quelle âge émerge l’estime de soi?

A

Vers 7 ans:
Un enfant peut avoir une idée exacte de ses traits de personnalité, et même un solide sentiment d’efficacité personnelle, sans pour autant parvenir à se valoriser en tant qu’individu.

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4
Q

Définit l’estime de soi:

A

-Estime de soi (modèle interne): jugement global qu’on porte sur sa propre valeur et satisfaction qu’on retire de la façon qu’on se perçoit.
*Le jugement global sur sa propre valeur qu’on appelle estime de soi n’est pas la somme des jugements qu’on porte sur ses habiletés dans divers domaines.

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5
Q

Caractéristiques des enfants avec une bonne estime de soi vs une mauvaise:

A

Bonne:
-Sont heureux
-Se font des mais facilement
-Aiment essayer de nouvelles activités
-Sont créatifs et ont leur propres idées
-Pas trop bousculé par l’échec

Faible:
-Sont facilement frustrés ou découragés
-Ont de la difficulté à suivre les règles et à bien se comporter
-Ont tendance à être réservés ou déprimés

Estime de soi très importante pour le bonheur et pour la réussite scolaire (pour commencer le problème mathématique je dois avoir confiance en moi que je suis capable)

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6
Q

Comment est l’expression des émotions, la compréhension des émotions et la régulation des émotions?

A

1) L’expression des émotions:
-A un vaste registre émotionnel, incluant des émotions primaires et autoévaluatives complexes.
-Est plus enclin à l’empathie, ce qui l’amène à répondre à la détresse émotionnelle d’autrui et à adopter davantage de comportements prosociaux et altruistes.
2) Compréhension des émotions:
-Améliore sa capacité à reconnaître ses propres émotions et celles des autres. Il arrive aussi à mieux distinguer certaines émotions (ex: culpabilité versus honte).
-Raffine sa compréhension du phénomène de la dissimulation des émotions.
-Comprend progressivement les émotions contradictoires (voir le tableau 8.2 dans le manuel)
3) Régulation des émotions:
-Développe ses capacités d’autorégulation émotionnelle, en exerçant un contrôle volontaire sur ses émotions, son attention et son comportement, en fonction des attentes de son milieu.

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7
Q

Qu’est-ce que la dissimulation des émotions?

A

-À 5 ans, émotions pures, ne se cache pas d’être triste en ayant reçu des figurines de princesse à sa fête.
-À 6 ans, pas le goût de montrer sa tête fâchée à la personne qui lui a acheté des blocs, mais devant ses parents montrera sa réelle émotion (mais n’a pas toute sa métacognition encore pour l’expliquer, mais commence à devenir politicaly correct).

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8
Q

Quelles sont les 6 émotions fondamentales? Et comment les enfants les ressentent-ils?

A

Peur
Dégoût
Surprise
Colère
Tristesse
Joie

-À 6 ans, les enfants ressentent toutes les émotions dans la tête. Plus ils grandissent, plus ils deviennent conscients de leur corps et ressentent leurs émotions plus comme les adultes

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9
Q

Quels sont les niveaux de compréhension des émotions contradictoires selon Harter?

A

-Niveau 0 (3-6 ans): Ne peut même pas concevoir que deux émotions telles que la colère et la tristesse puissent coexister
-Niveau 1 (6-7 ans): Peut reconnaitre l’existence de deux émotions simultanés mais seulement quand elle sont similaires et qu’elles concernent une même situation
-Niveau 2 (7-8 ans): Peut reconnaitre la coexistence de deux émotions similaires se rapportant à des situations différentes. Mais pas coexistence de deux émotions contradictoires.
-Niveau 3 (8-10 ans): L’enfant peut comprendre qu’il est possible d’avoir des émotions contradictoires mais seulement si elles se rapportent à des objets différents. Ex: J’était fâchée contre mon frère, donc je l’ai pincé, mais je suis contente parce que mon père ne s’est pas fâché contre moi
-Niveau 4 (11-12 ans): Peut décrire des émotions contradictoires dirigées vers une même situation

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10
Q

Qu’est-ce que l’intelligence émotionnelle?

A

Capacité de comprendre que j’ai sur un pôle mes émotions et sur un autre mes pensées et un troisième pôle mon comportement. Ces 3 choses vont avoir un impact entre eux. Devrais-je me fier à mes pensées ou elles me nuisent par ex?

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11
Q

Quelles sont les 3 dimensions de la mort?

A

1) Universalité (inévitabilité): tous les êtres vivants vont mourir un jour ou l’autre.
2) Irréversibilité (permanence): les êtres vivants ne peuvent revenir à la vie lorsqu’ils sont morts.
3) Finitude (arrêt): les fonctions vitales s’arrêtent définitivement lorsque les êtres vivants meurent.

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12
Q

Compréhension de la mort de la naissance à 2 ans?

A

-Compréhension de la mort:
L’enfant ne comprend aucune des trois dimensions de la mort.
Il ressent par ailleurs la notion de changement et la perte en fonction de la permanence de l’objet.
Changement dans appétit/sommeil parfois.
Peuvent poser des questions sur l’absence de l’autre personne.

Comportements et réactions observés:
Pleure plus ou plus longtemps
Irritabilité
Plus dépendant
Anxiété
Changement dans l’appétit et ou jeu

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13
Q

Compréhension de la mort de 3 à 5 ans?

A

Compréhension de la mort:
-L’enfant ne comprend pas les dimensions d’irréversibilité et d’universalité, et comprend partiellement la dimension de finitude.
-L’enfant peut croire qu’il est responsable de la mort d’une personne (à cause de la transduction), ou que la mort est une punition

Réponse au deuil:
-Pleure plus que 0 à 2 ans car on une certaine compréhension, cherche la personne décédée
-Plus de tantrum, agressivité
-Régression
-Changement dans les patrons de sommeil ou d’alimentation

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14
Q

Compréhension de la mort de 6-11 ans?

A

Compréhension de la mort:
-L’enfant comprend partiellement les trois dimensions de la mort.
-Les dimensions d’universalité et d’irréversibilité sont comprises vers l’âge de 9 ou 10ans.

Comportements
-Peuvent avoir des peurs sur leur propre vie
-Colère ou culpabilité
-Refus d’aller à l’école
-Plaintes somatiques

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15
Q

Qu’est-ce que la résilience et quelles sont les caractéristiques individuelles et familiales qui favorisent le développement de la résilience?

A

-La résilience n’est pas un gène en tant que tel, habiletés qu’on doit cultiver et doit aider l’enfant à les acquérir.
-Résilience = capacité à rebondir, vivre quelque chose de difficile et capable de passer à autre chose rapidement. Bon soutien social aide à passer au travers des traumas par ex.
Ne doit pas donner des défis trop grands à un enfant qui n’est pas dans l’âge à être capable à faire face à ceux-ci

Caractéristiques individuelles:
-Bon fonctionnement intellectuel
-Caractère facile, attachant, amical, sociable
-Sentiment d’efficacité personnelle, confiance en soi, bonne capacité autorégulation

Caractéristiques familiales ou hors familiales:
-Relation étroite avec figure parentale aimante
-Éducation de type démocratique
-Avantages socioéconomiques
-Liens sociaux positifs avec adultes hors de la cellule familiale
-Fréquentation école efficace favorisant climat bienveillant et sécuritaire

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16
Q

Dans quelle période somme nous de 6-12 ans selon Freud?

A

-Zones érogènes: Aucune en particulier
-Principale tâche développementale: Développement des mécanismes de défense; identification aux pairs de même sexe
-Libido pas focalisée sur le corps pendant cette période donc aucune fixation possible

-3-6 ans surmoi se développe
-Moi développe des mécanismes de défense (6-12 ans). Je m’associe à ma mère pour être une femme accomplie et que mon père me veule (serait la motivation selon Freud)

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17
Q

Quels sont les 9 mécanismes de défense du moi (selon Freud)

A
  1. Refoulement
  2. Déplacement
  3. Régression
  4. Déni
  5. Formation réactionnelle: Exprimer des émotions ou agir de façon contraire à ce qu’on ressent réellement
  6. Projection: prêter à l’autre des intentions qui sont inconsciemment les nôtres
  7. Sublimation: canaliser dans une activité socialement acceptable une pulsion qui ne l’est pas
  8. Rationnalisation
  9. Identification
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18
Q

À quel stade sommes-nous de 6 à 12 ans, selon Erikson?

A

-Propriétés du moi en émergence: Travail ou infériorité
-Force adaptative: COMPÉTENCE. Assimiler toutes les habiletés et les normes culturelles, comme habiletés scolaires.
Oui développe la compétence, mais quand l’enfant est capable de se définir, de savoir se forces/difficultés, développe aussi son estime de soi (compétence et estime de soi sont associés)

*Incapacité de maitriser ces tâches risque d’engendrer un sentiment d’infériorité

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19
Q

Qu’est-ce que la théorie des traits de personnalité?

A

-OCEAN (Big fives)
-La personnalité est plus stable à l’âge adulte qu’au cours de l’enfance et se stabiliserait au cours de l’âge scolaire.
-Il existe une variabilité interindividuelle dans la constance des traits.
-Influences environnementales sur les traits à déterminer.
-Facteurs génétiques impliqués dans la constance.
-Facteurs environnementaux impliqués comme les pratiques parentales.

*Un trait de personnalité est un modèle stable de réaction aux situations.

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20
Q

Quels sont les 5 traits?

A

O: Ouverture (curieux, original, imaginatif, non conformiste)/fermeture (traditionnel, intérêts restreints)
C: Conscience (organisé, fiables, ponctuel)/désorganisation (peu fiable, paresseux, nonchalant)
E: Extraversion (sociable, actif, volubile, aime s’amuser, affectueux)/introversion (timide, peu démonstratif, distant)
A: Agréabilité (facile à vivre, confiant, compatissant)/antagonisme (impoli, méfiant, manipulateur)
N: Névrosisme (soucieux, nerveux, hypocondriaque, émotif)/stabilité émotionnelle (calme, détendu, confiant, content de soi)

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21
Q

Qu’est-ce que le déterministe réciproque?

A

Les trois composantes du modèles: Environnement, comportements individuels et facteurs personnels/cognitifs s’influencent mutuellement et jouent des rôles réciproques dans la détermination de la personnalité

Le déterminisme réciproque chez Bandura désigne une interaction dynamique entre :
🧠 ce qu’on pense → 🤝 ce qu’on fait → 🌍 ce qu’on vit

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22
Q

Le développement moral relève autant de la dimension cognitive que de la dimension socioaffective.
Décrit ces deux dimensions:

A

Cognitive: la personne doit mettre en application des capacités cognitives, comme le raisonnement, la résolution de problèmes et la prévision des conséquences à long terme. Je ne peux pas m’appuyer juste sur du concret

Socioaffective: la personne doit vivre des émotions positives et négatives, et mettre en application des notions du développement socioaffectif, comme l’empathie.

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23
Q

Selon Piaget, le développement moral se fait en trois stades consécutifs liés au développement cognitif:

A

-Stade 1 (2-7 ans, stade préopératoire): Basé sur l’obéissance et l’autorité. Toute offense mérite punition, ne prend pas en compte les intentions
-Stade 2 (7 ou 8 à 10-11 ans, opérations concrètes) : Basé sur le respect et la coopération, acquiert un code moral basé sur la justice et un traitement égal pour tous. Prend en compte l’intentionnalité de l’acte
-Stade 3 (Débute vers 11-12 ans avec raisonnement formel): Basé sur l’équité, prend maintenant en considération les circonstances particulières

24
Q

Stades du raisonnement moral selon Kolhberg:

A

Niveau 1: Morale préconventionnelle (4 à 10 ans).
-Stade 1: Orientation vers punition et obéissance
-Stade 2: Orientation vers objectif et échange

Niveau 2 : Morale conventionnelle (10 à 13 ans et plus)
-Stade 3: Maintien des bonnes relations et obtention de l’approbation des autres
-Stade 4: Préoccupation et conscience sociales La loi, c’est la loi et elle doit être respectée.

Niveau 3: Morale post-conventionnelle (début adolescence, début âge adulte ou jamais)
-Stade 5: Moralité du contrat, des droits individuels et de la loi acceptée démocratiquement Pour le bien commun, la loi doit être respectée. Si maman est enceinte, le droit de conduire à plus que 50 km/h (droits + individuels)
-Stade 6: Moralité des principes éthiques universels Ce que je fais favorise-t-il le bien-être collectif?

25
Q

Par quoi se traduit un comportement moral?

A

Le comportement moral se traduit par les actions observables qui découlent principalement du raisonnement moral et des émotions morales.

26
Q

Selon bandura, tout comportement moral découlerait de quelle capacité?

A

D’une capacité d’autorégulation.
La conduite de chacun serait influencée par ses propres standards moraux et par la satisfaction d’avoir adopté un comportement qui en serait le reflet.

27
Q

Évolution des comportements moraux de 18 à 4 ans, de 5 à 8 ans et de 9 à 12 ans:

A

De 18mois à 4ans:
-L’enfant prend conscience des règles à respecter.
-L’enfant obéit aux règles afin d’éviter une punition (ne se pose pas vrm de question sur la règle en tant que tel).

De 5 à 8ans :
-L’enfant comprend les règles, les accepte et y obéit afin d’éviter une punition.
-L’enfant obéit aux règles afin d’en retirer des avantages.
-L’enfant comprend qu’il peut négocier les règles d’un jeu ou d’une activité.

De 9 à 12ans:
-L’enfant aime participer à l’élaboration des règles et s’y conforme plus facilement lorsque le groupe entier y adhère et qu’il a participer à son élaboration.
-L’enfant finit par saisir l’importance des règles et des lois.
-Le fait de collaborer va augmenter son estime de soi

28
Q

Qu’en est t’il des relations familiales de 6-12 ans?

A

-Les parents sont importants pour le développement de l’autorégulation
-Augmentation de l’indépendance des enfants
-Augmentation des négociations entre parents et enfants
-Enfant unique = avantage sur le développement cognitif et réussite scolaire (comme le premier de la famille)
-Les frères et sœurs = avantage compétences sociales

*Si écart d’âge de 6 ans entre les 2 enfants, bénéficient du gros soutien des parents + de son grand frère/grande sœur. Différence en bas de 6 ans, parfois les parents vont dire joue avec ton frère au lieu de jouer eux-mêmes avec l’enfant

29
Q

Qu’est-ce que la corégulation?

A

La corégulation désigne le processus par lequel un adulte (ou une autre personne régulée) aide un enfant (ou une autre personne) à gérer ses émotions, son stress ou son comportement.

👉 C’est une régulation à deux : l’enfant ne sait pas encore bien gérer seul ses émotions, alors l’adulte l’accompagne activement pour l’apaiser, le rassurer ou l’aider à comprendre ce qu’il ressent.

Alors que le contrôle de ses parents sur son comportement diminue, la corégulation permet à l’enfant d’avoir plus de pouvoir et d’autonomie

30
Q

Que sait-on sur la fraterie?

A

-Les relations avec les frères et sœurs
Les relations entre frères et sœurs sont un laboratoire pour la résolution de conflits. Elles sont influencées par les modèles de relations parent-enfant.
-La compétition entre enfant est alimentée par le style d’attachement avec le parent
-Il y a plus de conflits dans la fratrie du même genre
L’ainé est souvent un modèle pour le plus jeune
-Sauf en cas de risque de violence : le parent devrait intervenir le moins possible si ce n’est que pour enseigner la résolution de problèmes

*Si l’ainé consomme des drogues ou de l’alcool peut conduire le plus jeune à consommer plus jeune

31
Q

Qu’est-ce que la conciliation travail-famille?

A

-Processus par lequel les parents tentent de répartir leurs énergies en fonction des exigences liées à la vie familiale et au monde du travail.
-2015 : 76% des femmes avec enfant sont au travail; 90% des hommes
-93% des hommes ont bénéficié du RQAP, régime québécois assurance parentale pour juste 6 semaines de congé (24% ailleurs au Canada)

Modèle de parent a un effet direct sur les aspirations de l’enfant et ses comportements à l’âge adulte

Exosystème: travail de la mère a un impact sur l’enfant. Plus satisfaite de son emploi, meilleure éducation

32
Q

Quels sont les 5 systèmes de Bronfenbrenner?

A

Microsystème : Interactions quotidiennes et relations immédiates. (Famille, école, amis)

Mésosystème : Interactions entre les microsystèmes. (Parents/école, famille/voisinage)

Exosystème : Environnements indirects influençant l’individu. (Travail des parents, politiques publiques)

Macrosystème : Valeurs sociétales et culturelles qui influencent tous les autres systèmes. (Culture, lois, idéologie politique)

Chronosystème : Impact des événements et changements au fil du temps. (Événements personnels et historiques)

33
Q

Au Canada, en 2021, près de … des enfants vivaient dans une situation de pauvreté.

A

20% :(
Pauvreté – cascades d’interactions négatives – développement global de l’enfant
*Peut avoir des facteurs de protection qui renversent cette cascade : valeur sur l’éducation, parents s’assurent d’activités diverses pour l’enfant

34
Q

Quels sont les 2 types de garde?

A

-Garde conjointe: implique une responsabilité partagée entre les deux parents pour les décisions importantes concernant l’enfant, mais le temps de garde peut ne pas être égal.
-Garde partagée: un type de garde conjointe où l’enfant passe une période équitable de temps avec chaque parent.

35
Q

Familles monoparentales (pense à la pauvreté):

A

-26% des familles monoparentales dirigées par une femme sont aussi défavorisées
-13% des familles monoparentales dirigées par un homme sont aussi défavorisées

Déménagements fréquents
Unions passagères
Colocation

*Femmes plus à risque de souffrir de pauvreté après la séparation

36
Q

Familles recomposés (pense à l’exception avec Steve et maman)

A

-10% des enfants demeurent en famille recomposée (2011)
-Celles avec un enfant biologique en commun durent plus longtemps

37
Q

Famille homoparentale:

A

-Hausse de 144% (entre 2006 et 2016)
-0,2% du total des familles (dont 84% de mères)
-Aucune différence entre les enfants élevés par des mères vs des couple hétérosexuels
-Aucune différence entre les enfants de pères ou de mères
-Aucune difficulté rapportée dans leur identité de genre
-Aucune difficulté rapportée dans leur acceptation par les pairs

38
Q

Famille adoptive:

A
  • Au Qc, il y a de moins en moins de bébé à adopter par le biais de la DPJ

-A l’international : on voit aussi une diminution (129 en 2019):
Amélioration de condition de vie des pays d’origine
Âge moyen des enfants adoptés : 5 ans
Age moyen des parents : 41 ans
Plusieurs enfants présentent des problèmes de santé
Difficulté au niveau de l’attachement (surtout si enfant > 1an). Pour cela qu’on essaye de les faire adopter avant 1 an.

Défi pour l’enfant : intégrer l’adoption dans son histoire de vie
Ils ont perdu une famille
Ils ont été choisis

Pour adopter ici, doit avoir 18 ans ou plus, passe test psychologique, processus très long

Parents qui adoptent et qui offrent à l’enfant une proximité avec leur culture d’origine améliore la santé mentale

39
Q

Changements possibles dans le style d’attachement ?

A

Un modèle interne est essentiellement une représentation mentale que nous avons de nous-mêmes, des autres, et de la manière dont les relations fonctionnent. Ce modèle se forme principalement dans l’enfance, en fonction des interactions avec nos figures d’attachement (comme nos parents ou les personnes proches de nous)

Oui, grâce aux nouveaux environnements comme l’école qui permettent la généralisation =
1) Enrichissement du modèle interne
2) Exploration d’autres liens affectifs
3) Diversification des figures d’attachement

*Peut avoir un changement si je peux réparer ma vision de l’autre dans des milieux différents. Aussi si passe d’un milieu avec de la violence à un milieu rassurant

40
Q

Attachement comme facteur de protection pour?

A

Devant l’adversité !
-Pour la gestion des émotions
-pour la gestion du stress
-pour le développement cognitif
-pour le développement social

41
Q

Amitié de 6-12 ans?

A

Ségrégation sexuelle
Des compagnons de jeu à la relation de confiance
Meilleurs amis pour la vie

Ce qui définie l’amitié selon les enfants de 10 ans: loyauté, réciprocité (elle veut jouer avec moi), aimer les mêmes choses, permanence du lien. Ils choisissent plus leurs amis.

42
Q

La présence croissante des pairs dans la vie de l’enfant exerce une influence positive en lui permettant :

A

1) de confronter ses propres valeurs à celles de ses pairs et de décider lesquelles sont les siennes.

2) d’apprendre à adapter ses besoins et ses désirs à ceux des autres, à quel moment céder et quand se montrer ferme.

3) de jauger ses habiletés et de se faire une idée plus juste de son efficacité personnelle en se comparant à des enfants de son âge.

*Les pairs peuvent parfois avoir une influence négative
(préjugés, pression à se conformer).

43
Q

Qu’est-ce que la popularité sociométrique?

A

-La popularité sociométrique est une mesure de la popularité qui s’obtient en demandant aux enfants quels sont les pairs qu’ils aiment le plus et ceux qu’ils apprécient le moins dans leur groupe

-Jeunes filles populaires ont tendance à parler dans le dos (pas chez les hommes). Pour être populaire, doit avoir été choisi
Chez garçons populaires, bons leaders
-Plus les parents sont démocratiques, plus les enfants sont populaires. Plus les parents sont autoritaires, plus les enfants seront agressifs donc moins ils seront populaires

44
Q

Quels sont les enfants impopulaires?

A

-Enfants négligés
-Enfants rejetés
-Enfants controversés

45
Q

Quels sont les stades de l’amitié selon Selman?

A

-Stade 0 [3-7 ans] Amitié momentanée: A de la difficulté à considérer le point de vue de l’autre et pense d’abord à ses propres intérêts dans la relation.
Base ses amitiés sur la proximité géographique et attribue de la valeur à des caractéristiques physiques ou matérielles.

-Stade 1 [4-9 ans]
Soutien unidirectionnel : Définit un bon ami comme étant celui qui fait ce qu’on veut qu’il fasse.

-Stade 2 [6-12 ans]
Coopération réciproque : Base ses amitiés sur la réciprocité, mais les échanges sont encore effectués en fonction de ses propres intérêts.

-Stade 3 [9-15 ans]
Relation mutuelle
et intime : Perçoit l’amitié comme une relation qui se développe avec le temps, demande un investissement et inclut le fait d’accomplir des choses l’un pour l’autre.
Peut devenir possessif et demander l’exclusivité.

-Stade 4 [12 ans et plus]
Interdépendance et
autonomie : Base ses amitiés sur un engagement mutuel, dans le respect des besoins de dépendance et d’autonomie de chacun.

46
Q

Comment est l’amitié à l’âge scolaire?

A

-L’amitié des enfants à l’âge scolaire est plus durable et plus profonde qu’à l’âge préscolaire.
-L’enfant peut distinguer un meilleur ami, d’un bon amiet d’une connaissance.
-La plupart des enfants ont de 3 à 5meilleurs amis avec qui ils passent le plus clair de leur temps en dyade ou en triade.
-Les garçons ont plus d’amis, mais leurs relations sont moins caractérisées par l’intimité et l’échange d’affection, qui sont plus typiques des amitiés entre filles.

47
Q

Que faut-il atteindre pour être et avoir un véritable ami?

A

Pour être et avoir un véritable ami, il faut atteindre la maturité cognitive permettant
de tenir compte du point de vue et des besoins de l’autre autant que des siens. Théorie de l’esprit

48
Q

Agressivité à l’âge scolaire?

A

L’agressivité diminue à l’âge scolaire. Toutefois, s’il y a agressivité, elle est le plus souvent hostile et prend une forme verbale plutôt que physique.

49
Q

Distinction entre agressivité proactive et réactive:

A

-Agressivité proactive : but de contrôler ou dominer
-Agressivité réactive : Comportement impulsif suivant une menace
Souvent sans intention malveillante
Souvent sans planification
Résulte d’une mauvaise interprétation

50
Q

Quels sont les comportements d’agression selon le modèle de Beaumont?

A

1) Directe: Soit physique ou insultes et menaces (verbales ou non, peut être regard)
2) Indirecte: Sociale, matérielle ou électronique

51
Q

Intimidation et taxage: Les modèles d’intimidation et de victimisation peuvent s’établir dès ?

A

Dès la maternelle. La fréquence de l’intimidation augmente du primaire jusqu’au milieu du secondaire, pour ensuite décliner vers la fin du secondaire.

52
Q

Qu’est-ce qui définit l’intimidation?

A

1) Caractère répétitif des agressions
2) Caractère intentionnel des agressions
3) Inégalité des rapports de force
=
Intimidation, taxage, cyberintimidation

*On estime qu’environ un jeune canadien sur trois a déjà été victime d’intimidation.

53
Q

Conséquences de l’intimidation pour les intimidateurs?

A

-Comportement antisocial pouvant perisister au dela de l’école pt toute la vie
-Risque délinquance et adhésion à activités de gang de rue
-Risque de violence dans relations amoureuses
-Possibilité présenter troubles psycho adulte: trouble de conduite, symptômes de dépression

54
Q

Conséquences de l’intimidation pour les victimes?

A

-Problèmes physiques: maux tête, estomac, problèmes sommeil
-Perte estime soi
-Symptômes dépression et anxiété
-Possibilité suicide dans cas extrêmes
-Conséquences psycho au long terme: détresse permanentes, peurs, culpabilité, depression

55
Q

Risques de l’agressivité dans les médias?

A

Plus les jeunes jouent à des jeux violents, plus leurs pensées sont hostiles et leurs conduites agressives augmentent.

La violence dans les jeux vidéo et les médias n’est qu’un des nombreux facteurs de comportements agressifs, mais peut-être pas le plus important.

*Le visionnement des médias qui font la promotion de messages d’empathie et d’aide favorise le comportement prosocial chez les enfants.

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Q

Quels sont les effets protecteurs des écoles?

A

encouragent la prise de risque modéré, sortir de sa zone de confort pour aller dans sa zone de bonheur;

donnent aux élèves de nombreuses occasions de connaître des succès scolaires et sociaux;

insistent sur:
la réussite scolaire
les attentes des enseignants quant à la réussite des élèves
la gestion du temps
l’utilisation judicieuse des récompenses et des punitions
la capacité des enseignants à créer un climat agréable et chaleureux dans la classe
le fait que les élèves doivent assumer la responsabilité de leur comportement.