cours 11 Flashcards

1
Q

Qu’est ce qu’une émotion?

A

Réaction subjective, intentionnelle, expressive et corporelle de courte durée, qui aide à nous adapter aux possibilités et défis auxquels on fait face lors d’événements importants de la vie

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2
Q

Les émotions sont multidimensionnelles, quelles sont les ces dimensions?

A
  1. Dimension subjective :
    Émotion = état subjectif qui fait vivre un sentiment particulier
  2. Dimension biologique :
    Émotion = réaction biologique, mobilisant de l’énergie et préparant le corps à s’adapter
  3. Dimension intentionnelle :
    Émotion = agent intentionnel, générant des envies et des impulsions à l’action
  4. Dimension expressive :
    Émotion = phénomène expressif, générant signaux reconnaissables au travers notre visage, notre posture et des signaux vocaux
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3
Q

en gros, l’émotion génère 4 choses :
1. les sentiments
2. l’Intention / finalité des buts
3. des réactions de l’organisme (prépare à l’action)
4. expression (faciales, voix)

A

vrai

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4
Q

vrai ou faux, Les émotions dynamisent, orientent et maintiennent le comportement (pousse a faire une action)
Ex: colère

A

vrai

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5
Q

Émotion = système d’affichage continu, pck :
Indique notre statut motivationnels et statut de l’adaptation personnelle
- Émotions positives = tout va bien (ex: joie)
Reflètent l’implication et la satisfaction de nos besoins et objectifs
- Émotions négatives = tout ne va pas bien (ex: tristesse)
Reflètent la négligence et la frustration de nos besoins et objectifs

A

vrai

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6
Q

Qu’est-ce qui provoque une émotion?

A

La présence de facteurs cognitifs et biologiques :
1. Perspective biologique: circuits sous-corticaux du cerveau
2. Perspective cognitive : événements mentaux (évaluations et interprétations)

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7
Q

selon la vision a deux système complémentaire, il y a le système 1 : biologique et le système 2 : cognitif, qu’est ce que implique le système 1 (biologique) ?

A
  • Inné, spontané, instantané
  • Cerveau sous-cortical
  • Réagit involontairement aux stimuli émotionnels
  • Trouve ses origines dans l’évolution de l’être humain
  • info traitée rapidement, automatiquement et inconsciemment
  • Sert aux problèmes basiques (+ rigide)
  • Émotions de base
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8
Q

selon la vision a deux système complémentaire, il y a le système 1 : biologique et le système 2 : cognitif, qu’est ce que implique le système 2 (cognitif) ?

A
  • acquis
  • cerveau cortical
  • Réagit de manière interprétative et sociale
  • Dépend de l’histoire unique d’apprentissage de l’individu
  • info est traitée de façon évaluative, significative, interprétative et consciemment
  • Sert aux problèmes nouveaux et spécifiques à une situation (+flexible)
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9
Q

Qu’est-ce qui met fin à une émotion?

A

2 raisons:
1) L’événement de vie important disparait (fin passive)
2) La personne a employé stratégies d’adaptation qui ont permis de gérer / changer l’événement de vie important. (fin active)

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10
Q

Combien y a-t-il d’émotions selon la perspective biologique?

A
  • Nombre limité d’émotions (2 à 8)
  • Met l’accent sur les émotions de base
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11
Q

Combien y a-t-il d’émotions selon la perspective cognitive?

A
  • Nombre quasi illimité d’émotions
  • Reconnait l’importance des émotions de base
    Mais souligne l’importance de la complexité des émotions
  • accent sur émotions complexes (expériences individuelles, sociales et culturelles)
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12
Q

Quelles sont les principales choses a savoir sur la perspective biologique des émotions?

A
  • Nb limité d’émotions fondamentales (2 à 8)
  • émotions de base sont universelles
  • émotions de base sont des produits de la biologie et de l’évolution
  • quand émotion est vécue, il y a cascade de changements automatiques qui a lieu (avec ou sans conscience ou intention)
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13
Q

Quelles sont les critères d’une émotion de base?

A
  1. Une expression faciale distincte
  2. Un patron physiologique distinct
  3. Une évaluation automatique (non apprise)
  4. Une cause antécédente distincte
  5. Une activation inévitable
  6. Sa présence chez les autres primates
  7. Une activation rapide
  8. Une durée brève
  9. Une expérience subjective distincte (sentiment)
  10. Une cognition distincte (ex: pensées, images, souvenirs)
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14
Q

quelles sont les émotions non basiques?

A
  • grand nombre d’émotions non basiques sont des émotions dérivées fondées sur l’expérience d’une émotion de base
  • Plusieurs termes désignant une émotion décrivent plutôt des humeurs (ex: irritation)
  • Plusieurs termes désignant une émotion décrivent plutôt des attitudes (ex: haine)
  • Plusieurs termes désignant une émotion décrivent plutôt des traits de personnalité (ex: hostilité)
  • Plusieurs termes désignant une émotion décrivent plutôt des troubles (ex: dépression)
  • Certaines émotions sont mélanges d’émotions de base (ex: amour)
  • Plusieurs termes désignant une émotion font référence à aspect unique d’une émotion de base (ex: agression, nostalgie)
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15
Q

Quelles sont les principales choses a savoir sur la perspective cognitive des émotions?

A
  • Nb quasi-illimité d’émotions
  • Émotion vécue va dépendre de:
    1. La pertinence d’un événement
    2. L’impact potentiel d’un événement sur le bien-être personnel
  • Importance de l’évaluation cognitive individuelle de la signification d’un événement
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16
Q

En effet, la perspective biologique et cognitive sont en désaccord, quelles sont les solutions?

A
  1. Les familles d’émotions
  2. Les émotions de base et les schémas émotionnels
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17
Q

Parmi les 2 solutions au désaccord des 2 perspectives (biologique / cognitive) il y a les familles d’émotions, c’est quoi?

A
  • Chaque émotion de base n’est pas une simple émotion, mais correspond plutôt à une famille d’émotions qui tournent autour d’un thème particulier
    Ex: hostilité, rage, dans la famille de la colère
  • Chaque membre d’une famille d’émotions partage de nombreuses caractéristiques de l’émotion de base
  • Il existe :
    1. un nb limité de familles d’émotions de base, ancrées dans la biologie et l’évolution (perspective biologique),
    2. mais aussi grand nb de variantes de ces émotions de base via l’apprentissage, la socialisation et la culture (perspective cognitive)
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18
Q

Quelles sont les familles d’émotions?

A
  1. colère (frustration, bitterness, annoyment etc)
  2. joie (compassion, peace, plaisir, amusement)
  3. dégout (aversion, dislike)
  4. tristesse (misery, grief, despair)
  5. peur (anxiété, terror)
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19
Q

vrai ou faux, selon Izard, il existe deux catégories d’émotions :
1) les émotions de base
2) Les schémas émotionnels (émotions plus complexes)

A

vrai

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20
Q

Quelles sont les 7 critères de Izard sur une émotion de base?

A
  1. Est présente à la naissance ou apparaît durant la petite enfance
  2. Ne requiert qu’un traitement cognitif simple ou minimal pour être activée
  3. Est dérivée de processus d’évolution
  4. Est caractérisée par un sentiment unique
  5. Est caractérisée par une expression unique
  6. Est caractérisée par une fonction unique
  7. Est caractérisée par une force motivationnelle unique qui est importante pour la survie et le bien-être
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21
Q

les schémas émotionnels sont des émotions complexifié, élabore.

A
  • schémas émotionnels se développent à partir de l’interaction dynamique entre les émotions de base, les évaluations cognitives et la cognition de haut niveau
  • nb de schémas émotionnels est déterminé par la richesse de la différenciation expérientielle, cognitive et émotionnelle
  • Après l’enfance, les schémas émotionnels sont la source principale de la motivation
  • contenu d’un schéma émotionnel change au cours du temps
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22
Q

Quelles est la fonction des émotions?

A
  • émotions servent à s’adapter aux environnements
  • nous dotent de réponses spécifiques et efficaces qui sont adaptées à des problèmes de survie physique et sociale
  • Fonctions adaptatives
  • Fonctions sociales
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23
Q

explique la fonction adaptative des émotions.

A
  • émotions aident les gens à gérer les tâches fondamentales de la vie
    Ex: perte, obstacles, menace, accomplissement
  • émotions privilégient certaines séquences d’actions pour optimiser la capacité de l’individu à s’ajuster aux changements dans l’environnement social et physique
  • Selon perspective psychologique sur les émotions
    Il n’y a pas de mauvaise émotion en soi
24
Q

explique la fonction sociale des émotions.

A
  1. émotions communiquent nos sentiments aux autres :
    - expressions émotionnelles sont de puissants messages non verbaux qui communiquent nos sentiments aux autres
  2. émotions influencent cmt autres interagissent avec nous
    - émotions ont des fonctions multiples dans l’interaction sociale :
    Fonction informative
    Fonction d’avertissement
    Fonction directive
    - Les expressions émotionnelles sont porteuses…
    D’incitations sociales (ex: sourire de joie)
    De dissuasion sociale (visage en colère)
    De messages non-dits (visage embarrassé)
    apaisent et coordonnent les interactions sociales
  3. émotions invitent, adoucissent et facilitent l’interaction sociale :
    - Sourire: signal visuel universel d’accueil
    - enfants + susceptibles d’aborder un(e) inconnu(e) qui sourit
    * Sourire émotionnel: en réponse à des résultats positifs
    * Sourire social : apaiser les interactions sociales
  4. Créent, maintiennent et dissolvent les relations :
    - Expressions émotionnelles d’intérêt et de joie rassemblent les gens et les poussent à l’interaction
    - Expressions émotionnelles de colère, dégoût et peur créent distance entre gens
    - Mépris : particulièrement toxique
25
Q

Qu’est ce que la régulation des émotions?

A
  • La manière dont nous essayons d’influencer les émotions que nous ressentons, le moment auquel nous les ressentons, et la manière dont nous vivons et exprimons ces dernières
  • Contrôle de nos sentiments,réactions corporelles, pulsions motivationnelles ou l’expression de nos émotions
  • Efforts pour changer la latence (quand elle commence), l’ampleur (le niveau d’intensité) et la durée (le temps qu’elle va durer)
26
Q

Quelles sont les étapes de la régulation des émotions?

A
  1. IDENTIFICATION : de l’émotion
  2. SÉLÉCTION : de stratégies pr réguler
  3. IMPLÉMENTATION : cmt utiliser stratégie et l’appliquer
  4. SURVEILLANCE : résultat de la régulation, la maintenir ou l’arrêter
27
Q

Quelles sont les 5 STRATÉGIES de régulation des émotions?

A
  1. Sélection de la situation : prendre mesures pour rendre une expérience émotionnelle plus ou moins susceptible d’arriver
  2. Modification de la situation : adaptation centrée sur le problème, efforts pour établir un contrôle sur la situation et recherche de soutien social
  3. Focus attentionnel : Réorienter l’attention dans la situation →
    Distraction (ex: dessiner)
    Rumination: focus maintenu sur le négatif (néfaste)
    Savourer: focus maintenu sur le positif (bénéfique)
  4. Réévaluation : Changer cmt on conçoit une situation potentiellement génératrice d’émotions pr modifier son impact émotionnel →
    - Acceptation: accueillir émotions sans jugement
    - Réévaluation fonctionnelle négative: l’événement est perçu comme négatif, mais non tragique
  5. Inhibition : Modifier expérience émotionnelle qui est déjà en cours (sentiments, activation corporelle, intentionnelle et expression), nhibition de l’expression: empêcher l’expression de son état émotionnel interne
    Peu adaptative et peu efficace: effets secondaires sociaux négatifs
    Intervention physiologique: altérer état physiologique à l’aide de certaines techniques ou substances (technique de respiration, meds)
28
Q

compare l’humeur VS l’émotion.

A

ÉMOTION :
- dans situations significatives de la vie, importance pour notre bien-être
- Influence le comportement, dirige séquences d’actions spécifiques
- Courte durée (quelques secondes ou quelques minutes)
HUMEUR :
- Processus mal définis et souvent inconnus
- Influence la cognition, dirige manières de penser
- Durables (durent des heures ou des jours)

29
Q

Qu’est ce que l’humeur ou l’affect?

A
  • État subjectif simple, sans réflexion, État mental
  • Deux dimensions:
    1. Valence : dimension de plaisir vs déplaisir
    2. Excitation : dimension d’activation vs désactivation
  • AFFECT POSITIF :
  • Engagement agréable
  • Système «Go»
  • Exprime niveau actuel de plaisir, enthousiasme et progrès vers ses buts
  • Affect positif élevé: Énergie, enthousiasme, optimisme
  • Affect positif faible: léthargie, apathie et ennui
  • AFFECT NEGATIF :
  • Engagement désagréable
  • Système «Stop»
  • Affect négatif élevé: Insatisfaction, nervosité, irritabilité
  • Affect négatif faible: Calme, détente
30
Q

vrai ou faux, les émotions de base sont :
- une expériences omniprésentes
- ont antécédents clairs et identifiables
- ont effets comportementaux, cognitifs et sociaux fiables

A

vrai

31
Q

explique la peur.

A

ANTÉCÉDENTS :
Menace ou danger (bien-être physique, émotionnel ou psychologique)
Ex: situation dangereuse / menaçante (serpent, araignée, inconnu qui nous suit)
FONCTIONS :
- Motive la protection
- Peur = signal d’avertissement d’un danger
- Impulsion à s’immobiliser ou à fuir
- Motive la prévention
Ex: conduire durant une tempête de neige

32
Q

Explique la colère.

A

ANTÉCÉDANTS :
- Antécédent principal: Présence d’un obstacle empêchant la poursuite d’un but
- Autres: trahison, rejet, conditions désagréables, etc.
FONCTIONS :
Préparer à surmonter l’obstacle / s’en débarrasser
- Motive la défense du moi et ses possessions
- Réponse constructive: clarifier problèmes relationnels, dynamiser agendas politiques et inciter une culture à changer pour le meilleur
- Réponse destructive: détruire barrières dans l’environnement et agression

33
Q

explique le dégout.

A

ANTÉCÉDENTS : 9 domaines
- Nourriture, déchets corporels, animaux/insectes, comportements sexuels, contact avec la mort / cadavres, violations de l’intégrité physique (ex: voir du sang), le manque d’hygiène, contact avec personnes peu recommandables et infractions morales
FONCTIONS :
Motivation de s’éloigner / débarrasser de quelque chose
- éviter l’ingestion de substances nocives
DÉVELOPPEMENT :
- Petite enfance: goûts amers ou aigres
- Enfance: répulsions psychologiques, objets jugés repoussants
- Adulte: tout objet contaminé d’une certaine façon par les contaminations corporelles, interpersonnelles et morales

34
Q

Explique la tristesse.

A

ANTÉCÉDANTS :
- Expériences de perte, séparation ou échec significatif
- Perte d’un être cher (lien d’attachement proche)
- Lieu, emploi, statut, défaite, rejet, échec scolaire
FONCTIONS :
- Oriente attention vers l’intérieur et promouvoit la réflexion personnelle
- Restaurer environnement dans l’état où il était avant
- Signale aux autres notre besoin d’aide et réconfort
- L’anticipation de la tristesse motive les gens à prendre soin de leurs relations avec leurs proches et
mettre efforts nécessaires pour éviter l’échec

35
Q

explique la joie.

A

ANTÉCÉDANTS :
- Conséquences favorables liées à la réussite personnelle ou aux relations interpersonnelles
- Accomplissement personnel, succès
- Gagner le respect
- Recevoir amour / affection
- Être agréablement surpris
- Vivre sensations plaisantes
FONCTIONS :
- Facilite l’interaction sociale (Sourires de joie)
- Préserve le bien-être psychologique (protège contre stress et l’épuisement)
-Promouvoit le jeu et la créativité (élargit attention, nos pensées et comportements)

36
Q

explique la surprise.

A

ANTÉCÉDANTS :
- Événement soudain et inattendu
Ex: bruits forts, mouvements inattendus
FONCTIONS :
- Orienter notre attention sur ce qu’il se passe
- Certains considèrent pas la surprise comme étant une émotion
- Similitudes dans l’expression faciale entre peur et la surprise

37
Q

explique le mépris.

A

ANTÉCÉDANTS :
- Sentiment de supériorité morale
- Évaluation négative du comportement de l’autre personne
FONCTIONS :
- Préserver la hiérarchie sociale
- Signal de domination et de supériorité
- Signaux destructeurs pour les relations interpersonnelles

38
Q

Explique l’interêt.

A

ANTÉCÉDANTS :
- Présence de nouveauté dans l’environnement (ex: énigmes, défis)
Événements de vie qui impliquent nos besoins et notre bien­-être
FONCTIONS :
- Motive l’exploration et l’apprentissage
- Importance de l’intérêt car promouvoit l’engagement et réapprovisionne ressources personnelles

39
Q

explique la honte.

A

ANTÉCÉDANTS :
- Sentiment d’infériorité, sentiment d’être inutile et image de soi endommagée
- Non-respect de normes de moralité ou le fonctionnement efficace
FONCTIONS :
- protéger le soi (motif le plus probable) → Se mettre en retrait /cacher / éviter prendre mesures qui pourraient empirer la situation
- Restaurer le soi menacé (motif le plus fort) → chercher opportunités pour avoir 2e chance de démonter que le soi est moral et compétent

40
Q

explique la culpabilité.

A

Antécédants :
- personne a causé douleur, perte, détresse à un partenaire relationnel
FONCTION :
- Se concentrer sur valeur du comportement et sur ce qui doit être fait pour annuler les conséquences blessantes de ce comportement
- Réparation de torts, excuses, confessions

41
Q

Quelle est la différence entre la honte et la culpabilité?

A
  • La culpabilité n’a pas l’intensité négative de la honte
  • La culpabilité n’implique pas attaque contre le soi
  • La culpabilité survient lorsqu’une personne évalue son comportement (et non sa personne) comme un échec
  • L’accent n’est donc pas placé sur la valeur de la personne, mais sur son action
42
Q

explique l’embarras.

A

ANTÉCÉDANTS :
- Maladresses sociales commises devant un public →
Défaillance cognitive
Défaillance physique
Souffrir d’un dysfonctionnement corporel
Être complimenté
FONCTIONS :
Apaiser le public, prendre des mesures pour réparer l’image de soi, communiquer que cela se reproduira pas
Exemples: rougir, s’excuser
Valeur curative: l’embarras est souvent fructueux

43
Q

explique la fierté.

A

ANTÉCÉDANTS :
Accomplissement, réussite
→ Deux facettes :
1. Fierté authentique =
- Attributions internes, instables et contrôlables
- Fonction prosociale
- Nouvelles compétences, persévérance dans tâches difficiles
- Leadership, conscienciosité
2. Fierté arrogante =
- Attributions internes, stables et incontrôlables
- Fonction antisociale
- Quête narcissique de statut / domination

44
Q

Explique le triomphe.

A

ANTÉCÉDANTS :
- Victoire dans une situation de compétition
FONCTIONS :
- Communiquer la dominance sociale de manière agressive
- Libération de tension

45
Q

Explique la jalouise.

A

ANTÉCÉDANTS :
Chance observée chez les autres
Avantage perçu chez l’autre : qualité (meilleur emploi), accomplissement (prix) ou possession (auto de luxe)
Comparaison sociale entre le soi et les autres
FONCTIONS :
- Égaliser la différence entre soi et personne enviée
- Augmenter son propre niveau
- ↓ le niveau de l’autre personne
* Deux facettes :
1. Jalousie bienveillante (constructive) :
L’autre mérite sa position supérieure
Génère motivation à grandir, améliorer sa position
Mène à des comportements constructifs
2. Jalousie malveillante (destructive) :
L’autre ne mérite pas sa position supérieure
Génère motivation à tirer vers le bas et améliorer sa position
Mène à des comportements destructifs

46
Q

explique la déception et le regret.

A

Intrinsèques à la prise de décision
→ Déception
ANTÉCÉDANTS :
Comparaison entre résultat obtenu et résultat désiré
FONCTION :
Motivation à la résignation et à l’inertie
→ Regret
ANTÉCÉDANTS :
résultat désiré n’a pas eu lieu à cause d’un mauvais comportement / choix
FONCTION :
Générer motivation et tendances à l’action pour contrecarrer le résultat négatif causé par le soi

47
Q

Explique l’espoir.

A

ANTÉCÉDANTS :
- Objectif désiré
- Désir d’obtenir résultat d’une importance particulière ou le souhait d’atteindre un but attrayant
FONCTIONS :
- Persévérance, engagement dans la poursuite du but désiré
- Neutraliser les sentiments négatifs (doutes)

48
Q

Explique la gratitude.

A

ANTÉCÉDANTS :
- Recevoir kkl chose de précieux (ex: cadeau, aide, conseils) d’une autre personne
- aide doit être donnée volontairement et intentionnellement, doit avoir un coût pour la personne qui la fournit
FONCTIONS :
- Détecteur d’avantage
- Comportements prosociaux
- Rendre la pareille au donateur en faisant preuve de générosité et de coopération

49
Q

Explique la joie du malheur d’autrui.

A

ANTÉCÉDANTS :
- Malheur chez autrui
- quand l’autre personne pas appréciée, est jalousée ou qu’on lui en veut
FONCTIONS :
- Rétablir sa valeur personnelle après une comparaison désavantageuse
- Régulation des hiérarchies sociales

50
Q

suite à une étude qui a été faite sur la joie du malheur d’autrui, quelle en fut les résultats?

A

suite à une lecture d’une histoire..
1. enfants vive émotions différentes selon but du personnage (si but bon/mauvais)
2. Les buts moralement mauvais ↓ comportements prosociaux
3. Les buts moralement bons ↑ comportements prosociaux
4. enfants rapportaient moins de joie du malheur d’autrui lorsque le but était moralement bon comparativement à un but moralement mauvais
5. enfants rapportaient plus de sympathie lorsque le but était moralement bon comparativement à un but moralement mauvais
* vrai pr enfants peu importe âge, mais effet plus prononcé chez enfants plus âgés*

51
Q

Explique l’empathie.

A

ANTÉCÉDANTS :
- Mimétisme
- Prise de POV de l’autre
→ Deux types d’empathie:
1. Empathie émotionnelle: capacité de ressentir ce que l’autre personne ressent
2. Empathie cognitive: capacité de se mettre dans la peau d’une autre personne pr comprendre ce qu’elle ressent
FONCTIONS :
- Ressentir ce que l’autre ressent
- aider l’autre à se sentir mieux

52
Q

explique la compassion.

A

Déf : Sensibilité à la souffrance des autres et engagement à chercher à atténuer ou prévenir cette souffrance
ANTÉCÉDANTS :
- Souffrance chez une autre personne
FONCTION :
- Avoir volonté sincère de réduire la souffrance d’une autre personne

53
Q

explique le deuil.

A

5 étapes du deuil :
1. Le déni: refuser d’admettre que la personne est décédée. État de choc et de déni
2. La colère: colère envers une personne que l’on blâme (ex: un docteur), contre soi-même ou contre la vie
3. Le marchandage: processus de négociation. (Si seulement… Et si?)
4. La dépression: désespoir, perte de contrôle, sentiment de vide
5. L’acceptation: accepter la réalité. S’adapter à nouvelle réalité (apprendre à vivre sans la personne).
* Processus non linéaire
* btw critiqué pour ne pas englober la complexité et la diversité du processus de deuil, différences individuelles et culturelles*

54
Q

Selon le Modèle d’ajustement en double processus du deuil, il y a une oscillation entre deux types d’adaptation pour faire face au décès d’un proche : adaptation orienté vers la perte / vers la restauration, explique.

A
  1. Adaptation orientée vers la perte :
    * Digérer l’expérience de perte
    * Se remémorer le temps passé avec le défunt et nostalgie
    * Faire face aux émotions liées à la perte
  2. Adaptation orientée vers la restauration
    * Faire face aux conséquences de la perte, affronter nouveaux défis
    * Faire des efforts pour se réorienter dans un monde sans le défunt (ex: problèmes financiers)
    * Dév d’une nouvelle identité, nouveaux rôles, nouveau concept de soi, nouvelles relations
    * Ajustement à la vie quotidienne
55
Q

vrai ou faux, une personne endeuillée sera habituellement plus orientée vers la perte dans les premiers jours suivant le décès, puis, au fil du temps, un mouvement vers la restauration s’ensuit

A

vrai

56
Q

Que fut les résultats d’une étude sur le deuil?

A
  1. que le facteur amplificateur du deuil = Attachement au personnage
  2. Orientation vers la perte = ressemblance du personnage à la personne décédée
  3. Orientation vers la restauration = prendre soin des personnages restants