Cours 10- Behaviorisme IIIb, la théorie de la réduction du drive Flashcards
Quel problème les études de MILLER soulèvent-elles?
Qu’un rat qu’on a conditionné dans une shuttle box auparanvant va ouvrire la porte séparant les deux compartiments de plus en plus rapidement même s’il ne reçoit plus du chocs donc n’est plus sencé avoir de drive.
Résolution: Il y a des « drives » appris
– les rats ont associé la peur du choc
(S.I.) avec la pièce blanche (S.C.)
Quelle idée SPENCE a-t-il eu sur l’anxiété et l’apprentissage?
L’idée: L’anxiété est un « drive » appris et fonctionne donc comme les autres « drives » biologiques dans la théorie de HULL (1943).
L’anxiété évoque le besoin de sécurité. Il s’accumule avec la force d’une stimulation aversive.
Quelle échelle TAYLOR a-t-il développé?
TAYLOR (1953) a développé une échelle pour mesurer l’anxiété des individus: « Manifest Anxiety Scale » (MAS).
On calcule un « score » d’anxiété par l’addition des réponses « oui » aux 28 questions.
Expliquer l’étude de SPENCE et TAYLOR (1951)
Étude de l’effet de l’anxiété sur le conditionnement du clignement des yeux. • Deux groupes d’anxiété selon la MAS (élevée vs. basse). • L’habitude est la formation de l’association S.N. (lumière) – S.I. (souffle); intervalle S.N. – S.I. 520 ms. • Deux degrés de force du souffle (S.I.) d’air dirigé sur l’oeil (0.6 lb vs. 2.0 Ib). • Hypothèse: L’anxiété et la force du souffle d’air (douleur) affectent la force du « drive » et augmentent donc l’efficacité au cours du conditionnement quand l’habitude devient plus forte. • Mesure: Nombre de réactions conditionnées (clignements anticipatoires) correctes. • Résultat: La force du souffle et le niveau d’anxiété déterminent la force du « drive ».
Quelle autre problème autre que l’étude de Miller a été soulevé par rapport à la théorie du drive? (expérience)
Le rôle de l’incitation selon CRESPI (1942) • Des rats sont mis sur une piste et obtiennent des boulettes de nourriture comme récompense à l’arrivée. • Manipulation de la quantité des boulettes (c.-à-d. de l’incitation): 1 vs. 16 vs. 256 boulettes. • Après le 20ème essai, tous les rats obtiennent 16 boulettes à l’arrivée. • Mesure: La vitesse de course jusqu’à l’arrivée. • Résultat: Augmentation du nombre de boulettes à -> accélération; diminution du nombre de boulettes à -> ralentissement.
Quelles modifications HULL a-t-il fait à sa théorie suite aux études de MILLER?
Qu’il y a deux sources de drive (drives primaires et secondaires) et que les forces des drives s’accumulent! ex: faim et anxiété
Quels sont les deux sortes de drives?
- Les « drives » primaires induits par la privation.
- Les « drives » secondaires induits par l’association – tous les stimuli (p.ex. une
pièce blanche) peuvent acquérir les mêmes caractéristiques qu’un drive (p.ex.
la douleur par le choc). La peur est donc un « drive » secondaire.
Quelles modifications HULL a-t-il fait à sa théorie suite aux études de CRESPI?
le concept d’INCITATION (« incentive »)
a été intégré dans la théorie à cause des études de Crespi sur les effets des modifications du renforcement sur la performance.
- La valeur de l’incitation dépend des caractéristiques d’un but – p.ex. la taille ou
la saveur – et doit être apprise.
- L’INCITATION TIRE l’organisme vers un but; le « DRIVE» le POUSSE vers un but.
Suite aux modifications faites grâce aux études de Miller et Crespi, quelle est la nouvelle formule pour la motivation?
Behavior = Drive x Habit x Incentive
Qu’est ce que le modèle de conflit de Miller?
• Si une réaction a des conséquences incompatibles - agréables et aversives,
- il y a un conflit du type « approche-évitement »; p.ex. un rat pour lequel la
nourriture est connectée avec un choc électrique.
• Les tendances à l’approche ou à l’évitement sont déterminées par la force des
drives (p.ex. faim, peur) x la force de l’habitude (renforcement).
• La force de l’habitude est plus élevée proche du but, parce que l’action est
immédiatement renforcée. Grande distance au but à-> renforcement tardif.
• Loin du but: La tendance à l’approche > la tendance à éviter.
Proche au but: La tendance à l’évitement > la tendance à approcher.
- L’approche: Seule la force de l’habitude augmente avec la proximité du but.
- L’évitement: Les forces de l’habitude et du « drive » augmentent, parce que l’anxiété
est un « drive » appris.
• Conséquence: Avec la réduction de la distance par rapport au but, la tendance à
l’évitement augmente de manière plus prononcée que la tendance à l’approche
Dans quel cas y a-t-il un conflit du type « approche-évitement?
Si une réaction a des conséquences incompatibles - agréables et aversives, p.ex. un rat pour lequel la nourriture est connectée avec un choc électrique.
Par quoi sont déterminées les tendances à l’approche ou à l’évitement?
Elles sont déterminées par la force des
drives (p.ex. faim, peur) x la force de l’habitude (renforcement).
Comment se comporte la force de l’habitude en fonction de la distance au but?
La force de l’habitude est plus élevée proche du but, parce que l’action est immédiatement renforcée. Grande distance au but à-> renforcement tardif.
Que se passe-t-il proche et loin du but et quelles conséquences est ce que ça a?
Loin du but: La tendance à l’approche > la tendance à éviter.
Proche au but: La tendance à l’évitement > la tendance à approcher.
- L’approche: Seule la force de l’habitude augmente avec la proximité du but.
- L’évitement: Les forces de l’habitude et du « drive » augmentent, parce que l’anxiété
est un « drive » appris.
• Conséquence: Avec la réduction de la distance par rapport au but, la tendance à
l’évitement augmente de manière plus prononcée que la tendance à l’approche.
Comment se fait la résolution des conflits selon Miller?
En cas de conflit, un comportement d’approche à proximité d’un but est donc seulement possible si la force du « drive » dans la tendance à l’approche est plus forte que la force du « drive » dans la tendance à
l’évitement; p.ex. suite à une privation très longue.