Cours 10 Flashcards
Que vise le programme « GCSC»
Programme qui vise l’évitement de la détention ou la libération d’individus qui se montrent coopératifs avec l’ASFC, mais qui n’ont pas de garant pour appuyer leur libération ou qui nécessite un encadrement et un accès à des services sociaux pour ainsi mitiger leur niveau de risque dans la communauté.
Qu’est-ce que le GCSC? (2)
- Un programme de gestion des cas et surveillance dans la collectivité ( « GCSC » )
- Est un programme du gouvernement fédéral
Quelles sont les cinq objectifs du programme GCSC? (É, A, F, R, R)
- Établir des plans d’intervention pour mieux encadrer la réinsertion sociale du participant en communauté.
- Accompagner les personnes aux ressources communautaires
- Favoriser la responsabilisation de chaque personnes pour qu’elle puisse entreprendre elle même les démarches de résolution des problèmes et lui offrir un soutien régulier
- Référer les personnes aux instances susceptibles de les aider dans leur démarche de réinsertion sociale
- Rechercher et consolider des partenariats avec des organismes communautaires qui pourront aider les personnes migrantes
Quelle est la clientèle du programme GCSC?
- Femmes seules avec ou sans enfants (Très peu de femmes ou d’enfants ont recours aux services)
- Hommes seuls avec ou sans enfants
- 18 ans et plus. Pour les mineurs non accompagnés c’est la DPJ qui est responsable
Bref, travaillent auprès des personnes vulnérables qui ont des problématiques sous-jacentes généralement
Quelles sont généralement les besoins sous-jacents de la clientèle du programme GCSC? (S, SM, D, H, E/F, E)
- Soutien en santé
- Soutien en santé mentale
- Soutien en matière de dépendance et de toxicomanie
- Hébergement court et long terme
- Besoins des enfants ou des familles
- Emploi
Quels sont les éléments pris en compte lors de l’évaluation du dossier?
- Clientèle volontaire : Participation au programme sur base volontaire.
- Documents à remplir : Informations à fournir sur la raison de la venue au Canada, la santé mentale et physique, etc. (pas d’informations sur le parcours migratoire, déjà en possession de l’organisme).
- Raison de refus : Absence d’aide nécessaire pour stabiliser l’individu dans la société.
- Révision mensuelle : Chaque mois, une révision de chaque dossier est effectuée (audience de révision de cas).
- Barrière de la langue: Les interventions sont compliquées par la langue, nécessitant souvent un interprète.
Quels sont les 4 étapes du plan de surveillance?
- Référence des services frontaliers
- Organiser une rencontre avec la personne pour pouvoir faire une évaluation
- Consultation en équipe – trouver l’aide nécessaire
- Établir un plan de surveillance ; inclut où est-ce que la personne doit être hébergé, en cas de problème de santé mentale, a-t-il besoin d’une thérapie fermée, implication dans le bénévolat pour favoriser sa demande pour un permis de travail/l’obtention d’un travail.
Nommes des enjeux/difficulté des dossiers liés aux soins de santé
- L’irrégularité du statut et l’absence de statut des participant.es empêchent ces derniers d’avoir accès aux deux régimes médicaux, c’est-à-dire la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) et le Programme fédéral de santé intérimaire (PFSI).
- L’accès aux soins est difficile en raison du temps d’attente (surtout dans le contexte de pandémie).
- L’absence de professionnels de la santé qui sont spécialisés dans le domaine de l’immigration. Les cliniques chargent les particuliers et demandent de se faire rembourser par la Croix-Bleue. MAIS, la Croix-Bleue ne rembourse pas aux particuliers.
- Les soins d’urgence ne sont pas traités par les cliniques communautaires. Les participant.es doivent recourir à des hôpitaux où ils finissent avec des factures exorbitantes.
- Aucune couverture des médicaments ou vaccins sauf pour maladies contagieuses (risque pour la santé publique).EX: Tuberculeuse, SIDA, COVID
- Aucune couverture des soins donnés par des non-médecins: soins dentaires, physio, psycho, etc.
Nommes des enjeux/difficulté des dossiers liés à la santé mentale
- La majorité des références reçues ont été des participant.es qui vivent avec des troubles de santé mentale, diagnostiqués ou non. Ils sont pour la plupart sans statut légal. Ceci dit, sans aucun couverture médicale.
- Nos participant.es vivent souvent du stress et de l’anxiété. Le seul moyen pour qu’un.e participant.e soit suivi.e par une équipe traitante est qu’il/elle vive une psychose menant directement à une hospitalisation. Une fois hospitalisé.e, il/elle aura une évaluation psychiatrique qui mènera à un diagnostique. Ceci améliore le pronostic et permet d’offrir des ressources pertinentes.
- Il arrive que le/la participant.e nie l’existence de ses problèmes de santé mentale, ce qui alourdit la gestion de cas.
- L’irrégularité de leur statut ne donne pas accès à des hébergements spécialisés en santé mentale.
Nommes des enjeux/difficultés dans les dossiers liés à l’hébergement
- L’accès à l’hébergement à long terme est très restrictif et les ressources sont difficiles d’accès pour les participant.es. La pandémie est une des raisons pour la diminution d’accès à l’hébergement.
- Listes d’attente longues (entre 3 à 6 mois)
- Accès à l’hébergement pour familles avec un statut irrégulière sont quasi
inexistants et la liste d’attente est longue. - Hébergement pour les femmes seules est très restreint, les femmes doivent être sous un danger imminent pour être admises (Ex: mari violent présent au Canada). Les ressources ne tiennent pas compte que l’hébergement peut être une alternative à leur détention.
- Le refus d’hébergement se fait aussi à cause du manque de statut migratoire du client. La majorité des ressources sont financées par le gouvernement du Québec, donc elles ne peuvent avoir à leur charge une personne sous juridiction fédérale sans qu’il y a une entente avec la SJHQ.
Explique le programme GCSC
(Objectif, critères de libération (3), public cible, surveillance, collaboration).
Objectif du programme GCSC : Éviter la détention ou libérer des individus en attente de renvoi, coopératifs avec l’ASFC.
Critères de libération :
- Pas de garant pour soutenir leur libération.
- Nécessitent un encadrement et un accès à des services sociaux.
- Libération sous conditions pour réduire le risque dans la communauté.
Public cible : Personnes immigrantes sans statut clair, détenues dans les trois centres de détention du Canada.
Surveillance : Les individus sont surveillés après leur libération, sous conditions strictes.
Collaboration : Partenariat avec les services frontaliers et l’agence d’immigration pour assurer le suivi.