Cours 10 Flashcards
(Laura Bélanger, géronto CHSLD)
Quelles sont les raisons pourquoi elle a choisit cette clientèle? (4)
-vieillissement de la population
-bcp de stéréotypes sur les personnes et peu d’attrait pour cette clientèle
-fausses croyances (ex : vaut pas la peine de traiter les problèmes car cela fait partie du vieillissement)
-vieillissement est un processus complexe multifactoriel, perte de mobilité etc. bcp de changements qui font partie de l’évaluation psychoéducative
(Laura Bélanger, géronto CHSLD)
Vrai ou faux, 65% des résidents manifesteront des SCPD (sx comportementaux et psycho de la démence)
Faux, 80% des résidents
(Laura Bélanger, géronto CHSLD)
Vrai ou faux, les SCPD peuvent êtres attribuables à des conditions liées aux aspects de la personnalité du résident, aux événements difficiles dans son histoire de vie ou à une condition psychologique particulière.
Vrai!
(Laura Bélanger, géronto CHSLD)
Quels sont les “3 P” ?
Les 3 « P »
-facteurs prédisposants (état de santé, personnalité)
-facteurs précipitants (facteurs déclencheurs, liés à l’approche et l’intervention des soignants)
-facteurs perpétuant (ou de maintien) (lorsque la problématique est installée)
(Laura Bélanger, géronto CHSLD)
Vrai ou faux, les psychoed travaillent plus sur les facteurs précipitants et prédisposants?
FAUX
Précipitants et perpétuants (maintien)
Les psychoéducateurs travaillent plus au niveau des facteurs précipitants
Les psychoéducateurs agissent plus sur L’ENVIRONNEMENT car changer les
comportements de la personne est très difficile
(Laura Bélanger, géronto CHSLD)
Combien de jours utilisent-on la grille ABC pour prendre des données en résidence?
La grille d’observation ABC : utile pour trouver la cause du comportement
On la met souvent sur 7 jours pour avoir saturation des informations, on tient à la fin de semaine car on peut voir des comportements différents avec des préposés différents
(Laura Bélanger, géronto CHSLD)
Quel est le plus gros défi en CHSLD pour son travail?
Le plus gros défi de sa profession est la collaboration du personnel car souvent ils voient l’application de l’intervention et faire la grille comme une surcharge à leur travail
L’approche de base représente une approche adaptée aux besoins de la clientèle vivant en CHSLD. Elle se manifeste par le savoir-être et le savoir-faire de l’intervenant. Nommez 3 savoirs spécifiques à cette clientèle
(Il y en a plusieurs)
-établir le contact avec le résident
-considérer le résident comme étant quelqu’un désirant communiquer mais est en difficulté
-valoriser le résident dans ses moindres gestes, être axé sur la personne et non la tâche
-faire preuve d’imagination afin de surmonter les obstacles liés aux troubles de communication
-Essayer de rendre chaque contact aussi agréable que possible
-Pictogrammes plus chez les gens qui ont de la difficulté à communiquer
(Laura Bélanger, géronto CHSLD)
Nommez des actions spécfiques que l’on peut adopter avec les résidents des CHSLD selon l’approche de base?
-manifester son arrivée
-s’approcher du résident lentement en lui faisant face
-établir un contact visuel
-utiliser le toucher de façon à le rassurer, si le résident y réagit bien
-éliminer les bruits pouvant être une source de distraction
-parler sur un ton calme avec gestes appropriés
-Utiliser le nom de la personne, la vouvoyer
-Livrer un seul message ou consigne à la fois
-Utiliser l’humour
-Utiliser des formulations positives plutôt que négative, éviter métaphores, jeux de mots
-décomposer l’action en plusieurs petites étapes
-expliquer les actions et sensations à venir
-être conscient de ce que nous communiquons par nos gestes et notre attitude non verbale
-terminer l’intervention de façon agréable
-partager avec les autres membres de l’équipe
(Laura Bélanger, géronto CHSLD)
Quelles sont les attitudes à éviter avec cette clientèle?
Attitudes à éviter :
-contredire le résident
-donner un ordre au résident avec ton autoritaire
-interdire au résident de faire quelque chose en le réprimandant
-condescendance
-infantilisation
(Laura Bélanger, géronto CHSLD)
Vrai ou faux, l’ennui est la cause principale de manifestation des SCPD
Vrai
(Laura Bélanger, géronto CHSLD)
Vrai ou faux, les activités occupationnelles ont besoin d’êtres animées pour avoir des effets positifs sur les résidents.
Faux,
ce sont des activités qui n’ont pas besoin d’être animées ou encadrées (ex : plier des serviettes)
-Ces activités peuvent diminuer l’agitation et améliorer le sommeil, diminuer
comportements perturbants
(Laura Bélanger, géronto CHSLD)
Vrai ou faux, le travail d’équipe et interdisciplinaire dans la gestion des SCPD est essentiel et est un élément clé.
VRAI
-les réunions d’équipe + effectuer du rôle-conseil (super important)
-les rencontres interdisciplinaires ( 3 jours de rencontre par semaine ) (leur tour de chacun
revient aux 3 mois) ( on fait la mise à jour du dossier, c’est là qu’on soulève les
problèmes)
-les comités interdisciplinaires
Ajuster et respecter le plan d’intervention
Vigi-santé demande de vouvoyer les résidents et l’appeler monsieur/madame
(Laura Bélanger, géronto CHSLD)
Que fait-on en gros si un patient refuse des soins d’hygiène?
Lorsque la personne refuse un soin, on laisse un temps de repos et on se retire et on revient lui proposer
On essaie de changer de soignant
On change la présentation de la
demande
Si tous cela ne fonctionne pas on se demande si c’est nécessaire de le faire
maintenant, si oui, on va devoir le faire par souci de sécurité
On peut suivre une séquence de manière à laver les parties du corps moins intimes et moins douloureuses avant
(Laura Bélanger, géronto CHSLD)
Quoi retenir de cette clientèle en gros?
Conclusion :
-chaque résident est unique, il faut ajuster et personnaliser l’approche
-toujours questionner l’approche de base
-chercher à identifier les causes pour agir
-Il faudra la plupart du temps envisager différentes pistes de solution, faire des essais-erreurs, s’adapter et se réajuster
-toujours miser sur les interventions non-pharmacologiques en premier
-Prendre soin d’une personne présentant un trouble cognitif est complexe, délicat et exigeant
(Karine Hamel, soutien ado handicap uni)
Quelle est la différence entre l’évaluation et l’application des mesures?
Évaluation : quand il y a un signalement, on va évaluer dans la famille comment ça
fonctionne
Application des mesures : application soit judiciaire ou volontaire, veiller à ce que les parents appliquent les mesures qui ont été établies, elle supervise et elle réajuste, elle n’était pas dispenseure de soin
(Karine Hamel, soutien ado handicap uni)
Donner des exemples de mesures qui peuvent être mise en place pour aider les ados qui ont besoin d’accomodement
Exemples d’accommodements pour des personnes en situation handicap
(peut être TDAH, handicap visible, dyslexie, diabète etc.) :
-diviser un examen en deux
-logiciel qui transforme le discours vocal en écrit automatiquement
-être capable de filmer le cours
(Karine Hamel, soutien ado handicap uni)
Vrai ou faux, l’âge moyen à TELUQ est de 37 ans, ce sont beaucoup des mères monoparentales qui demandent de l’aide.
Vrai
(aide pour leur jeune)
(Karine Hamel, soutien ado handicap uni)
Vrai ou faux, dans les écoles, les psychoéducateurs étaient considérés en dernier, on faisait seulement ce que
les autres professionnels ne pouvaient pas faire.
Vrai (grrr)
(Karine Hamel, soutien ado handicap uni)
Quels sont ses conseils en gros?
Conseils :
1)Nous sommes notre propre outil
2)La formation continue va être la pierre angulaire de notre formation
3)Ne pas craindre de sortir du cadre un peu, ce que les gens veulent ce sont des gens authentiques, de faire équipe avec la clientèle – ne pas être en relation verticale
4)On peut avoir de la pression de nos supérieurs, mais on doit maintenir le secret professionnel
5)Clarifier notre identité comme psychoéducateur, se battre pour faire notre place