Cours 1: dépistage et diagnostic de la malnutrition Flashcards

1
Q

vrai ou faux: la prévalence de la malnutrition est plutot faible au Canada

A

faux: 45% des admissions dans les hopitaux

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2
Q

quels sont les impacts de la malnutrition au sein de l’individu

A
  1. ++ De la mortalité
  2. Fonte musculaire
  3. Déclin fonctionnel
    • Qualité de vie
  4. Affaiblissement des défenses immunitaires
    • Cicatrisation
    • Durée de l’hospitalisation
  5. +Couts (+ de temps, + de soins,…)
    • risque de réadmission
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3
Q

quelles sont les 3 étapes de base lors d’un diagnostic de la malnutrition?

A
  1. détecter la malnutrition
  2. prise en charge précoce
  3. éviter les complications de la malnutrition
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4
Q

Pourquoi dit-on que la malnutrition est difficile à détecter?

A

cela est du au fait que la malnutrition ne se présente pas avec un profil physique particuler. une personne très maigre peut être malnutrie tout comme un obèse peut être mal nutri (double fardeau)
- aucun singe clinique unique
- aucune donnée biochimique unique

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5
Q

comment peut-on faire pour détecter la malnutrition facilement?
a. signes cliniques à la malnutrition
b. donnée biochimique unique
c. impossible, il faut faire une évaluation nutritionnelle complète
d. grâce à une compilation des données antropométriques

A

c

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6
Q

de quoi est composée une évaluation nutritionnelle complète?

A
  1. histoire médicale
  2. histoire alimentaire
  3. données anthropométriques
  4. données biochimiques
  5. examen physique axé sur les signes de nutrition
  6. évaluation des capacités foncitonnelles
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7
Q

quel est le rôle du nutritionniste dans le cadre du dépistage/diagnostique de malnutiriton?

A
  1. identifier la dénutrition
  2. débuter un traitement nutritionnel
  3. vérifier la réponse au traitement nutritionnel
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8
Q

pour chacun des rôles du nutritionniste dans le cadre de la malnutrition, identifie l’étape du PSN appliquée

A

étapes su PSN:
1. évaluation nutritionnelle
2. diagnostic nutritionnel
3. intervention nutritionnelle
4. surveillance et évaluation de la nutrtion

rôle du nutritionniste
- identifier la malnutrition (1-2)
- débuter un traitement nutritionnelle (3)
- vérifier la réponse au traitement nutritionnel (4)

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9
Q

vrai ou faux: les étapes du PSN sont obligatoires dans le traitement d’un patient

A

faux, c’est plutot un modèle de base à suivre appuyé par l’ODNQ dans le cadre de la rédacrion de notes au dossier ; non imposé

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10
Q

définit ce qu’est un état nutritionnel

A

état physiologique d’un individu défini par la relation entre l’apport et les besoins en nutriments et par la capacité de l’organisme à digérer, absorber et utiliser ces nutriments

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11
Q

vrai ou faux: malnutrition = dénutrition

A

faux. La dénutrition est une forme de malnutrition.
la malnutrition est définie par un déséquilibre entre apports et besoin; peut etre + apport ou - apports.

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12
Q

définit ce qu’est la déutrition

A

état de nutrition dans lequel une sous-alimentation combinée ou non à une activité inflammatiore mène à des changements dans la composition corporelle et les capacités fonctionnelles

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13
Q

qu’est-ce que l’inflammation?

A

réaction systémique à :
- lésions tissulaires
- réaction auto-immune
- procesus néoplastique
entrainant à une production de cytokines pro-inflammatoires qui vont moduler la reponse inflammatoires:
- ++ de catabolisme musuclaire
- inhibent la synthèse musculaire
- changement dans la produciton des protéines de phase aigue (PPA)

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14
Q

décrit une inflammation aigue

A
  • forte sévérité
  • courte durée (jours-semaines)
  • catabolisme rapide sur la masse musculaire
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15
Q

décrit une inflammation chronique

A
  • sévérité légère à modérée
  • longue durée (mois-années)
  • catabolisme plus lent sur la masse musculaire
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16
Q

nommes tous les impacts de l’inflammation

A
  1. catabolisme musculaire
  2. promouvoire l’anorexie par une baisse d’apports alimentaires
  3. promouvoie une dépense énergitique accrue
    accompagne souvent une dénutrition
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17
Q

vrai ou faux: le dépistage de la dénutrition est un champ de pratique réservé aux nutritionnistes

A

faux: le dépistage de dénutrition est réalisé au moyen d’outils simples et validés auprès de la populaiton cible, et peut être réalisé par un autre intervenant
doit tout de même être approuvé dans la mesure du possible par la nutritionniste

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18
Q

comment mesure t-on la qualité et l’efficacité d’un outil de dépistage

A

qualité
- validité
- simple, rapide et économique
- adapté à la population cible et l’itervenant
efficacité
- sensibilité (identifie les individus dénutris)
- spécificité (identifie les individus bien nourris)
- fiabilité (résultats similaires entre les administrateurs)

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19
Q

il existe plusieurs outils de dépistage. selon quoi diffère le choix de l’outil?

A
  1. le milieu (hopital, urgences, clinique…)
  2. l’objectif visé
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20
Q

quelle est la norme nationale concernant le dépistage de la dénutrition?

A

pour être conformes, les hopitaux doivent:
1. dépister les patients 24-48 heures après leur admission
2. Soumettre les patients positifs à une évaluaiton nutritionnelle dans les 72h

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21
Q

décris l’Outil Canadien de Dépistage Nutritionnel (OCDN)

A

composé de 2 quetions dont la réponse est oui/non:
1. au cours des 6 derniers mois, avez vous perdu du poids SANS AVOIR ESSAYÉ de perdre ce poids?
2. DEPUIS PLUS D’UNE SEMAIME, mangez vous moins que d’habitude?
- deux Oui indiquent un risque de malnutrition

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22
Q

que fait-on si le patient ne présente pas de risque de malnutrition?

A

a. Valider à l’aide du 2e outil, soit le SGA
b. continuer la consultation médicale
c. refaire le même dépisttage au bout de 1sem d’admission

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23
Q

qu’est-ce que le SGA? de quoi est-il composé

A

subjective global assesment (évaluation globale subjective)
- composantes:
1. variation du taux d’apport alimentaire?
2. perte de poids non intentionnelle?
3. Symptomes GI des 2 dernières semaines (SXGIX2sem)?
4. capacités foncitonnelles
5. maladie et état catabolique
6. Examen physique

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24
Q

quelles sont les catégories du SGA pour une évaluation initiale?

A

bon état nutritionnel (A)
- pas de diminution d’apport
- perte de poids de max 5%
- pas/peu de symptomes nuisant à l’apport alimentaire oral
- pas de perte fonctionnelle
- pas de déficit de masse adipeuse ou musculaire

malnutrition légère/modérée (B)
- baisse certaine de l’apport alimentire
- perte de poids de 5 à 10% sans stabilisation ni gain
- symptomes légers nuisant à l’apport oral
- perte fonctionnelle modérée/récente détérioration
- perte légères/modérée de masse adipeuse et/ou musculaire

malnutrition grave (C)
- perte importante de l’apport alimentaire
- perte de poids de plus de 10% se poursuivant
- symptomes importnts nuisant à l’apport alimentaire oral
- perte fonctionnelle importante

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25
Q

quelles sont les catégories du SGA pour un suivi

A

Bon état nutritionnel (A)
Patient répondant aux critères
des catégories B ou C du SGA
mais ayant récemment eu :
● apport alimentaire adéquat
● un gain de poids non liquidien,
● récente amélioration significative
des symptômes ayant permis le
retour à un apport oral adéquat
● récente amélioration significative
des capacités fonctionnelles.

Malnutrition légère/modérée (B)
Patient répondant aux critères
de la catégorie C du SGA mais
avec:
● amélioration de l’apport
alimentaire (qui reste insuffisant)
● récente stabilisation du poids
● ↓ des symptômes nuisant à
l’apport alimentaire oral
● stabilisation des capacités
fonctionnelles.

Malnutrition grave (C)
● récente détérioration importante
● signes clairs de perte de masse
adipeuse et (ou) musculaire

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26
Q

à quoi sert le suivi SGA ?

A

il sert à prioriser la cilentèle.
- si amélioration des paramètres, pt nécessite moins d’attention VS détérioraiton

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27
Q

vrai ou faux: une amélioratio au suivi SGA détermine un bon état alimentaire

A

faux: faute d’interprétation. cela indique plutot une amélioration de l’apport alimentaire, mais le pt est encore dénutri.

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28
Q

qu’est-ce que le consensus ASPEN/AND ? En quelle année est-il apparu?

A
  • Ensemble de critères cliniques standardisées pour faciliter le diagnostic de la dénutrition définits par des seuils
  • Apparu en 2012
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29
Q

quelles sont les caractéristiques standardisées du consensus ASPEN/AND

A
  • apport éergitique insuffisant
  • perte de poids
  • force de préhension réduite
  • perte de masse adipeuse sous cutanée
  • accumulation de fluide
  • perte de masse musculaire
    au moins 2 critères pour poser un diagnostic

3 dernirs = évalués avec un examen physique

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30
Q

le consensus ASPEN / AND classe la malnutrition en 3 catégories, selon quoi? quelles sont les catégories?

A

le diagnostic de l’ASPEN/AND comprend une base sur l’étiologie, en tenant compte de l’inflammation.
Voici les 3 catégories:
1. Malnutrition dans un contexte d’apports insuffisant - sans inflammation
2. Malnutrition dans un contexte de maladie chronique - inflammation légère à modérée
3. Malnutrition dans un contexte de maladie aigue - inflammation sévère

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31
Q

qu’est-ce que le GLIM? en quelle année est-il apparu?

A

Le GLIM (Global Leadership Initiative on Malnutrition) est un consensus apparu dans la littérature en 2018 qui vise à standardiser les caractéristiques cliniques avec des outils pour faciliter le diagnostic, l’évaluation, la prise en charge et la recherche sur la malnutrition

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32
Q

comment son divisés les critèes de malnutrition du GLIM?

A

En 2:
1. critères étiologiques
2. critères phénotypiques

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33
Q

quels sont les critères étiologiques du GLIM?

A
  • Diminution de l’apport alimentaire ou de l’assimilation des nutriments
  • Présence d’une pathologie ou d’un état inflammatoire
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34
Q

quels sont les critères phénotypiques du GLIM?

A
  • IMC faible
  • perte de poids involontaire
  • perte de masse musculaire
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35
Q

vrai ou faux: tout comme le consensus ASPEN/AND, le GLIM nécessite au moins 2 critères pour poser un diagnostique

A

vrai, mais ça doit être au moins un étiologique et un phénotypique

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36
Q

quels sont les types de malnutrition basés sur l’étiologie selon le GLIM?

A
  1. malnutrition lié à une maladie aigue/blessure -avec inflammation
  2. malnutrition lié à une maladie chronique - avec inflammation
  3. malnutrition liée à une maladie (x) - sans inflammation
  4. malnutrition liée à des conditions socioéconomiques/psychologiques
  5. malnutrition liée à la faim
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37
Q

décris les grandes lignes de l’étape 1 du PSN

A

évaluation nutritionnelle
étape où on obtient, vérifie et interprète les données nécessaires pour établir les problèmes liés à la nutrition, leurs causes et leur importance, en vue de statuer sur l’état nutritionnel du patient
- Les données de l’évaluation nutritionnelle seront comparées aux
critères et normes pertinentes en vue d’être interprétées.

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38
Q

question répétée car diapo répétée

selon le PSN, l’évalution nutritionnelle se fait via 5 catégories. lesquelles?

A

○ Histoire alimentaire
○ Mesures anthropométriques
○ Données biochimiques, procédures et examens cliniques
○ Signes physiques axés sur la nutrition
○ Antécédents du client

39
Q

comment peut-on collecter des données lors de l’évalutation nutritionnelle?

A

○ Dossier médical actuel et/ou antérieur
○ Note de transfert d’un autre professionnel
○ Auprès du patient et/ou ses proches

(diffère selon la situation et le milieu de pratique)

40
Q

une fois la collecte accomplie lors de l’évalutation nutritionnelle, selon quoi on on oriente les données?

A

selon les caractéristiques de dénutrition
du GLIM, soit les critères phénotypiques et étiologiques

41
Q

quels sont les signes cliniques d’inflammation?

A

● Fièvre
● Hypothermie
● Présence d’une infection (labo: GB ↑)
● Tachycardie
● Hypotension

voir diapo 20

42
Q

vrai ou faux: les marqueurs biochimiques ne sont pas fiables pour identifier la dénutrition
mais peuvent être utilisés en complément aux autres données.

A

vrai
→ certains paramètres pour évaluer l’état inflammatoire

43
Q

vrai ou faux: parmi les analyses en laboratoire, on peut doser la protéine C-réactive. Celle ci diminue en cas d’inflammation.

A

faux: augmente en cas d’inflammation - prduite par le foie, et étant donné sa demi-vie très courte, elle est très sensible au changement

44
Q

quels sont les facteurs modifiant la Protéine C réactive? (or CRP)

A

○ Maladie avancée de foie : ↓ CRP (↓ synthèse)
○ Insuffisance rénale terminale: ↑ CRP (↓ excrétion)
○ Anti-inflammatoire, supplément de magnésium, statine : ↓ CRP

45
Q

donnes les paramètres de CRP en cas de
1. inflammation aigue
2. inflammation modérée
3. inflammation légère

A
  1. inflammation aigue: CRP> 50mg/L
  2. inflammation modérée: CRP 10-50mg/L
  3. inflammation légères: CRP 3 - 9.9
46
Q

vrai ou faux: l’albumine sérique est un bon indicateur de l’état nutritionnel.

A

faux: pas nécessairement lié à l’état nutritionnel (pas de proportionalité avec apport protéique.) mais indicateur d’inflammation

47
Q

lors d’une inflammation, l’albumine augmente ou diminue?

A

l’albumine diminue en cas d’inflammation
● En contexte inflammatoire aigue : ↓ importante de l’albumine
- Albumine abaissée: < 35 g/L (tout dépend des labos et valeur de référence)

48
Q

nous savons que l’albumine diminue en état inflammatoire.
Quelles sont les réactions physiologiques lors d’une inflammation aigue qui expliquent cette diminution?

A
  1. repriorisation de la synthèse protéique hépatique
  2. redistribution secondaire et augmentation de la perméabilité des capillaires
  3. hémodillution par remplacement agrissif de fluide
49
Q

mise à part l’albumine et la CRP, quelles sont d’autres analuses de laboratoire que nous pouvons effectuer?

A
  1. décompte lymphocytaire : < 1500/mm3 = corrélé avec dénutrition
  2. Créatinine sanguine : ↓ créat avec ↓ masse musculaire
  3. urée : ↓ urée avec faible apport protéique
  4. cétones dans l’urine: + avec faible apport glucidique
50
Q

comment fait-on pour évaluer l’histoire alimentaire d’un patient?

A

● Évaluation quantitative et qualitative
○ Relevé de l’alimentation habituelle
○ Journal alimentaire
○ Questionnaire de fréquence de consommation
● Questionner sur le % actuellement consommé p/r apport habituel.
○ ∆ fréquence prandiale, grosseur des portions
● Déterminer depuis quand les apports sont réduits

51
Q

le questionnaire de fréquence de consommation vise à évaluer les sources d’apport en ____

A

protéines

52
Q

parmi les causes de malnutrition, nommes des facteurs qui peuvent influencer l’apport alimentaire

A
  • Symptômes GI qui nuisent à
    l’apport alimentaire ou l’absorption:
    dysphagie, Nº, Vº, Dº, Cº, delirium
    abdominale
  • Condition socio-économiques,
    consommation ROH, drogue, état
    de santé psychologique
53
Q

vrai ou faux: on compare les apports alimentaires auc BE avec une adaptation selon la/les pathologies du patient pour évaluer la dénutrition

A

vrai

diapo 25

54
Q

quelles sont les mesures anthormométriques pertinentes à prendre pour évaluler un patient

A
  • poids (% de perte, vitesse de perte,)
  • IMC
  • circondérence du molet
  • circonférence brachiale

(?)

55
Q

lors de la collecte de donnés anthropométriques, quelles sont les considérations à ne pas négliger pour évaluer une perte de poids involontaire

A
  • évaluer le % de perte de poids vs le poids habituel
  • utiliser 2 poids objectivés dans le temps (3 mois, 6 mois…)
  • évaluer la vitesse de perte de poids
    à considérer
  • sur et sous-hydratation
  • facteurs externes pouvant faire varier le poids (la balance, les vêtements, le moment de la journée..)
56
Q

quel est le danger de l’évaluation à partir de l’IMC?

A

Compromettre le diagnostic de dénutrition chez pts avec grandes réserves de TA
○ Une personne en surpoids / obèse peut être dénutri

57
Q

quelle est la différence entre la circonférence du mollet objective vs dérivée?

A
  • mesure objective: en position assise, mesure maximal
    => limite = sur/sous- estimation de la MM chez les pts avec un IMC hors norme
  • mesure subjective = ajusté selon IMC

attention:
pas ajusté pour les patients avec faible IMC suite à perte de poids

58
Q

quelle est la différence entre la circonférence brachiale objective et dérivée

A

dérivée = à partir d’un cacul prenant en compte PCT
- la limite reste la même: surestimation de MM chez les pts à réserves adipeuses élevées (grande marge d’erreur avec dérivée)

59
Q

quels sont les singes physiques axés sur les nutrition

A
  1. fonte adipeuse
  2. fonte musculaire
  3. accumulation de fluides
  4. force de préhension
  5. capacités fonctionnelles
60
Q

comment/où on évalue la masse adipeuse?

A

masse adipeuse sous-cutanée
- région orbitale
- région supérieuse du bras
- région thoracique lombaire

méthode
- observatriion de régions plates/creuses là ou TA devrait être présent
- palpation de l’épaisseur de TA
- recherhcer la proéminence de certains os

61
Q

nommes les zones où on peut évaluer la masse musculaires

A
  • région temporale
  • région claviculaire et acromiale
  • région antérieuse de la cuisse et patellaire
  • région scapulaire
  • région dorsale de la main
  • région du mollet postérieur
62
Q

comment on évalue la fonte de la masse musculaire?

A
  • palper le volume et le tonus des muscles
  • observer s’il y a des régions plates ou creuses là où les muscles être présents
  • rechercher la proéminence des os

observation bilatérale nécessaire

63
Q

quelles sont les fontes musculaires à exclure?

A

celles non causées par la malnutrtion
- déficits neurologiques
- handicaps physiques
- alitement
- particularités anatomiques (scoliose)

64
Q

comment peut-on évaluer une accumulation de fluide?

A

Observer une accumulation
– Généralisée (anasarque)
–Localisée (visage, MS, MI, bas du dos)
Palper (test du doigt)

65
Q

pourquoi est-ce important d’évaluer l’accumulation de fluides?

A

car elle peut masquer une perte de poids et/ou une fonte musculaire

66
Q

vrai ou faux: la force de préhension (force maximalee volontaire de la main) n’est pas une caractéristique pour la dénutrition mais utile dans le cadre d’une évaluation nutritionnelle complète : Mesure des capacités fonctionnelles

A

vrai

67
Q

avec une force de préhension réduite peut être corrélée

A

○ ↑ Complications post-op
○ ↑ Durée de séjour
○ ↑ Réadmissions

68
Q

qu’est-ce que la force de préhension?

A
  • mesure simple, rapide et non imvasive de la force maximale volontaire de la main
  • mesurée avec le dynamomètre
  • outil fiable, mesure objective
  • n’est pas caractéristique de la dénutrition, c’est plutot une capacité fonctionnelle
69
Q

comment on interprète les mesures de force de préhension?

A
  • on prend 2 mesures d’une même main, si l’écart est
    1. <= à 10%, on fait la moyenne des 2
    2. >10%, on prend une 3e mesure et on fait la moyenne des 2 plus proches
    ensuite on compare aux normes de référence
70
Q

qu’est-ce qu’une force de préhension réduite?

A

résultat<moyenne - 2 écarts type

71
Q

selon quoi varient les résultats?

A
  • âge
  • sexe
  • taille de la main
  • position utilisée
  • aussi, la main dominante dans les tableaux est assumée comme étant la main droite, faire preuve de jugement clinique.
72
Q

nommes des facteurs externes qui peuvent influencer la force de préhension (non corrélés à la malnutrition)

A
  • sévérité de la maladie, inflammation, infection, comorbidités
  • traitements médicaux en cours, corticoïdes, relaxants musculaires
  • immobilisation
  • débalancement électrolyte
73
Q

quels sont les avantages et les inconvénients de la force de préhension

A
  • avantages:
    1. rapide, fiable, non-invasive et peut couteuse
    2. résultat objectif
    3. non influencée par statu hydrique
    4. adéquats pour patients ambulants et alités
  • limtes:
    1. évalue seulement la force des muscles squelettiques
    2. prend une méthode standardisée
    3. non applicable si PAR, AVC, toubles neuro-cognitifs, maladies neuro-musculaires
74
Q

comment le nutrtitionniste évalue les capacités fonctionnelles du patient?

A

c’est pas le nutritionniste, c’est le physiothétapeute qui effecture des test hihi:
○ Vitesse de marche
○ 5 sit to stand test
○ 6 minutes walk test
○ Timed up and go test (TUG)

75
Q

à la fin de l’évaluation clinique, la à partir de quelles normes la nutritionniste détermine l’état de dénutrition?

A

critères du GLIM
1. critères phénotypiques:
- perte de poids non volontaire: >5% dans les 6 derniers mois ou >10% au delà de 6mois
- faible IMC: pour les <70ans, <20kg/m2. poue les >70ans, <22kg/m2
- Masse musculaire réduite: à évaluer avec un outil fiable et validé
2. critères étiologiques:
- Réduction de la prise alimentaire ou de l’assimilation: <50% des BE pendant plus de 1sem, ou toute diminution d’apport pendant plus de 2sem, ou toute atteinte chronique impactant assimilation ou absorption.
- pathologie ou état inflammatoire: maladie aigue, blessure, inflammation liée à une maladie chronique

76
Q

décris l’étape 2 du PSN

A
  • L’étape où on identifie et décrit le ou les problèmes nutritionnels
    Attention :
    ■ dx nutritionnels ≠ dx médicaux
    ■ Dx nutritionnel : problème précis qui peut être résolu ou amélioré grâce à un tx
    nutritionnel
    ● Poser un jugement clinique en formulant des conclusions d’ordre nutritionnel en fonction de
    l’évaluation et de l’interprétation des données recueillies.
    ○ Décrire de l’état nutritionnel
    ○ Analyser les besoins et les apports nutritionnels, si pertinents
    ○ Identifier et décrire des problèmes nutritionnels existants et le risque d’en développer
    ■ Identifier l’étiologie, des signes et symptômes des problèmes nutritionnels
    ■ Prioriser les différents problèmes identifiés selon leur importance ou l’urgence
    d’intervenir
77
Q

lorsqu’on diagnostique une dénutrition chez un patient à partir du consensus GLIM, à partir de quoi on évalue la gravité?

A

à partir des critères phénotypiques

78
Q

lors du diagnostic nutritionnel on doit écrire un énoncé ___

A

PES
- problème: dénutrition
- étiologie: Préciser le plus possible l’étiologie. L’intervention
nutritionnelle vise à corriger l’étiologie.
Si l’étiologie ne peut pas être résolue, l’intervention devra viser à
↓ les signes/symptômes.

- signes et symptomes: assez précis pour être surveillés et documenter: mesurer / évaluer les changements

79
Q

après avoir évalué mon patient, il s’avère qu’il y a une absence de dénutrition. quelle est la prochaine étape à suivre?

A

● Si absence de dénutrition, pertinent d’écrire ;
○ État nutritionnel est adéquat
○ État nutritionnel sous-optimal
■ Perte de poids involontaire
■ Poids insuffisant
○ Risque de dénutrition
■ Apport protéino-énergétique insuffisant
■ Condition inflammatoire sévère
Écrire énoncé“PE” (sans signe et sx associé)

80
Q

décris l’étape 3 du PSN

A

intervention nutritionnelle
● Sert à prévenir, améliorer ou résoudre les problèmes de nutrition identifiés en
planifiant et en implantant un plan de traitement nutritionnel ciblé et adapté
aux besoins du patient, incluant la voie d’alimentation.
● Planification:
○ Prioriser les diagnostics nutritionnels. Cibler et prioriser les interventions
○ Intervention basée sur les données probantes
○ Fixer des objectifs de traitement réalistes. Déterminer les résultats
attendus. (paramètres mesurables)
■ Déterminer la fin des services (objectifs atteints).
● Implantation: communiquer le plan au pt (validation si accord du pt) et
assurer sa mise en œuvre

81
Q

quels sont les objectis du traitement de la dénutrition dans le cas d’une absence d’inflammation?

A

restaurer les niveaux de masse musculaire e adipeuse

82
Q

quels sont les objectis du traitement de la dénutrition dans le cas d’une présence d’inflammation légère à modérée

A
  • Ralentir ou renverser la perte de masse musculaire et adipeuse
83
Q

quels sont les objectis du traitement de la dénutrition dans le cas d’une inflammation sévère

A
  • Supporter la fonction des organes vitaux
  • Préserver la réponse de l’hôte
84
Q

comment on peut traiter la dénutrition?

A

● Alimentation thérapeutique : riche en protéines et énergie
○ Avoir un apport régulier en protéines à chaque repas
○ Favoriser les protéines de haute qualité
○ Choisir les aliments avec % mg plus élevé, source de glucides q repas
● Cesser les restrictions alimentaires (le plus possible)
● Enrichissement (ajout matières grasses/glucides/poudre de protéines)
● Augmenter la fréquence prandiale (ex : 3 repas, 3 collations)
● Supplément nutritionnel oral (Ensure®
, Boost®, etc.)
● Soutien nutritionnel entéral/parentéral
● Compenser tout problème nuisant aux apports (sx GI, dysphagie, perte d’autonomie).

85
Q

qu’est ce que le INPAC

A

Algorithme fondé sur des données probantes et mis au point par des cliniciens et des chercheurs canadiens dans le but de dépister, de surveiller et de traiter la malnutrition chez les patients recevant des soins aigus.

86
Q

décris l’étape 4 du PSN

A

Surveillance nutritionnelle
permet de:
● Valider l’adhésion du pt au plan nutritionnel
● Tolérance
● Établir l’ampleur des progrès réalisés
● Déterminer si les objectifs sont atteints et les résultats obtenus.
Paramètres à surveiller :
➢ Indicateurs qui peuvent être mesurés et comparés dans le temps

87
Q

quels sont les aspects pratiques pouvant être utilisés au suivi nutritionnel

A

variation de
- poids
- force de préhension
- examen physique
- apports alimentaires

diapos 46-48

88
Q

vrai ou faux: une amélioration des apports alimentaires est corrélée avec une amélioration de l’état de dénutrition

A

faux

89
Q

le poids est-il considéré comme un bon marqueur de suivi? pourquoi?

A

oui:
- marqueur objectif
- à mesurer 1 à 2x par semaine
- faire attention à l’interprétation, il faut prendre en considération l’accumulation des fluides qui peut augmenter ou diminuer le poids, surtout sur les variations importantes des patients hospitalisés.

90
Q

la force de préhension est-elle considérée comme un bon marqueur de suivi? pourquoi?

A

oui:
- la fonction musculaire est plus sensible aux variations alimentaires que la masse musculaires
- la force de préhension n’est pas influencée par l’oedème contrairement au poids
- pour le suivi, on compare le patient à lui même et non aux normes.

91
Q

un examen physique peut-il être considéré comme un bon marqueur de suivi? pourquoi?

A

non, pas vraiment:
- bien que les signes de fontes musculaire puissent contribuer au diagnostic de dénutrition, il sont moins utiles au suivi
- rarement perceptibles à court terme
- peuvent être utiles seulement si les variation ont marquées à long terme (réadmission, hospitalisation longue durée…)

92
Q

les variations d’apport alimentaires peuvent-elles être considérés comme un bon marqeur de suivi de l’état nutritionnel? pourquoi?

A

non, ce n’est pas un critère pour objectiver une amélioration ni une détérioration certaine
- ce n’est pas pcq l’apport augmente que l’état s’améliore
- meme si on atteint les BE (75%), on est encore en déficit calorique, il ny a pas d’amélioration tant qu’il y a un déf.
- les besoins théoriques ne sont pas les besoins réels
- afin que l’énoncé PES de suivi soit adéquat, la remarque sur la variation d’apports alimentaires doit être complémentaire à force de préhension ou poids

93
Q

quels sont les marqueurs de suivi surs et fiables

A
  • poids
  • force de préhension
94
Q

quelle est l’étape finale

A

l’étape de transfert
● Planifier la fin des services nutritionnels en cours dans un établissement et
assurer le transfert à un autre milieu ou nutritionniste.
● Objectif : assurer la continuité des soins nutritionnels.
○ Selon causes de malnutrition, instaurer des services
● Modalités multiples, selon le milieu – selon milieux de stage.
○ Lettre/note de transfert
○ DSIE (Demande de soins inter-établissement)
○ Appel téléphonique