Cours 1: dépistage et diagnostic de la malnutrition Flashcards
vrai ou faux: la prévalence de la malnutrition est plutot faible au Canada
faux: 45% des admissions dans les hopitaux
quels sont les impacts de la malnutrition au sein de l’individu
- ++ De la mortalité
- Fonte musculaire
- Déclin fonctionnel
- Qualité de vie
- Affaiblissement des défenses immunitaires
- Cicatrisation
- Durée de l’hospitalisation
- +Couts (+ de temps, + de soins,…)
- risque de réadmission
quelles sont les 3 étapes de base lors d’un diagnostic de la malnutrition?
- détecter la malnutrition
- prise en charge précoce
- éviter les complications de la malnutrition
Pourquoi dit-on que la malnutrition est difficile à détecter?
cela est du au fait que la malnutrition ne se présente pas avec un profil physique particuler. une personne très maigre peut être malnutrie tout comme un obèse peut être mal nutri (double fardeau)
- aucun singe clinique unique
- aucune donnée biochimique unique
comment peut-on faire pour détecter la malnutrition facilement?
a. signes cliniques à la malnutrition
b. donnée biochimique unique
c. impossible, il faut faire une évaluation nutritionnelle complète
d. grâce à une compilation des données antropométriques
c
de quoi est composée une évaluation nutritionnelle complète?
- histoire médicale
- histoire alimentaire
- données anthropométriques
- données biochimiques
- examen physique axé sur les signes de nutrition
- évaluation des capacités foncitonnelles
quel est le rôle du nutritionniste dans le cadre du dépistage/diagnostique de malnutiriton?
- identifier la dénutrition
- débuter un traitement nutritionnel
- vérifier la réponse au traitement nutritionnel
pour chacun des rôles du nutritionniste dans le cadre de la malnutrition, identifie l’étape du PSN appliquée
étapes su PSN:
1. évaluation nutritionnelle
2. diagnostic nutritionnel
3. intervention nutritionnelle
4. surveillance et évaluation de la nutrtion
rôle du nutritionniste
- identifier la malnutrition (1-2)
- débuter un traitement nutritionnelle (3)
- vérifier la réponse au traitement nutritionnel (4)
vrai ou faux: les étapes du PSN sont obligatoires dans le traitement d’un patient
faux, c’est plutot un modèle de base à suivre appuyé par l’ODNQ dans le cadre de la rédacrion de notes au dossier ; non imposé
définit ce qu’est un état nutritionnel
état physiologique d’un individu défini par la relation entre l’apport et les besoins en nutriments et par la capacité de l’organisme à digérer, absorber et utiliser ces nutriments
vrai ou faux: malnutrition = dénutrition
faux. La dénutrition est une forme de malnutrition.
la malnutrition est définie par un déséquilibre entre apports et besoin; peut etre + apport ou - apports.
définit ce qu’est la déutrition
état de nutrition dans lequel une sous-alimentation combinée ou non à une activité inflammatiore mène à des changements dans la composition corporelle et les capacités fonctionnelles
qu’est-ce que l’inflammation?
réaction systémique à :
- lésions tissulaires
- réaction auto-immune
- procesus néoplastique
entrainant à une production de cytokines pro-inflammatoires qui vont moduler la reponse inflammatoires:
- ++ de catabolisme musuclaire
- inhibent la synthèse musculaire
- changement dans la produciton des protéines de phase aigue (PPA)
décrit une inflammation aigue
- forte sévérité
- courte durée (jours-semaines)
- catabolisme rapide sur la masse musculaire
décrit une inflammation chronique
- sévérité légère à modérée
- longue durée (mois-années)
- catabolisme plus lent sur la masse musculaire
nommes tous les impacts de l’inflammation
- catabolisme musculaire
- promouvoire l’anorexie par une baisse d’apports alimentaires
- promouvoie une dépense énergitique accrue
accompagne souvent une dénutrition
vrai ou faux: le dépistage de la dénutrition est un champ de pratique réservé aux nutritionnistes
faux: le dépistage de dénutrition est réalisé au moyen d’outils simples et validés auprès de la populaiton cible, et peut être réalisé par un autre intervenant
doit tout de même être approuvé dans la mesure du possible par la nutritionniste
comment mesure t-on la qualité et l’efficacité d’un outil de dépistage
qualité
- validité
- simple, rapide et économique
- adapté à la population cible et l’itervenant
efficacité
- sensibilité (identifie les individus dénutris)
- spécificité (identifie les individus bien nourris)
- fiabilité (résultats similaires entre les administrateurs)
il existe plusieurs outils de dépistage. selon quoi diffère le choix de l’outil?
- le milieu (hopital, urgences, clinique…)
- l’objectif visé
quelle est la norme nationale concernant le dépistage de la dénutrition?
pour être conformes, les hopitaux doivent:
1. dépister les patients 24-48 heures après leur admission
2. Soumettre les patients positifs à une évaluaiton nutritionnelle dans les 72h
décris l’Outil Canadien de Dépistage Nutritionnel (OCDN)
composé de 2 quetions dont la réponse est oui/non:
1. au cours des 6 derniers mois, avez vous perdu du poids SANS AVOIR ESSAYÉ de perdre ce poids?
2. DEPUIS PLUS D’UNE SEMAIME, mangez vous moins que d’habitude?
- deux Oui indiquent un risque de malnutrition
que fait-on si le patient ne présente pas de risque de malnutrition?
a. Valider à l’aide du 2e outil, soit le SGA
b. continuer la consultation médicale
c. refaire le même dépisttage au bout de 1sem d’admission
qu’est-ce que le SGA? de quoi est-il composé
subjective global assesment (évaluation globale subjective)
- composantes:
1. variation du taux d’apport alimentaire?
2. perte de poids non intentionnelle?
3. Symptomes GI des 2 dernières semaines (SXGIX2sem)?
4. capacités foncitonnelles
5. maladie et état catabolique
6. Examen physique
quelles sont les catégories du SGA pour une évaluation initiale?
bon état nutritionnel (A)
- pas de diminution d’apport
- perte de poids de max 5%
- pas/peu de symptomes nuisant à l’apport alimentaire oral
- pas de perte fonctionnelle
- pas de déficit de masse adipeuse ou musculaire
malnutrition légère/modérée (B)
- baisse certaine de l’apport alimentire
- perte de poids de 5 à 10% sans stabilisation ni gain
- symptomes légers nuisant à l’apport oral
- perte fonctionnelle modérée/récente détérioration
- perte légères/modérée de masse adipeuse et/ou musculaire
malnutrition grave (C)
- perte importante de l’apport alimentaire
- perte de poids de plus de 10% se poursuivant
- symptomes importnts nuisant à l’apport alimentaire oral
- perte fonctionnelle importante
quelles sont les catégories du SGA pour un suivi
Bon état nutritionnel (A)
Patient répondant aux critères
des catégories B ou C du SGA
mais ayant récemment eu :
● apport alimentaire adéquat
● un gain de poids non liquidien,
● récente amélioration significative
des symptômes ayant permis le
retour à un apport oral adéquat
● récente amélioration significative
des capacités fonctionnelles.
Malnutrition légère/modérée (B)
Patient répondant aux critères
de la catégorie C du SGA mais
avec:
● amélioration de l’apport
alimentaire (qui reste insuffisant)
● récente stabilisation du poids
● ↓ des symptômes nuisant à
l’apport alimentaire oral
● stabilisation des capacités
fonctionnelles.
Malnutrition grave (C)
● récente détérioration importante
● signes clairs de perte de masse
adipeuse et (ou) musculaire
à quoi sert le suivi SGA ?
il sert à prioriser la cilentèle.
- si amélioration des paramètres, pt nécessite moins d’attention VS détérioraiton
vrai ou faux: une amélioratio au suivi SGA détermine un bon état alimentaire
faux: faute d’interprétation. cela indique plutot une amélioration de l’apport alimentaire, mais le pt est encore dénutri.
qu’est-ce que le consensus ASPEN/AND ? En quelle année est-il apparu?
- Ensemble de critères cliniques standardisées pour faciliter le diagnostic de la dénutrition définits par des seuils
- Apparu en 2012
quelles sont les caractéristiques standardisées du consensus ASPEN/AND
- apport éergitique insuffisant
- perte de poids
- force de préhension réduite
- perte de masse adipeuse sous cutanée
- accumulation de fluide
- perte de masse musculaire
au moins 2 critères pour poser un diagnostic
3 dernirs = évalués avec un examen physique
le consensus ASPEN / AND classe la malnutrition en 3 catégories, selon quoi? quelles sont les catégories?
le diagnostic de l’ASPEN/AND comprend une base sur l’étiologie, en tenant compte de l’inflammation.
Voici les 3 catégories:
1. Malnutrition dans un contexte d’apports insuffisant - sans inflammation
2. Malnutrition dans un contexte de maladie chronique - inflammation légère à modérée
3. Malnutrition dans un contexte de maladie aigue - inflammation sévère
qu’est-ce que le GLIM? en quelle année est-il apparu?
Le GLIM (Global Leadership Initiative on Malnutrition) est un consensus apparu dans la littérature en 2018 qui vise à standardiser les caractéristiques cliniques avec des outils pour faciliter le diagnostic, l’évaluation, la prise en charge et la recherche sur la malnutrition
comment son divisés les critèes de malnutrition du GLIM?
En 2:
1. critères étiologiques
2. critères phénotypiques
quels sont les critères étiologiques du GLIM?
- Diminution de l’apport alimentaire ou de l’assimilation des nutriments
- Présence d’une pathologie ou d’un état inflammatoire
quels sont les critères phénotypiques du GLIM?
- IMC faible
- perte de poids involontaire
- perte de masse musculaire
vrai ou faux: tout comme le consensus ASPEN/AND, le GLIM nécessite au moins 2 critères pour poser un diagnostique
vrai, mais ça doit être au moins un étiologique et un phénotypique
quels sont les types de malnutrition basés sur l’étiologie selon le GLIM?
- malnutrition lié à une maladie aigue/blessure -avec inflammation
- malnutrition lié à une maladie chronique - avec inflammation
- malnutrition liée à une maladie (x) - sans inflammation
- malnutrition liée à des conditions socioéconomiques/psychologiques
- malnutrition liée à la faim
décris les grandes lignes de l’étape 1 du PSN
évaluation nutritionnelle
étape où on obtient, vérifie et interprète les données nécessaires pour établir les problèmes liés à la nutrition, leurs causes et leur importance, en vue de statuer sur l’état nutritionnel du patient
- Les données de l’évaluation nutritionnelle seront comparées aux
critères et normes pertinentes en vue d’être interprétées.