Cours 1 Flashcards

1
Q

Quel est le nom du concept théorique qui décrit notre tendance à croire que, si une chose possède un nom, c’est qu’elle a de ce fait une existence indépendante, ce qui nous amène parfois à traiter un concept abstrait ou une idée comme s’ils étaient des entités concrètes et réelles?

A

Problème de réification

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2
Q

La psychologie clinique est constituée de plusieurs approches différentes et parfois contradictoires. Récemment, un article publié par Charles (un éminent chercheur de Chicoutimi-Nord) démontre la nécessité de viser une intégration de ces différentes approches afin d’arriver à une psychologie intégrative. Pour réaliser le tout, il propose un modèle intégratif qui agence à la perfection toutes les approches/traitements en psychologie clinique. À son grand étonnement, son article fait la une de tous les journaux du monde (du Journal de Montréal allant jusqu’à la Gazette du sorcier). L’influence de cet article devient même si importante, qu’absolument toutes les organisations qui régulent l’exercice de la profession de psychologue, ainsi que le milieu de la recherche, publient un éditorial annonçant la venue de futures lignes directrices qui bouleverseront la pratique clinique. La publication de l’éditorial signerait le début de quel stade de développement selon la conception de la science de Kuhn ?

A

Stade révolutionnaire

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3
Q

Koffi trouve son cours de méthodologie scientifique complètement absurde. En effet, il pense que l’être humain se leurre à tenter de rendre toute chose systématique et organisée, puisque la vie est chaotique et se doit de l’être. En fait, durant son cours, Koffi rêvasse et s’imagine devenir un chercheur ne suivant aucun protocole et procédant à des études dans une totale liberté. La vision que Koffi a de la science ressemble à la vision de quel philosophe ?

A

Paul Feyerabend

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4
Q

Jean-Lou, sympathique célibataire croyant fermement à l’astrologie, discute sur un site de rencontre avec Koffi, brillant étudiant de psychologie, cartésien et rationnel. Voici une partie de leur discussion (ne vous en faites pas, il n’y a rien d’indécent ici). À partir de la conversation suivante, identifiez-le ou les concept(s) épistémologique(s) au(x)quel(s) Koffi fait référence dans cette conversation :

A

Concept de formulation de prédictions risquées pour contrer le problème de la démarcation (falsifiabilité)

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5
Q

Expliquez en vos mots ce qu’est un modèle en science, et donnez-en un exemple concret.

A

-Déf : Quelque chose qui sert à nous représenter le fonctionnement d’une théorie/loi afin d’expliquer un phénomène et de pouvoir faire des prédictions
-Exemple : Le modèle du système solaire (ex : modèle héliocentrique)

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6
Q

Dans l’Antiquité aussi bien qu’à l’époque contemporaine, les intellectuels se sont penchés sur la genèse de la connaissance scientifique. À la lumière des concepts abordés lors du premier cours d’épistémologie, est-il envisageable d’affirmer que les points de vue de Karl Popper et de Thomas Kuhn sont conciliables (compatibles) ? Pour répondre de manière adéquate, exposez les perspectives de chacun, puis procédez à une comparaison approfondie des positions de ces deux philosophes.

A

-PAS CONCILIABLES
-Popper : Concept évolutionniste qui recherche sans fin de meilleures solutions à des problèmes, toutes les théories scientifiques sont éventuellement fausses et sont remplacées par des théories plus appropriées (comme une sélection naturelle). Ainsi, les progrès de la science reposent surtout sur des corrections d’erreurs.
-Kuhn : Science n’évolue pas et s’améliore pas, mais révolue (à partir d’anomalies qui génèrent des crises) = par des changements de paradigmes dominants au fil du temps, qui sont des points de vue différents et considérablement acceptés dans un domaine d’étude.
-Comparaison : Popper perçoit la science comme objective selon sa capacité à être falsifiée. Kuhn perçoit la science comme subjective puisque tous les chercheurs seront portés à percevoir le monde selon leur manière de penser, leur paradigme.

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7
Q

Expliquez en quoi consiste le problème de démarcation de Karl Popper, et énoncez deux solutions qu’il propose pour le résoudre.

A

-Déf : Déterminer comment distinguer une théorie scientifique d’une théorie non scientifique.
-Solutions :
1-Théorie doit répondre au principe de réfutabilité (critère de falsifiabilité) : Ce qu’on nous annonce doit être mis à l’épreuve des faits et peut s’avérer fausse. Plus on fait des prédictions risquées, plus les hypothèses sont précises, plus elles seront solides si elles sont validées.
2-Il ne doit pas y avoir de postdictions : les explications de la théorie ne doivent pas arriver après que l’événement soit arrivé.

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8
Q

Expliquez en vos mots ce qu’est l’épistémologie et démontrez sa pertinence par rapport à la discipline et le sujet de recherche qu’est la psychologie.

A

-Déf : L’épistémologie (théorie de la connaissance) est l’étude critique des sciences, se concentrant sur tous les aspects liés à la connaissance humaine, qu’elle soit scientifique (théorique) ou issue d’autres modalités (savoir-faire). Elle cherche à déterminer et comprendre la nature, les fondements, les limites, la logique et la valeur des différentes formes de connaissance.
-Pertinence envers psycho : L’épistémologie est essentielle en psychologie car elle permet d’explorer les fondements et les limites de la discipline, d’évaluer la fiabilité des méthodes et des techniques utilisées et de comprendre comment les connaissances psychologiques ont été développées.

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9
Q

Peut-on dire que la science évolue de façon linéaire pour Popper, alors qu’elle évolue de façon chaotique pour Kuhn ? Justifiez votre réponse en vous appuyant sur leur pensée.

A

-Popper : OUI, la science évolue de façon linéaire puisque qu’elle recherche sans fin des solutions à des problèmes où les explications à des phénomènes sont toujours meilleures. Toutes les théories scientifiques se révèlent un jour fausses à cause du progrès de la science et sont remplacées par des théories plus appropriées (comme une sélection naturelle). De ce fait, la science évolue progressivement.
-Kuhn : NON, la science évolue de manière révolutionnaire, et non chaotique. Il propose que des paradigmes scientifiques se développent en réponse à des anomalies, menant à des crises. Lorsqu’un nouveau paradigme est accepté par la majorité, il transforme radicalement la perception des chercheurs. Bien que ce processus semble désordonné, Kuhn identifie des stades organisés (préparadigmatique, paradigmatique, révolutionnaire) qui structurent l’évolution scientifique.

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10
Q

À quoi fait référence le concept d’épiphénoménisme? Est-il vrai de dire que cette conceptualisation de notre univers mentale s’apparente à du monisme? Justifiez votre réponse.

A

-Épiphénoménisme : théorie psychologique qui évoque le fait qu’un phénomène en accompagne un autre sans être désiré (et non un autre phénomène indépendant)
-Monisme : expliquer le comportement humain/existence des individus à partir d’une seule réalité unique
-L’épiphénoménisme s’inscrit généralement dans une perspective dualiste, puisqu’il sépare l’esprit et le corps, bien que l’esprit n’ait aucun pouvoir causal. Cependant, un moniste matérialiste pourrait également adopter cette vision, considérant l’expérience subjective de l’activité cérébrale comme étant un épiphénomène sans lui attribuer une existence indépendante.

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11
Q

Paul prépare sa thèse doctorale. Il aime beaucoup tout ce qui a trait à la psychopathologie de l’enfance, notamment aux troubles du spectre de l’autisme (TSA). Il aimerait tester son hypothèse selon laquelle les jeunes ayant un TSA sont plus susceptibles de développer une personnalité schizoïde à l’âge adulte. Son hypothèse s’inscrit dans les théories psychodynamiques de la personnalité qui n’a jamais vraiment été testée empiriquement. Son hypothèse vient aussi du fait que son frère, Jean, a été diagnostiqué avec un TSA à l’enfance puis avec un trouble de personnalité schizoïde à l’âge adulte. Peut-on dire que Paul fait du raisonnement par induction ou déduction? Justifiez votre réponse en proposant des nuances si nécessaire.

A

-Paul fait un raisonnement par induction puisqu’il passe d’un exemple concret, une observation (son frère TSA a été diagnostiqué avec TP schizoïde), pour ensuite généraliser empiriquement à une théorie (être TSA augmente les chances d’avoir un TP schizoïde).
-Selon le raisonnement de Paul, sa connaissance se produit à partir d’observations desquelles on pourra ensuite établir des généralisations afin de pouvoir créer des théories.
-Il semble aussi y avoir une part de déduction dans son raisonnement parce qu’il s’appuie sur les théories psychodynamiques de la personnalité pour générer son hypothèse qui guidera ensuite ses observations.

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12
Q

À quoi renvoie le concept de qualia, et à quel champ de la philosophie ce concept appartient-il? Quel autre terme utilise-t-on pour décrire cet enjeu philosophique? Expliquez les enjeux soulevés par la qualia, et donnez un exemple de problématique exposée par celle-ci.

A

Le concept de qualia (problème difficile de la conscience) appartient au domaine de la philosophie de l’esprit. Il fait référence à la variation des expériences subjectives (perception) liées aux sensations (sens), qui peuvent différer d’une personne à l’autre, illustrant ainsi la conscience phénoménale. Par exemple, lorsque je sens l’odeur agréable d’une fleur, est-ce la même que mon amie.

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