Contrôle des cellules par messagers chimiques Flashcards
qu’est ce que la spécificité
C’est la capacité d’un récepteur à reconnaître un type de messager qu’il pourra accueillir
Concernant les récepteurs, qu’est ce que la saturation ?
La saturation c’est le pourcentage de récepteurs pas encore utilisés pour un type de messager
Concernant les récepteurs, qu’est ce que la compétition ?
C’est la capacité d’une molécule à entrer en compétition (pour se lier au récepteur) avec un ligand de part sa structure moléculaire relativement proche.
Qu’est ce qu’un ligand ?
C’est une molécule qui peut se lier de façon réversible à une macromolécule ciblée, protéine ou acide nucléique par ex
Concernant les récepteurs, expliquez la régulation positive et négative
régulation positive : C’est la cellule qui, exposée à de trop faibles concentrations d’un messager chimique, peut moduler sa sensibilité pour celui-ci afin induire une réponse qui se rapprocherait de la normale.
régulation négative : C’est quand la cellule est exposée à une trop forte concentration d’un messager ou pendant trop longtemps, elle peut abaisser le nombre de récepteur pour ce même messager chimique
Qu’est ce qu’un messager agoniste
C’est un messager qui se fixe sur un récepteur et déclenche une activation de celui-ci car sa structure est très proche de celle du ligand naturel.
Qu’est ce qu’un messager antagoniste ?
C’est un messager dont la structure moléculaire est relativement proche de celle du ligand naturel, qui va se fixer sur le récepteur et inhiber son activité
Vrai ou faux : Les sept groupements d’acides aminés inclus dans la bicouche phospholipidique correspondent aux portions hydrophobes de feuillets bêta de la protéine.
Faux : Les sept groupements d’acides aminés inclus dans la bicouche phospholipidique correspondent aux portions hydrophobes de l’hélice alpha de la protéine.
Vrai ou faux : les récepteur si lient toujours aux messagers dans le noyau d’une cellule
Le récepteur se situe ici dans le noyau mais parfois le récepteur est libre dans le cytosol, le complexe récepteur-messager migrant secondairement dans le noyau.
Où les hormones stéroïdeiennes vont-elles se lier à leurs récepteurs
Certains messagers liposolubles vont bien traverser les membranes par diffusion (ex : hormones stéroïdiennes). Les messagers liposolubles vont se lier à des récepteurs intracellulaires dans le cytosol, dans le noyau, ou dans le cytosol de façon à migrer ensuite vers le noyau.
Au niveau du noyau, ces messagers vont se lier à des protéines qui sont des facteurs de transcription ou à des protéines régulant ces facteurs de transcription.
Comment le cortisol arrive t il jusqu’au noyau ?
Ex : la voie du cortisol : le cortisol est un hormone stéroïde produite par la partie corticale de la glande surrénale. Il va se lier au niveau du cytosol à un complexe protéique dans lequel on trouve le récepteur au glucocorticoïde. Il est flanqué d’une autre série de protéines chaperonnes de liaison (hsp) qui se lient elles-mêmes à d’autres protéines et qui vont intervenir quand les protéines doivent migrer dans le noyau. Quand le cortisol s’est lié à son récepteur, le lien avec ce récepteur va permettre le détachement du récepteur des protéines chaperonnes. Il va ensuite devoir dimériser avec un autre récepteur qui aura lié le cortisol et qui aura subi la même transformation. Lorsqu’il forme un dimère, il va être réellement actif et va se transloquer dans le noyau. Au niveau du noyau, il va se lier sur une séquence d’ADN (GRE) qui est le promoteur d’une série de gènes qui va alors être activé par ce dimère.
Expliquez le trajet de la testostérone jusqu’au noyau
Ex : le récepteur aux androgènes : la testostérone est une hormone stéroïdienne qui traverse relativement bien les membranes. Pour qu’elle soit active, elle va devoir être transformée par une enzyme, la 5alpha réductase, qui va la transformer en DHT (dihydrotestostérone), qui est la substance active. La DHT va se lier à un autre récepteur (AR = récepteurs aux androgènes) qui est flanqué d’une série de protéines chaperonnes (hsp). Le récepteur aux androgènes va se détacher de ses protéines chaperonnes et va dimériser et être phosphorylé. Il va migrer dans le noyau et va se lier à une séquence d’ADN (ARE).
Comment fonctionne une protéine réceptrice à canal ionique, donnez un exemple
Si le premier messager est hydrosoluble, il va devoir se lier à un récepteur situé sur la membrane cellulaire. Dans ce cas-ci, la même protéine réceptrice est en même temps un canal ionique. Lorsque le premier message se lie, il va ouvrir le canal ionique.
Ex : sodium (synapse) : l’acétylcholine est le premier messager. On trouve des récepteurs à l’acétylcholine sur la dendrite. Le récepteur va lier l’acétylcholine, ouvrant le canal. La concentration en sodium, plus élevée en extracellulaire, le sodium va entrer. On va amener des charges positives à l’intérieur de la cellule, ayant tendance à réduire voire inverser la différence de potentiel, pouvant conduire à la dépolarisation membranaire.
Qu’est ce que l’acétyl choline ?
un neuro transmetteur
Expliquez le fonctionnement des récepteurs enzymatique ( ex : tyrosine kinase )
On a toujours un premier messager (les hormones de croissance fonctionnent de cette façon). Le récepteur n’est plus un canal mais une enzyme (kinase) qui a pour fonction de phosphoryler les protéines sur un résidu tyrosine (acide aminé). La protéine d’encrage va être phosphorylée. Cela induit une réponse cellulaire.
Ex : insuline : la première molécule vient se lier sur le récepteur tyrosine-kinase. Il est nécessaire de lier deux récepteurs. Ces deux récepteurs vont dimériser. Ils vont être des systèmes d’autophosphorylation. En effet, le dimère va activer l’activité tyrosine-kinase qui va activer l’autophosphorylation. Ils vont lier d’autres protéines membranaires (protéines d’encrage). Cela induit la réponse cellulaire.
Comment fonctionne la transduction du signal avec une JAK kinase ?
Protéine réceptrice = liée à une JAK kinase Mécanisme de transduction du signal dans lequel le récepteur active une JAK kinase dans le cytoplasme : le premier messager lie son récepteur, activant une autre protéine, la JAK-kinase qui va phosphoryler une autre protéine, cela induisant la réponse cellulaire.
Ex : hormone produite par le rein (érythropoïétine) : cette hormone stimule la formation de globules rouges. Elle se lie à un récepteur JAK-kinase. Au moment où elle se lie, elle active la JAK-kinase et celle-ci va phosphoryler une autre protéine dont la famille de protéines STAT5. Une fois qu’elle forme le dimère, elle va transloquer dans le noyau et va jouer le rôle de facteur de transcription, exprimant certains gènes dont celui de l’hémoglobine. Beaucoup de cytokines vont fonctionner de cette façon, activant également des STAT.
(STAT5 : Signal Transducer and Activator of Transcription 5)