Contraception progestative et DIU Flashcards
2 types
faible dose
forte dose
Mécanismes d’action microprogestatifs
- principa lement par modification de la glaire cervicale (épaisse et donc impropre au passage des spermatozoîdes), d’où l’importance d’une utilisation en continu:
- par possible atrophie de l’endomètre, inapte à la nidation;
- par diminution de la mobilité tubaire;
- et, pour le désogestrel, par une discrète action antigonadotrope, variable selon les femmes (action anti-ovulatoire par écrêtement du pic de LH).
Ces petites doses de progestatif délivrées en continu peuvent être utilisées selon plusieurs voies d’administration :
voie orale
voie sous cutanée
voie intra utérine
Microprogestatifs par voie orale mode d’action
leur action contraceptive est essentiellement périphérique.
Seulement deux micropilules sont actuellement commercialisées en France (tableau 7.2).
Dénuée d’effets indésirables métaboliques et vasculaires, il s’agit de l’une des méthodes contraceptives de 1” choix pour les femmes présentant des contre-indications métaboliques et vasculaires, en post-partum immédiat ou lors de l’allaitement;
Microprogestatifs par voie sous cut mode d’action
l’implant contraceptif délivre quotidiennement de faibles doses d’étonogestrel à des taux plasmatiques proches de ceux des microprogestatifs.
Il est posé sous la peau à la face interne du bras non dominant après une anesthésie locale.
Sa durée d’action est de 3 ans. Son avantage majeur est une observance parfaite;
Microprogestatifs par voie intra utérine mode d’action
le DIU au lévonorgestrel entraîne une atrophie de l’endométre et un épaississement de la glaire cervicale.
Sa durée d’utilisation est de 5 ans pour la forme classique et de 3 ans pour la taille plus petite.
Il est spécialement indiqué en cas de dysménorrhées, de ménorragies fonctionnelles et d’adénomyose.
Les contre-indications formelles des microP :
- les pathologies hépatiques évolutives;
- le cancer du sein;
- les kystes fonctionnels à répétition;
- les antécédents de grossesse extra-utérine;
- les pathologies hormonodépendantes vis-à-vis de la progestérone (méningiome, etc.).
Effets indésirables microP :
Ce sont principalement des troubles du cycle menstruel, spottings ou aménorrhée.
lis favorisent les dystrophies ovariennes responsables d’un climat d’hyperœstrogénie relative favorisant ainsi l’apparition de mastodynies, de kystes fonctionnels ovariens ou de signes d’hyperandrogénie tels que l’acné ou l’hirsutisme.
Enfin, leur impact sur la mobilité tubaire induirait une augmentation significative du risque de grossesse extra-utérine
Progestatifs à «fortes» doses (macroprogestatifs)
Administrés le plus souvent par voie orale, ce sont des dérivés de la progestérone des groupes pregnane et norpregnane. Ils peuvent être utilisés, à dose adaptée, dans un but contraceptif.
A noter que cette prescription s’effectue hors AMM. Aucune étude n’a calculé d’indice de Pearl.
Mécanismes d’action des macroprogestatifs
l ‘action principale est centrale. par effet antigonadotrope, tout en gardant les effets périphériques du progestatif
Indications macroprogestatifs
Dénués de tout retentissement métabolique et vasculaire, ils sont particulièrement indiqués chez les femmes agées de plus de 40 ans ou en cas de pathologies œstrogénodépendantes telles les mastopathies bénignes, l’endométriose. les myomes ou l’hyperplasie endométriale.
l es contre-indications formelles sont des macroP :
- les pathologies hépatiques évolutives;
- le cancer du sein;
- les pathologies hormonodépendantes vis-à-vis de la progestérone (méningiome, etc.).
Effets indésirables macroP :
Comme pour les microprogestatifs, ce sont les troubles du cycle menstruel, spottings ou aménorrhée.
Mais contrairement aux microprogestatifs et en raison de leur effet antigonadotrope, la contraception macroprogestative induit un climat d’hypo-œstrogénie entraînant potentiellement des troubles de la libido, une sécheresse vaginale ou des troubles de l’humeur.
l es contre-indications à la pose d’un DIU sont :
- les anomalies de la cavité utérine:
- les antécédents d’infection génitale haute datant de moins de 3 mois;
- les antécédents de grossesse extra-utérine:
- les hémorragies génitales non diagnostiquées;
- les traitements immunosuppresseurs ou corticoïdes au long cours (DIU au cuivre);
- les valvulopathies à risque d’endocardite;
- la maladie de Wilson (DIU cuivre).
Mécanismes d’action des DIU cuivre
Le mode d’action repose sur une toxicité vis-à-vis des spermatozoïdes.
Celle-ci est probablement directe mais aussi indirecte via la réaction inflammatoire endométriale du fait de la présence de cuivre.
Il existe différents modèles de DIU au cuivre adaptés aux différentes conditions anatomiques (taille de l’utérus).