complexe d’Œdipe Flashcards
complexe d’Œdipe peut se vivre…
et se résoudre de plusieurs manières différentes. Par exemple, l’Œdipe dépendra, entre autres, de la structure familiale, et des événements particuliers qui surviennent dans l’environnement familial.
Exemples de structures familiales qui auront une influence sur la forme et la résolution du complexe d’Œdipe
o L’enfant est élevé dans une famille monoparentale. Qui plus est, il n’a jamais vu son père.
o Le jeune garçon dans l’Œdipe a une sœur suffisamment vieille pour être sa mère et c’est d’ailleurs elle qui s’occupe de lui depuis qu’il est né, car sa mère est occupée
à travailler en-dehors du foyer familial.
Exemples d’événements particuliers qui auront une influence sur la forme et la résolution du complexe d’Œdipe :
o Un des parents décède alors que l’enfant est en rivalité avec lui.
o Divorce des parents lors de l’Œdipe de l’enfant.
Donc, il est important de tenir compte du contexte particulier de chaque enfant. Cela étant dit,.,,
nous pouvons formuler des manières « classiques » d’envisager l’Œdipe du garçon et de la fille
Pourquoi le complexe d’Œdipe est-il important dans le développement de l’individu?
• C’est le complexe d’Œdipe qui détermine le mode relationnel qui sera adopté par l’individu dans ses relations à l’extérieur de la famille (i.e., sa manière de vivre la rivalité, la séduction, la collaboration), de même que son orientation sexuelle (i.e., choix de l’objet d’amour).
• Ainsi, il s’agit d’une étape importante de la socialisation au cours de laquelle l’enfant apprend à canaliser sainement sa pulsion agressive et sa pulsion sexuelle.
• À la fin de l’Œdipe, si le complexe est bien résolu, l’enfant aura un Surmoi* complètement formé.
Comment le garçon entre-t-il dans le complexe d’Œdipe? Pourquoi entre-t-il en rivalité
avec son père, et tente-t-il de séduire sa mère?
1) L’enfant a une relation privilégiée avec la mère, relation qu’il souhaite protéger.
2) Il remarque que le père aussi a une relation « privilégiée » avec la mère. Or, depuis le stade précédent (i.e. phallique), il sait qu’il ressemble à son père.
3) Il veut alors a) exclure le père et b) prendre sa place (donc avoir à son tour cette relation privilégiée avec la mère).
4) Il se place alors en situation de rivalité avec le père.
Comment le garçon résout-il le complexe d’Œdipe?
1) L’enfant aime son père, et sait que son père l’aime (du moins, s’il a bien développé sa
capacité à éprouver l’ambivalence objectale, au terme du stade précédent). Il n’est donc pas à l’aise avec l’idée de le vaincre et de l’évincer du portrait (culpabilité).
2) Aussi, il constate qu’il n’est pas capable de rivaliser avec lui. Il se sent inférieur à lui (angoisse de castration).
3) Il trouve un compromis : renoncer à sa mère, et s’identifier à son père. En s’identifiant au père, il évite a) de vouloir du mal à quelqu’un qu’il aime, b) de perdre l’amour du père, c)
de subir la castration. De plus, en s’identifiant à lui, d) il est appelé à devenir plus fort, e) tout en restant près de sa mère.
Comment la fille entre-t-elle dans le complexe d’Œdipe? Pourquoi entre-t-elle en rivalité avec sa mère, et tente-t-elle de séduire son père?
1) L’enfant a une relation privilégiée avec la mère, relation que la fille souhaite protéger.
2) Elle réalise que son père a une relation « particulière » avec la mère. Or, depuis le stade précédent, elle sait que son père est différent d’elle, qu’il a quelque chose qu’elle n’a pas
(i.e., attribut masculin). Cela l’empêche de rivaliser avec lui.
3) Elle tient alors sa mère responsable de ne pas avoir de pénis. Il y a donc a) distance avec la mère, b) tentative de séduction du père pour obtenir ce qu’il lui manque (angoisse de castration)*, et c) rivalité avec la mère (parce que c’est elle qui « a le père »).
*Note : Pour le garçon, l’angoisse de castration (sentiment d’infériorité) l’amène à renoncer à sa mère, donc à sortir de l’Oedipe; pour la fille, l’angoisse de castration est différente (désir d’avoir le phallus), et l’incite à entrer dans l’Œdipe.
Comment la fille résout-elle le complexe d’Œdipe?
1) Elle aime sa mère, et sait que sa mère l’aime (du moins, s’il a bien développé sa capacité à éprouver l’ambivalence objectale, au terme du stade précédent). Elle n’est donc pas à
l’aise avec l’idée de la vaincre et de l’évincer du portrait (culpabilité).
2) Elle trouve donc un compromis en a) refoulant son envie du phallus, en b) renonçant à son père, et en c) s’identifiant à sa mère.