Compétences théoriques (Chapitre 3 : Maltraitance et trauma) Flashcards

1
Q

Définition trauma

A

Notion de blessure et lésion qui en résulte qui serait appliquée à la vie psychique.

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2
Q

Définition maltraitance

A

Facteur environnemental qui va recouvrir 4 types. C’est une forme de stress particulièrement intense

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3
Q

4 types de maltraitance

A
  • Abus physique
  • Abus émotionnel
  • Abus sexuel
  • Négligence
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4
Q

Définition adversité

A

Tous les facteurs négatifs auxquels est exposé un individu.

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5
Q

Que désigne le trauma dans la langue courante et en psycho ?

A

Trauma désigne à la fois ce qui s’est passé et les conséquences qui en découlent dans la langue courante. En psycho, on parle d’événement traumatique. Pareil pour le mot « traumatisé » un parent peut venir dire : mon enfant est traumatisé par ce film.
Dans la langue scientifique, définition plus restrictive de l’événement. Événement traumatique peut causer : PTSD et Trouble de stress aigu.

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6
Q

Que provoque la carence de soins ?

A

Trouble attachement réactionnel et trouble du comportement social désinhibé.

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7
Q

Que désigne le trouble de l’adaptation ?

A

C’est une réaction à un facteur de stress, comme difficultés financières. Quand le trouble ne rentre pas dans PTSD et carences de soin, ça rentre dans le trouble de l’adaptation.

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8
Q

Maltraitance sur enfants : prévalence avec la mort

A

50% des victimes d’homicide de moins de 10 ans sont tuées par leurs parents. Les faits de maltraitance sont produits par les membres de la famille.
Maltraitance : phénomène extrêmement répandu. Maltraitance est un facteur de risque pour troubles mentaux.

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9
Q

Etude longitudinale sur la fessée à plusieurs âges enfant et comportements externalisés

A

Étude longitudinale qui a suivi 4000 élèves : fréquence fessées données par les parents. Est-ce présence fessées à un certain âge prédisait comportements externalisés à tel âge. Un parent qui donne fessées à un an en donne encore à 3 et 5 ans et créer des symptômes externalisés chez l’enfant. Niveau de fessées à un âge donné est un prédicteur du niveau de comportements externalisés de l’enfant à des âges plus avancés, plus tard dans le temps.

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10
Q

Donner exemples de punition physique sévère

A

Pousser, attraper, bousculer, gifler, frapper pour punir.

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11
Q

A quoi sont associées les punitions physiques sévères ?

A

Pratiques associées au développement de troubles de l’humeur, troubles anxieux, troubles d’abus de substance, troubles de personnalité à l’âge adulte. Aussi associée à un risque accru de violence interpersonnelle dans le couple à l’âge adulte.

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12
Q

Etude Childhood maltreatment increases risk for illness : conséquences maltraitance ?

A
  • Plus de risques de troubles de l’humeur, des troubles comorbides.
  • Une personne sur deux avec des troubles dépressifs rapportent de la maltraitance quand enfant.
  • Résistance aux traitements : (pharmacologique, psychothérapeutique) pour les personnes ayant connu maltraitance et troubles dépressifs : plus difficile de sortir de la dépression.
  • Quand on a des tableaux plus sévères, pronostic moins bon.
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13
Q

Etude sur la maltraitance et période de sensibilité chez enfant : Y a-t-il une période de sensibilité spécifique chez l’enfant ?

A

La maltraitance qui a de plus de conséquences négatives c’est celle qui commence tôt et qui dure plus longtemps : exposition précoce à la maltraitance : plus grand risque de troubles mentaux.
Exposition entre 3 et 5 ans est associée à un risque important sur le plan dépressif. Abus sexuel durant enfance prédispose plus à des idéations suicidaires.

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14
Q

3 conséquences générales de la maltraitance

A
  • Globalement, il y a un risque accru pour tous les troubles. Risque accru de troubles externalisés et internalisés et de suicide. Facteur de multi-finalité.
  • Les troubles plus sévères qui débutent plus tôt ont plus de chances d’être comorbides, plus persistants et récurrents, et ils répondent moins bien aux interventions habituelles.
  • Risque accru de troubles médicaux : cœur, foie, cancers, poumons, fractures, maladies auto-immunes.
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15
Q

Quels sont les 3 mécanismes des conséquences générales de la maltraitance ?

A

Ces 3 mécanismes sont issus de la théorie de la vulnérabilité latente :

  • La multiplication des expériences précoces de stress induit des altérations neurobiologiques durables (toxicité du stress chronique). Stress chronique impacte le développement cérébral. Perturbe le système physiologique.
  • Une part de ces changements soutient une calibration du cerveau à un environnement de vie « dangereux ». Le cerveau se calibre pour être le plus efficace possible pour faire face à un monde dangereux : adaptation mais qui les met en difficulté quand environnements ou personnes pas menaçants : calibrage dysfonctionnel.
  • L’histoire de maltraitance affecte l’attachement et par rebond les capacités de régulation émotionnelle. Relation attachement essentielle pour les capacités de régulation émotionnelle.
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16
Q

Exliquer le mécanismes d’un point de vue neuro pour la toxicité du stress chronique.

A

Dans recherches, quand on expose individus à des facteurs de stress fréquents : impact sur le développement de l’hippocampe car à terme moins de plasticité cérébrale. Activations fréquentes et intenses de l’axe HPA. Associée dans la littérature animale, à une atrophie de l’hippocampe avec neuro-génèse et synapto-génèse réduites. Diminutions du volume de l’hippocampe et de régions du cortex préfrontal chez l’homme. Altérations de la connectivité fonctionnelle entre l’amygdale et le cortex préfrontal.

17
Q

Expliquer les 2 mécanismes du calibrage dysfonctionnel

A
  • Le cerveau des enfants confrontés à de la maltraitance se calibrerait pour répondre de manière optimale à un « monde dangereux » : système défensif performant.
  • Apprentissage des relations humaines comme dangereuses ou dysfonctionnelles de la violence comme stratégique ou normale.
18
Q

7 caractéristiques enfants maltraités (résultats d’une étude : indices colères, etc)

A
  • Ces enfants ont un indice plus fort vers indices colère. - - Difficultés de désengagement attentionnel de ces indices.
  • Besoin de moins d’info perceptive pour identifier la colère.
  • Déficits d’identification d’autres émotions comme la tristesse.
  • Tendance à attribuer des intentions hostiles.
  • Tendance à sélectionner des réponses agressives.
  • Biais attentionnels associés statistiquement aux symptômes d’anxiété.
19
Q

Lien entre enfants rejetés et maltraitance avec un médiateur

A

Autre étude : pourcentage enfants rejetés entre enfants maltraités et non maltraités. Plus un enfant est maltraité, plus il y a des chances d’être rejetés, car médiateur : comportements d’agressivité : c’est parce qu’ils sont souvent agressifs envers camarades qu’ils se font rejeter.

20
Q

Lien régulation émotionnelle et attachement

A

Enfants avec problèmes de régulation émotionnelle. Lié à leur histoire d’attachement. Plus enfant a eu l’occasion d’être réconforté par sa figure d’attachement quand danger, plus régulation émotionnelle meilleure.

21
Q

Pourquoi maltraitance associée à un style d’attachement insécure ?

A

La maltraitance est associée en tendance à un style d’attachement insécure : des figures d’attachement clés sont des figures dangereuses.
Le parent n’est pas disponible pour servir de modèle (apprentissage vicariant) et soutenir l’apprentissage de la régulation émotionnelle.
Les émotions peuvent être perçues par l’enfant comme débordantes et associées à des situations dangereuses (cherche à supprimer, éviter).

22
Q

Recommandation fondamentale avec la maltraitance pour le psy

A

Avoir une clinique informée par la maltraitance et trauma. Bien souvent, ces personnes n’en parlent pas. Il faut leur donner la possibilité d’en parler.
« Je voudrais vous poser une question sur un point qu’on n’a pas abordé jusque-là. C’est une question que je pose à tous mes patients, juste au cas où, car c’est important pour moi en tant que psy de l’aborder, est-ce que dans votre vie, enfance, votre adolescence, plus récemment, vous avez vécu un ou des événements traumatiques dont vous voudriez me parler ? ».
Pour l’enfant : « des choses que tu n’as vraiment pas aimé, qui t’ont fait du mal et que tu as gardées secrètes. »

23
Q

Présentation clinique du trouble réactionnel de l’attachement et du trouble de l’engagement social désinhibé

A
  • Il se résorbe avec le temps si on fournit à l’enfant une figure d’attachement stable.
  • Aucun enfant ne présente les symptômes de ce trouble en l’absence de carence dans le soin. L’abus ne conduit pas à ces symptômes (différence abus, négligence).
  • Cependant le diagnostic différentiel avec l’autisme peut être difficile, et on parle pour ces cas de «quasi-autisme».
  • Les carences dans le soin sont un critère essentiel mais tous les enfants carencés ne développeront pas ces troubles.
  • L’engagement social désinhibé est liée à la durée de la privation, et la période de 0 à six mois semble être cruciale
24
Q

Approche thérapeutique et attachement

A

Dans les cas graves, la voie légale conduira au placement en famille d’accueil ou institution
Quand des parents fragilisés sont identifiés précocement, il est possible de renforcer les capacités de sensibilité/mentalisation des parents :
Il existe plusieurs programmes d’intervention pertinents pour ça tels que : ABC « Attachement and Behavioral Catchup », « Circle of Security »
Evaluation : ERC : avec programme ABC, on peut faire changer style attachement : insécure en sécure. Ce programme aide les parents à modifier comportements à avoir avec l’enfant.

25
Q

Prévalence, évolution et comorbidités du trouble de stress post-traumatique

A
  • Prévalence : touche deux fois plus les femmes.
  • Evolution : les symptômes débutent habituellement dans les 3 mois après l’événement traumatique. Guérison complète en 6 mois dans 50% des cas. C’est pour cela qu’il ne faut pas intervenir de suite.
    Si persistance : pas de rétablissement spontané sans traitement (retour régulier des phases aiguës).
  • Comorbidités très fréquentes chez l’adulte : troubles de l’humeur, troubles d’abus de substance.
26
Q

2 interventions efficaces chez l’adulte avec trouble de stress post-traumatique

A

2 interventions efficaces chez l’adulte

  • CBT (TCC)
  • EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) : réexposer la personne au souvenir, en ayant un ancrage physique, stimulation physique (mouvement répétitif des yeux ou autre chose) permet de retraiter la mémoire mais différemment.
27
Q

Comment se calcule la taille d’effet (d de Cohen)

A

Calcul de la taille d’effet : indicateur classique : d de Cohen : M2-M1/écart type ; c’est la différence des moyennes rapportée à l’écart type. On sait que notre étude est efficace et la taille d’effet permet de comprendre la mesure, la taille de cette efficacité. Plus le d de Cohen est grand, et plus les moyennes sont espacées. Quand les moyennes sont très proches, les scores sont très similaires. Plus d est grand, plus les scores de la population traitée vont différer de la population non traitée.