Compétences cliniques conceptuelles Flashcards

1
Q

12 spécificités de la pratique clinique auprès de l’enfant

A
  • Développement : prendre en compte les différents stades
  • Demande : ne vient pas forcément de l’enfant mais des parents. Refus possible venant des parents ou enfant, travailler avec ce que l’on a.
  • Capacités introspectives : enfant ne peut tout verbaliser
  • Psycho-éducation : adaptation
  • Le patient ne vient pas seul : gérer entourage comme les parents, et profiter de cette opportunité. Acteurs de leur contexte déterminant : parents. Chance de pouvoir travailler avec les parents. (point le plus important) : construire une alliance thérapeutique avec les parents : important.
  • Enjeux de détection précoce (neuro-dev) : comme autisme se cherche dès 3 ans.
  • Durée d’installation moindre : troubles installés depuis pas longtemps plus facile pour le psy.
  • Contexte social spécifique : famille, école, pairs : relations d’amitié à prendre en compte (ex harcèlement).
  • Besoin de protection
  • Adaptation langage/outils
  • Problématiques éducatives
  • Norme/ Pathologie : le psy devient le point de repère pour les familles pour définir norme et troubles.
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2
Q

2 lignes directrices de l’entretien

A
  • Alliance thérapeutique : le plus important.
  • Recueillir informations.
    Visée du psy : clarifier éléments sur le point diagnostic. Info utiles pour le type de prise en charge qui peut être adapté.
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3
Q

Enjeux spécifiques de la clinique (psycho-éducation et TOC) ?

A

Psycho-éducation : expliquer aux parents que c’est réel, qu’il ne fait pas exprès, conseils. Il faut donc inclure les parents dans le suivi. Thérapie validée par des preuves : TCC. Nécessité d’un engagement durable dans le suivi : en discuter avec les parents que ça prend du temps, les parents doivent s’engager. Quand c’est sévère, ça peut nécessiter une hospitalisation. Externaliser le TOC : enfant va choisir un nom pour son TOC et va le dessiner et on va dire c’est le TOC qui fait faire et pas c’est toi qui fais. Patient lutte contre son TOC. On va commencer par les TOCs qui sont le moins difficiles pour lui. Et pour la famille, on dit laissez votre enfant faire, on va s’en occuper : c’est le TOC qui fait faire.

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4
Q

Définir le relevé sémiologique.

A

Au sens strict : relevé des signes et symptômes que peut observer au décours des troubles mentaux.

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5
Q

Pourquoi avoir recours au relevé sémiologique ?

A

La conservation de l’information (pour soi-même) et la transmission de l’information à d’autres soignants nécessitent une démarche de synthèse et un vocabulaire commun. L’effort de conversion de l’observation et des données de l’entretien en termes sémiologiques permet de retrouver l’essentiel en quelques mots, et de transmettre notre compréhension du cas à autrui. Du fait de l’existence de différents modèles étiologiques, le relevé sémiologique doit rester autant que possible neutre d’un point de vue théorique

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6
Q

Relevé sémiologique optimal ?

A

Le relevé sémiologique optimal : synthétique, résumant l’information initiale sans l’appauvrir et surtout sans y ajouter quoi que ce soit qui n’y figurait pas. Dans le doute, coller au texte.

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7
Q

Quelle est la démarche du raisonnement diagnostique ?

A
  1. A partir de votre relevé sémiologique, notez sur un brouillon tous les troubles qui pourraient peut-être concerner le patient:
  2. Aller vérifier vos tableaux et critères diagnostics pour décider de leur présence ou absence (ou de l’impossibilité de trancher mais suspicion forte)
  3. Classer les en trois catégories : celui ou ceux qui sont très probablement présents car les critères diagnostiques semblent remplis (diagnostic(s)) [1], celui ou ceux qui pourraient l’être mais pour lesquels on reste indécis car tous les critères ne sont pas remplis (possibles comorbidités) [2], celui ou ceux qu’on exclue malgré une possible suspicion initiale parce qu’il y a vraiment peu d’éléments de suspicion (diagnostic différentiel). [Note : tout ce raisonnement est entièrement hypothétique : dans un vrai suivi aucune conclusion définitive ne peut être tirée avant d’avoir fait toute l’évaluation]
  4. Montez une évaluation pour vérifier vos hypothèses diagnostiques en évaluant l’ensemble des troubles qui nécessitent de l’être selon votre réponse au point 3.
  5. Dans votre réponse, expliquez brièvement pour chaque diagnostic pourquoi vous l’avez classé dans [1], [2] ou [3] en mentionnant (en termes sémiologiques) les éléments relevés en lien avec les critères diagnostiques du diagnostic.
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8
Q

9 pièges à éviter lors de l’entretien

A
  • Ignorer ou éviter une émotion du parent car elle nous met mal à l’aise.
  • Être trop centré sur la prise d’informations et ne plus penser à établir le rapport collaboratif. Privilégier le rapport collaboratif.
  • Essayer de convaincre le patient, lui faire dire ce que l’on attend, interpréter. Ne jamais se trouver dans un débat avec un patient. Vaut mieux créer l’alliance d’abord avant de vouloir le convaincre.
  • Chercher à rassurer sur l’avenir. Ce n’est pas le professionnel qui doit faire cela mais les proches. On va le rassurer sur notre professionnalisme : comment va se dérouler la thérapie etc.
  • Minimiser les difficultés.
  • Expliquer au patient son problème.
  • Attribuer des responsabilités.
  • Émettre un jugement.
  • Débattre : si on commence à débattre c’est une erreur.
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