CM 2 Théorie réaliste des conflits / Théorie de l'identité sociale Flashcards

1
Q

Par qui a été proposée la théorie réaliste des conflits?

A

Levine et Campbell

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2
Q

Dans le cadre théorique de la TRC et selon Carver (1915), quelle est la base ultime des conflits?

A

La base ultime des conflits prend racine dans la rareté économique.

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3
Q

La TRC est une théorie économique. Que dire des aspects incompatibilité et hostilité des conflits dans cette théorie?

A

Les conflits latents liés à l’incompatibilité génèrent les conflits manifestes d’hostilités.

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4
Q

Pourquoi dit on que la TRC est une théorie rationnelle?

A

Les causes des conflits n’est pas due à la psychologie des individus, mais à des réalités extérieurs concrètes telle que la rareté économique.

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5
Q

Selont Taylor et Moghaddam (1994) à quoi est due le conflit dans le cadre de la TRC?

A

Il est du aux intérêts personnels.

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6
Q

Pourquoi dit-on que la TRC est une théorie antipsychologique? Donner une expérience qui illustre ces arguments.

A

Car dans cette théorie, on considère que les stéréotypes, les préjugés et la discrimination sont la conséquence des conflits et non la cause. Les stéréotypes envers un exogroupe découleraient d’une relation conflictuelle avec ce groupe. Esses et al. (1998) montrent qu’en mettant en évidence la compétition pour l’emploi liée à l’immigration, les individus développent des attitudes négatives envers les immigrants.
Coenders et al. (2004) compétition ethnique entraîne exclusion des immigrants

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7
Q

Définir la théorie de la menace intégrée de …. et …. (2000). Quelle menace se rapproche le plus de la TCR?

A

Les conflits émergent d’un sentiment de menace vis à vis d’un exogroupe, il faut s’en prendre à cette menace et lui nuire.
Ils parlent de menace réaliste : économique
et de menace symbolique : menace identitaire, de valeurs.
La menace réaliste se rapproche le plus de la TCR.

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8
Q

Décrire les expériences de Sherif mettant en évidence la création d’un conflit.

A

Avec des jeunes garçons en camp de vacance (11-12ans) Sherif va passer par plusieurs étapes pour étudier l’émergence des conflits entre groupes :
Etape1 : On laisse intéragir les enfants et se forment des groupes d’appartenance.
Etape 2 : On prend ces groupes et on les met en compétition. On commence alors à voir des signes d’hostilité, d’agressivité et de conflits (violence, préjugés).
Etape 3 : Résolution des conflits par l’introduction de buts supraordonnés où la coopération est nécessaire pour accomplir la mission. Baisse des conflits et des préjugés.

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9
Q

Quelle conclusion majeure tire Sherif de ses expériences?

A

Ce qui importe dans l’émergence des conflits ce n’est pas la frustration ni la personnalité des enfants (enfants sélectionnés “de bonnes familles”, sans passé d’agressivité). Mais les conflits sont dus aux rapports de compétitions qu’ils entretiennent dans leur environnement.

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10
Q

En quoi la TRC permet d’aborder la question du terrorisme?

A

La perception d’un oppression de l’Islam par la France et les USA génère cette relation de compétition intergroupe (Khosrokhavar, 2015). Dès lors les terroristes se posent en sauveur de l’Islam et optent pour le Djihadisme.

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11
Q

Définir le réductionnisme

A

Le réductionnisme en science évoque le processus par lequel un phénomène soit expliqué par une seule discipline scientifique.

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12
Q

Définir l’individualisme

A

Selon l’individualisme, les conflits s’expliquent non pas par le rôle des groupes (qu’on ignore ici), mais par la somme des individus qui compose ces groupes. C’est par la décision d’un ensemble d’individus pris séparément que se forment les conflits.

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13
Q

En quoi la TRC est non réductionniste et non individualiste?

A

La TRC est non réductionniste dans le sens qu’elle considère que les conflits ne peuvent pas s’expliquer uniquement par une psychologie de l’individu. Elle est non individualiste dans la mesure où elle illustre que ce qui se passe en interindividuel ne peut se transposer en intergroupe.

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14
Q

De quelle année date la théorie de l’identité sociale?

A

1970

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15
Q

Qui est à l’origine de la TIS?

A

Tajfel et Turner

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16
Q

D’où sont originaires les auteurs de la TIS?

A

Bristol, Angleterre.

17
Q

Définir les pôles interpersonnels et intergroupes de la TIS.

A

Dans le pôle interpersonnel, la relation entre individus se passe uniquement en prenant en compte les identités personnelles des individus, sans prendre en compte les appartenances groupales.
Dans le pôle intergroupe, la relation entre individus se passe en prenant uniquement les appartenances groupales, en ignorant les aspects individuels des personnes.

18
Q

Quels sont les points communs entre la TIS et la TRC? Définir les concepts de compétition objective et compétition sociale.

A

Dans les deux situations on a un phénomène de catégorisation sociale qui mène à des conflits.

19
Q

Quelle est la différence principale entre TIS et TRC?

A

Selon la TRC les conflits émergent des rapports de compétition intergroupes. Selon la TIS, la compétition est suffisante pour créer du conflit, mais n’est pas nécessaire. La simple catégorisation sociale suffit.

20
Q

Définir le paradigme des groupes minimaux.

A

Formation de groupes arbitraires, sans conflit, dans l’anonymat, sans ressources allouées à soi.

21
Q

Expliquer en détail comment se crée les relations conflictuelles selon la TIS.

A

La catégorisation sociale génère l’identité sociale d’un individu. Or, avoir une identité sociale positive est un besoin fondamentale. L’individu va donc recourir à la comparaison sociale et chercher à distinguer positivement son groupe par rapport aux autres. C’est à partir de cela que des comportements d’hostilité ou du moins de favoritisme pro endogroupe se manifestent.

22
Q

Selon la TIS que se passe-t-il lorsqu’une personne appartient à un groupe social dévalorisé? Donner 4 stratégies et les définir.

A

Lorsque son groupe d’appartenance est dévalorisé la personne est motivée à modifier cela. Elle peut recourir à différentes stratégies :
1 Mobilité individuelle : Quitter son groupe dévalorisé pour intégrer un groupe valorisé et revaloriser son identité sociale.
2 Réévaluer les caractéristiques de son groupe positivement.
3 Créativité sociale : Choisir un autre critère de comparaison sociale, dans lequel notre groupe est plus valorisé.
4 Compétition sociale : Refus du statu quo et entrer en compétition avec l’exogroupe pour accéder aux mêmes avantages que l’exogroupe

23
Q

Quels sont les trois facteurs qui vont déterminer le type de stratégie employée et les définir.

A

1 perméabilité des frontières intergroupe : dans quelle mesure est il possible de passer d’un groupe social à un autre?
2 Perception de stabilité ou d’instabilité du système : Les rapports sociaux peuvent ils changer? Plus c’est stable moins les relations peuvent changer.
3 La légitimité perçue du système : Perception du degré de justice caractérisant les relations intergroupe (légitimité?)

24
Q

Une métaanalyse de Bettencourt et al., 2001 étudie le rôle de ces facteurs sur ces stratégies, donner les 4 principaux résultats.

A

1 Les statuts élevés font plus de favoritisme pro endogroupe que les faible statuts.
2 Si structure instable, les faibles statuts vont choisir la réévaluation de leur groupe pour réhausser leur identité sociale plutôt que de dénigrer l’exogroupe.
3 Si la structure est perçue comme illégitime, les faible statuts vont rejeter la supériorité de l’exogroupe et favoriser leur groupe et les status élevés vont faire de même.
4 Frontières perméables : Favorise la mobilité individuelle.

25
Q

Définir la TAC

A

Théorie de l’autocatégorisation de Turner et al (1987) est considéré comme un prolongement de la TIS. Selon cette théorie, la catégorisation de soi est un mode de régulation de nos comportement. Elle permet d’expliquer des phénomènes de groupe telles que : la cohésion, le conformisme, l’influence minoritaire, la polarisation collective, le leadership, les différences homme/femme.

26
Q

Quels sont les trois niveaux d’autocatégorisation?

A

super ordonné : Je suis un être humain
Intermédiaire : Identité sociale soi membre d’un groupe
Subordonné : Identité personnelle.

27
Q

Selon la TAC, comment sont influencés nos comportements?

A

Selon qu’on se catégorise dans un groupe ou en tant qu’individu, on va passer d’une psychologie individuelle à une psychologie de groupe. Cela va alors impacter notre façon de nous comporter.

28
Q

Donner une étude qui appuie l’idée que selon l’autocatégorisation, nos comportements sont influencés.

A

Verkuyten et Hagendoom (1998) :
Si on pousse les individus à avoir une identité personnelle, les préjugés s’expliquent mieux par les traits individuels des personnes (Right Wing Authoritarianism).
Si on pousse les individus à se sentir comme membre d’un groupe, l’identité sociale explique mieux les préjugés que le RWA.