Chapitre 5 : les dilemmes de l'intervention de l'État Flashcards

1
Q

Entrée de l’intervention de l’État dans l’HPE (3)

A
  • Mercantilistes XVI-XVIII : politique économique indispensable = fortes politiques interventionnistes (Colbert)
  • Physiocrates fin XVIIIème : effacement de l’État, Vincent de Gournay «laissez faire laissez aller»
  • Smith fin XVIIIème : pose les agendas de l’État = ce que l’État doit faire
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2
Q

Livre V Smith, définition des fonctions de l’État (4)

A
  • S’occuper de la défense, sécurité de l’état
  • Assurer la sécurité intérieure (justice)
  • Ériger et entretenir des infrastructures (ponts, canaux,…)
  • Éducation (en particulier primaire) essentielle
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3
Q

Richard Musgrave

A

(1959), 3 budgets doivent être alloués à ces différentes fonctions :
- Fonction d’allocation : production de biens publics, garantie de la concurrence
- Forme de redistribution : corriger les inégalités de revenu par des prélèvement et des transferts sur la répartition primaire, par des subventions
- Fonction de stabilisation : stabilisation de la demande globale, étant donné les autres variables économiques et les choix collectifs

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4
Q

Politique économique

A

«La politique économique désigne l’ensemble des décisions prises par les pouvoirs publics en vue d’orienter l’activité dans un sens jugé souhaitable» selon Xavier Greffe

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5
Q

Distinction politique conjoncturelle et structurelle

A

Politiques qui agissent sur la trend et d’autres sur le cycle .
Structurelle : relever le trend de croissance
Conjoncturelle : réduire l’output gap

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6
Q

Les frontières mouvantes de l’État

A

Paul de Grauwe : Mouvement cyclique, balancier entre l’expansion alternative du marché et l’intervention de l’État, car lorsque le marché ne suffit plus, l’État vient en soutien jusqu’à ce qu’il y ait un excès d’État et qu’il se désengage pour laisser place à nouveau au marché

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7
Q

Contraintes sur l’action étatique (4)

A

Manque d’information (état aveugle + centralisation), endettement passé (structurel), ouverture internationale et finance

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8
Q

Le sens des limites de l’État

A
  • Quel domaine réservé
  • Défaillances de l’État
  • Quel poids de l’État / délimitation
  • Seuils d’impôt et endettement distorsif
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9
Q

Il n’y a pas de capitalisme sans État

A

Pierre François et Claire Lemercier (2021) : l’État est consubstantiel au capitalisme, il n’y a pas de capitalisme possible sans État. Il n’y a pas de marché dans la nature, le marché est le produit d’une construction, dans laquelle l’État a un rôle. Une autorité publique, une administration est nécessaire au fonctionnement du capitalisme.
= complémentarité entre les deux

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10
Q

Interdépendance enchevêtrée

A

Boyer

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11
Q

L’État est le problème, citation

A

Ronald Regan en 1981 : «Dans la crise actuelle, l’État n’est pas la solution à notre problème, l’État est le problème»

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12
Q

Ordolibéralisme

A

Eucken, pense que l’État doit consciemment construire les structures dans lesquelles l’économie fonctionne, il ne doit pas diriger le processus économique tout entier

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13
Q

Écueil de l’intervention de l’État pour Smith

A

Que les agents tournent le système à leur avantage, possible lorsque la concurrence est absente et des positions de rente s’installent
= mots très durs envers les “maitres” (capitalistes n’existent pas)

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14
Q

Agenda de l’État pour les utilitaristes (3)

A

= Jeremy Bentham, créer des marchés, compenser les défaillances de marché, corriger la rationalité limitée des agents

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15
Q

Rodrik et Subramanian, place de l’État

A

Dans La primauté des institutions (2003) = l’État comme institution au service des marchés, il faut qu’il créé des institutions : de création, de légitimation, stabilisation et règlementation de marché

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16
Q

Ophélimité de Pareto

A

On peut dire ce que l’on préfère mais en donnant simplement un ordre

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17
Q

Optimum de Pareto

A

Équilibre général des marchés parfaitement concurrentiels assure une allocation des ressources optimale au sens de Pareto = lorsque l’amélioration de la condition de l’un ne peut se faire qu’en dégradant celle d’un autre agent économique

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18
Q

Marché des droits à polluer

A

John Dale (1968), pose l’idée
Aujourd’hui, 36% des émissions européennes sont concernées par le marché des droits à polluer, dont 10k usines. Prix de la tonne d’émission qui a grimpé de 5€/t à 100€ aujourd’hui.
Objectif : incorporer l’aviation, la marine à ce système + lutter contre les fuites de carbone avec mécanisme d’ajustement aux frontières.

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19
Q

Walras

A

«Laisser faire le marché ne doit pas signifier ne rien faire, mais laisser agir la libre concurrence».
- monopole naturel = l’État doit mimer la concurrence
- Marché concurrentiel = l’État doit la laisser jouer
- L’État doit protéger la concurrence = Sherman antitrust act en 1890 pour favoriser au plus le bien-être des consommateurs
+ exemple chemins de fer

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20
Q

Exemple d’application de Walras : “laisser faire le marché ne doit pas signifier ne rien faire, mais laisser agir la libre concurrence”

A

L’État doit intervenir dans l’industrie des chemins de fer car :
-> Le service de chemin de fer est un service public
-> C’est un monopole naturel qui doit être érigé en monopole d’État économique
Les monopoles naturels sont favorisés par des économies d’échelle, cela nécessite donc une intervention de l’État qui peut : nationaliser une entreprise placer une autorité de contrôle au dessus du monopole.

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21
Q

Institution qui protège la concurrence au niveau de la France et au niveau européen

A

Autorité de la concurrence / Commission européenne

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22
Q

Externalités

A

Effet lié à une action qui va détériorer ou améliorer la situation d’un tiers sans qu’il ait à payer ou à être indemnisé pour cet effet
= J.Meade, externalisé de production et de consommation. Ex : pollinisation pollen consommé par les abeilles qui permet à l’apiculteur de faire son miel, et au fruitier de produire = externalité de production positive croisée

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23
Q

Problème des marchés laissés libres, cas des externalités

A

externalités négatives parce que personne ne paye pour + externalités positives sous produites car pas payées

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24
Q

Internaliser les externalités, 3 solutions

A
  • Fixation de normes (règlementation thermique 2020)
  • Régulation par les quantités (quotas d’émissions)
  • Par les prix (taxe pigouvienne + marché de permis d’émission négociables)
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25
Q

Le cas des externalités dans la finance

A

Les externalités, qui entrainent des défaillances de marché, peuvent apporter des risques systémiques
Dans la phase expansive : euphorie, dérive des prêts…
= révèlent l’importance des banques
+ Nicolo

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26
Q

3 types d’externalités responsables de défaillances de marché financier

A

Nicolò, 2012 :
- Externalités associées aux complémentarités stratégiques (prendre des risques excessifs dans la phase haussière du cycle du crédit)
- Externalités liées aux ventes forcées (réduction de leur bilan dans la phase baissière en se débarrassant de certains actifs, ce qui entraîne une baisse des prix préjudiciables aux bilans des entreprises détenant des actifs similaires)
- Externalités relevant de l’interdépendance des banques → facilite la propagation des chocs

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27
Q

Contenir l’hubris des marchés financiers

A

Intervention en amont (séparation des banques, glass steagle act 1933, règles prudentielles - Accords Bâle. JP Morgan et Morgan Stanley, Glass steagle act qui n’est plus en vigueur)
-> Intervention en aval (assurance des dépôts : 1933-34, prêteur en dernier ressort mais pas au sens Bagehot, problème de liquidité et non insolvabilité, à un taux élevé pour éviter l’aléa moral)

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28
Q

Publics goods

A

= Bien collectifs, Paul Samuelson en 1954. Un bien est dit collectif lorsque la consommation par un consommateur supplémentaire ne diminue en rien le niveau de satisfaction des autres. Impossible d’exclure par le prix l’usage d’un tel bien. Problème : qui va produire bien là si personne ne le paye ? L’État
Le marché du bien public n’existe pas

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29
Q

Biens communs

A

Garett Hardin, Tragedy of the commons en 1968 “l’homme prend le plus grand soin de ce qui lui est propre et a tendance à négliger ce qui est commun”
3 solutions pour éviter la tragédie des biens communs

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30
Q

3 solutions pour éviter la tragédie des biens communs

A
  • Nationalisation pour Hardin = Afrique et Asie
  • Privatisation pour Hardin = Islande 1990 : politique de gestion halieutique par des quotas individuels transférables.
  • Elinor Ostrom : dépasse la seule opposition État/marché = gestion des ressources par une communauté locale. Exemple : aquifères à Los Angeles ou forêt au Népal. Limite : nombre de personnes réduit
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31
Q

Quelles sont les défaillances de marché pour les économistes ? (3)

A
  • Imperfection de concurrence
  • Bien collectif
  • Externalité
    Les inégalités excessives proviennent potentiellement des défaillances de marché
32
Q

Corriger la rationalité limitée des agents

A

Même lorsque les marchés fonctionnent de manière concurrentielle, la rationalité limitée des agents conduit à prendre des décisions qui nuisent à leur intérêt = Richard Thaler, Nobel en 2017 pour les Nudges
Deux types d’imperfection qui faussent la prise de décisions : bais cognitifs et décisions inter-temporelles

33
Q

Paternalisme libéral

A

réponse à la demande sociale des agents. L’État n’agit que lorsque les agents souhaitent qu’il prenne la main
= biens tutélaires, l’individu n’est pas le meilleur juge de ce qui est bon pour lui. L’État va prendre en charge ceci, permet aux agents de faire des choix plus efficaces et plus cohérents = vaccination

34
Q

Réduire les inégalités

A

Même lorsque le marché n’a pas de défaillances et que les agents sont rationnels, les équilibres concurrentiels ne sont pas équivalents en termes de justice sociale
= Définir une fonction de bien être social (Bergson, Samuelson): classer sur une même échelle l’ensemble des répartitions de richesses possibles et choisir la plus élevée possible
= critère utilitariste ou rawlsien

35
Q

Intervention de l’État, Charles Wolf

A

Défaillances du marché = condition nécessaire mais non suffisante à l’élaboration d’une politique ou à une intervention de l’État. Pour se justifier, la mise sur pied d’une politique exige que les déficiences du marché constatées soient confrontées aux déficiences potentielles des efforts non-marchands déployés pour trouver des remèdes

36
Q

Imperfections du choix collectif

A

K.Arrow, 1951. Deux processus pour faire émerger le choix collectif : vote ou marché. Mais impossibilité choix démocratique cohérent et impossible d’agréger les courbes individuelles d’indifférence
= la seule conception du bien être social que les politiques publiques peuvent réaliser est la conception personnelle des décideurs. = dictateur bienveillant.

37
Q

Incohérences intertemporelles de l’État

A

Finn Kydland et Edward Prescott (1977) : règles contre la politique discrétionnaire (= au libre choix). Les États ne sont pas mauvais mais pour le bien vont se contredire
Ex : Choose France (attractivité) mais interdiction du rachat de Carrefour par Couche-Tard en 2021 (souveraineté)

38
Q

Les contraintes de l’intervention étatique

A

Défaut d’information principalement, Hayek “mieux vaut un marché myope qu’un État aveugle”

39
Q

L’État est-il bienveillant ?

A
  • Smith : l’État est composé d’individus qui peuvent chercher également leur intérêt
  • Schumpeter : considère les élus comme des entrepreneurs concurrents sur un marché
  • Marx : État politisé qui cherche l’intérêt d’une poignée de personnes
    + la décision politique peut être accaparée par des groupes qui vont la tordre
40
Q

La décision politique peut être accaparée par une poignée de personnes qui vont la tordre

A
  • Groupe de pression : capture du règlementateur chez Stigler
  • ## Paradoxe de l’action collective chez Olson
41
Q

Nouvel agenda de l’État après les critiques

A
  • La défaillance d’une institution ne préjuge pas de la supériorité de l’autre
  • Intervention de l’Etat si coûts< coûts solutions alternatives (marché)
  • Nécessité de l’Etat plus les défaillances sont globales
42
Q

Le poids de l’État

A

Au départ, pas bcp de ressources donc pas bcp de dépenses. Mais poids de l’État = mesure délicate : est-ce la règlementation ou les PO/dépenses qui traduisent le poids de l’État ? Un même objectif peut être atteint par des politiques différentes.

43
Q

Formes d’intervention de l’État

A
  • État règlementateur : lois, agences «autorités» de régulation (Arcom)
  • État propriétaire : entreprise publique, participations de l’État
  • Forme dépense : prélèvements obligatoires (impôts, cotisations sociales) + dépenses (productions, allocations, subventions,…
44
Q

Règlementation + 3 formes

A

Au sens de l’OCDE, elle englobe tous les instruments par lesquels les pouvoirs publics imposent des obligations : lois, décrets, règlements de tous les paliers administratifs et autorités administratives indépendantes = production de règles.
Elle prend plusieurs formes : les textes de loi, nationalisation et la production publique, les autorités de régulation.

45
Q

Dépense publique + chiffres

A

Dépenses réalisées par l’ensemble des APU. Avant la 2GM : 10%, 40% dans les années 2010 par les pays membres de l’OCDE. Faiblesse des dépenses publiques : il faut respecter les déséquilibres budgétaires. Mesure du poids relatif de l’état - dépense publique / PIB

46
Q

Dépense publique/PIB

A

57,3% = plus élevé que le reste du monde
2023 : 41% protection sociale, 15% santé, 8% éducation
+ taux de PO/PIB : 40% = gap avec les dépenses

47
Q

Loi de Wagner + explications (4)

A

Plus la société se civ lise, plus l’État est dispendieux Causes :
- Avec le développement, les préférences des agents se portent sur les types de biens produits par l’État
- Effet de déplacement (guerre) : Peacok et Wiseman = effet de cliquet, les guerres déplacent les dépenses publiques, l’état se dote de plus de ressources mais quand la guerre est finie : pas de retour à la normale
- Loi de Baumol, ce qui fait la qualité du service c’est le temps passé. Faiblesse des gains de productivité, l’essentiel de la production publique est des services
- Logique politique du «public choice» : l’État a une forme de croissance pathologique, a tendance à surproduire des services parce que les administrations en charge sont poussées à augmenter les productions pour plus de prestige ou plus de salaire = Buchanan, Niskanen et Nordhaus

48
Q

La dette publique, un fardeau ?

A

C’est un actif financier pour B.Lemoine + psychose qui créé l’ordre de la dette
Politiques de quantitative leasing de la BCE pour racheter la dette des États, la dette n’est pas forcément mauvaise… = plusieurs idées qui circulent

49
Q

Niveau de la dette

A

111% du PIB

50
Q

Déficits jumeaux

A

Le déficit de l’État est tellement important que c’est lui qui détermine le déficit courant

51
Q

Point culminant de la dette au royaume uni

A

260% au milieu du XXème siècle

52
Q

Première fois que les pays s’endettent en période de paix

53
Q

Comment noircir le tableau de la dette de la nation ?

A

L’État a des dettes et des sources de déficit à venir
On dit que dette à 113% du PIB, mais simple indicateur qui compare un flux à un stock. Il faut plutôt parler du ratio intérêts/PIB => risque si augmentation de la charge de la dette avec augmentation des taux d’intérêt

54
Q

Les déterminants de la hausse du ratio dette/PIB (4)

A
  • Ratio dette sur pib (Dt-1)
  • Solde primaire
  • Taux d’intérêt sur dette
  • Taux de croissance nominal
55
Q

George Washington, dette

A

Aucune génération n’a le droit de contracter des dettes qui ne pourront pas être remboursées durant sa propre existence

56
Q

Les maux de la dette publique

A
  • Dépendance des marchés financiers / internationale : 54% de la dette est détenue par des non résidents. Les marchés tiennent les états et leur dette est en même temps la matière première de la finance. Raffolent car fuite vers la qualité dans les périodes de crise.
  • Redistribution à l’envers : antisociale par la redistribution qu’elle opère du bas vers le haut. 70% des créances sur les dettes publiques sont détenues par 10% de la population.
    Finance fonctionnelle, raisonnement post-fonctionnel à compléter
57
Q

Légitimation de la dette

A

Si elle est utilisée pour financer des projets d’investissement destinés à améliorer la productivité globale de l’économie, guerres, crises (O.Blanchard ok avec le quoiqu’il en coûte)…
Au contraire, les dépenses sociales par la dette ne sont pas justifiées

58
Q

5 façons de ne plus avoir de dette

A
  • Rembourser (excédent primaire -> recettes > dépenses hors charges i)
  • Faire défaut / dénoncer («dette odieuse» Sack en 1927 / «annuler»)
  • Restructurer + mutualiste (MES / eurobonds)
  • Annuler (dette covid)
  • Monétiser (QE) + inflation
59
Q

Prélèvements obligatoires

A

Insee : Versement obligatoire et sans contrepartie aux APU
= impôts (incluant les taux ie les impôts indirects), cotisations sociales versées

60
Q

3 objectifs de l’impôt

A

Guillaume Allègre, RRI :
- Rendement : financer les dépenses publiques
- Redistribution : réduire les inégalités
- Incitation : pallier les défaillances de marché, notamment en ce qui concerne la pollution avec la fiscalité verte.

61
Q

Le coût administratif de la fiscalité

A
  • Frais de prélèvement : impôt sur le revenu = le plus couteux, surtout depuis le prélèvement à la source.
  • Contentieux : procédures pour les gens qui ne veulent pas payer d’impôt
  • Contrôle : consentement à l’impôt ou non, évitement fiscal.
62
Q

Effet désincitatif de l’impôt

A

Perte sèche mise en évidence par Jules Dupuit

63
Q

Keynes japonais

64
Q

Choix de politique pour les Etat complexe

A

choix de l’action ou non, de l’instrument, de l’objectif

65
Q

Situation dans les années 60 en France, objectifs

A

Situation de plein-emploi, un taux de variation du PIB à plus de 6%, un solde de la balance courante excédentaire à 1% du PIB et un taux d’inflation annuel de l’ordre de 3%

66
Q

2 règles du policy mix

A
  • Règle de Jan Tinbergen (1952) → il y a un principe de cohérence, si on poursuit plusieurs objectifs, il faut un instrument par objectif
  • Règle de Robert Mundell (1960) → il y a un principe d’efficience, on affecte l’instrument le plus efficace à l’objectif recherché
67
Q

Stabilisateurs automatiques

A

Ce sont les mouvements spontanés du budget qui corrigent le cycle = d’autant plus fort que la part du budget est forte dans le PIB.
ex : Espinoza (2007), économie en expansion = + impôts (hausse de la consommation et emploi), - prestations (recul du chômage)
Conduisent alors à la réduction de la croissance. Idem dans l’autre sens.

68
Q

Fiscal dominance

A

Situation où la politique monétaire est dépendante de la politique budgétaire, elle se conforme à ses nécessités

69
Q

Conditions d’efficacité de la politique conjoncturelle keynésienne

A

Système de changes fixe (

70
Q

Pourquoi un taux de change fixe nuit-il à la relance keynésienne ?

A

La relance budgétaire se traduit par un déficit commercial qui exerce une pression à la baisse sur le taux de change. La banque centrale vend donc des devises et contracte la masse monétaire, ce qui augmente les taux d’intérêt et engendre un effet d’éviction total

71
Q

Capitaux mobiles au service de l’efficacité de la relance keynésienne

A

La hausse de taux arrête les capitaux et fait augmenter le taux de change, la BC doit acheter des devises contre de la monnaie nationale qu’elle crée, ce qui produit une expansion monétaire

72
Q

Relance Mauroy

A

1981-1982, = valorisation du pouvoir d’achat des catégories populaires.
- Hausse des dépenses publiques et hausse des cotisations sociales pour soutenir l’activité.
- Le SMIC est aussi augmenté de 10% et la fiscalité est favorable aux bas revenus.
Les dépenses publiques n’augmentent que de 1% du PIB, mais viennent buter sur la contrainte extérieure, accrue depuis les années 1970. L’erreur a été d’ignorer cette contrainte extérieure. La relance se heurte à une pression à la baisse sur la valeur du franc en raison d’une dégradation de la balance courante
= dévaluation puis rigueur

73
Q

Politique économique inefficace

A

Nouveaux classiques, à cause des anticipations rationnelles (John Muth)
= la politique keynésienne peut avoir es effets si elle n’est pas annoncée
= critique de Lucas, on ne peut pas utiliser des modèles macro pour prévoir les effets de la politique puisque ces politiques modifient le comportement des agents et modifient donc les paramètres du modèle = super neutralité de la monnaie

74
Q

Anticipations rationnelles

A

John Muth,
Les agents utilisent correctement l’information dont ils disposent, leurs prévisions sont identiques aux prévisions issues de la théorie économique pertinente.
Il y a pourtant des hypothèses lourdes :
omniscience des agents (toutes les valeurs anticipées sont connues)
transparence
optimalité de l’anticipation

75
Q

NEK, politique économique

A

Les rigidités sont compatibles avec la rationalité économique des agents, il n’y a cependant pas d’illusion monétaire. Les prix ne s’ajustent pas immédiatement, on peut donc utiliser la politique économique.
Rigidités nominales et réelles :