Chapitre 2 : Finance Flashcards
4 époques distinguées (qui, quand, quoi)
Obsfelt et Taylor en 2002 :
- Gold standard (1880-1913) : très forte ouverture monétaire et financière
- L’entre-deux-guerres (1918-1939) : recul des échanges et de l’investissement
- Après BW (1944-1971) : lente reprise du libre-échange
- Système de change flottant (depuis 1971)
Deux cycles de global imbalances
- Avant 1944 : UK qui orchestre
- Après 1944. : Usa qui orchestrent
Situation actuelle de l’allocation des ressources financières
Selon Michel Aglietta dans les années 90, Excès d’épargne dans le Nord et Bf dans le Sud = les ressources devraient se diriger vers les PED
MAIS
Paradoxe de Lucas (1980) : les flux de capitaux restent dans le Nord
Deux situations qui expliquent les déséquilibres
- Pull : l’argent est tiré par ceux qui veulent consommer ou épargner plus qu’ils ne gagnent. les pays qui ont une balance courante déficitaire sont responsables des déséquilibres
- Push : l’argent est injecté par ceux qui choisissent d’épargner, sans se soucier si les placements sont rentables. les déséquilibres sont produits par les pays qui ont une balance courante excédentaire.
Équation fondamentale
(X-M) = (T-G) + (S + CaF - I)-> épargne nette privée
Depuis 2004, qu’est ce qui est en déficit courant ?
Solde courant de la France
Solde de la balance globale, équation
Solde de la balance courante + solde du compte de capital
Réserves de change
Ce sont des avoirs détenus par les banques centrales ou les États en monnaie étrangère ou en or
France = 224,5 milliards de dollar en 2022
Théorie des étapes de la balance des paiements
Alec Cairncross, 1957 :
- État nouvellement emprunteur : déficit de la bcourante
- Les pays emprunteurs évolués : déficit de la balance courante mais excédent bcom
- Les pays nouvellement prêteurs : excédent bcourante
- Les pays prêteurs évolués : balance courante excédentaire (grâce aux revenus car balance commerciale déficitaire)
Attention : Chine ne vérifie pas cela
Quel solde est le plus avantageux ?
Pettis et Klein (2019) : pour savoir si la situation est dangereuse, il faut regarder comment l’argent est dépensé ou épargné.
Problèmes liés à un déficit courant (3)
- Une consommation trop élevée (mauvaise utilisation des fonds)
- Des projets d’investissement mal évalués
- Des suddens stop (mouvements CT susceptibles de repartir rapidement)
Financer un déficit courant ?
- IDE
- Emprunt long (risque taux de change)
- Capitaux à court terme
- Avoirs de réserve
Problèmes liés aux excédents courants (3)
- Une faiblesse des investissements intérieurs
- Une incapacité à récupérer les sommes prêtées (risque de défaut)
- Un risque de mesures protectionnistes (pour réduire cet excédent)
Position extérieure globale
Solde des avoirs et des engagements à court et à long terme du pays à l’égard du reste du monde, quelle que soit la devise = indication du degré d’ouverture financière + indication sur la soutenabilité de la dette
Paradoxe Américain
Malgré leur position extérieure nette négative, leur balance des revenus reste largement positive (grâce aux IDE massifs) + dette à taux faibles
= Pierre Olivier Gourinchas et Helen Rey : les USA sont devenus dans les années 90-2000 une “entreprise de capital risque” et “empochent au passage une belle marge”
Critère Feldstein Horioka
1980, il ne devrait pas exister de différence entre investissement national et international dans un monde ou les capitaux sont parfaitement mobiles. Or, existence de biais domestiques
Qu’est ce qui détermine les taux de change ?
Les mouvements financiers : on demande de la monnaie étrangère pour placer à l’étranger plutôt que pour acheter un produit
Taux de change
Prix d’une monnaie par rapport à une autre lorsque ces monnaies sont convertibles
Taux de change multilatéral / effectif
Moyenne pondérée des taux de change bilatéraux
Taux de change nominal
Prix d’une monnaie exprimée dans une autre monnaie = cotation au certain et à l’incertain
Qu’est ce qui explique une hausse de la demande de dollar et d’offre d’euros ?
- Excédent de la balance courante USA/zone euro
- Anticipation d’appréciation du dollar
- Achat de dollars par les BC
- Placements financiers aux USA (+intéreêts / - risque)
= appréciation du dollar par rapport à l’euro sans intervention de la BC
Qu’est ce qui explique une baisse de la demande de dollar et une hausse de la demande d’euros ?
- Déficit de la balance courante USA/zone euro
- Anticipation de dépréciation du dollar
- Vente de dollars par les BC
- Placements financiers hors des USA (+ de risque, - d’interêts…)
Les régimes de convertibilité de la monnaie
- Inconvertibilité : (économie de troc) ex: URSS / Europe après 2GM
- convertibilité limitée : (contrôle des changes) transactions de change en contrepartie des seules transactions réelles (courantes et IDE) ex: Chine
pleine convertibilité : libre circulation des capitaux, transaction de change étendues aux opérations financières ex: pays développés aujourd’hui.
Que mesure le taux de change réel ? (3)
La compétitivité prix des produits domestiques
La balance courante (à moyen terme)
variables financières et les comportements d’anticipation (spéculation) qu’elles véhiculent
Équation du taux de change réel
TCR = taux de change nominal x prix des biens domestiques / prix des biens étrangers (=termes de l’échange)
er = en x P/P*
S’il y a une baisse du taux e change réel (visualiser l’équation)
Désinflation compétitive (P/P*)
+ dévaluation compétitive (en)
Taux de change PPA
Gustave Cassel, 1916 : les taux de change devraient se fixer tel qu’il y aurait un même pouvoir d’ha
=> Déterminer si une monnaie est dévaluée ou non : indice Big Mac
Deux types de PPA
- PPA absolue : les prix des biens exprimés dans une même monnaie finissent par s’égaliser, s’il y a des écarts, ils sont liés aux coûts de transports, aux droits de douane, aux imperfections du marché…
- PPA relative : les écarts de prix sont stables, une fois exprimées dans une même monnaie, les variations de taux de change reflètent les écarts d’inflation
Théorie de la parité des taux d’intérêts
Keynes, 1923 : le marché des changes est à l’équilibre lorsque les taux de rentabilité des dépôts sont les mêmes dans les deux monnaies. Sinon : appréciation ou dépréciation (tx d’intérêt faible -> vente monnaie nationale -> dépréciation)
Que dire sur l’instabilité des taux de change ? (2,5)
- Depuis 1971, suspension de BW par Nixon
- Mécanisme : Dornbush, 1976, “overshooting” = taux de change très fluides, donc si baisse des taux, sur-réaction des acteurs qui anticipent une prophétie auto-réalisatrice. Phénomène qui s’ajuste par la suite (retour au taux de change PPA) et biens qui suivent moins rapidement
= théorie concours de beauté (Keynes)
Qu’est ce qu’un bon taux de change ? (3)
- Taux qui respecte la PPA de G.Cassel en 1916
- TCEF (taux de change d’équilibre fondamental) de J.Williamson en 1983
- Taux lié aux stratégies de développement avec un régime de change compatible avec son développement
Taux de change d’équilibre fondamental, qui, quoi, quand ?
John Williamson, 1983 : assure l’équilibre interne (plein emploi et pas d’inflation) ainsi que l’équilibre externe (équilibre de la bcourante ou déficit soutenable)
Données marché des changes (4)
- Forex dominé par la City à Londres (50% échanges)
- 7 500 milliards de dollars échangés chaque jours
- Dollar = 88% des échanges (sur 200%), puis euro et Yen
- 3/4 en trading haute fréquence + majoritairement de gré à gré
2 infos sur la spéculation
- Souvent à terme (et non comptant) = on fixe un prix et une date
- Permet la liquidité d’un marché