Chapitre 3 Immunologie Flashcards
Que veut dire la notion restriction par le CMH des lymphocytes ?
Chez chaque individu, les différents clones de lymphocytes T ne peuvent déceler des peptides que lorsque ceux-ci sont présentés par les molécules du CMH de l’individu.
Pourquoi dit-on que les lymphocytes ont une double spécificité ?
Le récepteur des lymphocytes T (TCR) reconnaît certains résidus d’antigènes peptidiques, mais reconnaît également les résidus de la molécule du CMH qui présente ce peptide (se lie à peptide et à CMH)
Qu’est-ce qu’une cellule présentatrice d’antigènes ?
une cellule qui capture les antigènes microbiens et les présentent afin qu’ils soient reconnus par les lymphocytes T
Quelles sont les principales cellules présentatrices d’antigènes ?
les cellules dendritiques
Ou se trouvent les cellules dendritiques ?
Surtout dans les épithéliums et dans les organes lymphoïdes périphériques mais un peu dans la plupart des organes.
Comment les cellules présentatrices d’antigènes sont-elles activées ?
1) APC expriment des récepteurs membranaires qui lient les microbes en reconnaissant par exemple des résidus mannose terminaux sur leurs glycoprotéines, 2)Les cellules dendritiques utilisent ces récepteurs pour capter et endocyter des antigènes microbiens. Certains antigènes entrent par pinocytose.
3) microbes stimulent les réactions immunitaires innées en se liant aux récepteurs de type Toll (TLR) et d’autres senseurs de microbes dans les cellules dendritiques ainsi que dans les cellules épithéliales et les macrophages: production de cytokines (ex TNF et IL-1
Combien de fois les lymphocytes doivent rencontrer les APC ?
2 fois : une fois pour déclencher déclencher l’expansion clonale et la différenciation des cellules effectrices. Les lymphocytes T effecteurs différenciés ont à nouveau besoin de voir les antigènes présentés par différentes APC afin d’activer leurs fonctions effectrices dans le cadre(2e fois)
Qu’arrive-t’il une fois que les APC sont activées?
1)Les cellules dendritiques activées perdent leur adhérence à l’épithélium et commencent à exprimer le récepteur de surface CCR7, spécifique des cytokines
chimiotactiques (chimiokines) produites dans la zone des cellules T des ganglions lymphatiques.
2)Ces chimiokines attirent, hors de l’épithélium, les cellules dendritiques, qui gagnent alors, par les vaisseaux lymphatiques, les ganglions qui drainent cet épithélium
3) Au cours du processus de migration, les cellules dendritiques deviennent matures, c’est-à-dire que ces cellules aptes à capturer les antigènes se transforment en APC capables de stimuler les lymphocytes : augmentation de la synthèse et par une expression stable des molécules du CMH présentant l’antigène aux lymphocytes T, mais également d’autres molécules, appelées molécules de costimulation, qui sont nécessaires pour que les réponses des lymphocytes T soient complètes
4) les antigènes protéiques microbiens qui pénètrent dans l’organisme sont transportés et concentrés dans les régions des ganglions lymphatiques où ces antigènes ont la plus grande probabilité de rencontrer les lymphocytes T.
Qu’arrive-t’il aux antigènes présents dans la lymphe ou dans le sang ?
Les antigènes solubles présents dans la lymphe sont captés par les cellules dendritiques qui résident dans les ganglions lymphatiques, et les antigènes présents dans le sang sont captés pratiquement de la même manière par des cellules dendritiques de la rate
Quel est le rôle des CMH dans la réponse immunitaire ?
Les molécules du CMH sont des protéines membranaires se trouvant sur les APC qui présentent des antigènes peptidiques afin qu’ils soient reconnus par les lymphocytes T.
-Présente les peptides dérivés d’antigènes protéiques aux lymphocytes T spécifiques de ces antigènes.
Quel est le nom des protéines du CMH rencontrées chez l’homme?
d’antigènes leucocytaires humains (HLA)
Que trouve-t’on dans le locus du CMH?
Il contient deux ensembles de gènes hautement polymorphes, appelés gènes du CMH de classe I et de classe II. Ces gènes codent les molécules du CMH de classe I et de classe II qui présentent les peptides aux lymphocytes T Contient aussi de nombreux gènes non polymorphes.
Quelles sont les sous-unités de la molécule de classe I ?
chaîne α liée de manière non covalente à une protéine appelée β2-microglobuline (codée par un gène se trouvant en dehors du locus du CMH)
Les domaines α1 et α2 aminoterminaux de la molécule de classe I du CMH forment un site de liaison au peptide en forme de sillon
Plancher :se lie aux peptides pour les présenter aux lymphocytes T, tandis que les côtés et les sommets de la gouttière sont les régions de contact avec le récepteur des lymphocytes T
Chaine alpha: polymorphe, propre à chaque individu
Comment s’exprime le polymorphisme sur chacune des unités de la molécule I ?
- Certains de ces résidus polymorphes peuvent entraîner des variations dans le plancher de la gouttière de liaison au peptide, et par conséquent influer sur la capacité des différentes molécules du CMH de se lier au peptide.
- D’autres résidus polymorphes contribuent à des variations dans les sommets bordant le sillon, et par conséquent sont susceptibles de modifier la reconnaissance par les lymphocytes T.
- Le domaine α3 est constant, il contient le site de liaison au corécepteur CD8 des lymphocytes T.
Quelles sont les sous-unités de la molécule de classe II ?
Les molécules du CMH de classe II sont composées de deux chaînes, appelées α et β (se séparent endomaine α1 et β1)contiennent des résidus polymorphes qui forment une gouttière suffisamment large pour recevoir des peptides. Le domaine β2 non polymorphe contient le site de liaison au corécepteur CD4 des lymphocytes T.
De quelle façon les gènes du CMH sont exprimés?
Les gènes du CMH sont exprimés de manière codominante :les allèles hérités des deux parents sont exprimés de manière équivalente.
Combien de molécules de classe I chaque cellule peut exprimer ?
6 : Une de chaque parent et 3 sortes différentes de gènes (HLA-A,B,C)
Combien de molécules de classe II chaque cellule peut exprimer ?
6 à 8 allèles(3 ou 4 de chaque parent : HLADP,DQ,DRalpha,Drbeta 1 et 2 ) codant pour les chaines alpha et beta Peut exprimer plus de 6 molécules.
Que est l’utilité du polymorphisme des gènes ?
L’évolution du polymorphisme du CMH permet à une population de faire face à la diversité des microbes et de ne pas succomber à un nouveau microbe ou à un ancien qui aurait muté, dans la mesure où au moins quelques individus pourraient opposer des réponses immunitaires efficaces aux antigènes peptidiques de ces microbes.
S’assure qu’il y aura toujours des membres d’une population qui seront en mesure de présenter un antigène protéique particulier.
Que détermine le polymorphisme des gènes ?
Détermine quels peptides sont présentés par telle ou telle molécule du CMH,
Par quelles cellules sont exprimées les molécules de classe I et II?
Les molécules de classe I sont exprimées sur toutes les cellules nucléées, alors que les molécules de classe II sont principalement exprimées sur les cellules dendritiques, les macrophages et les lymphocytes
Comment les molécules du CMH présentent-ils les antigènes et comment se nomme ce processus ?
Les molécules du CMH sont capables de présenter des peptides, mais non des antigènes protéiques microbiens intacts. Il en résulte qu’il doit exister des mécanismes permettant de convertir les protéines de leur forme naturelle en peptides capables de se lier aux molécules du CMH. Cette conversion, dite apprêtement des antigènes
Un individu présente-t’il seulement des peptides provenant d’antigènes ?
Chez chaque individu, les molécules du CMH peuvent présenter des peptides provenant de protéines étrangères, c’est-à-dire microbiennes, ainsi que des peptides provenant des propres protéines de l’individu
Décrivez le processus de l’apprêtement des antigènes pour les présenter aux lymphocytes T (molécule de classe I)
1) Protéines produites dans le cytosol à partir de virus vivant à l’intérieur des cellules infectées,de certains microbes phagocytés pouvant traverser les vésicules et s’échapper dans le cytoplasme, et à partir de gènes de l’hôte mutés ou altérés(tumeurs)
2) Dégradation protéolytique des protéines cytosoliques(conjugées à l’ubiquitine puis dégradées dans les protéasomes)
3) Transport des peptides du cytosol vers le réticulum endoplasmique (RE) (grâce au TAP)
4) Assemblage des complexes peptide-molécule de classe I dans le RE
5) Transportés vers la surface cellulaire et reconnus par les lymphocytes CD8+