Chapitre 2.5 Flashcards

1
Q

Méthodes de capture-marquage-recapture

A

 Alternative aux dénombrements pour estimer la taille de la population (N)
 Méthodes de CMR permettent toutefois beaucoup plus
> Taille de population
> Paramètres démographiques (survie, recrutement, dispersion)
> Taux de croissance de la population

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2
Q

Principe général de la méthodes de capture-marquage-recapture

A

 Série de K occasions de capture séparées dans le temps (K ≥ 2)
 Individus sont marqués et identifiés individuellement
 1ère occasion: tous les individus sont marqués et relâchés
 Occasions subséquentes: mélange d’individus déjà marqués et non-marqués (lesquels sont marqués avant d’être relâchés)

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3
Q

Deux grands types de population

A

Populations fermées
 Taille de population ne change pas durant la période d’étude
 Assume aucune entrée/sortie dans la population (pas de natalité, mortalité, immigration ou émigration)
 Vrai seulement si les occasions de capture sont très rapprochées dans le temps

Populations ouvertes
 Taille de population peut fluctuer dans le temps
 Permet entrée/sortie dans la population (natalité, mortalité, immigration ou émigration) entre les occasions de capture
 Intervalle de temps entre les occasions de capture peut alors être beaucoup plus long

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4
Q

Populations fermées, K = 2

A

 Modèle de Lincoln-Petersen pour estimer la taille de la population
> On marque et relâche n1 individus à la 1ère capture
> On capture n2 individus à la 2e capture, dont m2 sont déjà marqués

 Proportion d’individus marqués dans le 2e échantillon devrait égaler celle du nombre capturé la 1ère fois dans la population totale:
N = n2*n1/m2

En fait, on assume que la probabilité de capture (p) d’un individu est égale aux 2 occasions:
N = n1/p

–> Avec le modèle LP, reconnaissance individuelle n’est pas essentielle

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5
Q

Prémisses du modèle Lincoln-Petersen

A
  1. La population est fermée
    > N au temps 1 et au temps 2 est le même
  2. Pas de pertes d’étiquettes
    > S’il y a perte, m2 est sous-estimé et N est sur-estimé
  3. Homogénéité dans les probabilités de capture
    > Probabilité la même à 1ère et 2e occasion (i.e. constant dans le temps)
    > Probabilité égale entre les individus à chaque occasion
    > Souvent violée. Par exemple, parce que:
    • Individus marqués ne se mélangent pas dans la population
    • Effet « trappe » (plus difficile de recapturer ceux déjà marqués)
    –> Paramètres alors biaisés
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6
Q

Populations fermées, K > 2

A

On peut généraliser le modèle Lincoln-Petersen pour >2 occasions
Avantages:
> Estimation de N plus précise
> Gérer l’hétérogénéité des probabilités de capture (source de biais sur N)

 Reconnaissance individuelle essentielle
 On utilise alors des histoires de recapture.
Exemple pour K = 3:
> Chaque ligne = un individu différent; chaque colonne = une occasion différente
> 1 = capturé et relâché, 0 = pas capturé
> Avec K = 3, 8 histoires de capture différentes sont possibles
> La dernière ligne (jamais capturé) est le complément des autres lignes

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7
Q

Modélisation de p

A

On peut modéliser les effets suivants sur la probabilité de capture p:
 Effet temps: p diffère à chaque occasion de capture (pi)

 Effet comportement: p diffère entre les marqués (pr) et les non-marqués (pc)
> « trap-shy » : marqués ont moins de chances d’être capturés que les non-marqués
> « trap-happy » : l’inverse

 Comment distinguer pr et pc?
> pr = nb total de recaptures / nb total d’individus marqués (m/M)
> pc = nb total d’individus capturés une fois durant l’étude / nb d’opportunités de capturer des individus pour la 1ère fois [M/(NK-M)]
> En absence d’effet trappe, p est simplement: nb total de capture / nb d’opportunités de captures (n/NK)

 Hétérogénéité: il existe des sous-groupes inconnus qui diffèrent entre eux dans leur probabilité de capture
> Estimation des paramètres possible pour chaque sous-groupe

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8
Q

Modèles avec effets sur p

A

VOIR DIAPO 8

Si on arrive à modéliser adéquatement les effets sur p, on obtient alors une estimation de N non-biaisée

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9
Q

Le modèle Jolly-Seber

A

 Prémisse de population fermée est contraignante
 Modèle développé par Jolly et Seber à l’origine pour estimer N chez des populations ouvertes
 Généralisation du modèle Lincoln-Petersen au cas des populations ouvertes où K > 2:
Ni = ni*mi/ni
> n1 est remplacé par Mi
> Mi = nombre d’individus marqués encore vivants au temps i

Le problème est d’estimer Mi car dans une population ouverte, des individus vont mourir (ou quitter) entre chaque occasion de capture

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10
Q

Modèle Jolly-Seber: estimation de paramètres

A

On peut estimer Mi par le ratio de 2 segments différents de la population:
Prob. de recapturer éventuellement les individus déjà marqués mais non-capturés au temps i

=

Prob. de recapturer éventuellement les individus capturés et relâchés au temps i

Mi = mi + (Ri*Zi)/ri

zi = Individus déjà marqués, nonrecapturés
au temps i mais recapturés plus tard (histoire 1 0 1)
ri = Individus qui seront éventuellement recapturés parmi ceux relâchés au temps i
Ri = Tous les individus relâchés au temps i (anciens [mi] + nouveaux [ui] marqués)

–> On assume l’homogénéité des probabilités de capture dans le temps

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11
Q

Le modèle de Jolly-Seber permet d’estimer plus que simplement N

A

On peut aussi estimer la survie (φ) et le recrutement (B)
On estime φi par:
φi = Mi+1/[( Ri-mi) + Mi]

= Nb d’individus marqués encore vivants à la prochaine occasion
/
Nb d’individus nouvellement marqués et relâchés au temps i (Ri – mi) plus le nb d’individus marqués encore vivants au temps i (Mi

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12
Q

Prémisses du modèle Jolly-Seber (JS)

A
  1. Pas de pertes d’étiquettes
  2. L’indépendance de chaque individu
    > Probabilité de capturer un individu est indépendante des autres
    > Violée lorsque des individus se déplacent en groupes familiaux
    > Paramètres peu biaisés mais variance est sous-estimée
  3. Chaque capture est instantanée et les individus sont aussitôt relâchés
    > Souvent violée mais pas de biais si la période de capture est beaucoup plus courte que l’intervalle entre les occasions de capture
    > Normalement, intervalles égaux entre les occasions de capture
  4. Homogénéité des probabilités de capture (p) entre individus et dans le temps
    > Essentiel pour estimer le paramètre Mi
    > Souvent violée (idem à populations fermées); paramètres alors biaisés
    > Problème le plus aigu entre non-marqués et déjà marqués (effet trappe)
    > Modélisation de ces effets sur p comme avec populations fermées est impossible en condition de populations ouvertes
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13
Q

Conséquence des prémisses du modèle Jolly-Seber (JS)

A
  • Le modèle JS pour populations ouvertes s’avère peu utile pour estimer N
  • Modèles pour populations fermées performent mieux et sont préférables pour estimer N
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14
Q

Le modèle Cormack-Jolly-Seber

A

Le modèle Jolly-Seber permet de séparer la survie (φ) de la probabilité de capture (p)
 Estimateur de la survie est conditionnel au premier marquage
> Il ne concerne que les individus marqués

 La prémisse d’homogénéité des probabilités capture est alors moins restrictive
> Elle ne concerne plus les individus non-marqués (comme avec N)
> Elle ne concerne que les individus déjà marqués (et on peut corriger s’il y a de l’hétérogénéité comme un effet trappe temporaire)

 En pratique, modèle Jolly-Seber s’avère plus utile pour estimer φ que N (pour N, on utilise les modèles pour populations fermées)

 Si on s’intéresse au devenir des individus marqués seulement:
> Modèle de Cormack-Jolly-Seber (CJS)
> Sous-modèle du modèle de Jolly-Seber

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15
Q

Principe du modèle Cormack-Jolly-Seber

A

 Estimation de φ avec le modèle CJS se fait aussi avec des histoires de recaptures
 Essentiel que K > 2 (si K = 2, impossible de séparer φ et p)
 Plus K est élevé, meilleure est l’estimation de φ

 Si on considère une cohorte d’individus marqués et relâchés au temps 1, avec K = 3 les histoires de capture possibles sont:
1 1 1
1 1 0
1 0 0
1 0 1
–> Noter qu’on ne modélise que le devenir des individus marqués (donc histoire 000 n’existe pas)

 Ce genre d’histoire de recaptures permet de séparer φ et p
> À l’occasion 2, l’individu était forcément vivant car recapturé au temps 3

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16
Q

Le jeu de données et le m-array

A

Un résumé des données, le “m-array”
 Chaque ligne est une cohorte et chaque colonne est une recapture
 Les individus hors-diagonale sont les “individus manqués”
 Il faut ensuite paramétriser le m-array en terme de φ et p

Voir diapo 17

17
Q

La paramétrisation du m-array

A

 p est estimé à chaque occasion, φ à chaque intervalle
 p n’existe pas à t1 (on commence numérotation à t2 avec l’indice 1)
 Chaque cohorte a les mêmes φ et p à chaque occasion
 Dernière occasion, paramètres pas séparément identifiables, seul le produit φ4 p4 l’est
 7 paramètres identifiables: 3 φ, 3 p et le dernier produit φp

18
Q

Modèles réduits

A

Modèles possibles:
φt pt :Survie et recapture dépendantes du temps
φ p : Survie et recapture constantes dans le temps

Modèle φ p:
(2 paramètres seulement à estimer, φ et p)
 Ajuster ces deux modèles dans un logiciel spécialisé
 Sélectionner le meilleur modèle (i.e. celui qui s’ajuste le mieux aux données)
 Examiner la valeur des paramètres estimés par le meilleur modèle

19
Q

Estimation des paramètres dans les modèles réduits

A

 On procède par maximum de vraisemblance
> On cherche les valeurs des paramètres φi et pi qui minimisent la “distance” entre les valeurs prédites par ces paramètres et les valeurs observées (i.e. les mi,j du m-array)

Ces calculs se font par des logiciels spécialisés

  • MARK
  • E-SURGE