Chapitre 19: Les personnes ayant les avant les institutions Flashcards

1
Q

Résumer les personnes avant les institutions?

A
  • Advocacy : l’art de de défendre ou de plaider en faveur d’une personne, d’un groupe ou d’une communauté. Défendre leurs intérêts et leurs droits et veiller à ce qu’ils soient traités avec respect, bienveillance et justice afin de préserver leur bien-être et leur sécurité.
  • Ne pas prendre de pouvoir sur la personne même en situation d’autorité. Le pouvoir souvent négligé ou absent entre collègues (où est la détermination).
  • Importance de la promotion du pouvoir d’agir des personnes et de la reconnaissance de leur potentiel
  • Pouvoir : rapport de force et rapport de savoir (façon de dire ou prescrire qui instaure les normes sociales)
  • Mouvement LGBT, féministes exercent un contre-pouvoir
  • Même les personnes les plus vulnérables ont la faculté d’agir sur leur sort dans la mesure où ils résistent.  cette vision permet d’éliminer le fataliste et de croire au changement individuel/collectif.
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2
Q

Expliquer les 6 principes éthiques?

A

• Premier principe éthique : L’acceptation inconditionnelle de l’autre est très importante. Il faut entendre le point de vue de l’aidé et saisir sa logique et son contexte. Comprendre ou expliquer n’est jamais excuser.
Deuxième principe éthique : la croyance dans le potentiel de la personne. Différencier la personne de son problème.
Troisième principe éthique : croire en la faculté d’autodétermination. Ne pas imposer de solutions, travailler avec la personne.
Quatrième principe éthique :une certaine réciprocité. Peu importe le statut toute relation d’aide peut nous apporter/apprendre des choses. Le métier d’aider ne nous rend pas supérieur.
Cinquième principe éthique : accorder de l’importance tant au processus qu’au contenu de l’intervention. S’être sorti d’un problème devrait encourager la personne à n’en résoudre d’autres.
Sixième principe éthique : seule une croyance inébranlable dans le changement peut permettre d’exercer avec bonheur le métier d’aider. Sans cet optimiste la motivation laisse facilement place au défaitisme.

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3
Q

Définir personnes traumatisées?

A

Définition : Un trouble de stress post-traumatique est un trouble réactionnel qui apparaît à la suite d’un événement traumatique. Un événement est possiblement traumatique lorsqu’une personne est confrontée à la mort, à la peur de mourir ou lorsque son intégrité, physique, psychologique ou sexuelle, ou celle d’une autre personne a pu être menacée, ce dont elle a été témoin. Une personne qui développe un trouble de stress post-traumatique présente en général trois types de symptômes, lesquels peuvent provoquer dépression, tentative de suicide, abus de drogues et alcool, anxiété, isolement et repli sur soi, état de panique, etc., car :
• Elle revit continuellement la scène traumatique en pensée ou en cauchemars (symptômes de reviviscence, idées intrusives. Par ex : « je pense à cela presque tout le temps, j’en rêve la nuit, je me sens en permanence vulnérable»). L’inverse peut aussi se rencontrer, ce que l’on appelle la dissociation, ou encore la fuite, le déni.
• Elle cherche à éviter - volontairement ou involontairement - tout ce qui pourrait lui rappeler de près ou de loin le trauma (symptômes d’évitement et d’engourdissement émotionnel). Par ex : «Je ne sors plus de chez moi, je ne vois plus personne»
• Elle est fréquemment aux aguets, sur la défensive ou en état d’hypervigilance (symptômes d’hyperéveil) malgré l’absence de danger imminent. Par ex : «J’ai peur dans le noir, je sursaute au moindre bruit, je suis toujours sur mes gardes, j’ai peur qu’on me touche».

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4
Q

Intervention auprès d’une personne qui vit des séquelles d’un traumatisme (10)?

A
  1. Lui permettre de «ventiller» et de se raconter en recevant notre empathie, ce qui permet de se représenter ce qu’elle a vécu et comment elle l’a vécu sur le plan cognitif et émotif.
  2. Comprendre le vécu de la victime aide à l’accompagner dans le recadrage cognitif (voir les choses autrement) de ce qui lui est arrivé
  3. Les croyances (rationnelles ou irrationnelles) de la personne jouent un certain rôle dans ses symptômes : aussi, il est important de bien les cerner afin de composer avec elle, et parfois les amener à évoluer lorsqu’elles sont incapacitantes.
  4. La réassurer quant au fait que sa réaction et ses émotions sont «normales» : un traumatisme laisse des séquelles, même si ces dernières peuvent varier d’une personne à une autre.
  5. C’est ce qu’elle a vécu qui n’est pas acceptable, et non pas elle-même, la victime.
  6. L’assurer d’un soutien social (système relationnel) afin de contrer l’isolement et le repli sur soi.
  7. Savoir tabler sur les forces et les ressources, internes et externes, de la personne dans sa recherche de mieux-être.
  8. Encourager et l’aider à développer son empowerment (capacité d’agir) sur sa vie.
  9. Tout cela permet de canaliser son énergie et ses facultés adaptatives vers des actions constructives pour elle-même (et ses proches) – plutôt que vers la colère tournée contre soi et ses proches, par exemple.
  10. L’aider à développer des projets en tablant sur ce qui était auparavant agréable, qui l’est encore, ou le serait selon ses attentes et anticipations.
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