Chapitre 14 Flashcards
Éthique et les mères porteuses
Deux thèses principales d’Anderson :
- Les pratiques commerciales de la mère porteuse transforment la mère porteuse (ainsi que ses capacités reproductrices) et l’enfant à naître en marchandise.
- Le fait de porter un enfant et de le mettre au monde suppose des normes parentales (notamment un attachement émotionnel) qui ne devraient pas être remplacées par les normes du marché économique.
Marchandise et normes du marché
Q. Qu’est-ce que cela veut dire de considérer une chose comme une marchandise ?
R. Cela signifie que les normes de la société de marché sont pertinentes pour produire, échanger et jouir du produit.
Q. Pourquoi devrions-nous refuser l’application des normes du marché à un bien (à quelque chose que l’on considère bien) ?
R. Car on croit que la production et la distribution du bien selon les normes du marché économiques ne rendent pas de manière appropriée la valeur du bien.
Différents modes d’estime : la valeur que l’on accorde à un bien ou à une personne ne se réduit pas à l’usage qu’on en fait ou au respect qu’on lui doit. L’amour, l’admiration, l’honneur, l’appréciation constituent différents modes d’estime (pp. 331-32).
Mère porteuse et théorie de marchandisation
L’entreprise commerciale de la mère porteuse implique trois parties :
C’est pas toujours les hommes seuls, mais plutôt couples qui ne peuvent pas se reproduire, fécoondation in vitro, femmes riche
1. Le père ou le couple ;
2. Un avocat ; s’assure qu’il n’y a pas de lien affectif
3. Une mère porteuse.(accepte de ce faire insiminer),
S’engage a ne pas crée un lien affectif avec enfant
Traiter la femme-mère-porteuse comme une marchandise et remplacer les normes parentales par les normes du marché
- Transforme la femme-mère-porteuse, comme sujet digne de respect, en objet à utiliser.Violation du respect de la femme-mère-porteuse de trois manières :
Exige de la mère porteuse de refouler tout amour parental qu’elle pourrait éprouver à l’égard de l’enfant à naître ;
Manipulation pour nier la légitimité du point de vue de la femme sur l’évolution de sa grossesse ;
Exploitation de la mère porteuse sous les normes d’une relation soi disant de don (de soi).
NOTES
1. Normalement lorsqu’on est enceinte, on se prépare pour recevoir l’enfant. Dans le cas de la commercialisation de la mère porteuse, c’est tout le contraire. Les normes du marché prévalent. On manufacture un bébé.
2. L’industrie qui commercialise la mère porteuse a tout intérêt à supprimer, voire manipuler, la femme pour qu’elle ne voit pas l’enfant comme un parent mais comme un contrat de fabrication de bébé. On réduit la mère porteuse à un appareil à éclosion, à de la tuyauterie, à une propriété louée (c’est-à-dire à une chose sans émotion qui pourrait éventuellement réclamer quelque chose).
3. Si la mère porteuse est motivée par le don, l’agence entre la mère porteuse et le client est motivé par le profit : c’est-à-dire obtenir ce qu’il y a de mieux pour l’agence et son client. La mère porteuse est laissé à elle-même pour défendre ses propres intérêts.
Traiter l’enfant comme une marchandise et remplacer les normes parentales par les normes du marché
- Transforme l’enfant, comme sujet digne de respect, en objet à utiliser.
Violation du respect des enfants de trois manières (personne n’est là pour défendre les intérêts de l’enfant) :
- En décourageant l’amour entre parents et enfants (contre l’intérêt de l’enfant) ;
- L’enfant devient un objet que l’on possède (droit de propriété : droit de disposer et d’utiliser la chose possédée) et que l’on peut échanger au lieu de faire reposer la relation entre parents et enfant sur la confiance ;
- Menace les autres enfants de la famille qui pourraient avoir peur d’être donné.
Arguments ‘pour’ les pratiques commerciales de la mère porteuse
- Permet à un individu d’avoir un enfant ;
- Réaffirme le droit de procréer ;
- Réaffirme le droit de contracter ;
- Le geste de la mère porteuse est un geste d’amour que l’on devrait encourager ;
- Les pratiques de la mère porteuse ne sont pas différentes d’autres pratiques déjà acceptées, lesquelles séparent la génétique, la gestation et les parents sociaux ;
- Davantage de choix pour les femmes en ce qui concerne leurs capacités reproductrices, lesquelles ont été bannies traditionnellement du marché économique.