Chapitre 1 et 2 : Préambule Flashcards
Définition neuropsychologie
La neuropsychologie est définie comme l’étude de l’impact des lésions cérébrales sur la cognition.
D’une manière générale, la neuropsychologie est l’étude des relations entre le fonctionnement du cerveau et le comportement.
A quoi s’intéresse la neuropsychologie cognitive ?
La neuropsychologie cognitive s’intéresse aux différents troubles des fonctions cognitives que peut entraîner une atteinte cérébrale
Quelles sont les deux approches de la neuropsychologie ?
Les définir.
La neuropsychologie traditionnelle est une approche (19ième siècle) qui a décrit les déficits dus à une atteinte cérébrale avérée. Elle a permis de mettre en évidence le lien direct entre déficits cognitifs et lésions cérébrales.
Limites : occulte le lien entre les fonctions cognitives évaluées et les mécanismes cérébraux sous-jacents.
La neuropsychologie cognitive (approche contemporaine) introduit un niveau intermédiaire entre le cerveau et le comportement : les opérations mentales (ou opérations cognitives). Elle postule que les comportements humains sont l’expression visible d’opérations mentales ayant une implémentation cérébrale. Nous pouvons la définir comme l’étude du lien entre les fonctions neurocognitives et le comportement.
Expliquer la phrénologie.
Gall (1758-1828) fait correspondre une faculté psychique à une partie délimitée du cerveau. Il décrit ainsi 27 fonctions ou “qualités” (vision, langage, le calcul et facultés : courage, amour …). Cette démarche s’appuie sur le postulat selon lequel une faculté mentale particulièrement développée chez un individu doit reposer sur une hypertrophie de la région cérébrale correspondante. D’où la méthode utilisée par Gall qui consistait à rechercher les bosses du crâne et à les associer à des dons (par exemple la bosse des maths)
Expliquer l’aire de Broca.
Broca avait un patient : Mr Leborgne qui ne prononçait qu’une syllabe “Tan-Tan”. Il montra que son patient présentait une lésion du lobe frontal gauche, nommée « aire de Broca ». Il inféra que cette zone était impliquée dans la production de la parole.
Désormais, même une fonction proprement humaine peut-être localisée.
Découverte de Wernicke ?
Dix ans plus tard, Carl Wernicke (1848-1904), met en lumière une autre région cérébrale, cette fois-ci impliquée dans la compréhension du langage. Elle est située dans la partie postérieure du lobe temporal gauche. Les patients présentant une lésion dans cette région peuvent parler mais leur discours est souvent peu compréhensible et incohérent.
Courant de pensée de Gall, Wernicke et Broca ? Et les 3 caractéristiques des aires cérébrales.
Courant de pensée localisationniste (cartographie du cerveau).
A cette époque le cerveau est décomposé en différentes aires cérébrales qui se distinguent par trois caractéristiques : 1/Leur lieu et leurs relations avec les autres aires grâce aux projections : on distingue les aires primaires, secondaires, tertiaires. 2/ Leur structure : la plupart des aires corticales présentent des différences sur le plan de l’organisation des couches cellulaires. 3/ Leur fonction : qui est évaluée via l’observation des déficits observés chez les patients atteints de lésions cérébrales.
Approche anti-localisationniste ou globaliste
Golstein (1878-1965) avance l’idée d’un fonctionnement modulaire des structures cérébrales.
Donner un exemple de théorie connexionniste qui se développe après la 2nde guerre mondiale.
Par exemple, le neuroanatomiste Papez (1883-1958) développe l’idée selon laquelle l’expérience émotionnelle aurait son siège dans les couches inférieures du cerveau : l’hippocampe, l’hypothalamus, et l’amygdale.