chap 5 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’un dilemme ?

A

Dans la vie quotidienne, un dilemme est une situation qui offre 2 options concurrentes qui conduisent à des conséquences radicalement différentes

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2
Q

Qui ont été les premiers chercheurs sur la rationalité humaine et ses biais à utiliser des dilemmes “pièges” inspirés des jeux de hasard et d’argent ?

A

Tversky et Kahneman

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3
Q

Qu’est-ce que l’effet du cadre ?

A

framing effect
correspond à un biais d’origine émotionnelle
la résistance à cet effet impliquerait elle aussi un système neurocognitif émotionnel complémentaire

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4
Q

Que met en évidence l’expérience de De Martino, Kumaran, Seymour et Dolan (2006) proposant aux sujet à partir d’une somme de 50€ soit de garder 20 vs jouer tout soit de perdre 30 vs jouer tout ?

A

la transgression massive du principe d’invariance, puisque les mêmes sujets, malgré la stricte identité mathématique, privilégient l’option sûre avec le cadre de gain, mais la rejettent avec le cadre de perte
se révélant ainsi, en fonction de la formulation du problème alternativement aversifs aux risques ou preneurs de risques

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5
Q

D’après Tversky et Kahneman, nos choix quotidiens seraient largement déterminés par 2 systèmes, lesquels ?

A

1) automatismes associés à un système heuristique de traitement cognitif
2) système de traitement cognitif analytique, potentiellement en conflit avec le système 1

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6
Q

Que révèle l’étude sur l’influence des émotions de Cassotti, Habib, Poirel, Aïté, Houdé et Moutier, 2012 ?

A

Cette recherche s’intéresse à l’influence de la valence émotionnelle (+/-) sur la sensibilité à l’effet du cadre de jeunes adultes lors de situation de prise de décision financière

  • les contextes négatifs ou neutres ne modifient en rien leur sensibilité à l’effet du cadre
  • les contextes positifs réduisent de façon significative la prise de risque en cadre de perte, supprimant ainsi l’effet du cadre
  • > ces résultats soulignent l’influence spécifique des émotions positives sur la capacité des sujets adultes à résister au biais du cadre
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7
Q

Quel est l’effet de la peur sur l’effet du cadre ?

A

la peur conduit les sujets à augmenter l’aversion au risque

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8
Q

Quel est l’effet de la colère sur l’effet du cadre ?

A

la colère réduit l’aversion au risque et supprime mécaniquement l’effet du cadre

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9
Q

Que montre la recherche de De Martino et al sur les capacités de prise de décisions chez les sujets atteints de troubles du spectre autistique ?

A
  • ils sont aussi sensibles à l’effet du cadre de présentation (gain vs perte)
  • avec un effet atténué par rapport à l’effet classiquement observé chez les adultes typiques
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10
Q

Afin de caractériser le rôle des émotions plus complexes telles que le regret et le soulagement sur la prise de décision, quelles études ont été menées ?

A
  • situations de prise de décision financière entre 2 choix
  • après chaque décision, feedback absent, partiel ou complet sur le gain obtenu, et hypothétique
  • échelle d’autoévaluation émotionnelle
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11
Q

Le regret et le soulagement résultent nécessairement d’une comparaison, respectivement défavorable ou favorable, entre ce qui est advenu, c’est-à-dire la conséquence factuelle de nos choix et ce qui aurait pu advenir si nous avions effectué un chois différent, on dit ainsi que ce sont des émotions

A

contrefactuelles

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12
Q

Qu’ont montré ces expérimentations,
+ les travaux de Camille et al comparant des sujets sains et des patients avec des lésions du cortex orbito frontal
+ travaux sur des sujets sains avec techniques d’IRMf

A
  • implication croissante du cortex orbitofrontal médian dans l’expérience directe du regret et juste avant la prise de décision
  • ce qui souligne les propriétés intégratives du cortex orbitofrontal médian associant les composantes cognitives et émotionnelles
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13
Q

Qu’ont montré les études complémentaires d’Habib et al sur des enfants de différents âges ?

A
  • le développement progressif de la capacité à ressentir ces émotions contrefactuelles chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte
  • cette expérience croissante du regret s’associe au développement de la volonté à reconsidérer ses choix initiaux de façon plus marquée chez l’adulte que chez l’enfant
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14
Q

Qu’ont montré les expériences de gambling task sur enfants et adultes ?

A

Les adultes sont capables d’utiliser leur expérience, probablement liée au regret associé aux pertes antérieures pour améliorer leur prise de décision, ce que les enfants et adolescents ne font pas

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15
Q

Quelles sont les conclusions de l’ensemble des travaux expérimentaux sur les liens entre émotions, fonctions exécutives et prise de décision ?

A
  • les systèmes émotionnels jouent un rôle majeur dans la gestion des situations de compétition cognitive en facilitant la prise de décision
  • prégnance des jugements intuitifs associés aux stéréotypes sociaux et induits par le contexte sémantique de la tâche , susceptibles de conduire les sujet adultes à des biais cognitifs majeurs en situation de jugement sur l’incertitude
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16
Q

Qu’a montré l’expérience Linda sur l’heuristique de représentativité ?

A

la difficulté des sujets adultes à ignorer certains faits contenus dans l’énoncé du problème, dès lors qu’ils sont représentatifs de certaines de leurs croyances, ou lorsqu’ils sont familiers et habituellement sollicités
= les sujets fondent leur jugement sur le degré de similitude entre les modèles proposé et l’élément considéré (critère de représentativité), court-circuitant leurs capacités de raisonnement probabiliste

17
Q

Qu’ont montré Moutier et Houdé sur l’inhibition cognitive ?

A
  • les sujets adultes peuvent augmenter de façon significative leur capacité à inhiber le mode de fonctionnement automatique et intuitif au profit d’un mode de fonctionnement contrôlé, attentionnel et logique après apprentissage de l’inhibition
  • cependant une proportion non négligeable de sujets ne bénéficie pas de cet effet -> variabilité interindividuelle de la réceptivité à l’apprentissage à l’inhibition du biais de représentativité
18
Q

Qu’est-ce que la Gambling Task ?

A

jeu de poker dans lequel les sujets disposent d’une réserve d’argent
ont pour instruction de piocher une par une des cartes disposées en 4 piles identiques
la clé de la réussite est de résister aux gains en apparence faciles pour deviner au fur et à mesure des 100 essais quels sont les tas de cartes les plus avantageux sur le long terme

19
Q

Qu’est-ce que l’épreuve de type Linda ?

A

épreuve de Tversky et Kahneman, 1973

permettant de vérifier la sensibilité des sujets au biais de représentativité en prétest et post test

20
Q

Qu’est-ce que l’épreuve de jugement de fréquence ?

A

calcul des fréquences relatives de mots de 7 lettres de la forme “——T”, par rapport à des mots de 7 lettres de la forme moins fréquente mais plus familière “—–NT”

  • la moitié de l’échantillon a un apprentissage de l’inhibition du piège, expliquant le danger de la familiarité de certains éléments du contexte
  • l’autre moitié des sujets reçoit un apprentissage strictement logique, rappelant uniquement les lois de probabilité
21
Q

Qu’est-ce que le dilemme du footbridge ?

A

vous êtes sur un pont en dessous duquel se trouvent des rails
sur ces rails se trouvent 5 hommes qui risquent de se faire écraser par un trolley fou qui arrive à toute vitesse
pour l’arrêter vous avez la possibilité de pousser l’homme qui se trouve à vos côtés

22
Q

Que dit le modèle de Greene sur les modes de résolution des dilemmes moraux personnels ?

A

confronté à un dilemme moral du type footbridge, nous répondons :

  • soit de manière intuitive, sur la base d’une réponse émotionnelle automatique. Cela donne lieu à un “jugement déontologique” qui privilégie “droits” et “devoirs”
  • soit de manière rationnelle, non émotionnelle sur la base de processus exécutifs cognitifs contrôlés plus coûteux en termes de ressources cognitives, cela donne lieu à un “jugement utilitariste”, c’est à dire qui permet des actions nuisibles qu visent à maximiser les bonnes conséquences. Nous focalisons sur la considération du ratio positif entre coûts et bénéfices de l’action
23
Q

Comment s’articulent les 2 types de réponses possibles du modèle de Greene ?

A
  • ces deux types de processus peuvent entrer en conflit
  • parvenir à donner une réponse utilitariste dépend de notre capacité à inhiber les processus intuitifs nous poussant automatiquement à donner une réponse déontologique
24
Q

En conclusion, si l’ensemble de ces données récentes sur le développement des capacités de prise de décision et de jugement moral mettent en évidence

A

l’implication des systèmes émotionnels et exécutifs