Chap 4 Flashcards
L’attention conjointe débute à quel âge ?
vers 5-6 mois : l’adulte se décentre de l’enfant par rapport à la période précédente
Qu’est-ce que l’attention conjointe ?
définit la capacité de l’enfant à suivre le regard de l’adulte sur un référent extérieur à la dyade, et d’alterner son attention visuelle entre l’objet extérieur et le partenaire de l’adulte
Le babillage commence à se mettre en place à quel âge ?
entre 6 et 8 mois
Pour Bruner, comment l’acquisition du langage se fait-elle dans la période pré-langagière de 0 à 2 ans ?
grâce à la tutelle de l’adulte
dans l’action partagée et ritualisée (le jeu pour le jeu)”
Bruner note 3 caractéristiques liées au langage, lesquelles ?
- l’analogie entre la forme du jeu et la syntaxe :
- la proto-conversation :
- la séquence ordonnée des évènements ressemble à la relation langagière thème-commentaire
Pour Deleau, les jeux de routine réalisés lors de la période pré-langagière de 0 à 2 ans présentent 4 critères
- la systématicité
- la répétitivité des jeux partagés
- l’intentionnalité
- l’imprévisibilité
Qu’est-ce que la théorie des traits sémantiques de Clark, 1973 ?
Le sens des mots est constitué par un ensemble de traits sémantiques commens dont l’acquisition se fait du plus général au plus spécifique
Quelle autre théorie a été élaborée dans la continuité de la théorie des traits sémantiques ?
La théorie du contraste : considère que les unités de la signification des mots ne sont plus des traits sémantiques mais des contrastes. L’enfant comprend que tout nouveau mot doit contraster en signification avec les autres mots connus
Qu’est-ce que la théorie de Markham 1991 ?
l’enfant acquiert les noms des objets et leurs concepts grâce à quelques contraintes principales :
- la contrainte de l’objet entier
- la contrainte de l’exclusivité mutuelle
- la contrainte du lien taxinomique
Quelles sont les différentes théories tentant d’expliquer comment le jeune enfant accède à la correspondance entre les mots et les objets ou évènements ?
- la théorie des traits sémantiques de Clark, 1973
- la théorie du contraste de Clark, 1987
- la théorie de Markham, 1991
- la théorie des termes référentiels ou prototypes de Rosch, 1978
Que signifie le terme étayage dans la théorie de Bruner ?
les formes d’intervention de l’adulte en vue de guider, soutenir et renforcer l’activité de l’enfant
Quelles sont les 6 fonctions de la tutelle ?
- l’enrôlement dans la tâche
- la réduction des degrés de liberté
- le maintien de l’orientation
- la signalisation des caractéristiques déterminantes
- la démonstration
- le contrôle de la frustration
Comment appelle-t-on le fait que le tuteur engage l’intérêt et l’adhésion de l’enfant ?
l’enrôlement dans la tâche
Le tuteur simplifie la tâche jusqu’au niveau où l’enfant peut reconnaître qu’il a réussi ou non à répondre aux exigences de la tâche : comment s’appelle cette fonction de la tutelle ?
la réduction des degrés de liberté
Qu’est-ce que l’étude de Danis et al (2000) a appris sur le rôle de l’interaction entre l’adulte et l’enfant, et de l’étayage sur l’émergence des représentations impliquant des inférences et une décontextualisation du référent ?
- 17 enfants âgés de 22 à 42 mois
- en dyade avec leur parent, autour d’un livre d’images
- 4 niveaux d’abstraction dégagés
- constante adaptation des deux partenaires sur le niveau d’abstraction, avec cependant des niveaux d’abstraction souvent plus élevés chez le parent qui crée ainsi une zone proximale de développement
De 0 à 2 ans, l’enfant a développé des compétences de communication grâce
à la tutelle et au soutien des adultes
Ces compétences de communication développées entre 0 et 2 ans sont notamment
- l’attention conjointe
- la communication référentielle
Qu’est-ce que la pragmatique ?
- fait partie des compétences nécessaires à la communication au même titre que l’acquisition des aspects formels du langage
- c’est l’étude de la relation entre les signes. Permet de déterminer dans un contexte particulier le lien existant entre un signe linguisique et un objet
Qu’est-ce que la théorie de l’esprit ?
la capacité à inférer des états mentaux, compétence nouvelle entre 4 et 6 ans
Il existe deux phases à la théorie de l’esprit, lesquelles ?
- la théorie de premier ordre, acquise par une majorité d’enfants à partir de 5 ans
- la théorie de second ordre, à partir de 8-9 ans : A pense que B croit que
Vers 5-6 mois, l’adulte se décentre de l’enfant par rapport à la période précédente, cela permet quoi ?
l’attention conjointe
Qu’est-ce qui se met en place entre 6 et 8 mois ?
le babillage
Pour qui l’acquisition du langage entre 0 et 2 ans se fait-elle grâce à la tutelle de l’adulte, dans l’action partagée et ritualisée (le jeu pour le jeu)”
Bruner
9 grandes compétences / étapes dans l’acquisition du langage
- 0-2 ans :
1) intersubjectivité primaire : jusqu’à 6 mois
2) attention conjointe : vers 5-6 mois
dans le contexte de l’accès à la position assise, une meilleure acuité visuelle, la coordination vision-préhension, babillage à 6-8 mois
3) communication référentielle : grâce aux formats d’action partagée de la période précédente, l’enfant comprend que le but du format d’action est l’échange entre les 2 partenaires à propos de quelque chose
4) lien entre sons et mots (signifiant et signifié) : théories de Clarke, Markham, Rosch
5) développement grammatical - 2-5 ans :
6) interactions entre enfants : imitation gestuelle
7) pragmatique (ex : comprendre “j’ai eu chaud” suivant contexte et intonation)
8) théorie de l’esprit
9) langage écrit
4 expériences clés à connaître sur les compétences langagières
1) Bruner : format d’action partagée avec marotte clown, phase antécédente / phase conséquente
- analogie entre forme du jeu et syntaxe
- proto- conversations
- la séquence ordonnée des évènements ressemble à la relation langagière théme-commentaire
2) Wood, Ross et Bruner : rôle du tuteur avec enfants de 3, 4 et 5 ans autour d’un jeu de construction de pyramide
=> en ressortent l’identification des 6 fonctions de la tutelle
3) Danis et al : rôle de l’interaction entre adultes et enfants et de l’étayage dans l’émergence des représentations (autour des livres, 4 niveaux d’abstraction, ZPD)
4) Baron-Cohen, Leslie et Frith : attribution de la fausse croyance