Chap 3 - Méthodes et pratiques / 1. Pratique clinique du bilan psy Flashcards

1
Q

Quelles sont les 3 bases du bilan psychologique ?

A

Le bilan psychologique est basé sur

  • le recours à un socle de connaissances théoriques solides en psychopathologie
  • et sur la maîtrise des techniques d’entretien clinique
  • et des techniques psychométriques.
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2
Q

A quoi sert l’entretien selon Daunais ?

A

L’entretien est un outil essentiel en psychologie clinique.

Il s’agit de 
« la méthode la plus efficace 
et la plus économique
pour obtenir l’information désirée 
sur un sujet donné » (Daunais, 1984).
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3
Q

Quel est l’objectif de l’entretien clinique ?

A

L’entretien clinique a pour objectif
d’appréhender et comprendre
le fonctionnement psychologique d’une personne.

Pour cela, il s’agit de laisser parler
son interlocuteur
en facilitant
la libre expression de son discours.

Le psychologue va interagir 
avec son interlocuteur
pour approfondir les thèmes 
abordés au cours de l’entretien
par le biais de relances.
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4
Q

Quelles informations le psychologue
tente-t-il d’obtenir en entretien ?

Sur quoi va-t-il mettre l’accent ?

A

Le psychologue va notamment
tenter d’obtenir des informations

sur le vécu du sujet, 
son ressenti émotionnel,
ses représentations, 
ses croyances, ses opinions,
ses conduites, 
ses expériences personnelles, etc....
Il va surtout mettre l’accent 
sur l’établissement
d’une relation de bonne qualité
et prendre en considération
la personne dans sa globalité.
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5
Q

Avec quelles formes d’échanges ne doit-on pas confondre

l’entretien clinique ?

A
  • conversation/discussion
  • enquête
  • interrogatoire
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6
Q

En quoi une conversation/discussion

se distingue-t-elle d’un entretien ?

A

Les deux interlocuteurs
échangent activement
et font part

de leurs propres opinions, leurs croyances,
leurs ressentis,
leurs souhaits, leurs attentes, etc…

La conversation peut
ne pas poursuivre d’objectif particulier.

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7
Q

En quoi une enquête

se distingue-t-elle d’un entretien ?

A

Il s’agit d’une démarche méthodique
de recherche d’informations
par le biais d’une série de questions précises
définies à l’avance.

Les réponses sont
enregistrées
et analysées
à partir d’une méthodologie spécifique.

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8
Q

En quoi un interrogatoire

se distingue-t-il d’un entretien ?

A

Il s’agit d’un ensemble de questions
relatives à une thématique particulière
requérant des réponses très précises.

L’interrogatoire suppose
l’instauration d’une relation
de type asymétrique hiérarchique
entre les deux interlocuteurs.

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9
Q

Def entretien

selon Lagache

A

Ce terme renvoie à de nombreuses définitions mettant plus ou moins l’accent sur certains éléments.

Selon Lagache (1949), il s’agit d’une
situation provisoire
d’interaction et d’inter-influence
essentiellement verbale

entre deux personnes
en contact direct

et avec un objectif préalablement posé.

L’un des objectifs sera de
rapprocher ou amplifier
des faits apparemment
disjoints ou étrangers.

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10
Q

Def entretien selon Grawitz

A

Selon Grawitz (1986),
«L’entretien est
un procédé d’investigation scientifique,
utilisant un processus de communication verbale,
pour recueillir des informations,
en relation avec le but fixé ».

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11
Q

Def entretien selon Legendre

A

Selon Legendre (1992),
l’entretien est une
« méthode de cueillette d’informations

dans laquelle l’enquêteur et la personne interrogée
sont en entretien de face à face ».

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12
Q

Def entretien selon Pedinielli et Rouan

> qu’est ce que c’est ?
que permet-il en tant qu’outil ?
que tente le psy dans un entretien
à visée évaluative ou diagnostique ?

A

Selon Pedinielli &Rouan (1998),

l’entretien clinique 
est un acte de communication, 
un échange avec d’autres personnes
sur un mode verbal (le langage) 
et non verbal 
(gestuelle, mimique, posture, prosodie, etc...).
Selon eux, l’entretien est un outil 
permettant de s’informer, 
faire dire, 
écouter 
et restituer quelque chose.

Dans un entretien à visée évaluative ou diagnostique,
le psychologue tente d’évaluer la demande,
de réaliser une anamnèse,
de repérer la qualité des relations interpersonnelles
et les symptômes signant
d’éventuels troubles psychopathologiques.

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13
Q

Def relances

A
Ce sont des interventions du psychologue
susceptibles de relancer les propos 
de son interlocuteur
afin de lui faire développer 
certains thèmes abordés.
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14
Q

Quelles sont les catégories d’entretien ?

A

Il existe trois catégories d’entretiens se distinguant par leurs degrés de structuration :

  • entretien directif / structuré
  • entretien semi-directif/semi-structuré
  • entretien non-directif/non structuré
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15
Q

Def entretien directif

A

Le psychologue dirige l’entretien
en posant une série de questions
précises
et préparées à l’avance.

Il écarte volontairement 
tout ce qui ne lui semble 
pas pertinent
ou tout ce qui lui paraît 
hors-sujet 
dans le discours de son interlocuteur.

Il se préoccupe avant tout
d’obtenir l’information nécessaire.

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16
Q

Def entretien semi directif

A

Le psychologue propose un thème donné.
Son interlocuteur peut s’exprimer librement sur le sujet.

Le psychologue recadre le discours 
de son interlocuteur
de façon subtile 
en demandant des clarifications,
en reformulant,
en « reflétant » ce qui a été dit.
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17
Q

Def entretien non directif

A

Le psychologue se contente de lancer son interlocuteur
sur un sujet donné
et de suivre le déroulement de sa pensée.

Cette façon de faire se rapproche largement
de la façon de procéder préconisée par Carl Rogers (1945)
dans ses travaux concernant l’entretien thérapeutique.

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18
Q

Avantages / inconvénients

de la directivité en entretien

A

Inconvénients :

  • degré de liberté de l’interlocuteur diminué
  • profondeur du discours diminuée

Avantages :

  • risque de hors sujet diminué
  • risque de non saturation des thématiques à aborder diminué
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19
Q

Avantages / inconvénients

de la non directivité en entretien

A

Avantages :

  • degré de liberté de l’interlocuteur accru
  • profondeur du discours accrue

Inconvénients :

  • risque de HS accru
  • risque de non-saturation des thématiques à aborder accru
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20
Q

Attitudes à privilégier/à éviter

en entretien clinique

A

A privilégier :

  • neutralité bienveillante
  • authenticité
  • empathie
  • acceptation inconditionnelle
  • respect de la confidentialité

A éviter :

  • établir d’emblée relation de type thérapeutique
  • abolir les distances
  • établir relation de type pédagogique
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21
Q

Def neutralité bienveillante
en entretien

Avec quoi ne doit-elle pas être confondue ?

Quel autre terme est employé pour désigner
cette forme de neutralité ?

A

Il s’agit de ne pas faire connaître à son interlocuteur
ses propres valeurs
morales, sociales, ou encore religieuses,

et de s’abstenir d’émettre
des jugements de valeur, de critiquer, de désapprouver son interlocuteur.

Cependant, la neutralité ne doit pas être confondue
avec l’impassibilité, l’indifférence, la froideur.

Le psychologue ne se contente pas
de renvoyer en écho
le discours de son interlocuteur.

Il arrive donc que l’on qualifie de « bienveillante »
cette neutralité (Rogers).

D’autres préfèrent plutôt parler de
neutralité « contenante » (Bion).

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22
Q

Def authenticité en entretien

A

Le psychologue apparaît tel qu’il est dans l’entretien.

Ses rapports avec son interlocuteur sont authentiques,
exprimant ouvertement
les sentiments et les attitudes
qui les imprègnent.

Plus le soignant sait écouter et accepter
ce qui se passe en lui,
et plus il sera authentique dans l’entretien.

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23
Q

Def empathie en entretien

> de quoi diffère-t-elle ?

A

L’étymologie grecque du terme empathie
signifie « ce qu’on éprouve dedans ».

L’empathie renvoie donc à la faculté de ressentir
ce que l’autre ressent,
de comprendre son monde intérieur
dans une sorte d’appréhension intuitive.

Ce terme diffère de la sympathie
qui renvoie plutôt à « ce qu’on éprouve avec »,
c’est-à-dire au partage de l’émotion de l’autre.

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24
Q

Def acceptation inconditionnelle

en entretien

A

Il s’agit d’accepter de tout entendre.

L’interlocuteur ne doit jamais ressentir un jugement
de la part du psychologue,
quoi qu’il dise pendant l’entretien.

Il faut accepter pleinement le ressenti
qui traverse son interlocuteur
à un moment donné.

La considération positive inconditionnelle
est une manière d’être
qui manifeste simplement « je vous porte attention »,

et non pas « je vous porte attention
à condition que vous vous comportiez
de telle ou telle manière ».

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25
Q

Def respect de la confidentialité

en entretien

A

Le respect de la confidentialité
est obligatoire et nécessaire,
comme le stipule le code de déontologie des psychologues.

Il est important de
signaler cet aspect à son interlocuteur
en début d’entretien
afin de le mettre en confiance.

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26
Q

Distinction entretien clinique / entretien thérapeutique

A
Il ne faut pas confondre l'entretien clinique, 
conduit dans un but de 
bilan psychologique, 
de diagnostic psychologique 
ou de recherche, 

avec l’entretien thérapeutique
qui vise à apporter une aide psychologique.

La frontière peut être parfois très mince.

L’entretien clinique peut avoir
des effets thérapeutiques,
dans la mesure où
une personne peut très bien se sentir soulagée,
du moins en partie,
lorsque quelqu’un l’invite à exprimer ses émotions.

Il est nécessaire pour le psychologue
de faire attention au rôle qu’il incarne
pendant l’entretien

et à l’expliquer à son interlocuteur
afin de ne pas créer une confusion.

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27
Q

Pourquoi ne faut-il pas abolir les distances

en entretien clinique ?

A

Il est souvent préférable d’éviter
d’établir une relation trop proche,
de type amicale ou familière,
avec son interlocuteur.

Pour cela, il est préférable
d’éviter de tutoyer la personne
(sauf cas particuliers, pour les jeunes enfants
par exemple),

et de cultiver une certaine distance,
sans pour autant se montrer froid et distant.

Il s’agit de se montrer empathique
plutôt que sympathique.

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28
Q

Comment éviter d’établir une relation
de type pédagogique
en entretien clinique ?

A

Il est préférable de ne pas jouer au pédagogue,
à l’expert, ou du moins à « celui qui connaît ».

Vous devez chercher plutôt
à comprendre et
à apprendre de l’autre.

La relation d’autorité est à proscrire.

Il est donc nécessaire de faire attention
au ton employé (pouvant paraître autoritaire
même si ce n’est pas le but recherché),

à la manière de se tenir,
aux aspects non verbaux en général.

Laissez votre interlocuteur s’exprimer
dans un contexte non menaçant,
constructif.

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29
Q

Quelle est la finalité de l’entretien clinique ?

Dans cette optique, quel est l’objectif
des interventions du psy
pendant l’entretien ?

Lister les types d’interventions
distingués par Blanchet

A

La finalité de l’entretien clinique est de
favoriser la production du discours
de la personne.

BLANCHET (1992) distingue trois types d’interventions expansionnelles susceptibles de relancer les propos de l’interlocuteur (= relances) :

  • déclarations
  • interrogations
  • réitérations

Elles visent à faire développer par celui-ci
des thèmes qu’il a précédemment abordés.

Elles ont chacune des effets spécifiques
attendus sur le discours de l’interlocuteur.

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30
Q

Définir les déclarations du psy
en entretien clinique (2 types)

Que peuvent-elles entraîner chez l’interlocuteur ?

A

Le psychologue fait connaître
son propre point de vue
à l’interlocuteur.

  • la complémentation :
    Il s’agit de déductions partielles
    élaborées à partir du discours de l’interlocuteur.
  • l’interprétation :
    Il s’agit de déductions
    élaborées à partir du discours de l’interlocuteur.

La recherche de l’intention
est parfois perçue par la personne
comme une tentative de maîtrise de son discours
et peut entraîner
des effets de consentement ou de résistance.

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31
Q

Def résistance / réactance

A
  • La résistance correspond
    aux facteurs psychologiques et comportementaux
    qui ralentissent la mise en place
    d’une alliance de bonne qualité dans l’entretien
    entre le psychologue et son interlocuteur.

Elle est souvent subtile, implicite,
parfois masquée,
et aboutit à un refus total ou partiel
des propositions faites par le psychologue.

  • La réactance est plus facilement repérable
    dans l’entretien.
    Il s’agit d’une opposition marquée
    souvent directe
    face aux propositions faites par le psychologue.

retenir : résistance maSquée / réactance maRquée

(résistance peut se transformer en réactance
face à l’insistance du psy - cf. exercice 3)

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32
Q

Def interrogations

du psy en entretien

A
Le psychologue pose des questions, 
ouvertes de préférence, 
qui peuvent aider la personne 
à développer 
ou préciser 
son discours 
sur un thème particulier. 

Les interrogations peuvent également
faire naître des phénomènes
de résistance ou de réactance.

33
Q

Def questions ouvertes

A
  • Questions commençant par « Pourquoi »,
    « Qu’est-ce que », « Comment », etc…
  • Questions qui entraînent des réponses
    autres que « Oui » ou « Non ».

Exemple : « Comment se passe votre
sommeil la nuit ? »

34
Q

Def questions fermées

A
  • Questions commençant classiquement
    par une inversion sujet-verbe
    comme « Avez-vous », « Pensez-vous », etc…
  • Questions qui entraînent des réponses
    par « Oui » ou « Non ».

Exemple : « Dormez-vous bien la nuit ? »

35
Q
def réitérations du psy 
en entretien clinique
A

Les réitérations consistent à
répéter un contenu
déjà exprimé par le patient.

Elles constituent des
extractions de contenu
et non des ajouts de sens.

Elles traduisent une confirmation d’écoute,
ainsi qu’une demande d’explicitation.

On distingue l’écho (répétition) du reflet (reformulation)

36
Q

Def réitération type écho

+ mise en garde

A

Signifie à l’autre que le psychologue
a bien entendu et compris
ce qui vient d’être dit.

Il s’agit de répéter quelque chose
qui vient d’être énoncé.

Exemple :
Sujet : « Je suis complètement découragé et je n’en
peux plus, je suis fatigué de tout ça… ».
Psychologue : « Complètement découragé… ».
Sujet : « J’ai suivi ce traitement pendant six mois et je
ne vais pas mieux ».

Attention :
Ce type d’intervention peut être
stimulant à petite dose
et encourage à développer.

Mais utilisé systématiquement,
il peut bloquer
par son aspect artificiel.

37
Q

Def réitération
type reflet
+ mise en garde

A

Souligne le point de vue
de la personne qui s’exprime
et montre que le psychologue
comprend son ressenti.

Le psychologue reprend
en le reformulant
un point de vue énoncé par son interlocuteur.

Exemple :
Sujet : « Je n’arriverai jamais à boucler ce projet… ». Psychologue : « Vous vous inquiétez de ne pas
pouvoir finir ce projet… ».
Sujet : « Oui, c’est ça. J’ai peur de ne pas y arriver.
Qu’est-ce que va dire mon patron si je ne termine
pas à temps? ».

Attention :
Ce type d’intervention
est parfois nécessaire pour lever les blocages
et favoriser l’auto-exploration.

Mais le reflet peut être perçu
par l’interlocuteur comme
une remise en cause de ses propos.

38
Q

De quoi faut il tenir compte en plus des aspects discursifs dans l’entretien clinique ?

A
Les aspects discursifs sont très importants 
dans l’entretien clinique, mais il
convient de tenir compte également 
des aspects non verbaux, 
essentiels à la communication :
  • Regard
    > ni fuyant ni dominateur,
    bon contact
  • Posture
    > ni affaissée, ni rigide ou imposante
    mais détendue et ouverte à l’autre
  • Gestes
    > ni anxieux, ni agressifs, brusques ou hostiles,
    mais dénotant la sécurité, détendus mais fermes
  • Expression faciale
    > ni trop souriante ou sérieuse, ni voilée ni arrogante,
    qu’elle soit chaleureuse, souriante, triste ou fâchée,
    reflète toujours le sentiment de la personne
  • Voix
    > ni trop basse ou forte,
    ton ni sarcastique ni condescendant,
    juste assez forte et appropriée au message verbal
39
Q

Qu’est ce que la psychométrie ?

A
La psychométrie est 
l’ensemble des connaissances 
théoriques et techniques 
permettant d’élaborer des instruments 
de mesure et d’évaluation 
en psychologie
qui soient valides, 
fidèles, 
sensibles 
et standardisés.
(VFSS)
40
Q

Lors d’un bilan, sur quoi le psy peut il s’appuyer hormis l’entretien clinique ?

A
Lors d’un bilan psychologique, 
outre l’entretien clinique, 
le psychologue peut s’appuyer sur 
des instruments d’évaluation 
choisis en fonction des éléments 
qu’il souhaite approfondir. 

Il existe différents types d’instruments d’évaluation :

  • tests d’efficience intellectuelle
  • méthodes projectives
  • questionnaires de personnalité
  • questionnaires et échelles spécifiques
41
Q

A quelles propriétés spécifiques
les instruments d’évaluation doivent-ils répondre
en psychométrie ?

A
  • validité
  • fidélité
  • sensibilité
  • standardisation
42
Q

Def validité en psychométrie

A

Il s’agit de la « capacité d’un instrument
à mesurer réellement
ce qu’il doit mesurer,
selon l’utilisation que l’on veut en faire »
(LEGENDRE, 1993).

43
Q

Def fidélité en psychométrie

A

Il s’agit de la stabilité des résultats
à l’instrument lors de mesures répétées
chez un même sujet.

44
Q

Def sensibilité en psychométrie

A

Il s’agit de la capacité d’un instrument
à discriminer deux dimensions
proches mais distinctes
de la variable mesurée.

45
Q

Def standardisation en psychométrie

A

La standardisation permet de
contrôler la situation de passation
(consignes, matériel,
cotation identiques pour tous les sujets),

et de pouvoir, grâce à un étalonnage,
interpréter les résultats individuels
par rapport à une population de référence.

46
Q

Pour quoi peut il être utile d’évaluer l’efficience intellectuelle d’une personne ?

A

Il peut être utile dans certains cas
d’évaluer l’efficience intellectuelle
de la personne

afin de rendre compte de
ses compétences
dans différents secteurs d’activités intellectuelles :
le raisonnement, la mémoire, le langage, etc…

47
Q

Chez quelles populations les tests d’efficience intellectuelle sont ils particulièrement intéressants ?

A
- Les tests d’efficience intellectuelle 
sont fréquemment utilisés chez l’enfant, 
notamment pour explorer d’éventuels 
troubles du développement, 
troubles des apprentissages, 
troubles attentionnels, 
ou troubles des conduites. 
  • Ces tests s’avèrent aussi particulièrement intéressants
    chez les adultes souffrant de troubles
    pouvant occasionner une détérioration
    des fonctions intellectuelles,
    tels que dans les démences, la schizophrénie, etc…
48
Q

Def intelligence

A

Il est difficile de présenter une définition
de la notion d’intelligence.

La plupart des auteurs s’accorde
pour définir l’intelligence comme

une capacité générale d’adaptation
à des situations nouvelles
par des procédures cognitives.

L’intelligence renvoie à
différentes composantes
selon les auteurs.

49
Q

Exemple d’échelles d’intelligence

A

Pour exemple, les échelles de Wechsler
(Wechsler Intelligence Scale)
ont été créées par David Wechsler
à partir de 1942
et sont parmi les instruments les plus utilisés
pour rendre compte des capacités intellectuelles
d’une personne.

Cet instrument évalue différentes composantes
de l’intelligence
à l’aide de 15 subtests.

La passation dure environ 1h30
à laquelle doit s’ajouter le temps de cotation.

50
Q

Distinguer intelligences cristallisée et fluide

A

Intelligence cristallisée :
Utilisation de savoirs acquis
et des capacités expressives.

Intelligence fluide :
Utilisation de stratégies cognitives
et de résolution de problème
par induction et déduction.

51
Q

Quels subtests de la WAIS IV mesurent

l’intelligence critallisée ?

A
  • Similitudes
    On présente 2 mots au sujet qui doit trouver
    leur ressemblance ou leur point commun.
    > En quoi manger et dormir se ressemblent ?
  • Vocabulaire
    On demande au sujet de définir des mots
    à l’aide de synonymes ou de phrases courtes.
    > Que veut dire le mot «instruire» ?
  • Information
    On interroge le sujet sur des questions générales.
    > Qu’est-ce qu’un thermomètre ?
  • Compréhension
    On présente au sujet des situations ou proverbes
    qu’il doit expliquer.
    > Pourquoi y a-t-il un âge minimum pour voter ?
52
Q

Quels subtests de la WAIS IV mesurent

l’intelligence fluide ?

A
  • Arithmétique
    On présente au sujet des problèmes mathématiques
    qu’il doit résoudre en un temps limité,
    sans avoir l’énoncé sous les yeux.
    > A la fin de la journée, un boulanger a vendu 56 pains. L’après- midi, il en a vendu 19. Combien de pains a-t-il vendu le matin ?
- Matrices
On présente au sujet une matrice 
à laquelle il manque une partie. 
Il doit identifier la bonne réponse 
pour compléter la matrice parmi les cinq proposées.
  • Balances
    On présente au sujet une ou plusieurs balances
    à plateaux.
    Il doit sélectionner, parmi 5 possibilités de réponses
    et dans un temps limité,
    le poids manquant qui va permettre
    d’équilibrer les plateaux.
53
Q

Qu’est ce que la vitesse de traitement

et quels sont les subtests de la WAIS IV qui la mesurent ?

A

VT = Réalisation fluide des tâches cognitives par concentration et attention

  • Code
    On présente au sujet une séquence à compléter
    en associant un signe au chiffre indiqué
    en fonction d’un code
    en un temps limité.
- Symboles
On présente au sujet des séries 
de deux groupes de symboles. 
Il doit indiquer s’il retrouve les symboles isolés 
dans le groupe de symboles proposés, 
en un temps limité.
- Barrages
Le sujet doit barrer 
2 formes géométriques cibles 
en un temps limité 
et en respectant les couleurs de ses formes.
54
Q

Quelles compétences sont liées à la mémoire de travail

et quels sont les subtests de la WAIS IV qui les mesurent ?

A

Utilisation de la conceptualisation,
la catégorisation
pour résoudre des problèmes.

  • Mémoire des chiffres
    On présente au sujet une série de chiffres
    à répéter dans le même ordre,
    puis une autre série de chiffres
    à répéter dans l’ordre inverse.
    4-2-7-3-1 ; Réponse attendue : 4-2-7-3-1
    5-9-3-4-7 ; Réponse attendue : 7-4-3-9-5
  • Séquence Lettres-Chiffres
    On présente au sujet une série de chiffres et de lettres
    dans le désordre.
    Il doit les restituer dans l’ordre alphabétique
    et croissant.
    K-2-C-7-S; Réponse attendue: 2-7-C-K-S
55
Q

Qu’est ce que le traitement visuel mesuré par la WAIS ?

quels subtests ?

A
Intégration 
et manipulation cognitive 
des informations 
pour résoudre 
des problèmes visuels complexes.
  • Code
    séquence à compléter
    en associant un signe au chiffre indiqué
    en fonction d’un code en un temps limité.
- Puzzles visuels
On présente au sujet une image. 
Celui-ci doit sélectionner 
parmi 6 possibilités de réponse, 
les 3 pièces de puzzle 
qui permettent de reconstituer la figure cible.
- Cubes
On présente au sujet une carte 
représentant une figure qu’il doit reproduire 
à l’aide de cubes uni ou bicolores 
en un temps limité.
56
Q

Récap composantes de l’intelligence

mesurées par la WAIS IV ?

A
  • intelligence fluide
  • intelligence cristallisée
  • vitesse de traitement
  • mémoire de travail
  • traitement visuel
57
Q

A quoi peut servir l’évaluation de la personnalité ?

A

L’évaluation de la personnalité peut s’avérer fort utile afin de :
- préciser un diagnostic ou une expertise psychologique,

  • de mieux comprendre la nature des difficultés rencontrées par une personne,
  • de mieux rendre compte des capacités d’adaptation d’une personne
    face à des situations problèmes,
  • de déterminer les interventions psychothérapeutiques
    les plus adaptées pour un patient, etc…
58
Q

Quels sont les deux types d’évaluations de la personnalité ?

A
  • méthodes projectives

- questionnaires de personnalité

59
Q

Def personnalité

A
Ensemble de caractéristiques 
affectives, 
émotionnelles, 
dynamiques 
relativement stables et générales 

de la manière d’être d’une personne
dans sa façon de réagir aux situations
dans lesquelles elle se trouve.

60
Q

Caractéristiques des méthodes projectives :

  • fondement
  • avantages par rapport aux questionnaires de personnalité

+ exemples

A

Les méthodes projectives reposent en grande partie
sur l’hypothèse de la projection,
selon laquelle ce qui est perçu par un individu
n’est autre que le reflet de son monde intérieur (Frank).

Elles permettent une plus grande liberté de réponse
que les questionnaires de personnalité.

exp : Rorschach et TAT

61
Q

Présentation test Rorschach

A

Le test de Rorschach (ou test des taches d’encre)
a été créé par Hermann Rorschach en 1921
qui travaillait sur la psychologie de la perception.

On présente au sujet successivement 10 planches.
Sur chacune d’elles figure une tache d’encre symétrique (noire, bicolore, ou polychrome).

Le sujet a pour consigne de dire 
« tout ce que l’on pourrait voir dans ces taches ». 
Toutes les réponses verbales 
et non verbales du sujet 
sont notées.
62
Q

De quoi dépend la cotation des réponses au test de Rorschach ?

A

La cotation des réponses obtenues à ce test dépend de
la théorie sous-jacente
à laquelle le psychologue adhère :

- L’hypothèse projective : 
cette hypothèse fait référence à la théorie psychanalytique 
selon laquelle chaque planche du test 
possède des sollicitations latentes 
renvoyant à des conflits psychiques. 
La manière dont le sujet tient compte du stimulus 
tout en y ajoutant du singulier 
prend sens en fonction 
du contenu latent de la planche.
- L’hypothèse perceptive : 
cette hypothèse fait référence 
au système intégré de John Exner 
selon laquelle le test de Rorschach 
est une tâche de résolution de problème. 
La manière dont le sujet résout le problème 
pour chaque planche 
donnerait une indication 
sur sa manière de résoudre les problèmes en général, 
ce qui permettrait d’appréhender 
son fonctionnement psychologique 
par inférence.
63
Q

Présentation du TAT

A

Le Thematic Apperception test
a été créé par Henri Murray en 1943.

On présente au sujet successivement 20 planches
sur lesquelles figurent des dessins, photos, ou gravures en noir et blanc.
Elles représentent différentes situations
plus ou moins ambigües.

Le sujet a pour consigne
d’ « imaginer une histoire
à partir de chaque planche.

Toutes les réponses
verbales et non verbales du sujet
sont notées.

64
Q

Sur quoi repose la cotation du TAT ?

A

La cotation du TAT repose sur
l’hypothèse psychanalytique
que le sujet s’identifie
au héros de l’histoire.

Son discours traduirait donc
les conflits psychiques du sujet.

65
Q

Comment sont généralement construits
les questionnaires de personnalité ?

exp ?

A

Les questionnaires de personnalité se composent généralement
d’une série d’items (questions, affirmations,
ou encore adjectifs qualificatifs)
proposant des comportements, des attitudes, ou des manières d’être.

Le sujet doit se prononcer pour chacun de ses items
en déterminant s’ils lui correspondent ou non.

Les questionnaires de personnalité sont souvent construits en référence à
un des modèles théoriques de la personnalité.

Exp : MMPI-2, Néo-PI-R

66
Q

Présentation MMPI-2

A

L’Inventaire Multiphasique de Personnalité du Minnesota (Minessota Multiphasic Personality Inventory)
a été créé avec une approche empirique
en 1940
par Hathaway et McKinley.

Le MMPI-2 est la forme la plus récente
validée auprès d’une population française.

Il s’agit d’un questionnaire de 567 items
sous forme d’affirmations
auxquelles le sujet doit répondre « Vrai » ou « Faux ».

Chaque item est rédigé sous la forme d’un énoncé 
concernant une expérience personnelle, 
une croyance, 
une attitude, 
ou une préoccupation.
67
Q

Qu’est ce que le MMPI-2 permet-il d’évaluer ?

A

Le MMPI-2 permet d’évaluer 10 dimensions cliniques :

Hypocondrie, 
Dépression, 
Hystérie, 
Déviation psychopathique, 
Masculinité-féminité, 
Paranoïa, 
Psychasthénie, 
Schizophrénie, 
Hypomanie, 
et Introversion sociale.

Ce questionnaire permet d’obtenir des profils
permettant de décrire les fonctionnements psychologiques des sujets.

Exemples d’items :
« J’ai tendance à ne pas parler aux gens
avant qu’ils ne me parlent. »
« Je suis heureux(se) la plupart de temps. »

68
Q

Présentation Néo-Pi-R
> à partir de quel modèle théorique a-t-il été construit ?
> forme du questionnaire ?

A

L’Inventaire de Personnalité Révisé (Neo-PI-R)
a été créé par Costa et McCrae en 1992,

à partir du modèle du Big Five
qui postule l’existence de 5 grands facteurs
de la personnalité,
constitués de 6 facettes.

Il s’agit d’un questionnaire en 240 items 
sous forme d’affirmations 
auxquelles le sujet doit répondre 
sur une échelle en 5 points 
allant de « Fortement en désaccord » 
à « Fortement d’accord ».

Ce questionnaire permet d’obtenir des profils psychologiques de la personnalité des sujets.

Exemples d’items :
«J’ai souvent une forte envie de quelque chose qui romprait la monotonie. »
« Je suis réputé(e) pour ma prudence et mon bon sens. »

69
Q

Def modèle du Big Five

> Extraversion

A

(opposée à introversion) :
Interactions marquées avec le monde extérieur.

Les personnes extraverties se caractérisent par 
une recherche de stimulations, 
un comportement sociable et impulsif, 
un besoin des contacts sociaux, 
une certaine assurance, 
un niveau élevé d’activité.
70
Q

Def modèle du Big Five

> Névrosisme

A

(opposé à la stabilité émotionnelle) :
Difficultés face aux situations stressantes
et souffrance psychologique élevée.

Les personnes ayant un niveau élevé de névrosisme
ressentent plus fortement
de la gêne
de la honte
et perçoivent plus négativement l’environnement.

71
Q

Def modèle du Big Five

> Agréabilité

A

(opposée à hostilité) :
Rapports sociaux de qualité
et soumission dans les conflits.

Les personnes ayant un niveau élevé d’agréabilité
font plutôt preuve d’altruisme,
de bienveillance
dans les rapports sociaux.

72
Q

Def modèle du Big Five

> Caractère consciencieux

A

Besoin de réussite
et implication dans les tâches.

Les personnes consciencieuses
sont plutôt méticuleuses
et ont un fort esprit de responsabilité.

Elles intègrent très bien les normes sociales.

73
Q

Def modèle du Big Five

> Ouverture à l’expérience

A
Curiosité intellectuelle. 
Les personnes ayant 
un niveau élevé d’ouverture d’esprit 
font preuve d’imagination 
et de créativité.
74
Q

Récap 5 grands facteurs composant la personnalité

selon modèle du BIg Five

A
Extraversion
Névrosisme
Agréabilité
Caractère consciencieux
Ouverture à l'expérience
75
Q

Que sont les questionnaires et échelles spécifiques ?
Quel est leur usage ?

Exps

A

Il existe un certain nombre de questionnaires standardisés
à visée diagnostique,
d’échelles d’évaluation
de diverses dimensions cliniques
telles que l’anxiété, l’estime de soi, la qualité de vie, etc…

Ces instruments sont utilisés
par les psychologues cliniciens ou les chercheurs

> lorsqu’ils souhaitent
préciser un diagnostic
ou un profil psychologique,

> lorsqu’ils souhaitent
évaluer l’intensité ou l’ampleur
d’une dimension en particulier,

> ou lorsqu’ils souhaitent
rendre compte de l’efficacité
d’une prise en charge psychothérapique spécifique.

Exp : STAI, BDI

76
Q

Présentation du STAI
> quelle est son originalité ?
> ses objectifs ?
> sa composition ?

A

L’Inventaire d’Anxiété Trait-Etat (STAI) est un questionnaire d’auto-évaluation
proposé par Spielberger en 1983,
adaptée et validée en français par
Bruchon-Schweitzer et Paulhan (1993).

Ce questionnaire a pour originalité de proposer
deux échelles pouvant être administrées
de manière indépendante,

> l’une mesurant l’anxiété actuelle
au moment de la passation (anxiété-état)

> et l’autre évaluant le tempérament anxieux habituel 
du sujet (anxiété-trait). 
D'une part, l'échelle d'anxiété-état 
a pour but d'évaluer 
les sentiments d'appréhension, 
la tension, la nervosité et l'inquiétude 
qu'un individu ressent 
« à l'instant, juste en ce moment ». 
D'autre part, l'échelle d'anxiété-trait 
a pour objectif d'estimer 
les sentiments d'appréhension, 
la tension, la nervosité et l'inquiétude 
qu'un individu ressent 
« habituellement, généralement ». 

Le STAI est constitué de 40 items
sur une échelle en quatre points
(pas du tout, un peu, modérément, beaucoup)

Exemple d’items :
« Je me sens en sécurité, sans inquiétude, en sûreté. »
« Je me sens nerveux (nerveuse), irritable. »

77
Q

Présentation du BDI
> qu’est ce qu’il donne et qu’est ce qu’il n’est pas ?
> composition ?

A

L’Inventaire de Dépression de Beck (BDI)
a été créé par Beck en 1979,
adapté et validé en langue française
par Bourque et Beaudette (1982).

Ce questionnaire donne
une estimation quantitative
de l’intensité de la dépression
chez des patients dépressifs.

Ce n’est donc pas un instrument de diagnostic.

Il est constitué de 21 items
sous forme de 4 phrases
correspondant à une échelle
de 4 degrés d’intensité croissante d’un symptôme.

Exemple d’item :
0 : « Je ne me sens pas triste. »
1 : « Je me sens cafardeux(se) ou triste. »
2 : « Je me sens tout le temps cafardeux(se) ou triste et je n’arrive pas à en sortir. »
3 : « Je suis si triste et si malheureux(se) que je ne peux pas le supporter. »

78
Q

Quel est l’objectif du bilan psychologique ?

A

Le bilan psychologique a pour objectif
de déterminer le profil du fonctionnement psychologique
d’une personne dans sa globalité

et/ou de poser un diagnostic psychopathologique,
à partir d’un entretien clinique approfondi,
associé éventuellement à
des instruments d’évaluation
sélectionnés en fonction des cas.

Le bilan psychologique permet, dans un second temps,
d’identifier les prises en charge psychothérapiques
les plus adaptées,
lorsque cela est bien entendu nécessaire
et en tenant compte de la demande
de la personne concernée en priorité.