Chap 2 - Clin et psychopatho / 4. Approches des troubles mentaux Flashcards

1
Q

Qui était Pavlov ?

A
Ivan PAVLOV (1849-1936) était un médecin et physiologiste russe.
Il a mis en évidence la théorie du conditionnement classique ou conditionnement répondant.
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2
Q

Sur quoi portaient les rch de Pavlov qui l’ont amené à sa grande découverte ? à quelle période ?

A

Au cours des années 1890, Pavlov réalisa une expérience sur
la fonction gastrique du chien en recueillant les sécrétions d’une glande salivaire
pour mesurer et analyser la salive produite dans différentes conditions en réponse aux aliments.

Ayant remarqué que les chiens avaient tendance à saliver
avant d’entrer réellement en contact avec les aliments,
il décida d’investiguer plus en détail ce phénomène.

C’est ainsi qu’il découvrit les lois fondamentales du conditionnement classique ou répondant.

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3
Q

Les 3 étapes du conditionnement pavlovien

> 1e étape

A

Avant le conditionnement :
A.Stimulus inconditionnel (SI) => Réponse inconditionnelle (RI)
Exp : Nourriture =>Salivation
B. Stimulus neutre (SN) => Pas de réponse conditionnelle
Exp : Son de cloche => pas de salivation

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4
Q

Les 3 étapes du conditionnement pavlovien

> 2e étape

A

Pendant le conditionnement :
SC + SI => RI
Exp : son de cloche + nourriture => salivation

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Q

Les 3 étapes du conditionnement pavlovien

> 3e étape

A

Après le conditionnement :
SC => Réponse conditionnelle (RC)
Exp : son de cloche => salivation

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6
Q

Pour quelle expérience Watson est-il célèbre ?

A

Watson est célèbre pour avoir réalisé une expérience sur le conditionnement de la peur (le cas du petit Albert) qui expliquerait le développement des phobies.

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7
Q

1e étape expérience du petit Albert par Watson

A

a. Dans un premier temps, Watson présente à Albert (11 mois)
une souris blanche (stimulus neutre, SN)
sans déclencher chez lui d’émotion de peur (réponse neutre, RN).

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8
Q

2e étape expérience du petit Albert par Watson

A

b.Dans un second temps, il représente la souris (SN)
en provoquant un bruit violent (stimulus inconditionnel, SI)

qui suscite une forte réaction de peur chez Albert (réponse inconditionnelle, RI).

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9
Q

3e étape expérience du petit Albert par Watson

A

c. Après plusieurs essais, Albert associe la souris au bruit violent.

La souris devient alors un stimulus conditionnel (SC) qui entraîne systématiquement une réponse conditionnelle de peur (RC).

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10
Q

Que s’est-il produit à la suite du conditionnement du petit Albert ?

A

d. Le comportement de peur généré par cette expérience s’est ensuite généralisé à d’autres stimuli (lapin blanc, barbe du père Noël, etc…),

ce qui a permis de mettre en évidence une des lois fondamentales du conditionnement :
la généralisation.

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11
Q

Watson a-t-il pu poursuivre l’expérience ?

A

Watson souhaitait continuer l’expérience car il avait l’intuition que,

s’il était possible d’apprendre un comportement phobique,
il était également possible de le faire disparaître par une méthode de désensibilisation.

Les parents du petit Albert, inquiets par les résultats de la première expérience, ont refusé de la poursuivrepour ne pas perturber leur fils davantage…

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12
Q

Quelle suite l’expérience du petit Albert a-t-elle finalement eu ?

A

C’est donc Mary Cover Jones, une étudiante de Watson, qui réalisa cette expérience quelques années plus tard avec un enfant du même âge qui souffrait initialement d’une phobie similaire à celle du petit Albert (le cas de Peter).

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13
Q

Qu’est ce que le cheminement de Beck a pu initier ?

A

Le cheminement de Beck
visant à élaborer une théorie cognitive de la dépression
a permis d’initier le développement
de l’approche cognitive des troubles mentaux.

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14
Q

A quelles approches Beck s’intéresse-t-il
au début des années 50 ?

Quelle méthode et théories en particulier ?

A

(Beck élabore avec ses patients,
suivis en psychanalyse, les prémisses et les
principes qui vont lui permettre de
développer par la suite sa théorie.)

Beck s’estintéressé
à l’approche psychodynamique
et à la psychanalyse
au début des années 50.

Il utilisait la méthode des associations libres
avec les patients qu’il suivait
et se référait aux théories psychanalytiques de l’époque pour comprendre ces cas.

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15
Q

Quelle est la première interprétation faite par Beck

du sentiment de colère en séance ?

A

il pensait que la colère ressentie par le patient
envers son thérapeute pendant la séance
le menait directement
à éprouver un sentiment de culpabilité.

Colère/Agressivité&raquo_space;>Culpabilité
= Lien causal direct

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16
Q

Pourquoi Beck remet-il en question

le lien causal direct colère > culpabilité ?

A

Cependant, Beck s’interroge sur la validité de ce principe
car un de ses patients lui révèle un jour avoir eu

des pensées autocritiques
parallèles et non exposées au thérapeute

avant son sentiment de culpabilité.

Colère»>Pensées autocritiques&raquo_space;>Culpabilité
= Variable intermédiaire (= lien causal indirect)

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17
Q

Quelles questions Beck se pose-t-il
à partir de l’identification
des pensées autocritiques ?

A

A partir de ce constat, deux questions se posent pour Beck :
- La méthode des associations libres garantit-elle
d’avoir accès à tout ce qui vientà l’esprit des patients ?
- Comment 2 courants de pensée peuvent-ils coexister simultanément ?

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18
Q

Quelle est l’hypothèse de départ de Beck ?

A

Pour répondre à ces questions, Beck part du principe suivant :
Il existe plusieurs courants de pensées
qui s’écoulent parallèlement
dans le flux de conscience des patients

et qui appartiennent à des composantes
ayant des propriétés différentes.

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19
Q

Quelles sont les deux composantes

formulées par Beck ?

A

Composante Consciente :
Pensées qui s’expriment au thérapeute par les associations libres
(=Mode conversationnel).

Composante Pré-Consciente :
Pensées généralement non rapportées au thérapeute.
Ce sont des pensées automatiques particulièrement fugaces
et habituellement non verbalisées à autrui
(=Mode autosignalant).

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20
Q

Avec quelle expérience Beck teste-t-il

son hypothèse des courants de pensées et composantes ?

A

Afin de tester ce principe, Beck fait une petite expérience
dans laquelle il propose à ses patients de

noter systématiquement
les pensées qu’ils ont
avant d’éprouver un sentiment ou une émotion.

Il remarque que si les patients
s’entraînent et se concentrent suffisamment,
ils sont capables d’identifier et de rapporter
ces pensées automatiques.

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21
Q

Quelle conclusion émerge de l’expérience de Beck
sur les pensées automatiques ?

Comment décrit-il les types de pensées
impliquées dans la dépression ?

A

Chez ses patients dépressifs, Beck remarque la prédominance de pensées négatives
et pense que ces pensées sont
à l’origine de leurs symptômes dépressifs.

Il décrit ce qu’il va appeler la triade cognitive de la dépression
dans le discours des patients déprimés :

Vision de soi : self-concept négatif (« Je suis nul » ; « Je n’arrive à rien »).
Vision du monde : source d’obstacles permanents (« la vie est difficile »).
Vision de l’avenir: continuation de la souffrance («ça ne s’arrangerajamais »).

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22
Q

D’après Beck

comment les patients dépressifs traitent-ils l’information ?

A

Pour Beck, les patients déprimés traitent l’information
de manière erronée(erreurs cognitives).

Beck a identifié plusieurs de ces erreurs
parmi lesquelles :

  • abstraction sélective
  • surgénéralisation
  • pensée dichotomique
  • inférence arbitraire
  • catastrophisme
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23
Q

def abstraction sélective

A

il s’agit de se fixer
sur un détail négatif
qui masque tous les autres aspects
d’une situation.

(« La soirée s’est très mal passée, j’ai cassé monverre »
alors qu’il y avait une bonne ambiance).

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24
Q

def surgénéralisation

A

on construit des règles
pour son comportement futur
àpartir de quelques événements négatifs
passés.

(« tout le monde m’en veut »).

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25
Q

def pensée dichotomique

A

Principe du tout ou rien
(perte des nuances).

(« Je n’aipas réussi cet examen donc je suis nul »).

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26
Q

def inférence arbitraire

A

il s’agit d’arriver à une conclusion
en l’absence depreuves.

(« Il ne m’a pas appelé aujourd’hui, c’est qu’il ne m’aime pas »).

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27
Q

def catastrophisme

A

il s’agit de donner
une proportion importante
au moindreévénement négatif.

(« j’ai cassé un verre, c’est épouvantable »).

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28
Q

Notion majeure élaborée par Beck

A

Beck souligne la notion de schémas cognitifs

= filtres à travers lesquelsl’expérience
est perçue et évaluée.

Ces schémas sont à l’origine
des pensées automatiques.

Pour Beck, ces schémas sont
mal conçus et irrationnels
chez les déprimés.

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29
Q

Première expérience de Beck
sur le modèle cognitif de la dépression :

  • constat de départ
  • méthode et outil
  • résultat
A

> CONSTAT DE DEPART
Dans une première expérience, Beck remarque que
les patients déprimés font davantage de rêves
dans lesquels ils sont victimes d’événements désagréables
(=rêves masochistes).

> METHODE ET OUTIL
Grâce à la méthode expérimentale
et à l’élaboration d’outils standardisés (BDI),

Beck va mesurer, chez un échantillon de patients,
leur niveau de dépression
et va prendre en compte leurs rêves.

> RESULTAT
Il s’aperçoit que le groupe des patients les plus déprimés
(ceux ayant un score élevé à la BDI)
ont davantage de rêvesmasochistes
que le groupe de patients non déprimés.

Ce résultat est en accord avec sa théorie des schémas cognitifs.

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30
Q

Seconde expérience de Beck
sur le modèle cognitif de la dépression :

  • déroulement
  • hypothèse
  • résultat
A

DEROULEMENT
Dans une seconde expérience, Beck utilise
le paradigme récompense-punition.

Les patients remplissent un questionnaire et
l’expérimentateur fait
des renforcements positifs ou négatifs
en fonction des réponses.

> HYPOTHESE PREDITE
Il pose l’hypothèse que 
l’apprentissage des réponses punies
sera plus rapide chez les déprimés 
par rapport aux non déprimés.

> RESULTAT
Les résultats montrent que
les patients déprimés sont
très sensibles au feedback

mais ils reconnaissent plus rapidement
les RECOMPENSES que les punitions.

Ces résultats viennent infirmer l’hypothèse du « masochisme » chez les patients déprimés

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31
Q

Qu’est ce qui suit les expériences de Beck
sur le modèle cognitif de la dépression ?
jusqu’à aujourd’hui ?

A

Une phase d’évaluation :
Beck et de nombreux chercheurs/cliniciens
vont tester les principes du modèle cognitif de la dépression.
Aujourd’hui, cette démarche s’est généralisée à de nombreux troubles (TAG, troubles paniques, boulimie, dépendances…).

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32
Q

Quelles hypothèses du modèle cognitif de la dépression

ont été testées et validées par Beck ?

A

Beck a commencé à tester le modèle cognitif de la dépression.

> Il a ainsi testé l’hypothèse du suicide « par désespoir »
(les résultats ont mis en évidence que le désespoir est le facteur déterminant
des tentatives de suicide)

> et l’hypothèse de la négativité (l’universalité du phénomène cognitif des pensées négatives) a été trouvée parmi tous les types et sous-types de dépression).

33
Q

Limites du modèle de Beck

1/ primat

A

Beck prend position pour
le primat des symptômes cognitifs
sur les symptômes affectifs, physiologiques et comportementaux
chez les patients déprimés.

Or, même si l’existence d’un lien
entre cognition et émotion
ne fait aucun doute,

le sens de ce lien
fait encore débat.

34
Q

Limites modèle de Beck

2/ nature des différences déprimés / non déprimés

A

Par ailleurs, le modèle de Beck n’appuie pas suffisamment sur le fait que
les différences entre les déprimés et les non déprimés
ne sont pas des différences dans la manière de traiter l’information.

Beck postulait que « Les personnes ayant des troubles
ont une pensée erronéedifférente de la nôtre ».

Nous avons tous des pensées automatiques
auxquelles nous adhérons,

nous faisons tous des erreurs cognitives et

les thèmes des pensées
entre les déprimés et les non déprimés
sont sensiblement les mêmes.

La différence serait plutôt dans
la façon de coller de manière rigide
à ces pensées
et dans les ruminations des patients déprimés.

La différence est sans doute davantage
quantitative que qualitative.

35
Q

Quelle conception de l’être humain

sous-tend l’approche humaniste ?

A
L’approche humaniste centrée sur le client 
initiée par Rogers (1962)
s’inscrit dans le cadre d’une 
conception positive de l’être humain
aspirant à mettre en exergue 
ses atouts psychologiques.
L’être humain posséderait en effet 
un potentiel d’évolution 
et d’épanouissement
pouvant prendre toute sa mesure 
dans un contexte environnemental favorable.
36
Q

Selon l’approche humaniste

de quoi résultent les troubles mentaux ?

A

Les troubles mentaux seraient donc,
selon cette approche,

les fruits d’une
réalisation de soi

empêchée par le besoin
de se conformer aux désirs des autres.

37
Q

Quel est l’objectif de l’approche humaniste ?

A

L’objectif de l’approche humaniste est de

réduire les divergences

entre le vécu interne réel
et le concept de soi
(Plaza & Cohen, 2006).

38
Q

Quelles sont les bases de l’approche humaniste ?

Que vise-t-elle ?

A

Pour se faire, cette approche se base sur
l’écoute inconditionnelle
(éviter de juger les propos de son interlocuteur, de le contredire, ou encore d’émettre des critiques),

en prônant la collaboration
et non la prescription,

l’étayage plutôt que
la persuasion ou l’argumentation

puisqu’elle vise la réalisation de soi
permettant une maturité
à même de résoudre un problème par soi-même (Rogers, 2005).

39
Q

Lister les grands principes
fondant l’approche humaniste
en entretien

A
  • attitude non directive
  • authenticité
  • empathie selon le principe de l’écoute réflective
  • renforcement du sentiment d’efficacité personnelle
40
Q

Approche humaniste

> attitude non directive

A

Adopter une attitude non directive dans un entretien

afin d’établir uneinteraction harmonieuse
entre deux personnes

dans une atmosphère relationnelle chaleureuse
qui puisse favoriser la communication

sur le mode du partenariat.

41
Q

Approche humaniste

> authenticité

A

Faire preuve d’authenticité dans un entretien

en veillant à établir une congruence
la plus importante possible

entre ce qui est ressenti
et ce qui est finalement exprimé.

42
Q

Approche humaniste
> empathie selon le principe de l’écoute réflective
> méthode spécifique ?

A

Exprimer de l’empathie
selon le principe de l’écoute réflective
(Rogers, 1962).

Il s’agit de comprendre, d’accepter
les propos du patient
et d’y réagir
sans les juger ni les critiquer.

Pour instaurer ce rapport collaboratif,
le thérapeute utilise préférentiellement (Cungi, 2006)
la méthode dite des « 4R »

où le thérapeute s’applique à
« Recontextualiser »,
« Reformuler »,
« Résumer »,
et « Renforcer positivement » le discours du patient.
43
Q

Approche humaniste

> renforcement du sentiment d’efficacité personnelle

A

Renforcer le sentiment d’efficacité personnelle :

Le thérapeute s’emploiera à
augmenter la confiance du patient

en ses propres capacités
à franchir les obstacles

et à réussir les objectifs fixés
en faveur du changement.

44
Q

Quelle est la place de l’approche humaniste

en psychopathologie ?

A

L’approche humaniste occupe une place importante
parmi les différentes théories existantes
en psychopathologie,
de par son apport original sur
une vision optimiste de l’être humain.

Toutefois, peu d’études scientifiques ont pu jusqu’à aujourd’hui démontrer l’efficacité des psychothérapies basées sur ce modèle.

En effet, l’approche humaniste s’intéresse à
des notions difficilement opérationnalisables
telles que la réalisation de soi.

45
Q

Comment la théorie des systèmes

décrit-elle la famille ?

A

Selon la théorie des systèmes,

la famille serait un tout
plus vaste
que la somme de ses membres

avec une organisation propre.

46
Q

Quelle vision de la pathologie

selon l’approche systémique ?

A

Le modèle systémique propose
une vision interactive

où la pathologie se développe
selon des boucles de feedback circulaire
au sein du système familial (Cook-Darzens, 2005).

47
Q

A quelles forces est soumise
la famille
selon le modèle systémique ?

A

La famille serait soumise à deux forces contraires
et tenterait de trouver un équilibre entre elles :

l’homéostasie (force de non changement)

et la morphogénèse (force de changement).

48
Q

Quel est le rôle des conflits

selon le modèle systémique ?

A

Le modèle systémique est basé sur l’importance d’évoquer les conflits interpersonnels (Ackerman, 1937).

En effet, ce modèle postule que la création d’un symptôme individuel
reflète une recherche d’équilibre
pour une famille dysfonctionnelle (Cook-Darzens, 2005).

Le symptôme est ici représenté par
les interactions familiales dysfonctionnelles.

49
Q

Sur quoi l’approche psyK

met elle l’accent ?

A

Le modèle psychanalytique (ou psychodynamique)est très largement encore empreint des conceptions et théories freudiennes.

Cette approche met l’accent sur :
- le passé des individus, les expériences individuelles (événements, traumatismes, etc…), et les expériences infantiles inconscientes.

  • les conflits intra-psychiques, et les processus et déterminants inconscients de la conduite humaine.
  • la nature des mécanismes de défense déployés par les individus.
50
Q

Dans quelle perspective

le modèle psyK envisage-t-il la maladie mentale ?

A

Dans le modèle psychanalytique,
« la maladie mentale est conçue

dans une perspective fonctionnelle

dans la mesure où
elle constitue une tentative
d’ajustement, de résolution des problèmes
qui n’ont pu être résolus
d’une autre manière plus satisfaisante » (Ionescu, 1995).

51
Q

Les trois aspects de la psyK

et son apport majeur

A

La psychanalyse est à la fois :

  • un procédé d’investigation des processus psychiques (via la méthode des associations libres, l’étude des rêves, etc…),
  • une méthode thérapeutique (via la méthode cathartique, par exemple),
  • un ensemble de savoirs sur la dynamique psychique (la métapsychologie).

Un des principaux apports de l’approche psychanalytique est l’élaboration d’une
théorie du fonctionnement psychique
ou métapsychologie.

52
Q

Bio Freud

A

Freud 1856-1939
Rejoint Charcot en 1885
Prof à Vienne à partir de 1902

1ère partie de son oeuvre :
1883-97
étude neurologie, anatomie syst nerveux
hypnose et hystérie
> 1895 publie Etudes sur l'hystérie avec Breuer

2e partie :
1895-1920
étudie phénos inconscients, élabore méthode psyK
> nbses publis sur psyK

3e partie :
1920-1939
rch sur personnalité humaine et application des théories psyK à la société et la religion
dans la continuité de Totem et tabou (1912)

Dissidents célèbres : Adler, Jung
Fidèles célèbres : Ferenczi, Anna Freud, Mélanie Klein

53
Q

Quels sont les 3 points de vue
de la métapsychologie
freudienne ?

A

topique,
dynamique,
économique

54
Q
Point de vue topique
def générale
A

Il s’agit d’une théorie qui suppose une
différenciation de l’appareil psychique

enun certain nombre de systèmes

doués de caractères
ou de fonctions différentes

et disposés dans un certain ordre
les uns par rapport aux autres,

ce qui permet de les considérer métaphoriquement comme des lieux psychiques.

55
Q

Lister les topiques freudiennes

A

On parle couramment de deux topiques freudiennes,

la première
dans laquelle la distinction majeure se fait entre
Inconscient, Préconscient et Conscient.

Quant à la seconde topique, elle différencie
trois instances :
le ça, le moi, et le surmoi.

56
Q

1e topique > inconscient

A

Il est séparé du reste du psychisme
parune censure très forte.

Il est formé de sentiments, désirs ou actes
dont l’accès àla conscience est bloqué.

Ces éléments cherchent à revenir à la conscience maisils sont refoulés par la censure.

Les désirs (ou pulsions) inconscients,
cherchent leur satisfaction immédiate :

on dit donc que le système inconscient est
régipar le principe de plaisir.

57
Q

1e topique > préconscient

A

Il regroupe tous les éléments qui ne sont
pas présents à la conscience de l’individu
à un moment précis
mais restentaccessibles.

Il stocke sans émettre decensure,
il n’y a donc pas d’altération ducontenu.

Il nous permet de nous adapter
à laréalité du monde extérieur,

on dit qu’il est régipar le principe de réalité.

Il nous permet de supporter l’insatisfaction
et de remettre à plus tard
des actions ou des désirs.

58
Q

1e topique > conscient

A

C’est l’élément périphérique
de l’appareil psychique :

il reçoit toutes lesinformations extérieures
et les envoiedans l’appareil psychique.

Il reçoit aussides informations venant
de l’intérieur du psychisme
(comme des souvenirs).

59
Q

2e topique > Ca

A

Il est le siège des pulsions
et des désirs refoulés.

Il a un rôle inconscient et donc involontaire.

Le Ça n’a pas été théorisé par Freud
mais par Groddeck

qui le définit comme
ce qui se passe en nous
et qui nous échappe.

Il est dominé par le principe de plaisir
et va rentrer en conflit avec le Moi et le Surmoi.

60
Q

2e topique > Surmoi

A

Il possède un rôle de censeur ou de juge.

Il correspond à
notre conscience morale,
notre autocensure.

Cette censure peut être consciente
ou inconsciente.

Il se forme par
l’intériorisation des interdits parentaux
et des exigences sociales.

Les exigences du Surmoi
peuvent être très grandes

ce qui peut provoquer
des conflits avec le Moi et le Ça,
et aussi des troubles de personnalité.

61
Q

2e topique > Moi

A

Il est le médiateur entre le Ça, le Surmoi
et la réalité.

Il se constitue progressivement
au contact de la réalité.

Il doit composer avec les exigences
des autres instances
et le monde extérieur :

Le Moi est donc dominé par le principe de réalité.

62
Q

Dans pdv topique :

Quelles instances sont dominées par

  • principe de plaisir ?
  • principe de réalité ?
A

Plaisir :

  • inconscient
  • ça

//////////////

Réalité :

  • préconscient
  • moi
63
Q

Def point de vue économique

A

Il s’agit de la théorie selon laquelle il existerait
une énergie
circulant au sein del’appareil psychique,

permettant des investissements
et désinvestissements
de différents objets psychiques.

Cette énergie est nommée libido.

64
Q

Conflit psychique :

A

On parle de conflit psychique lorsque,
dans le sujet,
s’opposent des exigences internes contraires.

Le conflit psychique peut être
manifeste
(entre un désir et une exigence morale par exemple,
ou entre deux sentiments contradictoires)

ou latent,
ce dernier pouvant s’exprimer
de façon déformée
dans le conflit manifeste

et se traduire notamment par
la formation de symptômes,
des désordres de la conduite,
des troubles du caractère, etc…

65
Q

Méthode cathartique :

A

Méthode de psychothérapie analytique
où l’effet thérapeutique cherché est

une décharge adéquate
des affects pathogènes.

La cure analytique permet au sujet
d’évoquer et même de revivre

les événements traumatiques
auxquels ces affects sont liés

et d’abréagir ceux-ci.

66
Q

Métapsychologie

A

La métapsychologie élabore
un ensemble de modèles conceptuels
tels que

la fiction d’un appareil psychique divisé en instances,
la théorie des pulsions,
le processus du refoulement, etc…

La métapsychologie prend en considération
les points de vues
topique, dynamique et économique.

67
Q

Pulsion

A

Poussée qui fait tendre l’organisme
vers un but.

Elle se définit selon quatre caractéristiques :

1) sa source : excitation corporelle ;

2) son but : satisfaction par suppression
de l’état de tension ;

3) sa direction : activité ;

4) son objet : ce avec quoi ou dans quoi
la pulsion cherche à se satisfaire.

68
Q

Mécanisme de défense

A

Processus psychiques
protégeant le Moi
des conflits psychiques.

69
Q

Libido

A
Energie postulée par Freud
comme étant 
le substrat
des transformations 
de la pulsion sexuelle.
70
Q

Clivage

A

Division du moi (ou de l’objet)
tout en maintenant les deux parties présentes
mais sans lien entre elles
de façon à éviter un conflit psychique.

Exp : pour un jeune enfant, ne vivre samère que sous un angle très satisfaisant ou au contraire très rejetant.

71
Q

Déni

A

Refus par un individu de considérer
qu’une situation ou qu’un événement
s’applique à lui.
C’est une façon de refuser la réalité, ou tout du moins un aspect de cette réalité.

Exp : un patient refusant de considérer que sa conso d’alcool est hors norme et problématique pour lui et les autres

72
Q

Formation réactionnelle

A

Action, chez un sujet, de remplacer
une dimension de ses conduites
par une autre
qui lui est opposée,
de façon à ne pas avoir à s’y confronter.
La formation réactionnelle économise le recours au refoulement.

Exp : un individu qui sera poli jusqu’à l’obséquiosité, masquant ainsi une pulsion agressive importante, mais perçue comme menaçante socialement et pour soi

73
Q

Identification

A

Rapproché imaginaire et/ou réel
qu’un sujet opère avec un objet psychique
dont une ou des caractéristiques peuvent participer
à la construction de son identité.

Exp : un enfant s’identifiant à son super héros favori

74
Q

Intellectualisation

A

Fuite dans le discours organisé
sous couvert d’abstraction, de généralisation ou de lieu commun
afin de ne pas y reconnaître son implication,
et de neutraliser la dimension affective.

Exp : un père sourd à la colère de son enfant : «en psyK on dit bien qu’il faut tuer le père»

75
Q

Projection

A

Le sujet attribue à un autre
quelque chose qui lui appartient (pensée, affect, émotion…),
permettant de ne pas reconnaître cela chez lui.

Exp : un professionnel de santé qui «lira» de la tristesse chez son patient lorsqu’est abordée une difficulté précise alors que rien ne vient étayer ce fait, en dehors de son ressenti intime

76
Q

Rationalisation

A

Construction artificielle d’une logique
permettant de justifier quelque chose
qui serait sans cela source d’anxiété.

Exp : «je n’ai pas voulu assister au remariage de mon ex femme car si jamais cela tournais mal, je ne voudrais pas m’entendre dire que d’une façon ou d’une autre je l’ai cautionné alors que, la connaissant, j’aurais dû savoir que ça ne marcherait pas»

77
Q

Refoulement

A

Rejet dans l’inconscient
de représentations conflictuelles
ou sources d’angoisse.
Les éléments refoulés ne sont pas accessibles directement à la conscience,
mais continuent à rester actifs,
càd à participer à la dynamique psychique du sujet.

Exp : avoir «oublié» le prénom du nouveau mari de la femme, pour le protagoniste de l’exp donné précédemment

78
Q

Régression

A

Une dimension de l’expression du sujet
témoignant d’une organisation psychique
qui, plus ou moins ponctuellement et longuement,
retrouve un mode de fonctionnement psycho-affectif antérieur.

Exp : après un choc émotionnel (agression ou autre), ne se trouver sécurisé qu’en dormant avec un substitut au «doudou» de l’enfant ou avec une lumière dans la pièce adjacente à la chambre.