C9 Flashcards
Question 1 À RÉVISER!!!!!!
D’un point de vue épistémologique, qu’est-ce qui caractérise les théories de l’apprentissage? Pour bien répondre à cette question, rapportez les fondements théoriques et idées de base.
Les théories de l’apprentissage, d’un point de vue épistémologique, partagent plusieurs fondements communs qui transcendent les écoles de pensée, bien qu’elles s’inspirent largement des paradigmes béhavioristes et constructivistes.
Un premier élément central est le déterminisme environnemental, qui reconnaît l’impact déterminant de l’environnement sur l’apprentissage. Cette notion, bien que variablement accentuée selon les paradigmes, reste une constante. Par exemple, la théorie de l’apprentissage social de Bandura ou le concept de zone proximale de développement de Vygotsky mettent en lumière l’importance du contexte social et culturel dans le processus d’acquisition des connaissances.
Les théories de l’apprentissage s’inscrivent également dans une tradition positiviste, où l’observation joue un rôle fondamental. Piaget illustre cette approche par ses recherches empiriques sur les stades de développement cognitif, basées sur des observations détaillées des comportements des enfants. Ce recours systématique à l’observation est une pierre angulaire, assurant que les théories reposent sur des données empiriques plutôt que sur des spéculations abstraites.
L’évolutionnisme est un autre cadre conceptuel clé, soulignant l’adaptation de l’individu à son environnement comme un processus central de l’apprentissage. Les influences de l’empirisme anglais et du sensualisme français renforcent cette perspective, en mettant l’accent sur la manière dont les individus acquièrent des connaissances à travers leurs sens et leurs expériences directes. Ces traditions philosophiques rappellent que l’apprentissage est profondément enraciné dans l’interaction avec l’environnement.
De plus, les théories de l’apprentissage s’appuient sur des principes issus de l’utilitarisme et du pragmatisme, notamment en s’intéressant aux applications pratiques de l’éducation et de l’apprentissage. Ces cadres philosophiques visent à optimiser les processus éducatifs et à comprendre ce qui fonctionne le mieux dans des contextes spécifiques.
Enfin, bien que le béhaviorisme ait fourni une base importante pour l’étude de l’apprentissage, les théories contemporaines ne s’enracinent pas exclusivement dans une école de pensée particulière. Elles s’appuient sur des contributions diverses, comme celles de la psychologie comparée, pour élargir leur compréhension des mécanismes d’apprentissage.
Question 2
Célèbre médecin et physiologiste russe et lauréat du prix Nobel de physiologie, Pavlov est sans aucun doute l’un des personnages les plus influents dans le domaine de la psychologie, qui à travers ses travaux, a inspiré plusieurs générations de chercheurs, dont B.F Skinner. À partir de ce que nous avons vu dans le cours, pouvons-nous affirmer que la façon de faire de la psychologie de B.F Skinner était totalement en phase avec celle de Pavlov? Pour répondre à cette question, comparer rapidement les contributions de Pavlov et Skinner en rapportant les paradigmes auxquels les deux chercheurs adhéraient. Qu’avaient-ils en commun? Quels étaient leurs désaccords?
Pavlov adhère à la psychologie objective et cela permet l’émergence du conditionnement classique (ou répondant). Il propose que pour qu’un stimulus neutre puisse provoquer une réponse de salivation par exemple (RC), il doit devenir un stimulus conditionnel et ça se fait avec le pairage d’un stimulus inconditionnel menant à une réponse inconditionnelle.
Les travaux de Pavlov s’inscrivent dans le béhaviorisme, qui adhère au positivisme et considère l’individu comme passif, en se concentrant sur l’environnement et les comportements observables et mesurables, comme le fait Skinner. En revanche, les recherches de Skinner relèvent du néobéhaviorisme, une forme de positivisme logique, et intègrent l’idée que les processus mentaux internes jouent un rôle. Ainsi, Skinner voit l’individu comme actif, tout en tenant également compte de l’environnement et des comportements observables et mesurables, pareillement de Pavlov.
De plus, bien que leurs deux visions s’inscrivent dans le béhaviorisme, Skinner parle spécifiquement d’un béhaviorisme radical et la personnalité est une accumulation d’expériences et ses comportements. Ainsi, il a une approche réductrice de la personnalité et s’oppose à la psychologie cognitive (vision antimentaliste).
Skinner propose le conditionnement opérant où le renforcement augmente la fréquence d’un comportement alors que la punition diminue la fréquence de comportement, soit par des conséquences positives (ajout) ou négative (retrait).
Pavlov s’intéresse au conditionnement classique, un processus plutôt passif, où les réponses sont involontaires, alors que Skinner travaille sur le conditionnement opérant, qui implique des réponses actives et intentionnelles de la part de l’individu.
Question 3
Comment la théorie de l’évolution aurait contribué à l’émergence du béhaviorisme? En rapportant leurs contributions respectives et leurs idées, démontrez comment Harvey Carr et Edward Lee Thorndike auraient permis de faire le pont entre la théorie de l’évolution et le béhaviorisme.
La théorie de Darwin, en proposant que les espèces évoluent par sélection naturelle, a introduit l’idée que les comportements ne sont pas seulement des phénomènes isolés ou de nature purement psychologique, mais des réponses adaptatives aux défis de l’environnement. L’idée clé ici est que les comportements, qu’ils soient instinctifs ou appris, ont une fonction adaptative et sont donc le résultat de processus biologiques évolutifs.
Harvey Carr, représentant du fonctionnalisme, s’est inspiré des principes évolutionnistes pour souligner l’importance de l’adaptation des individus à leur environnement. Il a développé le concept d’acte adaptatif, selon lequel une motivation, souvent déclenchée par un stimulus environnemental, génère un comportement visant à satisfaire ce besoin. Ce processus montre que l’apprentissage est essentiel pour permettre une réponse adaptée aux exigences environnementales.
De son côté, Edward Lee Thorndike a exercé une influence directe sur le béhaviorisme grâce à ses recherches sur le comportement animal et ses théories de l’apprentissage. À travers sonconnexionnisme, il a montré que les liens neuronaux entre stimuli et réponses se renforcent ou s’affaiblissent selon les expériences, une idée qui s’aligne sur la sélection naturelle, où les traits avantageux sont renforcés. Sa célèbreloi de l’effeta établi que les comportements suivis d’une récompense tendent à être renforcés, tandis que ceux qui ne le sont pas disparaissent, une prémisse fondamentale du conditionnement opérant développé plus tard. En outre, en étudiant le comportement animal dans des expériences comme la « boîte à problème », il a démontré que l’apprentissage est graduel, automatique et repose sur des principes communs à toutes les espèces, une idée directement inspirée de l’évolutionnisme darwinien.
Question 4
Considérée comme une véritable révolution sur le plan épistémologique, l’apparition du positivisme logique a favorisé la croissance des disciplines scientifiques comme la psychologie, la sociologie et l’anthropologie, qui se sont appuyées sur des méthodes empiriques pour explorer des questions humaines complexes. À partir de ce que nous avons vu dans le cours, qu’est-ce qui explique l’émergence du positivisme logique en science? Pour répondre à cette question, comparez le positivisme au positivisme logique.
L’émergence du positivisme logique en science peut s’expliquer par les limites du positivisme traditionnel et le besoin d’intégrer les théories et concepts dans la pratique scientifique tout en maintenant une rigueur empirique et logique.
Le positivisme repose sur l’idée que la science doit se limiter à ce qui est connu avec certitude, avoir une approche factuelle, en rejetant toute spéculation métaphysique ou théorique, et met l’emphase sur le fait que les lois scientifiques sont des énoncés qui résument des expériences. Mach, en particulier, mettait l’accent sur l’empirisme et sur l’importance des observations factuelles accessibles à tous. Il prônait une approche phénoménologique où les connaissances ne sont pas des vérités objectives du monde extérieur mais le résultat de sensations et de phénomènes mentaux. Pour Mach, les relations causales que nous percevons sont des relations fonctionnelles entre nos sensations, et il insistait sur le fait que les chercheurs doivent accepter cette limite dans leur compréhension du monde. Cependant, cette vision posait un problème : elle rejetait presque entièrement les théories et les concepts, qui sont pourtant nécessaires pour organiser, expliquer et prédire les phénomènes scientifiques.
Le positivisme logique est apparu comme une réponse à ces limitations. Il s’agit d’une version plus flexible et pragmatique du positivisme, qui combine deux piliers : l’empirisme, où l’observation reste l’autorité ultime, et le rationalisme, qui utilise la logique formelle pour structurer les informations en théories. Contrairement au positivisme strict, le positivisme logique accepte que les concepts et théories soient indispensables à la science, à condition qu’ils respectent des critères de rigueur. Par exemple, les affirmations scientifiques doivent être vérifiables, c’est-à-dire qu’elles doivent pouvoir être confirmées ou réfutées par des observations factuelles. Une affirmation comme « Le soleil se lève à l’est » est factuelle car elle peut être vérifiée empiriquement, tandis que des énoncés métaphysiques tels que « Dieu existe » sont exclus car ils ne peuvent être prouvés ou réfutés.
Le positivisme logique a donc permis de théoriser sans sacrifier l’objectivité. Il a introduit des règles qui font de la science un processus autocorrectif : les théories sont évaluées en fonction de leur capacité à prédire des phénomènes et peuvent être rejetées si elles ne répondent pas aux critères de vérification. Ainsi, contrairement au positivisme de Mach, qui tendait à rejeter les théories au profit de l’observation pure, le positivisme logique reconnaît leur valeur pour structurer et interpréter les données, tout en exigeant qu’elles soient fondées sur des faits empiriques.
Question 5 REVOIRRRRR
En quoi consiste la psychologie objective? Pour répondre à cette question, vous devez expliquer les fondements idéologiques derrière l’approche en identifiant les postures épistémiques qui lui sont rattachées. Ensuite, vous devez rapporter quelle(s) écoles de psychologie lui est/sont associé(s).
La psychologie objective consiste à établir une approche scientifique rigoureuse en psychologie, centrée sur l’étude des comportements observables et mesurables, tout en maximisant l’objectivité et en rejetant les méthodes introspectives et subjectives.
La psychologie objective est étroitement liée à l’école du béhaviorisme, qui met l’accent sur les comportements mesurables, en rejetant l’étude des états mentaux subjectifs. Cette école s’appuie sur une vision empirique de la science. Les béhavioristes considèrent que les comportements humains et animaux sont le résultat d’associations entre stimuli et réponses, et que ces relations peuvent être étudiées systématiquement en laboratoire.
Question 6
À partir de ce qui fut abordé dans le cours, comparez le béhaviorisme avec le néobéhaviorisme.
Le béhaviorisme, développé initialement par des figures comme John B. Watson, s’inscrit dans une adhésion stricte au positivisme classique (psychologie positive). Cette approche se concentre exclusivement sur les comportements observables et mesurables, rejetant toute implication des processus mentaux internes. Le béhaviorisme considère l’individu comme passif, son comportement étant principalement déterminé par des stimuli environnementaux. Ainsi, l’apprentissage est expliqué en termes de relations directes entre stimuli et réponses, dans un cadre où l’environnement joue un rôle prédominant.
En revanche, le néobéhaviorisme, qui a émergé par la suite sous l’influence de figures comme Clark Hull et B.F. Skinner, représente une évolution vers une adhésion au positivisme logique. Ce courant reconnaît l’importance de l’observation empirique tout en intégrant des processus mentaux internes dans l’étude du comportement (processus logique). Contrairement au béhaviorisme classique, le néobéhaviorisme considère que l’individu est actif dans le processus d’apprentissage, où des variables intermédiaires (comme les croyances, les attentes ou les processus cognitifs) jouent un rôle crucial. Bien que le comportement observable reste au centre de l’analyse, le néobéhaviorisme admet que les mécanismes internes influencent la manière dont les individus réagissent à leur environnement.
En résumé, le béhaviorisme met l’accent sur un déterminisme environnemental strict et un rejet des processus mentaux internes, tandis que le néobéhaviorisme, tout en conservant une base empirique et mesurable, intègre des processus internes pour offrir une compréhension plus complexe et nuancée de l’apprentissage et du comportement humain.
Question 7
Qu’est-ce qui différencie le béhaviorisme de la Gestalt? Pour répondre à cette question, expliquez les bases épistémiques et théoriques de chaque approche, en comparant leurs idées.
Le béhaviorisme, développé initialement par des figures comme John B. Watson, s’inscrit dans une adhésion stricte au positivisme classique (psychologie positive). Cette approche se concentre exclusivement sur les comportements observables et mesurables, rejetant toute implication des processus mentaux internes. Le béhaviorisme considère l’individu comme passif, son comportement étant principalement déterminé par des stimuli environnementaux. Ainsi, l’apprentissage est expliqué en termes de relations directes entre stimuli et réponses, dans un cadre où l’environnement joue un rôle prédominant.
En revanche, la Gestalt, fortement influencée par la phénoménologie et les idées d’Emmanuel Kant, adopte une approche holiste. Elle affirme que « le tout est plus que la somme de ses parties » et insiste sur l’importance des processus mentaux internes et de l’expérience globale. Pour les gestaltistes, l’esprit structure et donne du sens aux sensations, formant des configurations perceptives globales.
Dans le béhaviorisme, la perception est décomposée en stimuli isolés, et le rôle actif de l’esprit est ignoré. Les béhavioristes ne reconnaissent pas la subjectivité ou la complexité des processus mentaux dans leur analyse. Tout comportement perceptif est expliqué par des lois simples d’association et de conditionnement.
La Gestalt, à l’opposé, se concentre sur les principes de l’organisation perceptive, comme la loi de la prégnance et les principes de continuité, proximité et similarité. Ces principes illustrent comment l’esprit regroupe les stimuli en configurations significatives. L’expérience globale, souvent analysée par des concepts comme le phi-phénomène, est considérée comme primordiale, car elle dépasse les simples sensations.
Pour les béhavioristes, l’apprentissage est basé sur des associations stimulus-réponse renforcées par des récompenses ou des punitions. Les processus mentaux internes sont exclus de cette analyse. Par exemple, un animal apprend à associer un stimulus (comme un son) avec une récompense (nourriture) à travers le conditionnement.
Les gestaltistes voient l’apprentissage comme un processus actif impliquant l’insight, une compréhension soudaine et profonde de la situation. Ce concept d’insight montre que les individus peuvent résoudre des problèmes sans renforcement direct. L’apprentissage est perçu comme une réorganisation cognitive, où l’individu cherche activement à rétablir un équilibre face à un problème.
Le béhaviorisme nie la pertinence de l’expérience subjective, considérant que seule l’observation extérieure compte. En revanche, la Gestalt insiste sur l’expérience phénoménologique, mettant l’accent sur la manière dont l’individu perçoit et interprète son environnement. Les gestaltistes privilégient une approche descendante (top-down), où l’activité cérébrale structure nos perceptions.
Question 8
Selon la Gestalt, notre cerveau jouerait un rôle important dans notre perception. À partir du contenu qui fut présenté dans le cours, dites brièvement en quoi consiste la psychologie de la forme, en expliquant les 4 grands principes théoriques.
La psychologie de la forme (Gestalt) est une école de psychologie qui met en avant la primauté de la globalité dans la perception. Elle s’intéresse à l’importance des processus de l’esprit, dont la manière l’esprit structure les informations sensorielles de l’environnement pour en donner du sens, en insistant sur le rôle actif du cerveau dans ce processus.
Théorie des champs : Cette théorie est une explication physique qui stipule que le cerveau est composé de champs structurés de forces électrochimiques, présents avant même la stimulation sensorielle. Lorsque les informations sensorielles interagissent avec ces champs, elles s’influencent mutuellement, permettant au cerveau de percevoir des formes globales. Cela illustre l’idée que l’existence du tout précède celle des parties.
Isomorphisme psychophysique : Ce principe repose sur une correspondance entre les structures de l’expérience subjective (mentale) et celles de l’activité cérébrale (physique). L’analyse descendante (top-down) affirme que l’activité cérébrale structure nos perceptions. Ainsi, des expériences mentales simples et symétriques reflètent les processus neurologiques sous-jacents. Il y a une relation isomorphe qui va exister entre les processus perceptifs et les processus neurologiques
Constante perceptive : Notre perception reste stable même si les stimuli changent. Par exemple, un objet est perçu comme identique malgré des variations dans les conditions sensorielles (éclairage, distance, etc.). Cette constance montre que la perception est une activité en cours, basée sur les champs cérébraux activés. Les constances perceptives nous permettent de maintenir une stabilité dans notre expérience perceptuelle malgré les variations des caractéristiques physiques des stimuli.
Loi de la prégnance : Cette loi postule que le cerveau tend à organiser l’information sensorielle fragmentée ou incomplète en configurations simples, cohérentes et stables. Cela explique pourquoi nous complétons les images ambiguës ou incomplètes pour leur donner du sens, comme dans les illusions visuelles (paréidolie).
Ces principes illustrent que la Gestalt considère la perception comme une interaction dynamique entre le cerveau et l’environnement, où l’esprit joue un rôle essentiel dans la construction de la réalité perceptive.
Question 9
En plus de porter un très grand intérêt envers les phénomènes entourant la perception, les psychologues derrière la Gestalt ont également contribué à bonifier nos connaissances à travers leurs propres théories sur l’apprentissage. En effet, l’une des contributions importantes de la psychologie de la forme fut de proposer le concept « insight ». En quoi consiste cette approche? Pour bien répondre à cette question, rapportez et expliquez brièvement les 4 caractéristiques de l’Insight selon la Gestalt.
Cette approche propose que la résolution de problèmes n’est pas simplement basée sur des essais et erreurs comportementaux, mais résulte plutôt d’un processus cognitif actif où l’esprit cherche à rétablir l’équilibre selon la loi de la prégnance.
Transition: La résolution du problème se fait de manière abrupte et immédiate. Il n’y a pas de progression graduelle : l’individu passe directement d’un état de déséquilibre à un état où la solution est parfaitement claire. Cette transition reflète l’organisation rapide et globale du cerveau face à un problème.
Performance: Une fois la solution trouvée, elle est appliquée de manière directe et précise. Les actions sont adaptées et cohérentes, sans hésitations, ce qui démontre une compréhension profonde du problème.
Mémorisation de la solution : Une solution découverte par insight est mieux mémorisée. Cette durabilité dans la mémoire montre que l’apprentissage basé sur l’insight va au-delà des associations simples et repose sur une compréhension approfondie.
Transposition : L’insight est transférable à des situations nouvelles. Par exemple, un individu ou un animal peut appliquer une solution apprise dans un contexte à un autre problème similaire. Les gestaltistes ont démontré cela avec l’expérience des feuilles, où un animal, après avoir appris à associer une feuille blanche avec un endroit sûr et une feuille grise avec une conséquence négative, a pu transposer cet apprentissage à une nouvelle situation (préférant une feuille noire à une grise).
QCM
Question 10
Laquelle des affirmations suivantes est fausse concernant B.F Skinner?
a) À travers sa conception moniste-matérialiste, Skinner a une vision antimentaliste de la psychologie l’ayant mené à s’opposer fermement à la psychologie cognitive
b) Il a beaucoup marqué les esprits à travers ses expériences sur le Petit Albert
c) Fervent défenseur de la science baconienne, Skinner accorde une très grande importante à la méthodologie
d) Bien qu’il n’y accorde très peu d’importance, Skinner reconnaît tout de même l’existence du concept de personnalité
e) Tous ces éléments sont vrais
Question 11
Sur laquelle des affirmations suivantes William Mcdougall et John Broadus Watson étaient-ils d’accord?
a) Les phénomènes mentaux sont importants et devraient être étudiés à partir des comportements
b) Les instincts jouent un rôle prépondérant sur le comportement
c) Bien qu’elle soit un épiphénomène, la conscience est une force active qui joue un rôle sur le comportement
d) Certaines dispositions psychophysiques sont héréditaires et permettent à leur détenteur de porter différents comportements selon différents contextes
e) Aucune de ces réponses
Question 12
Grosminet est un chat domestique qui adore les canaris. Ça tombe bien, son maître possède également un joli petit canari nommé Titi. Chaque jour il tente de trouver un moyen pour le manger, mais se fait toujours interrompre, souvent par son maître qui le surprend et le châtie. Lorsque Grosminet entend des bruits de pas, il s’empresse de s’éloigner le plus loin possible de Titi, histoire de se donner une apparence d’innocence. Dans cette mise en scène de conditionnement classique, que représentent les bruits de pas?
a) Stimulus Neutre
b) Stimulus Non Conditionné
c) Stimulus Conditionné
d) Réponse Non Conditionnée
e) Réponse Conditionnée
Question 13
Jade aime la crème glacée. Tous les étés, elle prend son vélo et pédale au bout de sa rue pour aller en chercher, puis revient en vélo, tout en la léchant. Cette fois-ci, elle manque de voir le nid de poule et tombe de son vélo et se met à saigner du nez. Selon Watson, dans quelle catégorie de comportement se classe le saignement de nez?
a) Comportement acquis explicite
b) Comportement acquis implicite
c) Comportement inné illicite
d) Comportement inné implicite
e) Comportement inné explicite
Question 14
Lequel de ces éléments est vrai concernant le positivisme logique (PL)?
a) LE PL accorde une importance à l’expérience physique en rejetant la théorisation au profit de l’observation publique basée sur la logique basée sur la logique formelle.
b) Le PL rejette complètement le positivisme au profit d’une approche davantage phénoménologique formelle.
c) Le PL accorde la théorisation à l’observation publique à travers la logique formelle.
d) LE PL rejette l’observation publique au profit de la théorie et de la logique formelle
e) LE PL accorde une place importante à l’étude de la métaphysique en proposant d’accorder cette dernière à la logique formelle via une théorisation ancrée sur l’observation parapublique.
Question 15
Parmi les personnages suivants, lequel figure parmi les trois fondateurs de la Gestalt?
a) Hans Laymalin
b) Franz Brentano
c) Carl Stumpf
d) Kurt Koffka
e) Christian von Ehrenfels