C8 Flashcards
QUESTION 1
Jean-Baptiste Lamarck, naturaliste et biologiste français du XVIIIe siècle, s’est illustré pour ses travaux en classification et description des espèces, mais il est surtout connu pour avoir formulé la théorie du “lamarckisme”. En vous appuyant sur les notions abordées en cours, rapportez l’idée centrale et la nature de sa théorie, puis rapportez l’observation initiale qui aurait conduit Lamarck à formuler ses hypothèses. Ensuite, exposez les principes fondamentaux de sa théorie et examinez lesquels de ces principes ont été invalidés par les avancées scientifiques modernes, en y apportant des nuances si nécessaire.
Jean-Baptiste de Lamarck propose une théorie évolutive, appelée “transformisme” ou “transmutation des espèces”. Inspiré par l’idée ancienne que les espèces évoluent au fil du temps, il a cherché à expliquer comment et pourquoi les espèces changent en réponse à leur environnement.
Sa théorie se résume par le concept de « l’hérédité des caractères acquis », selon lequel les caractéristiques qu’un individu développe au cours de sa vie pour s’adapter à son environnement sont transmises à sa descendance. Ce point de vue contrastait avec les idées statiques de la biologie de son époque et marquait une avancée significative dans la pensée évolutionniste.
Lamarck a été influencé par ses observations de fossiles et d’organismes qui semblaient posséder des caractéristiques adaptées à des environnements spécifiques. En effet, l’observation initiale l’ayant conduit à formuler ses hypothèses est que certaines dispositions environnementales affectent la morphologie de certains animaux.
Hérédité des caractères acquis : Lamarck suggérait que les caractères développés durant la vie d’un individu, comme le cou allongé de la girafe, se transmettaient à sa descendance. Cette hypothèse a été invalidée par Weismann au 19e siècle, qui a montré que les modifications acquises ne se transmettent pas génétiquement. Cependant, les découvertes en épigénétique nuancent partiellement ce principe, en montrant que certains facteurs environnementaux peuvent influencer temporairement l’expression des gènes sans pour autant modifier l’ADN de manière permanente.
Tendance au perfectionnement : Lamarck pensait que les organismes évoluaient pour se perfectionner. Ce principe a été rejeté par la science moderne, car l’évolution n’est pas orientée vers une finalité ou un objectif de perfection, mais est plutôt le résultat de processus adaptatifs non intentionnels.
Génération spontanée : Lamarck croyait en la génération spontanée, l’idée que des organismes vivants pouvaient apparaître spontanément à partir de matière inanimée. Cela a été réfuté grâce à la microbiologie, qui a montré que les organismes, même invisibles à l’œil nu, proviennent de formes de vie préexistantes et non de matière non vivante.
Aptitude à s’adapter aux circonstances : Ce principe, qui reconnaît la capacité des organismes à s’adapter à leur environnement, reste pertinent aujourd’hui. Bien que la théorie moderne de l’évolution explique cette adaptation par la sélection naturelle et non par l’hérédité des caractères acquis, elle confirme que les espèces survivent en évoluant pour s’adapter aux conditions changeantes de leur environnement.
QUESTION 2
Publiée en 1859, L’Origine des espèces de Charles Darwin est probablement l’un des ouvrages les plus révolutionnaires de son époque. En effet, lors de sa publication, de nombreuses personnes, en particulier dans les cercles religieux, furent choquées par la suggestion que les espèces pouvaient évoluer et que l’homme descendrait d’autres formes de vie. En plus d’avoir marqué l’imaginaire collectif, la publication de L’Origine des espèces souligna le début d’une nouvelle ère dans notre compréhension de l’histoire de la vie sur Terre, faisant en sorte qu’encore aujourd’hui, la théorie de l’évolution de Darwin reste l’un des principaux fondements de la biologie moderne. À partir de ce que nous avons vu dans le cours, expliquez en quoi consiste la théorie de la sélection naturelle en décrivant brièvement le principe derrière la théorie, lestrois conditionset les deuxmécanismessur lesquels repose cette théorie.
Les individus qui ont des caractères qui améliore leur valeur sélective, donc leur permet d’être adapté à leur environnement, ont plus de chance de survivre et de se reproduire (succès reproducteur) et donc de transmettre ces traits à leurs descendants (reproduction différentielle).
Le premier mécanisme est l’adaptation. Un individu ne s’adapte pas à son environnement (conception nativiste). C’est plutôt sa génétique qui détermine s’il est bien adapté ou non. Ce sont les espèces qui évoluent à partir de mutations aléatoires entre les individus lors de la reproduction.
Le deuxième est la reproduction différentielle. La valeur sélective (ou fitness) est un indicateur qui permet de juger à quel point un individu est adapté à son environnement. Sa valeur sélective est liée à son succès reproducteur (nombre de descendants) d’un individu relativement aux autres membres de son espèce.
Ultimement, la valeur sélective dépend de la capacité de l’individu à transmettre ses gènes, donc de sa reproduction (reproduction différentielle).
Les trois conditions sont premièrement une variation de traits préalable entre individus, qui est aléatoire d’une génération à l’autre car la progéniture hérite de traits mais a aussi des mutations. Le second est l’héritabilité des traits afin qu’ils puissent se propager entre les individus. Le dernier est que les traits affectent la capacité à survivre ou se reproduire.
QUESTION 3
La théorie de la sélection naturelle repose en grande partie sur le concept de sélection sexuelle. Pour cette question, nous vous demandons de bien expliquer ce concept en mobilisant correctement la terminologie, puis en le situant par rapport à la théorie de la sélection naturelle.
La survie est un élément important dans la sélection naturelle mais cela dépend de la reproduction différentielle qui est grandement influencé par la sélection sexuelle (la fécondité différentielle va avoir un impact sur la reproduction différentiel).
Celle-ci est le principe selon laquelle les individus ne se reproduisent pas au même rythme. Cela s’explique par la sélection intrasexuel (Compétition entre les individus du même sexe l’accès au sexe opposé) ou la sélection intersexuelle (Sélection de l’individu pour la reproduction effectuée par les membres de l’autre sexe (préférence pour certaines caractéristiques comme l’attrait)).
Ainsi lorsqu’on parle de sélection naturelle et sexuelle, on ne parle pas juste de caractéristiques physiologiques mais aussi de comportements.
QUESTION 4
Selon la théorie de la sélection naturelle, est-ce que les individus qui s’adaptent le mieux à leur environnement sont ceux qui évoluent davantage? Pour répondre à cette question, justifiez votre réponse, puis dites à quoi font référence les concepts d’aptitude, d’adaptation, de valeur sélective, de traits et de pression environnementale.
Selon la théorie de la sélection naturelle, ce ne sont pas les individus qui s’adaptent le mieux à leur environnement qui évoluent davantage car un individu ne s’adapte pas à son environnement. C’est plutôt sa génétique qui détermine s’il est bien adapté ou non. Ce sont les espèces qui évoluent à partir de mutations aléatoires entre les individus lors de la reproduction.
En effet, L’aptitude est la capacité d’un organisme à survivre et à se reproduire
L’adaptation est lorsqu’on identifie un caractère/trait qui améliore la valeur sélective d’un individu. Ces traits sont les caractéristiques existantes chez un individu ou une espèce et lorsqu’il lui permet d’augmenter sa valeur sélective, on peut alors lui attribuer une signification fonctionnelle. Cette caractéristique peut être physiologique et/ou comportementale
La valeur sélective (ou fitness) est un indicateur qui permet de juger à quel point un individu est adapté à son environnement.
La « pression » environnementale est la pression de sélection « L’orientation de l’évolution est entièrement déterminée par les caractéristiques des membres de différentes espèces d’organismes et de leurs milieux respectifs. Si le milieu change, à alors les traits adaptatifs changent aussi, et ce cycle se poursuit indéfiniment ».
QUESTION 5 À REVOIR
Herbert Spencer, défenseur du libéralisme classique et de l’individualisme, a exercé une influence significative sur son époque à travers ses travaux, qui ont marqué les sciences sociales, notamment la sociologie, la psychologie et l’anthropologie. Son impact a été tel que certains historiens parlent même de « Spencerisme » pour désigner ses interprétations de la sélection naturelle. Bien que cette théorie ne soit pas validée scientifiquement, peut-on pour autant affirmer que le Spencerisme n’a été qu’une « proposition anecdotique » dans l’histoire ? La réponse est évidemment non, et vous devez la justifier. Pour ce faire, commencez par définir ce qu’est le Spencerisme, en décrivant ses idées, ses croyances et ses bases théoriques, en vous assurant d’utiliser la terminologie appropriée. Ensuite, analysez ses implications et conséquences aux niveaux social, politique et historique.
Herbert Spencer applique le principe d’évolution aux rapports humaines et parle de la survivance des plus aptes, car les personnes les mieux adaptés sont ceux qui vont survivre et le mieux s’en sortir. Tout comme les espèces, les humains en société luttent pour leur survie. Les individus les plus faibles de corps et d’esprit sont donc éliminés.
Ses bases théoriques sont influencées des empiristes anglais et de l’associationnisme, où à travers les expériences et les comportements qui sont en lien, les apprentissages vont se complexifier et ce processus serait une évolution et ces apprentissages sont des tendances instincts (habitudes).
C’est donc empiriques et nativiste comme il croit à Hérédité des associations acquises (apprentissages).
Ainsi, il parle d’associationnisme évolutionniste (répéter comportements plasants).
De ces faits, il y a une tendance au perfectionnement. En effet, la vie sociale est notre environnement et celui-ci exerce une pression pour que l’individu dévient plus compétent.
Il y a également des implication sociales et politiques se basant sur la libre compétition. En effet, on la croit possible avec hérédité des caractères acquis et pour spencer, c’est la pierre angulaire de la vie en société et si on veut que la société humaine soit plus performante, il faut laisser aller la libre compétition entre individus (processus sélection naturelle qui est supposé s’opérer naturellement à travers société).
Ainsi, pour lui, la sélection naturelle peut s’appliquer au rapports sociaux, ce qui mène la société aux progrès. La perfection humaine n’est qu’une question de temps.
QUESTION 6
Scientifique britannique éminent, dont les contributions en statistiques et en psychologie ont durablement marqué le champ de l’étude des différences individuelles, Francis Galton a élaboré une conception distincte de l’intelligence qui a suscité de nombreuses implications théoriques et sociales. En mobilisant les concepts explorés au cours, analysez la manière dont Galton concevait l’intelligence. Dans votre réponse, commencez par exposer un aperçu synthétique des principaux axes de ses recherches. Ensuite, approfondissez les bases théoriques qui structurent sa conception de l’intelligence, en explicitant les postulats centraux de son approche. Enfin, développez une réflexion critique succincte sur les répercussions sociales induites par sa théorie de l’intelligence, en exposant les différentes pistes d’intervention sociales proposées par ce dernier.
Il était géographe, météorologue, anthropologue, psychométricien et statisticien. Il est également le premier à avoir étudier la question de l’inné et de l’acquis (et premier à utiliser des jumeaux pour des études). Enfin, il est le père de l’eugénisme, un mouvement visant à améliorer l’hérédité humaine par le contrôle des mariages et la reproduction.
- Influencé par l’empirisme anglais, Galton a joué un rôle clé dans l’étude des différences interindividuelles. Selon lui, l’intelligence est étroitement liée à l’acuité sensorielle. Pour Galton, les connaissances humaines proviennent à la fois de l’environnement et des perceptions sensorielles, ce qui implique que la qualité des sensations perçues peut influencer les capacités intellectuelles. Il a donc soutenu l’idée qu’il existe une corrélation entre l’intelligence et l’acuité des sens : des sens plus aiguisés favoriseraient une meilleure acquisition et un traitement plus efficace des informations issues du monde extérieur.
- Il y a une conception nativiste de l’intelligence car l’intelligence est innée mais doit être favorisée par l’environnement et on voit des différences interindividuelles immenses. Selon lui, tout comme les traits physiques sont transmis par hérédité, l’intelligence et les aptitudes mentales le sont également. Galton croyait que l’intelligence ne pouvait pas être expliquée par l’environnement seul, mais qu’elle résultait principalement de l’hérédité génétique, soutenue par des preuves statistiques observées chez les membres de familles distinguées pour leurs capacités intellectuelles.
- Il accorde une importance à la mesure même si elles ne sont pas toujours fiables et l’anthropométrie en créant le premier laboratoire d’anthropométrie. Ces approches ont conduit Galton à développer des méthodes pour mesurer les capacités sensorielles, contribuant ainsi aux premières tentatives de quantification de l’intelligence et de ses variations entre individus.
Enfin, il craint la dégradation de l’espèce humaine parce qu’il y a une baisse de la mortalité due au progrès médical et parce qu’à travers les programmes sociaux, ils favorisent les individus les plus faibles au détriment des plus intelligents et des mieux adaptés.
Ainsi, il propose la reproduction sélective. Ce concept vise à favoriser les individus socialement aptes (intelligents) et à limiter la reproduction de ceux jugés faibles, notamment par l’exil des criminels, le financement d’éducation aux enfants considérés intelligent et fermer les asiles.
Les idées de Galton ont eu des conséquences importantes, contribuant à des pratiques de stérilisation forcée et à des politiques racistes. Elles ont également alimenté des stéréotypes et des discriminations, particulièrement envers les minorités raciales et les personnes avec un handicap. Les politiques inspirées par l’eugénisme ont renforcé les inégalités systémiques. Aux États-Unis, des lois restrictives d’immigration et des programmes de stérilisation forcée ont été mis en place, et en Allemagne, ses idées ont influencé les politiques eugénistes nazies. Sa théorie a aussi inspiré les génocides et les génocides culturels, comme vu au Canada avec les autochtones.
QUESTION 7 à revoir
En quoi la psychologie comparée s’appuierait-elle sur le Darwinisme? Pour répondre à cette question, vous devez rapporter quels sont les principales prémisses et raisonnements derrière la psychologie comparée. La psychologie comparée s’appuie sur les travaux de figures emblématiques comme Edward Thorndike, George John Romanes, et C. Lloyd Morgan. Ces pionniers ont posé les bases de cette discipline en intégrant des perspectives évolutionnistes dans notre compréhension des comportements. Dans ce cadre, en quoi la psychologie comparée s’appuie-t-elle sur le darwinisme? Pour répondre à cette question, identifiez les principales prémisses et raisonnements qui sous-tendent la pertinence de la psychologie comparée et expliquez en quoi les théories darwiniennes ont influencé son développement et sa méthodologie.
Cette discipline s’appuie sur les principes du darwinisme, en particulier l’idée que les comportements sont le produit de processus évolutifs et peuvent être compris à travers une approche comparative entre différentes espèces.
La psychologie comparée, qui étudie le comportement animal afin de mieux comprendre les comportements humains, repose sur deux prémisses suivantes :
- Si nous avons des ancêtres en commun (avec certains animaux entre autres les primates), cela veut dire que nous avons plusieurs traits en commun avec les animaux.
- Si nous avons plusieurs traits en commun, nous pouvons donc essayer de comprendre l’homme à partir des animaux de façon scientifique. Les fonctions occupées par ces traits chez les animaux peuvent s’appliquer aux humains.
Ainsi, la théorie de l’évolution a permis de donner naissance à plusieurs champs de recherche mais aussi de construire du sens.
En effet, Puisque les traits occupent des fonctions, on peut donc essayer de réfléchir aux fonctions derrière certains comportements (on va voir apparaitre plusieurs champs de recherche comme la sociobiologie et la psychologie évolutionniste).
QUESTION 8
Dans le vaste domaine de l’évolution et de la biologie, les concepts clés sont souvent développés pour mieux comprendre les mécanismes sous-jacents de la survie et de l’adaptation des espèces. En ce sens, les perspectives évolutionnistes apportent un cadre explicatif puissant qui permet de décoder les raisons pour lesquelles certains traits ou comportements se manifestent et persistent au sein des populations. Par conséquent, il devient essentiel d’examiner des notions spécifiques telles que la « signification fonctionnelle », un terme qui suscite de nombreuses interprétations au sein des études évolutionnistes et comportementales. Dans ce contexte, à quoi le terme « signification fonctionnelle » fait-il référence précisément ? Pour répondre à cette question, commencez par définir ce concept et éclaircissez sa portée théorique. Ensuite, pour en illustrer l’application, fournissez deux exemples concrets, tirés de contextes autres que ceux abordés en classe, qui démontrent comment la signification fonctionnelle se manifeste à travers notre propre observation de la nature.
À partir du moment qu’une caractéristique existante chez un individu ou une espèce lui permet d’augmenter sa valeur sélective, on peut alors lui attribuer une signification fonctionnelle. Cette caractéristique peut être physiologique et/ou comportementale. En d’autres mots, c’est l’utilité d’un trait ou d’un comportement pour l’adaptation et la survie d’un individu ou d’une espèce dans un environnement donné.
Un trait peut être interprété en termes de sa contribution à la valeur sélective, c’est-à-dire à la capacité de l’individu à se reproduire et à transmettre ses gènes. Autrement dit, lorsqu’un trait augmente la probabilité de survie ou de reproduction de l’individu, on peut alors lui attribuer une signification fonctionnelle.
Les flamants obtiennent leur couleur rose distinctive en mangeant des algues et crustacés riches en pigments caroténoïdes. Cette couleur vive a une signification fonctionnelle, car elle indique la santé et la nutrition de l’individu, ce qui est attractif pour les partenaires potentiels. Ainsi, cette coloration joue un rôle dans le succès de la reproduction.
Les hamsters possèdent des poches buccales extensibles qui leur permettent de transporter de la nourriture en grande quantité. Cette caractéristique augmente leur valeur sélective en facilitant l’accumulation de réserves alimentaires, ce qui est crucial pour leur survie dans des environnements où la nourriture est rare ou doit être stockée pour des périodes plus difficiles.
QUESTION 9
L’American Psychological Association (APA) est reconnue non seulement pour son système de citation basé sur le « namedrop/date » inséré entre parenthèses, mais aussi pour son implication dans des actes de torture en 2005, notamment lors d’interrogatoires de prisonniers de guerre dans des lieux tels que Guantánamo Bay. En fait, depuis sa fondation en juillet 1892, l’APA a parfois (ou souvent) été au cœur de controverses. Par rapport à cette idée d’ailleurs, parmi les présidents de l’association, trois se sont particulièrement distingués par leur lien avec le mouvement eugéniste. D’après le contenu du cours, pouvez-vous nommer deux de ces trois présidents et fournir deux faits saillants concernant chacun d’eux?
Robert M. Yerkes :
1) il a établi les bases de la psychologie comparée aux états-Unis
2) appliquer le test de Binet à tous les ages
3) il propose que l’immigration contribue à la baisse et la dégradation du QI ce qui s’inscrit dans l’eugénisme.
Lewis Madison Terman :
1) Il croit que l’intelligence et la douance sont héréditaires
2) Un faible QI ne peut pas signifier autre chose que la criminalité (une personne stupide ne peut être morale)
3) Tous les criminels ne sont pas des débiles, mais tous les débiles sont des criminels, au moins en puissance
James McKeen Cattell :
1) Il encourager mariages entre personnes supérieures
2) fonde The psychological corporation, qui est l’une des premières entreprises à se concentrer sur le développement et la diffusion de tests psychologiques standardisés.
3) Une petite affection pour le parti nazi
QUESTION 10
En plus d’avoir inventé un terme qui pourrait très bien lui coller à la peau (pas mal pour un psychologue !), Henry Herbert Goddard est connu pour avoir énoncé des affirmations ayant provoqué des conséquences sociales… disons, peu réjouissantes. D’après ce que nous avons vu en cours, pouvez-vous nous rappeler deux de ces fameuses affirmations et nous raconter les résultats qu’elles ont générés ? Spoiler alert : ça ne finit pas par «ils eurent beaucoup d’enfants et vécurent heureux».
Ah oui, rapportez également le fameux terme en question qu’il aurait inventé.
Henry Herbert Goddard est connu pour avoir inventé le terme « moron » pour désigner un niveau de retard mental.
Il affirmait que les personnes présentant un retard mental étaient davantage susceptibles à des comportements criminels, une idée qui a contribué à l’adoption de lois sur la stérilisation aux États-Unis. 20 états adoptent une loi sur la stérilisation, et des milliers de personnes sont jugés indésirables et stérilisé pour éviter qu’ils ne se reproduisent.
De plus, il affirmait que 50 % des immigrants étaient des « crétins », ce qui a entraîné une augmentation de 350 % du taux de déportations.
Ces idées ont eu un impact majeur et controversé sur les politiques d’immigration et de santé publique de l’époque.
QUESTION 11 à revoir!!!!!!!!!!!!
La psychométrie a émergé avec l’intérêt croissant pour la notion d’intelligence, particulièrement en lien avec la théorie de l’évolution et la recherche de moyens de quantifier les capacités humaines. Dans ce contexte, Binet et Spearman ont chacun développé des approches distinctes de l’intelligence, tant sur le plan psychométrique que conceptuel ou utilitaire. D’après ce que nous avons vu dans le cours, en quoi leur approche serait différente? Pour bien répondre à cette question, veillez à expliquer leur approche psychométrique respective, en mettant en lumière leurs conceptions, méthodes et implications. Soyez aussi exhaustif que possible pour éclairer les différences et similitudes dans leur vision de l’intelligence.
Spearman est influencé par Galton (élitisme, eugénisme, etc), alors que Binet est indigné par l’élitisme et contre la vision de Galton en proposant que l’intelligence n’est pas réduite à l’acuité, mais des processus cognitifs plus complexe. En effet, bien qu’elle soit un échec, il propose la psychologie individuelle qui soutient différentes variables pour mesurer l’intelligence (ex : mémoire, attention).
De plus, son test Binet-Simon, réaliser avec un devis expérimental, permet de découvrir les variables qui distinguent les 2 groupes (l’intelligence comporte plusieurs habiletés). Enfin, Binet propose que bien que l’hérédité joue un rôle dans l’intelligence, l’environnement aussi, donc il importe d’aider les enfants en difficultés (psychologie scolaire).
Contrairement à Binet qui était contre le réductionnisme, Spearman s’oppose à la vision de Binet en croyant en non seulement en l’eugénisme lui, mais en cherchant à prouver que l’intelligence peut être réduite en 1 seul chiffre. Il propose l’aspect unitaire de l’intelligence, explicable par le facteur G (Intelligence générale et génétique) et le facteur s (Capacités spécifiques et qui sont influencés par G). Avec une étude sur la corrélation il développe l’analyse factorielle (corrélation de Spearman) et démontre une relation entre l’acuité sensorielle, l’intelligence et les performances scolaires.
Le mouvement américain de mesure de l’intelligence retient plus la conception de Spearman de l’intelligence (QI mesure quelque chose d’apparenté au facteur g de Spearman) que celui de Binet (degré de développement intellectuel aux multiples facettes), qui elle domine le domaine de l’éducation.
QUESTION 12
Leta Stetter Hollingworth, figure marquante du féminisme et pionnière dans le domaine de la psychologie, a joué un rôle essentiel dans la remise en question des stéréotypes de genre, tout en s’attaquant aux préjugés «scientifiques» de son époque. Puisque Leta était une femme de science exceptionnelle, la présente question visera à vérifier si vous avez bien mémorisé sa contribution, parce que oui, ça serait le fun que vous puissiez conserver ces informations dans votre mémoire à long-terme.
Voici donc quelques questions à son propos. Lorsque formulerez vos réponses, assurez-vous d’être le plus exhaustifs et précis possible.
- Avec quel célèbre psychologue Leta a-t-elle réalisé son doctorat ?
- Quelles sont les deux hypothèses qu’elle a déconstruites en utilisant la méthode scientifique? Expliquez ces deux hypothèses.
- Finalement, quelle était sa vision de l’intelligence ?
Leta Stetter Hollingworth a réalisé son doctorat sous la supervision d’Edward Thorndike, avec qui elle a mené sa célèbre étude sur la « Functional Periodicity ». Dans cette recherche, elle s’attaquait à deux hypothèses couramment admises qui discriminaient les femmes.
Premièrement, elle a déconstruit l’idée que l’intelligence des femmes diminuait pendant les menstruations, en menant des études expérimentales prouvant que cela n’avait aucun fondement scientifique. Elle démontra ainsi que les fluctuations hormonales n’avaient pas d’effet sur la performance cognitive, réfutant ce mythe misogyne.
Deuxièmement, Hollingworth a remis en question l’« hypothèse de la variabilité », une théorie défendue par son superviseur Thorndike, qui prétendait que les hommes montraient une plus grande variabilité dans leurs traits intellectuels et physiques. Selon cette hypothèse, les hommes occuperaient davantage les extrêmes des capacités, tandis que les femmes se trouveraient autour de la moyenne, ce qui justifierait leur absence dans les domaines d’excellence. Hollingworth a réfuté cette idée en montrant que ces différences n’étaient pas innées mais plutôt dues aux conditions culturelles et aux rôles sociaux oppressifs qui empêchent les femmes de développer leur potentiel intellectuel.
Quant à sa vision de l’intelligence, Hollingworth défendait une perspective non nativiste, en soulignant que l’intelligence est influencée par les conditions de vie. Elle a également souligné que les problèmes d’inadaptation des individus étaient davantage liés à des difficultés affectives qu’à une question de capacités intellectuelles, plaidant ainsi pour des stratégies éducatives adaptées aux besoins des enfants, qu’ils soient doués ou en difficulté.
QUESTION 13
D’après ce que nous avons vu dans la conclusion du cours sur l’intelligence, en quoi les tests d’intelligence peuvent-ils être utiles et quelles sont leurs limites d’un point de vue épistémologique et critique?Pour répondre à cette question, assurez-vous de mobiliser le maximum d’idées possible.
À titre de limite, il importe de considérer la représentativité des tests qui peut être moins bonne puisqu’il n’est pas toujours possible de contrôler toutes les variables (ex. compréhension et la motivation du sujet) et la présence de variables contaminantes de la mesure de l’intelligence (ex. conditions de vie du sujet, le stress (CINÉ) et la performance).
De plus, il n’y a pas de consensus sur ce qu’est l’intelligence car on ne peut pas la limité a quelques facettes et donc il n’est peut-être pas possible de la quantifier.
Aussi, les tests identifient souvent les processus cognitifs lié à la productivité et non l’utilité sociale, et la validité écologique peut être moins bonne (le QI n’est peut pas ce que la personne produit dans la société).
De plus, il peut exister une contribution du filet social dans la mesure de l’intelligence donc la psychométrie est contestée pour la mesurer.
Enfin, les raisons du test peuvent être dévastatrice (ex : pour créer une hiérarchie sociale). À titre d’utilité, ils peuvent permettre d’identifier les enfants qui sont en difficulté qui auraient le potentiel de bénéficier d’aide à l’école notamment et optimiser la sélection de personnelle dans les entreprises.
QUESTION 14
Quels statisticiens importants furent les élèves de Francis Galton? Nommez-en deux.
Karl Pearson, Charles Spearman et Ronald Aylmer Fisher)
QUESTION 15
Bien qu’elle soit utilisée (de façon erronée) dans de nombreux domaines pour décrire la survie ou l’évolution des personnes ou des organisations les mieux adaptées à un environnement spécifique, à l’origine, l’expression «survival of the fittestou «La survie du plus apte », fut introduite dans les années 1860). À l’origine, cette expression visait à décrire l’idée que ce sont les espèces qui s’adaptent le mieux à leur environnement qui survivent. À partir de ce que nous avons vu dans le cours, qui fut la première personne à utiliser l’expression «survival of the fittest»?
Herbert Spencer