C5 APPROCHE COGNITIVE-COMPORTEMENTALE Flashcards

1
Q

INTRODUCTION

En opposition à l’approche psychodyn, l’intervention CC se base sur…

A
  • L’approche cognitive-comportementale s’est développée en plusieurs étapes : initialement l’accent était mis sur les comportements (ce qui est à l’origine [se base sur analytique] stimulus-comportement), puis une plus grande considération a été apportée aux cognitions et aux émotions. Finalement, les 3e vagues se concentrent sur l’acceptation du vécu émotionnel.
  • Cette approche est directement issue des théories de l’apprentissage.

En opposition à l’approche psychodynamique, l’intervention cognitive-comportementale se base sur :

  • Des objectifs bien spécifiques (VS psychanalyse) car mis accent sur le comportement pathologique = on veut le retirer
  • La relation de problèmes actuels avec peu d’égard pour le développement infantile (on s’en fou d’où sa viens, on veut trouver ce qui provoque et le modifier)
  • Une intervention à court ou moyen terme (4 séances à 6 mois) (aide avec le contexte sociologique car pas tout le monde peut se permettre d’aller en thérapie pendant 9 ans)
  • On peut intervenir rapidement et spécifiquement

12 séances en psychanalyse: nouvel façon de faire (confronter directs les répétitions VS attendre qu’elles arrivent) = peut être contre-indiqué avec des clients

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2
Q

PREMIÈRE VAGUE:

A

seulement comportement (association de SI avec SN = SC)
Approche comportementale:

Conditionnement classique & opérant

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3
Q

LE CONDITIONNEMENT CLASSIQUE

critiques

A

Théorie développée par Ivan Pavlov : un stimulus neutre peut être conditionné et provoquer une réaction spécifique qu’il ne provoquait pas initialement

Le traitement consistera à éteindre le conditionnement qui s’est opéré (peur des araignées)

  • Thérapies par exposition pour le traitement des phobies (principe sous-jacent : l’habituation). Faire un pairage inverse
  • Thérapies aversives pour le traitement des déviances sexuelles. On veut casser le conditionnement d’une attirance vers un enfant, qui mène au comportement problématique = pédophilie. On va exposer à un viol, et leur faire sentir une substance répugnante = déconditionnement
  • Usage contemporain : exposition par la réalité virtuelle

Cette approche est critiquée en raison de ses lacunes pour expliquer des comportements complexes:

  • On ne prend pas en compte l’humain, l’individu
  • C’est très robotique
  • Réductionnisme
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4
Q

LE CONDITIONNEMENT OPÉRANT

A

Théorie développée par Skinner. La conséquence d’un comportement favorisera son maintien ou son extinction

3 notions clefs : qui mène à la suite de mon comportement

• Renforcement positif: on me donne quelque chose de positif
• Renforcement négatif: on m’enlève quelque chose de négatif
• Punition

Cela amène la notion de subjectivité: dépend absolument de la personne, VS au conditionnement classique (examen 84% = moi non toi oui)

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5
Q

DEUXIÈME VAGUE

Les étapes de traitement

A

Approche cognitive

PRINCIPES THÉORIQUES
L’approche cognitive découle de l’approche comportementale, mais elle met l’accent sur les pensées dysfonctionnelles (les schémas) et les croyances qui sont à la base d’émotions négatives (anxiété, tristesse) et de comportements associés (isolement social par exemple). (Comportements et tout ce qui se passe en dessous, qui influence les perceptions, les sensations et les comportements)

Les étapes de traitement :

  • Identifier les pensées automatiques
  • Identifier les croyances sous-jacentes (schémas) aux pensées automatiques
  • Développer des pensées alternatives —> modification du comportement

bref, on change les cognitions afin de changer les comportements

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6
Q

PENSÉES AUTOMATIQUES ET DISTORSIONS (2ieme vague)

A

Les pensées automatiques sont très brèves et teintent la perception d’une expérience. Elles induisent l’émotion qui va suivre l’expérience. (Ex. je suis nul, je ne suis pas une bonne personne)

  • Elles sont conscientes, mais tellement brève qu’on n’y pense pas longtemps, mais si questionner on peut en parler

Les pensées automatiques sont souvent altérées par des distorsions, qui sont des erreurs de logique. Quelques exemples (biais qu’on peut travailler): pas nécessaire de savoir par cœurex, mais savoirs nos comportement sont influencer par nos pensées automatiques, qui sont des reflets de nos schémas

  • Tout ou rien: je le quitte car il n’a pas fait la vaisselle (psychanalyse = clivé, pas de nuance). Je dois avoir des enfants avant 30 ans = je suis en couple après couple = schéma de dépendance aux autres = comportement pathologique en relation
  • Surgénéralisation
  • Abstraction sélective (ou filtre négatif) (juste voir le D- et pas voir les 3 A+)
  • Dramatisation/minimisation (je suis toujours nul)
  • Conclusion hâtive
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7
Q

SCHÉMAS (2ieme vague)

A
  • Les schémas sont des croyances générales quant à notre propre personne, aux autres et au monde. Cela nous permet de traiter les différentes situations du quotidien. (je suis une bonne personne VS pas à la hauteur)
  • Ils se fondent sur les premières expériences et ont tendance à être stables une fois construits
  • Des schémas dysfonctionnels sur soi ou les autres altèrent la compréhension des évènements et la façon d’y réagir. Un schéma peut être actif ou latent

Quelques exemples: pas besoins de connaitre, juste savoir la boucle (pensée, schéma, comportement)

  • Séparation et rejet
  • Manque d’autonomie et performance
  • Dépendance aux autres: je dois avoir des enfants avant 30 ans = je ne peux pas m’imaginer être sans amour et sans enfants et sans famille…

Vidéo:

  • Tout le monde est en amour, moi je suis seul
  • Qu’est-ce que ça veut dire être seul: Les gens ne veulent pas être proche de moi
    § Que quelque chose ne serait pas bien avec moi
    § Que j’aurais échoué
    § Que je suis «worthless» = idée centrale, croyance fondamentale
    o Je vais miss-out sur pleins de choses de je veux
    Elle va faire une échelle des pensées afin d’aller profondément dans les distorsions et d’aller trouver la croyance fondamentale
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8
Q

ÉVALUATION: L’ANALYSE FONCTIONNELLE

DEUXIÈME VAGUE

A
  • Elle permet d’identifier quel sera le problème à traiter, et de le mettre en contexte. C’est un outil interactionnel : les émotions, les cognitions et les comportements sont compris comme étant inter-influencés.
  • C’est la base de l’intervention cognitive-comportementale : elle permet de dégager une compréhension du fonctionnement d’une personne et d’offrir un traitement adapté spécifiquement à ce fonctionnement.

Utile pour faire notre compréhension clinique globale: il faut évaluer chaque élément afin de les classées
Super important comme évaluation (examen)

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9
Q

Garçon qui a des problèmes de violence

A
  • N’a jamais eu des problèmes avec figure de soins
  • Problèmes avec figure d’attachement, autorité
  • Neuropsy: QI moyen 105, dans des conditions de médication qui ralentisse les capacités, intelligence visuelle extrêmement poussé (1% de la population)
  • Il a donc besoin d’une figure de soins de confiance
  • 5 diagnostiques déjà au dossier (limite, narcissique, anti-sociale, TDAH, explosif)
    o Difficulté de régulation émotionnelle
    o Affects intenses
    o Consommation
  • Comment tu te sens par rapport aux diagnostiques, veux-tu que je te les explique
    o Établissement d’une relation
    o Expliqueque situation (qui génère de l’impulsivité et agressivité qu’on veut retirer ce comportement), les comportements sont déclenchés par pensée et perceptions qui proviennent de fragilité (provienne des troubles de personnalité)
    o Fragilité: rejet et abandon = émotions intense et instable, relations instables, et impulsivité/agressivité
    o Lorsque tu vie des situations où est-ce que tu te sens en échec (tu te fais arrêter) = humiliation = réponse agressivité
    o Les situations «normales» qui deviennent à risque: ami, amoureuse
    § Ex. il pense qu’elle le trompe, il l’a frappé = situation à risque
    o Trouble de personnalité du cluster B = émotionnelle
    § Difficulté de régulation émotionnelle
    § Régulation avec la drogue
    § Vie des émotions plus forte à cause des troubles
    o Environnement qui favorise les comportements
    § Familiale = impulsivité et agressivité, désorganisé
    § Social: ami anti-sociaux, environnement carcérale
    § Génétique (frère autisme, l’autre schizophrène)
    o Médication: le ralenti les processus cognitifs
    § Ralenti les capacités émotionnelles
    § Ralenti les comportements agressifs/impulsifs
    o Réfléchi sur tes différentes ressources
    § Détermination (c’est lui qui veux de la thérapie)
    § Thérapie (espoir)
    § Intelligence
    § Sensibilité
    § Mère (super présente, malgré son dépassement)
  • Je sais comment bien m’ajuster avec lui
  • Il comprend ce qu’il se passe
  • Il peut établir ses forces/ressources
  • Nécessite de comprendre l’individu dans son ensemble
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10
Q

INTERVENTION: L’AUTO-OBSERVATION
Voir photo

DEUXIÈME VAGUE

A
  • L’auto-observation permettra aux patients de prendre conscience de leurs pensées automatiques et de leurs distorsions cognitives.
  • Elle permet de mettre en lien les pensées, les émotions et le comportement.
  • Il est nécessaire de le faire avec les patients dans un premier temps

But: le patient est capable de le faire lui-même

fiches où on identifie …

  • les déclencheurs,
  • les changements physiologique (sensations corporelles),
  • l’expression (verbale, action, corporelle, faciale)
  • = quelles est mon émotion et son intensité ?
  • quelles sont les conséquences?
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11
Q

INTERVENTION: LA RESTRUCTURATION COGNITIVE

DEUXIÈME VAGUE

A
  • Consiste à confronter la pensée problématique (pensée automatique) et identifier des pensées alternatives (modifier la façon de pensée)
  • Les exercices de restructuration permettent aussi de déplacer le focus attentionnel
  • Attention: les patients doivent être préparés à ce style d’intervention (ne pas confronter le patient, il faut les prévenir) questionner la pensée afin qu’il se rend compte quela pensée ne fait pas de sens (Questionnement socratique)
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12
Q

TROISIÈME VAGUE

thérapies issues de la 3e vague, source des psychopathologies

A

ACCEPTATION ET PLEINE CONSCIENCE

PRINCIPES THÉORIQUES
Se sépare des 2 autres

  • Le but n’est plus de modifier directement le comportement ou la pensée, mais plutôt le rapport que l’individu entretien avec ses pensées. On veut changer le rapport entre l’individu et ses pensées (si on peut s’analyser, ça change le comportement = un regard à l’intérieur de nous)
  • L’évitement des émotions est la source des psychopathologies
  • Il existe aujourd’hui de nombreuses modalités thérapeutiques issues de la TCC 3e vague : la thérapie ACT, le mindfulness, la thérapie Dialectique-Comportementale, etc.
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13
Q

PLEINE CONSCIENCE

A

Amener l’individu à se concentrer sur l’instant présent via :

  • Les caractéristiques environnementales (odeur, lieu, etc)
  • Les sensations corporelles

Permet à l’individu de développer une meilleure conscience de soi et de ses processus de pensées. (Ne pas changer ce qui se passe à l’intérieur de nous, mais aide avec être confortable)

Combiné à des exercices de relaxation, permet de réduire les charges affectives qui occasionnent une tension corporelle (colère, anxiété, etc)

Attention : cette approche n’est pas possible avec tous les patients ! les risques de la méditation, certains ne peuvent pas être en contact avec leur corps (psychotique)

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14
Q

ACCEPTATION

il faut favoriser 3 choses

A
  • Il s’agit de favoriser l’acceptation du vécu affectif via le non-jugement de son ressenti (seulement observer en gardant un contact)
  • Pour cela, il est important favoriser l’empathie de la personne envers elle-même
  • Une distance avec les pensées souffrantes est nécessaire pour en arriver à l’acceptation. C’est le principe de défusion cognitive (défusionner des pensées pathologiques, on a un recul, observer sans jugement = permet de recréer des pensées avec une compréhension approfondie)
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15
Q

APPORTS ET LIMITES DES APPROCHES COGNITIVES COMPORTEMENTALES

A
  • Peux ne pas s’appliquer à tout le monde (ex. méditation avec des personnes qui ont vécu un trauma, et peut même mener à la psychose)
  • On ignore quel pourrait être la source des symptômes = est ce que ça l’a résolu vraiment le symptôme
    o Question de temps avant que ça revient
    o Mais peut être super utile aussi: enlever le symptôme, et après fonctionner sur l’introspection et aller en profondeur…
  • Analyse fonctionnelle (mise en contexte)permet de comprendre le client et sa pathologie (cognitive comportementale)
    o Compréhension clinique riche * pas autant que psychodynamique
  • Intervenir en court terme = bien
  • Résultat court terme
  • CC = compréhension assez poussée pour comprendre
  • On ne connait pas, avec la CC, la source et l’origine du problème, possibilité que le problème revient
  • Accessibilité pour le thérapeute = plus facile de se faire former en TCC qu’en psychodynamique/ analytique. Facile de comprendre et à mettre en application
  • Rester dans quelque chose de simple, que le patient peut comprendre car l’analyse fonctionnelle (dans le contexte) et permet de mettre en place une alliance rapidement
  • La TCC peut permettre de commencer avec quelque chose de très simple et mettre en application, pour ensuite aller vers quelque chose de plus complexe
  • Perspective béhaviorale (première vague) ne permet pas l’apprentissage, ce sont des conditionnements de réponse, pas d’apprentissage profond. La seule chose qui s’apprend = contingence = on ne les pratiques pratiquement pu dans la vraie vie.
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