Bloc 3-4 notion d accident Flashcards
Quelles sont les caractéristiques de l’accident?
Cause extérieure Cause extraordinaire Atteinte soudaine Atteinte dommageable Atteinte involontaire
Vous recevez l’exposé des circonstances suivant: «En colère à cause du télescopage que je venais de causer, j’ai tapé du poing sur le tableau de bord et je me suis cassé un doigt.» S’agit-il d’un accident? (Justifiez votre prise de position.)
Non. En raison de l’absence d’atteinte (extérieure) extraordinaire, il ne s’agit pas d’un accident au sens de l’art. 4 LPGA.
Vous recevez l’exposé des circonstances suivant: «Je voulais traiter ma sinusite pendant dix minutes à l’aide de la lampe infrarouge. Par mégarde, j’ai appuyé sur le bouton UVA, à la place du bouton Infrarouge. Résultat, je me suis brûlé le visage.» S’agit-il d’un accident? (Justifiez votre prise de position.)
Oui. Appuyer sur le mauvais bouton constitue une cause extérieure extraordinaire.
Vous recevez l’exposé des circonstances suivant: «En raison des basses températures enregistrées lors d’une excursion en haute montagne le 22 mars 2008, à plus de 3500 mètres d’altitude, je me suis gelé les doigts.» S’agit-il d’un accident? (Justifiez votre prise de position.)
Non. Les basses températures ne sont pas extraordinaires. Il ne s’agit donc pas d’un accident.
Vous recevez l’exposé des circonstances suivant: «Pendant un match de football, lors d’un tir au but, j’ai ressenti un pincement au mollet gauche.» S’agit-il d’un accident? (Justifiez votre prise de position.)
Non. Il n’y a aucune atteinte d’une cause (extérieure) extraordinaire.
Vous recevez l’exposé des circonstances suivant: «Comme le conducteur devant moi a freiné subitement, j’ai dû piler (à mon tour). J’ai alors subi le coup du lapin.» S’agit-il d’un accident? (Justifiez votre prise de position.)
Non. Il n’y a aucune atteinte d’une cause (extérieure) extraordinaire.
Vous recevez l’exposé des circonstances suivant: «Depuis l’ouverture du parachute, telle une explosion, et aussitôt après, le passage brutal de la position sur le ventre à la position verticale, je ressens de fortes douleurs à la nuque.» S’agit-il d’un accident? (Justifiez votre prise de position.)
Non. Il n’y a aucune atteinte d’une cause (extérieure) extraordinaire, aucun caractère «non programmé» du mouvement du corps.
Vous recevez l’exposé des circonstances suivant: «Alors que je conduisais une auto tamponneuse, au stand d’une fête foraine, j’ai heurté de front une autre auto, ce qui m’a valu une lésion du rachis cervical (coup du lapin).» S’agit-il d’un accident? (Justifiez votre prise de position.)
Non car il n’y a aucun caractère «non programmé» du mouvement du corps.
Vous recevez l’exposé des circonstances suivant: «Lors d’un match de hockey sur glace, j’ai heurté la balustrade à cause d’une mise en échec et je me suis blessé à l’épaule.» S’agit-il d’un accident? (Justifiez votre prise de position.)
Oui. Le mouvement du corps a été influencé par un facteur «non programmé».
Vous recevez l’exposé des circonstances suivant: «En buvant mon café, je me suis malheureusement cogné les dents avec la tasse. Le choc a cassé l’angle d’une incisive.» S’agit-il d’un accident? (Justifiez votre prise de position.)
Non. En raison de l’absence d’atteinte (extérieure) extraordinaire, il ne s’agit pas d’un accident. Le dommage dentaire, causé p. ex. par le heurt avec le verre ou la tasse, n’est pas considéré comme une suite d’accident, même si le coup a été porté avec une certaine violence. Il s’agit d’un acte quotidien, absolument habituel. Aucun caractère «non programmé».
Vous recevez l’exposé des circonstances suivant: «En mangeant des marrons, je me suis cassé deux dents.» S’agit-il d’un accident? (Justifiez votre prise de position.)
Non. Il manque le caractère extraordinaire (de la cause extérieure). (Ce qui est extraordinaire, c’est uniquement l’atteinte dommageable causée aux dents concernées alors que la personne mangeait des marrons.)
Vous recevez l’exposé des circonstances suivant: «En mangeant des fruits de mer, j’ai mordu un objet dur et noir (certainement un petit caillou) sur lequel je me suis abîmé une dent.» S’agit-il d’un accident? (Justifiez votre prise de position.)
Non. L’existence d’une cause extérieure extraordinaire doit être prouvée avec la preuve de la haute vraisemblance. La simple possibilité ne suffit pas. Ici, l’absence de preuves joue en la défaveur de la personne qui demande une prestation.
1) Lors d’un exercice, un gymnaste expérimenté manque sa réception au sol à l’issue d’un saut de carpe. Il en résulte une importante tuméfaction de la cheville. La notion d’accident est-elle remplie ? Le cas échéant, quels problèmes peuvent se poser ?
Notion d’accident admise. Facteur extraordinaire admis pour un gymnaste expérimenté.
Si le gymnaste était inexpérimenté, on pourrait nier alors le caractère extraordinaire. Le cas serait alors pris en charge au titre de lésion assimilée (6 LAA).
2) Durant ses vacances, lors d’une plongée sous-marine, l’assuré a entendu le bruit d’un moteur de bateau alors qu’il était à 5 mètres de la surface, ce qui l’a amené à précipiter sa remontée. Conséquence : malaise avec parésie des membres inférieurs. La notion d’accident est-elle remplie ?
Facteur extraordinaire nié pour le bruit du bateau, pas de notion d’accident.
3) L’assuré conduisait une auto-tamponneuse lorsqu’une autre l’a heurtée de front. Diagnostic : distorsion de la colonne cervicale. La notion d’accident est-elle remplie ?
Caractère extraordinaire admis par le Tribunal fédéral en 2008 lors du choc des dents contre le volant (ATF 134 V 172). Changement de jurisprudence. Doit-on traiter différemment la personne qui se cogne le menton contre le volant de celui qui se blesse à la nuque ? En principe, oui (pas de cause extraordinaire si pas de choc dans un second temps).
4) « J’ai glissé en jouant au squash ». Diagnostic : lombalgies. La notion d’accident est-elle remplie ? Quelles sont les questions à se poser?
La glissade constitue un facteur extraordinaire. Notion d’accident admise. Dans un second temps, la question du lien de causalité entre l’événement et les troubles pourra se poser.
5) En vacances en Italie, l’assuré s’est endormi sur la plage. Il en résulte des brûlures au 2e degré sur le dos. La notion d’accident est-elle remplie ?
Absence de soudaineté. Pas de notion d’accident.
6) Lors d’une course en montagne dans le massif du Mont-Blanc, une assurée subit des gelures aux pieds. La notion d’accident est-elle remplie ?
Absence de soudaineté (action brève et unique) et du facteur extraordinaire (pas inhabituel qu’il fasse froid dans le Mont-Blanc). Pas de notion d’accident.
7) Lors d’exercices de chute en judo, l’assuré subit une contusion de l’avant-bras droit. La notion d’accident est-elle remplie ?
L’exercice consistant à se laisser tomber, absence du caractère extraordinaire. Pas de lésion assimilée
8) Travaillant en qualité d’aide-soignante dans un EMS, l’assurée procédait au changement de position d’une patiente d’environ 80 kilos avec l’aide d’une collègue. Par manque de coordination avec sa collègue, elle a supporté tout le poids de la résidente. Elle a ressenti des lombalgies immédiates. Le médecin a diagnostiqué une hernie discale. La notion d’accident est-elle remplie ?
Absence du caractère extraordinaire, manipulation habituelle dans l’activité avec ses aléas. Pas de notion d’accident.