Banque de questions Flashcards
L’anamnèse permet de fournir au clinicien (p.123):
a. La nature des plaintes cognitives du patient
b. L’étendue des plaintes cognitives du patient
c. L’histoire des plaintes cognitives du patient
d. Toutes ces réponses
d
Vrai ou faux? Les troubles de la mémoire épisodique sont la conséquence unique d’une atteinte du système hippocampique.
Faux.
Nommez l’un des trois critères pris en compte lors de l’établissement d’un bilan de base neuropsychologique.
Il doit être suffisamment étendue; il doit avoir une sensibilité appropriée; il doit pouvoir être réalisé dans des délais raisonnables.
Pour quelle(s) raison(s) les déficits cognitifs dont un patient souffre, ne seraient pas identifiés lors de l’anamnèse?
a. Parce que les déficits cognitifs sont trop discrets
b. Parce que les déficits cognitifs sont intermittents
c. Parce que les déficits cognitifs touchent des aspects du fonctionnement psychologique qui ne sont pas mis en œuvre dans un entretien
d. A et C
d
Vrai ou Faux? Les traumatismes crâniens pourraient empêcher le clinicien de prédire un déficit neuropsychologique lors de l’examen du patient?
Vrai
Lorsqu’on ne dispose pas d’évaluations antérieures, quelles procédures peuvent être utilisées en vue d’évaluer l’efficience intellectuelle prémorbide?
a. Évaluation de la mémoire récente;
b. Tests de vocabulaire;
c. Formule utilisant des indicateurs pédagogiques;
d. a) et b) sont vrai.
b
Vrai ou faux? Les questionnaires d’hétéro-évaluation doivent obligatoirement être remplis simultanément par le patient et son proche.
Faux
Pour contrer l’effet de la fatigue lors de l’évaluation d’un patient, il faut:
a. Garder pour la fin de la séance les épreuves pouvant être influencées par la fatigue;
b. L’ordre n’a pas d’importance puisque les tests prennent en considération la fatigue;
c. Faire les épreuves plus éprouvantes, comme les tâches attentionnelles, en début de séance;
d. a) et c) sont vrai.
d
Vrai ou faux? Il est important d’ administrer tous les tests, indépendamment des prédictions apportées par l’anamnèse.
Faux
Qu’est-ce que le niveau d’efficience intellectuelle prémorbide?
C’est le niveau d’efficience intellectuelle avant l’apparition du trouble ou de la lésion.
Quels sont les principes généraux qui peuvent guider le clinicien dans la sélection des épreuves qui constituent le contenu de l’examen neuropsychologique de base?
a) Sélectionner les domaines cognitifs
b) Sélectionner les épreuves dont la réalisation nécessite la mise en œuvre de plusieurs fonctions cognitives et qui peuvent donc informer le clinicien.
c) Sélectionner des caractéristiques psychologiques
d) A et B sont bonnes.
d
Quel est le questionnaire de latéralité le plus couramment utilisé?
b
Vrai ou faux, l’examen neuropsychologique de base ne devrait pas inclure une partie consacrée à l’évolution de la latéralité ainsi que l’efficience intellectuelle antérieure.
Faux
Vrai ou faux, les gnosies, les praxies et le langage sont trois principales fonctions instrumentales de la mémoire de travail.
Vrai
Lors d’une bonne performance à une épreuve de dénomination, deux processus cognitifs sont conservés. Nommez-en un.
Processus perceptif ou processus lexico-sémantique.
Vrai ou faux, l’anamnèse constitue le premier recueil d’informations relatives à un patient.
Vrai
Parmi ces énoncés, lesquels sont des objectifs de l’anamnèse?
A) Établir l’histoire des déficits cognitifs
B) Recueillir des informations sur les raisons à l’origine de l’examen
C) Établir un inventaire des handicaps ou des difficultés d’adaptation dans la vie quotidienne qui résultent des troubles
D) Toutes ces réponses
d
Pourquoi est-il utile de connaitre l’histoire de la maladie?
Pour se faire une idée générale du type de patient à examiner.
Vrai ou faux, un patient peut lui-même demander de voir un neuropsychologue s’il ne se sent pas encore capable de reprendre le travail.
Vrai
Quelle lésion hémisphérique orientera l’examen vers la recherche du trouble du langage?
a) Droite centrale
b) Gauche centrale
c) Gauche
d) Aucune de ces réponses
b
Quelle(s) caractéristique(s) ne qualifie(nt) pas l’hémisphère gauche?
a) Linguistique
b) Analytique
c) Visuo-spatial
d) A et c
c
Vrai ou faux, les recherches de Wernicke ont permis de découvrir que les deux hémisphères ne jouent pas les même rôles.
Faux
Quelle méthode a permis de relier des capacités cognitives à une lésion dans une hémisphère spécifique?
La méthode anatomo-clinique.
Lequel de ces tests a permis de déterminer la latéralité lésionnelle?
a) Neuro-imagerie
b) Batterie psychométrique
c) Ablation
d) Aucune de ces réponses
b
Vrai ou faux, la neuromodulation hormonale régule la latéralisation cérébrale fonctionnelle et l’intégration inter-hémisphérique.
Vrai
Comment s’appelle l’évaluation cognitive où le patient est engagé dans un ensemble d’activités cognitives qui consistent à comprendre les messages qui lui sont adressés, à élaborer et produire des réponses compréhensibles, et à évoquer des souvenirs relatifs à sa vie personnelle, récente et ancienne.
L’anamnèse.
Les difficultés de concentrations font référence à quel paramètre responsables des handicaps?
La surcharge mentale.
La présence d’un déficit cognitif aux tests signale simplement que certains traitements de l’information se réalisent mal chez un patient.
Vrai
Pour certain, l’utilisation de routine (séquence de conduite surapprises) est une technique efficace pour se sortir de situation problématique. De quel paramètre parlons-nous ?
a) Variables temporelles
b) Fréquence d’apparition des situations problèmes
c) Le caractère inhabituel ou routinier de l’activité
d) Aucunes de ses réponses
c
Vrai ou faux, dans la plupart des cas un examen neuropsychologique permet de se prononcer avec suffisamment de finesse sur l’étendue des handicaps résultant d’une atteinte cérébrale.
Faux
Comment nomme-t-on le fait que le patient ne prend pas normalement conscience de ses troubles ?
a) Apraxie
b) Hémiplégie
c) Anosognosie
d) Aucune de ses réponses
c
Vrai ou faux. L’anosognosie s’évalue habituellement sans recours à des procédés d’évaluation standardisés.
Vrai
Quels indices d’anosognosie peuvent être recueillis par l’observation directe du patient ?
a) Des indices au niveau du langage
b) Des indices au niveau de la mémoire
c) Des indices au niveau de la réalisation du mouvement
d) A et b sont vrais
d
Lors d’une anamnèse, lorsque l’examinateur n’arrive pas à se représenter en quoi consiste réellement l’activité professionnelle d’un patient, quelle est la stratégie interrogatoire à utiliser?
Demander au patient de décrire dans le détail une journée-type de travail.
Vrai ou faux. Lors d’une anamnèse, il est utile de demander au patient dans quel établissement il a fait ses études primaires.
Vrai
Quelles sont les habiletés requises lors de l’évaluation de l’anamnèse d’un patient?
a) Suciter les informations
b) Recueillir les informations
c) Noter les informations
d) Toutes les réponses
d
Vrai ou faux, au cours de l’anamnèse, le clinicien ne doit pas se méfier des aspects reconstructifs de sa propre mémoire et, dès lors, se fier à sa capacité de récupérer ultérieurement le souvenir des informations acquises.
Faux
Dans quel test neuropsychologique peut-on utiliser la méthode des « cut-off scores »?
L’anamnèse.
Vrai ou faux, quelle que soit la méthode choisie et le seuil adopté, un score réputé « anormal » ne signifie pas qu’il soit considéré comme « pathologique ».
Vrai
Quelles sont les raisons sous-jacentes de la variabilité aux résultats du bilan neuropsychologique?
a) Les facteurs situationnels
b) Les interférences psychologiques
c) Les déficits moteurs périphériques
d) a et b
d
Même si on a eu accès au dossier médical du patient et que l’on connait l’histoire de sa maladie, il est souvent très instructif de :
A) Réinterroger le patient afin de créer une alliance avec lui.
B) Réinterroger le patient afin qu’il puisse raconter personnellement ce qui lui est arrivé.
C) Aller chercher des informations supplémentaires chez les proches du patient afin de connaitre leur vision de la maladie.
D) Toutes les réponses sont bonnes
b
Vrai ou faux, il est préférable de rencontrer le proche du patient avant de rencontrer le patient.
Faux
Demander à un patient d’évoquer une partie de sa vie, l’histoire de sa maladie et les signes psychologiques qui se sont manifestés à cette occasion est une activité complexe qui fait appel à 4 capacités. Nommez-en 2.
- capacité d’auto-observation
- capacité d’évocation
- capacité d’expression
- aux présupposés du patient
Vrai ou faux, dans certains contextes, il peut être utile de demander une période de suspension de médicament afin de tester le fonctionnement cognitif du patient délivré de l’influence de drogue.
Vrai
S’il y a des différences importantes entre le dossier du patient et les informations qu’il fournit, cela peut être dû à :
A) Un problème mnésique qui lui empêche d’évoquer correctement les évènements
B) Une confusion chez le patient
C) Un refus d’évoquer certaines informations pour diverses raisons
D) Toutes les réponses sont bonnes.
d
Sur quels niveaux d’expertise le neuropsychologue peut-il s’appuyer pour orienter l’interrogatoire pour faire émerger un tableau clinique précis à partir de descriptions très générales ?
A) Ses connaissances relatives à la sémiologie et la taxonomie de la neuropsychologie clinique.
B) Ses connaissances relatives au fonctionnement cognitif et à ses troubles
C) Ses connaissances sur les variables à prendre en compte dans l’analyse comportementale et fonctionnelle des déficits
D) Toutes ces réponses
d
Vrai ou faux, d’un point de vue neuropsychologique, l’anamnèse vise à cerner la nature et l’étendue des plaintes cognitives et socio-émotionnelles.
Vrai
Quels sont les facteurs qui sous-tendent une variabilité dans le fonctionnement psychologique du patient ?
A) Tendance préexistantes ou non à l’auto-observation.
B) La gravité des troubles.
C) La capacité de prise de conscience
D) Toutes ces réponses
d
Vrai ou faux, lors du recueil d’information, les patients ont l’habitude de décrire leurs comportements ou leur processus psychologiques de façon riche et élaboré ?
Faux
Il a en effet été montré que les attentes spécifiques qu’a une personne concernant son état peuvent considérablement influer sur quoi ?
Ses performances à des tests cognitifs.
Vrai ou faux, dans le cas des atteintes démentielles, l’étiologie n’est habituellement pas établie au moment où on procède à l’examen neuropsychologique ?
Vrai
Vrai ou faux, l’étendue des lésions n’est habituellement pas corrélée à la gravité des troubles ?
Faux
Il est important de s’informer :
A) De la date des premiers signes et de la première consultation.
B) De l’histoire des interventions antérieures.
C) Des stades ou étapes par lesquelles la maladie est passée.
D) Toutes ces réponses.
d
Nommez trois éléments auxquels le patient impute ses difficultés cognitives ou l’apparition de signes physiques.
- La fatigue
- Une situation de stress
- L’évolution normale du comportement
- L’évolution normale du fonctionnement cognitif dû à l’âge ou dû à un épisode dépressif.
Il est préférable, lorsque l’on veut évaluer la fréquence d’un évènement ou sa survenue, de partir de bornes temporelles :
A) Ayant une signification personnelle
B) Qui sont des repères temporels fixes de type calendrier
C) A et B
D) Aucune de ces réponses
A