Arythmies Flashcards
urgence
Savoir reconnaître les arythmies sur un ECG est d’une importance majeure, puisque certains traitements sont potentiellement appliqués avant l’intervention chirurgicale (implantation d’un pacemaker, traitement anti-arythmique, etc.).
Les différentes étiologies sont :
- stimulation sympathique et parasympathique :
- origine pharmacologique :
- origine systémique :
- origine cardiaque :
- origine endocrinienne :
• stimulation sympathique et parasympathique
• stimulation sympathique et parasympathique : douleur, anesthésie insuffisante, anesthésie périmédullaire par inhibition des nerfs sympathiques cardioaccélérateurs. À noter qu’une stimulation douloureuse de la sphère ORL, des muscles extraoculaires, du péritoine, de l’intestin ou de la vessie, particulièrement lors d’une anesthésie insuffisamment profonde, peut produire des bradycardies par stimulation vagale ;
• origine pharmacologique :
origine pharmacologique : bêta-bloquants (bradycardie), anticalciques (bradycardie), opioïdes (bradycardie), suxaméthonium (bradycardie), inhibiteurs de l’acétylcholinestérase (bradycardie), alcool (tachycardie), caféine (tachycardie) ;
• origine systémique :
• origine systémique : troubles électrolytiques, troubles acidobasiques, hypoglycémie, hypoxémie, hypercapnie, hyperthermie maligne, hypothermie, hypertension intracrânienne ;
• origine cardiaque :
• origine cardiaque : coronaropathie, HTA, dysfonction ventriculaire, embolie pulmonaire, myocardite, péricardite, trouble de la conduction, faisceau accessoire ;
• origine endocrinienne :
• origine endocrinienne : hyperthyroïdie, phéochromocytome, syndrome carcinoïde.
■ Les bradyarythmies d’origine cardiaque sont
■ Les bradyarythmies d’origine cardiaque sont secondaires à des blocs sinusaux ou des BAV, dont la cause la plus fréquente est une augmentation du tonus vagal (nausées, toux). Seuls les BAV sont discutés dans ce chapitre.
■ Les tachyarythmies d’origine cardiaque sont secondaires à
■ Les tachyarythmies d’origine cardiaque sont secondaires à une augmentation de l’automatisme, à la présence d’un foyer ectopique ou à un mécanisme de réentrée.
Les tachycardies supraventriculaires et ventriculaires peuvent également être classées en
en tachycardies à QRS larges et à QRS fins, afin de faciliter le diagnostic et l’instauration rapide d’un traitement.
■ En présence d’une arythmie dans la phase peropératoire, il faut :
- identifier la cause ;
- interrompre la stimulation, approfondir l’anesthésie ;
- corriger les paramètres ventilatoires, la température, la glycémie ;
- administrer des médicaments ;
- mettre un stimulateur cardiaque externe, en cas de BAV complet ;
- procéder à une cardioversion à 50 J, 100 J, 200 J, 300 J en choc monophasique ou à 30 J, 75 J, 120 J, 150 J en choc biphasique en cas de tachyarythmie.
■ Les médicaments à administrer en cas de bradyarythmie sont :
■ Les médicaments à administrer en cas de bradyarythmie sont :
• atropine 0,5–1 mg IV au besoin toutes les 1–5 min : dose totale 2,5–3 mg ;
- dopamine 5 μg/kg/min IV, à titrer selon la réponse ;
- adrénaline 2–10 μg/min IV, à titrer selon la réponse ;
- isoprénaline (Isuprel®) 2–10 μg/min IV, à titrer selon la réponse.
Mécanisme de réentrée
■ Il existe deux voies de conduction dans le nœud atrioventriculaire, l’une lente, l’autre rapide.
Il existe deux types de tachycardie par réentrée
• dans la tachycardie intranodale, la 2 e voie est une des deux voies physiologiques ;
• dans la tachycardie AV par faisceau accessoire, la 2 e voie de conduction est constituée par un faisceau accessoire AV. On parle de syndrome de Wolff-Parkinson-White lorsque la conduction par ce faisceau accessoire se traduit par une anomalie directement visible sur l’ECG de repos (pré-excitation, onde delta).
■ Quel que soit le type de mécanisme de réentrée, le processus est identique et implique l’apparition d’une impulsion prématurée : une des deux voies de conduction présente une période réfractaire plus longue. Ainsi, lorsqu’une impulsion prématurée survient, elle sera conduite sélectivement dans une voie, et poursuivra sa propagation dans la deuxième qui ne sera plus dans sa période réfractaire.
■ La tachycardie est orthodromique lorsque les QRS sont fins (conduction par le nœud AV dans le sens physiologique) et antidromique lorsque les QRS sont larges (présence d’une conduction rétrograde à travers le nœud AV).
■ La tachycardie est orthodromique lorsque
■ La tachycardie est orthodromique lorsque les QRS sont fins (conduction par le nœud AV dans le sens physiologique) et antidromique lorsque les QRS sont larges (présence d’une conduction rétrograde à travers le nœud AV).