APSIC 6 et Atelier 6 đ Flashcards
Chapitre 21, p. 567
Quâest-ce que lâintoxication, en ce qui concerne lâusage de substances?
Concept 1
DĂ©finir intoxication, en ce qui concerne lâusage dâune substance
- Apparition dâun ensemble de symptĂŽmes rĂ©versibles et propres Ă une substance donnĂ©e, consĂ©cutifs Ă lâusage rĂ©cent de cette substance
- Les symptĂŽmes se manifestent durant lâingestion de la substance ou peu de temps aprĂšs
- La substance agit directement sur le SNC en provoquant des perturbations physiques et psychologiques
- LâaltĂ©ration du jugement entraĂźne des comportements inappropriĂ©s et inadaptĂ©s et peut nuire au fonctionnement social et professionnel
Chapitre 21, p. 567
Quâest-ce que le sevrage, en lien avec la consommation de substances?
Concept 2
DĂ©finir sevrage, en ce qui concerne lâusage dâune substance
- Les symptĂŽmes de sevrage (symptĂŽmes physiques et psychologiques) se manifestent aprĂšs une rĂ©duction ou un arrĂȘt abrupt de lâutilisation prolongĂ©e et rĂ©guliĂšre dâune substance
- Le syndrome de sevrage propre Ă une substance donnĂ©e comprend des symptĂŽmes physiologiques significatifs sur le plan clinique de mĂȘme que des changements affectifs, cognitifs et comportementaux
- SymptĂŽmes peuvent inclure des tremblements, de lâanxiĂ©tĂ©, de la sudation ++, des nausĂ©es, de lâirritabilitĂ©, et dans les cas graves, des convulsions ou des hallucinations
Chapitre 21, p. 566
Quâest-ce que la tolĂ©rance, en lien avec la consommation de substances?
Concept 3
DĂ©finir tolĂ©rance, en ce qui concerne lâusage dâune substance
- DĂ©velopper une tolĂ©rance implique le besoin de consommer la substance de plus en plus pour obtenir lâeffet dĂ©sirĂ©
- Peut créer de la dépendance
Chapitre 21, p. 566
Quâest-ce que la dĂ©pendance, en lien avec la consommation de substances?
Concept 4
DĂ©finir dĂ©pendance, en ce qui concerne lâusage dâune substance
DĂ©pendance :
- Consommation compulsive continuelle de la substance ou la rĂ©pĂ©tition dâun comportement compulsif en dĂ©pit de problĂšmes importants qui en rĂ©sultent
- IncapacitĂ© de cesser de consommer une substance ou de cesser un comportement malgrĂ© les tentatives rĂ©pĂ©tĂ©s, par lâapparition dâune tolĂ©rance et par lâapparition de symptĂŽmes de sevrage Ă la suite de lâarrĂȘt ou de la diminution de la consommation
DĂ©pendance psychologique :
- La personne considĂšre que lâutilisation de cette substance ou la rĂ©pĂ©tition du comportement est nĂ©cessaire pour optimiser son bien-ĂȘtre, ses relations interpersonnelles ou ses performances
Chapitre 21, p. 566-567
Quâest-ce quâun trouble liĂ© Ă lâusage dâune substance ?
Concept 5
DĂ©finir un trouble liĂ© Ă lâusage, en gĂ©nĂ©ral
- Troubles qui se caractérisent par un état de dépendance de la personne envers les substances consommées
- ReprĂ©sentĂ©s sous la forme dâun spectre, de la consommation non problĂ©matique Ă la consommation problĂ©matique
- La consommation problématique est sous trois formes :
o Intoxications
o Troubles liĂ©s Ă lâusage dâune substance psychoactive
o Troubles induits par une substance psychoactive - On parle de trouble liĂ© Ă lâusage dâune substance lorsque la consommation nuit Ă la capacitĂ© de la personne de sâacquitter de ses responsabilitĂ©s professionnelles, scolaires ou domestiques
- Dans la plupart des cas, les personnes souhaitent avoir une meilleure maitrise de leur consommation, mais leurs efforts ne fonctionnent pas et lâusage continue dâaugmenter
- Les envies de consommer amĂšnent la personne Ă consacrer beaucoup de temps afin dâobtenir la substance ou Ă rĂ©cupĂ©rer ses effets, et lâusage de la substance peut entraĂźner des problĂšmes dans les relations interpersonnelles â peut mener Ă lâisolement social
Chapitre 21, p. 567
Quelles sont les diffĂ©rentes substances associĂ©es au trouble liĂ© Ă lâusage ?
Concept 5
- Alcool
- Caféine
- Cannabis
- Opiacés et opioïdes
- Substances hallucinogĂšnes
- Substances inhalées
- SĂ©datifs, hypnotiques et anxiolytiques
- Stimulants
- Tabac (nicotine)
Catégories :
- Dépresseurs du SNC (alcool, sédatifs, opiacés, héroïne, GHB)
- Stimulants du SNC (cocaïne, amphétamine, nicotine, caféine, MDMA)
- Perturbateurs du SNC (cannabis, LSD, hallucinogĂšnes)
Chapitre 21, p. 571
Quels sont les critĂšres diagnostiques du trouble liĂ© Ă lâusage de lâalcool?
Concept 6
Comment catĂ©goriser les critĂšres du trouble liĂ© Ă lâusage de lâalcool ?
- Similaires pour toutes les substances, mais le critĂšre 11 ne sâapplique pas pour les substances hallucinogĂšnes et les substances inhalĂ©es
CritĂšres diagnostiques du trouble de lâusage de lâalcool :
Mode dâusage problĂ©matique de lâalcool conduisant Ă une altĂ©ration du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative, caractĂ©risĂ© par la prĂ©sence dâau moins deux des manifestations suivantes, au cours dâune pĂ©riode de 12 mois :
1. Lâalcool est souvent consommĂ© en quantitĂ© plus importante ou pendant une pĂ©riode plus prolongĂ©e que prĂ©vu
2. Il y a un dĂ©sir persistant, ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrĂŽler la consommation dâalcool
3. Beaucoup de temps est passĂ© Ă des activitĂ©s nĂ©cessaires pour obtenir de lâalcool, Ă utiliser de lâalcool ou Ă rĂ©cupĂ©rer ses effets
4. Envie impĂ©rieuse, fort dĂ©sir ou besoin pressant de consommer de lâalcool (craving)
5. Consommation rĂ©pĂ©tĂ©e dâalcool conduisant Ă lâincapacitĂ© de remplir des obligations majeures, au travail, Ă lâĂ©cole ou Ă la maison
6. Consommation continue dâalcool malgrĂ© des problĂšmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou rĂ©currents, causĂ© ou exacerbĂ©s par les effets de lâalcool
7. Des activitĂ©s sociales, professionnelles ou de loisirs importants sont abandonnĂ©es ou rĂ©duites Ă cause de lâusage dâalcool
8. Consommation rĂ©pĂ©tĂ©e dâalcool dans des situations oĂč cela peut ĂȘtre physiquement dangereux
9. Lâusage de lâalcool est poursuivi bien que la personne sache avoir un problĂšme psychologique ou physique persistant ou rĂ©current susceptible dâavoir Ă©tĂ© causĂ© ou exacerbĂ© par lâalcool
10. TolĂ©rance dĂ©finie par lâun des symptĂŽmes suivants :
a) Besoin de quantitĂ© notablement plus fortes dâalcool pour obtenir une intoxication ou lâeffet dĂ©sirĂ©
b) Effet notablement diminuĂ© en cas de lâusage continu de la mĂȘme quantitĂ© dâalcool
11. Sevrage caractĂ©risĂ© par lâune ou lâautre des manifestations suivantes :
a) Syndrome de sevrage caractĂ©ristique de lâalcool
b) Lâalcool est pris pour soulager ou Ă©viter les symptĂŽmes de sevrage
Spécifier si
- En rĂ©mission prĂ©coce : AprĂšs que tous les critĂšres du trouble de lâusage de lâalcool ont Ă©tĂ© prĂ©alablement remplis, plus aucun ne lâa Ă©tĂ© pendant au moins 3 mois mais pendant moins de 12 mois (sauf 4 = craving)
- En rĂ©mission prolongĂ©e : AprĂšs que tous les critĂšres du trouble de lâusage de lâalcool ont Ă©tĂ© prĂ©alablement remplis, plus aucun ne lâa Ă©tĂ© Ă aucun moment pendant au moins 12 mois (sauf 4 = craving)
- En environnement protĂ©gĂ© : Si la personne est dans un environnement oĂč lâaccĂšs Ă lâalcool est limitĂ©
Spécifier la sévérité :
- Léger : Présence de 2-3 symptÎmes
- Moyen : Présence de 4-5 symptÎmes
- Grave : Présence de 6 symptÎmes ou plus
Chapitre 21, p. 574-577
Quels seraient des troubles liĂ©s Ă la consommation dâalcool? (conditions mĂ©dicales provoquĂ©es par lâalcool)
Concept 7
Quelles conditions mĂ©dicales peuvent ĂȘtre provoquĂ©es par une consommation excessive et/ou chronique dâalcool
- Neuropathie périphérique : lésions nerveuses, picotements ou sensations de brûlures aux extrémités
- Myopathie alcoolique : Douleur, sensibilitĂ© et ĆdĂšme musculaire
- Encéphalopathie de Wernicke
- Psychose de Korsakoff (confusion, perte de mémoire)
- Cardiomyopathie alcoolique
- Ćsophagite
- Gastrite
- Pancréatite
- HĂ©patite alcoolique
- Cirrhose : Cellules du foie dĂ©truites et remplacĂ©es par un tissu fibreux non fonctionnel, plusieurs complications possibles, comme lâhypertension portale, des varices Ćsophagiennes, etc.
- Ascite : (accumulation de liquide dans lâabdomen, souvent causĂ©e par une cirrhose)
- Leucopénie : Augmente le risque de maladies infectieuses ou de complications
- ThrombocytopĂ©nie : Augmente les risques dâhĂ©morragie
- Dysfonctionnement sexuel
**Jâai mis en gras ceux que Tania (la tutrice) avait mentionnĂ© « les plus importants ». Elle nous a dit « pensez vraiment plus Ă : problĂšme gastrique, hĂ©patique et coeur » MAKEEE SENSSS GUYS
Chapitre 21, p. 596
En quoi consiste la collecte de donnĂ©es pour les troubles liĂ©s Ă lâusage de substances?
- Il peut ĂȘtre difficile pour les personnes avec un trouble de lâusage dâen parler, respecter le choix de la personne de ne pas dĂ©voiler toute lâinformation et ne pas chercher Ă confronter la personne lors des premiĂšres rencontres
- Alcool et cannabis en premier puisque ce sont des substances légales
- Demander à la personne en premier ce que signifie la consommation de substances pour elle, reconnaßtre les préjugés
Quelques questions Ă poser :
1. Avec-vous déjà consommé une ou des substances ?
2. Si oui, quand avez-vous consommé pour la premiÚre fois ?
3. Quelles substances consommez-vous ?
a. A quelle fréquence ?
b. Quelles quantités ?
c. Quels modes dâadministration ?
d. OĂč et avec qui en consommez-vous ?
- Depuis combien de temps consommez-vous ces substances ?
- Quand avez-vous consommĂ© une substance psychoactive pour la derniĂšre fois ? De quelle substance sâagissait-il et en quelle quantitĂ© lâavez-vous consommĂ©e ?
- Votre consommation de substance(s) vous attire-t-elle des problÚmes ? Si oui, décrivez-les, en parlant aussi de leurs répercussions sur votre famille, vos amis, votre travail ou vos études, etc.
- Vous ĂȘtes-vous dĂ©jĂ blessĂ© parce que vous aviez consommĂ© une substance ?
- Avez-vous dĂ©jĂ essayĂ© de cesser votre consommation ? Si oui, quel a Ă©tĂ© le rĂ©sultat ? Avez-vous ressenti des symptĂŽmes Ă la suite de lâarrĂȘt ?
- Ressentez-vous un besoin incontrĂŽlable de consommer une substance ? Pouvez-vous retarder le moment de sa consommation ?
- Décrivez une journée type de votre quotidien
- Aimeriez-vous apporter des changements dans votre vie ? Si oui, lesquels ?
- Quels sont vos plans ou vos idées pour opérer ces changements ?
Chapitre 21, p. 596-597
Quels seraient diffĂ©rents outils dâĂ©valuation des troubles liĂ©s Ă lâusage de substances?
- Alcohol Use Disorders Identification Test (AUDIT)
- Questionnaire CAGE pour dĂ©pister la consommation dâalcool
- Drug Abuse Screening Test (DAST-10) et DEP-ADO pour les adolescents sont recommandés pour dépister la consommation des autres substances
- DĂ©pistage/Ă©valuation du besoin dâaide-Alcool/Drogues/Jeu-8 (DĂBA-A/D/J-8) est le principal outil utilisĂ©
o Outil québécois qui permet de détecter ces problématiques et déterminer leur niveau de sévérité
o Facilite lâorientation des personnes vers les services appropriĂ©s et permet dâĂ©laborer un plan dâintervention pour les services de premiĂšre ligne
o Formation requise afin dâutiliser cet outil - Questionnaire ASSIST (Alcohol, Smoking and substance Involvement Screening Test) permet de dĂ©pister lâusage de plusieurs substances rapidement (10 minutes)
- SBIRT (Screening, Brief intervention, Referral, Treatment) permet de dĂ©pister les personnes Ă risque de dĂ©velopper un trouble et celles dĂ©jĂ aux prises avec un trouble liĂ© Ă lâusage de substances afin de pouvoir intervenir de façon prĂ©coce et les orienter vers un Ă©ventuel traitement
- LâinfirmiĂšre peut Ă©valuer le sevrage Ă lâaide de diffĂ©rents outils
o Ăchelle dâĂ©valuation du sevrage dâalcool CIWA-AR
Chapitre 21 p. 600-601
Quelles seraient des interventions infirmiĂšres en lien avec les risques de blessure reliĂ© au sevrage dâalcool?
- Ăvaluer le niveau dâaltĂ©ration de la condition mentale pour dĂ©terminer les mesures de sĂ©curitĂ© qui sâimposent
- Si possible, obtenir les antĂ©cĂ©dents de consommation de substances pour dĂ©terminer : Type de substance consommĂ©e et mode dâadministration, DurĂ©e et frĂ©quence de la consommation, QuantitĂ© sur une base quotidienne La perception subjective de la personne quant Ă sa consommation est souvent inexacte, il est donc important dâĂ©tablir avec prĂ©cision ce quâelle a consommĂ© pour bien Ă©valuer son Ă©tat
- Installer la personne dans un lieu calme et avec surveillance selon la situation
- Mettre en place les mesures de sécurité selon la situation :
1. Observation frĂ©quente : Si lâĂ©tat de la personne le justifie, instaurer une surveillance par un intervenant, accompagner et aider pour les dĂ©placements
2. Veiller à ce que les ridelles soient relevées lorsque la personne est au lit
3. Si prĂ©sence dâagitation ou dâagressivitĂ©, Ă©valuer la pertinence dâutiliser des mesures de contrĂŽle et dĂ©cider de leur utilisation en dernier recours - Ranger hors de portĂ©e de la personne tout objet potentiellement dangereux
- Prendre les signes vitaux Ă intervalles rĂ©guliers selon le protocole de lâĂ©tablissement, puis espacer la prise Ă mesure que les symptĂŽmes sâattĂ©nuent
- Surveiller les signes de sevrage dans les heures suivant lâhospitalisation, surtout : tachycardie, tremblements, cĂ©phalĂ©es, diaphorĂšse, agitation, nausĂ©es, convulsions, fiĂšvre
Chapitre 21, p. 601
Quelles seraient des interventions infirmiĂšres en lien avec le dĂ©ni de trouble liĂ© Ă lâusage de substances?
- Ătablir un lien de confiance, manifester une attitude de considĂ©ration positive sans dĂ©responsabiliser la personne vis-Ă -vis ses comportements
- Clarifier toute idĂ©e exprimĂ©e par la personne (je nâai pas de problĂšme dâalcool, je peux arrĂȘter de boire quand je veux) et ce, en adoptant une attitude objective et exempte de tout jugement de valeur
- Cerner les problĂšmes rĂ©cents ou les comportements inadaptĂ©s de la personne et voir avec elle en quoi la consommation dâalcool y a contribuĂ©. Lui dire, par exemple Lorsque les policiers ont dĂ» intervenir Ă votre domicile, vous aviez consommĂ© une grande quantitĂ© dâalcool : Faire le lien entre ses problĂšmes personnels et professionnels et la consommation dâalcool est la premiĂšre Ă©tape que la personne doit franchir pour rĂ©duire le recours au dĂ©ni
-Recourir à une attitude bienveillante et non confrontante - Inciter la personne à participer à des activités de groupe
- Explorer des stratĂ©gies dâadaptation autres que la consommation dâalcool
Chapitre 21, p. 603-606
Quelles sont les diffĂ©rentes interventions psychosociales pour le trouble liĂ© Ă lâusage de substances?
Le counseling :
- LâinfirmiĂšre peut offrir du counseling individuel Ă la personne, autant pour lâaccompagner dans son processus de rĂ©flexion sur sa consommation, dans sa dĂ©marche dâarrĂȘt de consommation que dans la prĂ©vention de la rechute et son rĂ©tablissement
- Orientée vers un objectif déterminé par la personne
- Peut durer de quelques semaines à plusieurs années
Lâentretien motivationnel :
- Lâobjectif est dâaider la personne Ă rĂ©soudre son ambivalence face Ă un changement touchant sa consommation de substances ainsi quâĂ augmenter sa motivation interne pour engager ce changement
- Repose sur des aptitudes comme lâempathie, la validation, la rĂ©flexion et sur des techniques de communication pour analyser les motivations de la personne ainsi que ses forces et son attitude face au changement
- Encourage la personne Ă prendre part dans son traitement
- Par exemple, au lieu dâordonner Ă la personne de cesser de boire de lâalcool, lâinfirmiĂšre va lâaider Ă examiner les avantages et les inconvĂ©nients du changement souhaitĂ©s
Lâapproche de rĂ©duction des mĂ©faits :
- Voir prochaine carte!
Lâintervention de proximitĂ© :
- RĂŽle dâĂ©ducation et de prĂ©vention Ă jouer, car il est essentiel dâagir sur les connaissances, les attitudes et les compĂ©tences de la personne pour favoriser lâadoption de comportements sĂ©curitaires
- Consiste Ă aller Ă la rencontre des personnes dans leur milieu de vie, essentielle pour Ă©tablir une prise de contact fructueuse
- Interventions dâĂ©ducation psychologique primordiales en ce qui concerne les substances consommĂ©es et les risques associĂ©s
- Approfondir la discussion sur les méthodes de prévention des risques de surdoses et de décÚs (diminuer la dose, ne jamais consommer seul, naloxone à portée de main, etc.)
- Discuter avec la personne de ses objectifs
La psychothérapie :
- Utilisée lorsque la personne a amorcé le processus consistant à diminuer ou à cesser sa consommation
- Peut lâaider Ă comprendre les raisons qui la poussaient Ă consommer, mais aussi Ă dĂ©velopper des aptitudes pour maintenir la diminution ou la cessation de sa consommation ainsi que des stratĂ©gies dâadaptation pour soulager les Ă©motions difficiles et prĂ©venir la rechute
Les groupes de soutien :
- Le travail en groupe offre aux personnes trois grandes possibilités :
o Se reconnaĂźtre Ă travers les autres personnes qui ont des problĂšmes similaires et pouvoir en discuter avec elles
o Comprendre leurs propres attitudes envers lâutilisation de la substance ainsi que leur rĂ©sistance Ă y renoncer en voyant de quelle façon dâautres personnes rĂ©agissent dans une situation similaire
o Apprendre Ă exprimer plus directement et efficacement leurs sentiments et leurs besoins
- Il existe plusieurs types de groupes avec des objectifs différents
Chapitre 21, p. 603-605
En quoi consiste lâapproche de rĂ©duction des mĂ©faits?
Concept 8
Quâest-ce que lâapproche de rĂ©duction des mĂ©faits ? Donner quelques exemples de son application
Certaines personnes ne veulent pas arrĂȘter complĂštement la prise de la substance, mais bien la rĂ©duire.
- Donc, la caractĂ©ristique centrale de lâapproche de rĂ©duction des mĂ©faits repose sur la rĂ©duction des consĂ©quences nĂ©gatives liĂ©es Ă lâusage des drogues plutĂŽt que lâĂ©limination du comportement dâusage lui-mĂȘme
- Important de respecter le choix de la personne et de lâaccompagner dans ses objectifs
- Lâapproche de rĂ©duction des mĂ©faits englobe plusieurs interventions qui permettent dâaider la personne Ă prĂ©venir les risques liĂ©s Ă la consommation sans quâelle ait Ă cesser complĂštement de consommer si elle nâest pas prĂȘte Ă le faire pour lâinstant
- Approche humaniste, car elle considĂšre les personnes comme Ă©tant dignes de respect et possĂ©dant des droits et un pouvoir dâagir
- Ne pas porter de jugement sur les dĂ©cisions des personnes de consommer des substances, il est difficile dâarrĂȘter, mais bien de vouloir rĂ©duire
- Les interventions permettent dâamĂ©liorer les compĂ©tences et les connaissances des personnes afin quâelles puissent mener une vie plus saine et plus sĂ©curitaire, tout en rĂ©duisant les risques. Par exemple: Fourniture de matĂ©riel de consommation (seringues stĂ©riles, stericups, ampoules dâeau, pipes destinĂ©es Ă la consommation de crack) ; Traitement de substitution pour la dĂ©pendance aux opioĂŻdes (mĂ©thadone, buprĂ©norphine) ; Services dâinjection supervisĂ©e (SIS) ; Information, Ă©ducation et communication sur la consommation sĂ©curitaire et rĂ©fĂ©rence des usagers de drogues vers des soins mĂ©dicaux et des services sociaux , etc.
Chapitre 21, p. 606-607
Quelles sont les interventions pharmacologiques en lien avec le traitement du trouble liĂ© Ă lâusage de lâalcool?
Concept 9
Des pharmacothérapies sont disponibles pour quels problÚmes de dépendance ?
Naltrexone (Revia)
- Lâun des seuls mĂ©dicaments pour aider Ă lâabstinence du trouble liĂ© Ă lâusage de lâalcool
- MĂ©dicament de premiĂšre intention pour ce trouble
- La Naltrexone bloque les aires du cerveau associĂ©s au plaisir de lâalcool et de dâautres stupĂ©fiants, comme les opiacĂ©s
- Lorsque ces zones dans le cerveau sont bloquĂ©es, le sentiment de devoir boire de lâalcool est diminuĂ©, ce qui **facilite le sevrage **
Acamprosate (Campral)
- DeuxiĂšme mĂ©dicament, câest un mĂ©dicament dâexception
- Diminue les symptĂŽmes associĂ©s au sevrage en activant certains rĂ©cepteurs GABAergiques et en inhibant dâautres rĂ©cepteurs
- Inefficace chez les personnes qui consomment toujours de lâalcool et qui nâont pas atteint la sobriĂ©tĂ© avant dâamorcer le traitement
Disulfirame (Antabuse)
- Premier médicament utilisé dans le traitement de ce trouble
- Maintenant en deuxiĂšme intention (aprĂšs lâun des deux autres mĂ©dicaments)
- EntraĂźne une rĂ©action physiologique rapide et aversive lors de la consommation dâalcool (ça provoque un genre de dĂ©gout = donne pas envie Ă la personne de consommer)
- Si la personne consomme de lâalcool pendant le traitement, cela entraĂźne un ensemble de symptĂŽmes qui persistent tant que lâalcool nâa pas Ă©tĂ© entiĂšrement mĂ©tabolisĂ©, comme la rougeur de la peau, des douleurs pulsatives dans la tĂȘte et au cou, difficultĂ©s respiratoires, Ă©tourdissements, nausĂ©es et vomissements, diaphorĂšse, hyperventilation, tachycardie, hypotension, faiblesse, vision trouble et confusion. En gros, la conso dâalcool en mĂȘme temps que ce mĂ©dicament = augmente la concentration de lâalcool dans le sang CE QUI PEUT CAUSER TT LES SYMPTĂMES NOMMĂS PLUS HAUT
- Les symptĂŽmes peuvent mĂȘme devenir trĂšs graves : dĂ©pression respiratoire, infarctus, arythmie, inconscience, convulsions, etc.
Benzodiazépines
- Couramment employĂ©es dans les thĂ©rapies de substitution pour le sevrage de lâalcool
- Moins utilisés pcq grand risque de dépendance
Chapitre 21, p. 607
Quelles sont les interventions pharmacologiques en lien avec le trouble liĂ© Ă lâusage de tabac?
Concept 9
Des pharmacothérapies sont disponibles pour quels problÚmes de dépendance ?
Traitements de substitution de la nicotine :
- Gommes
- Timbres
- Pulvérisateurs
- Inhalateurs
Traitements oraux sans nicotine :
- Bupropion
- Varénicline (Champix)
Chapitre 21, p. 607
Quelles sont les interventions pharmacologiques en lien avec le trouble liĂ© Ă lâusage dâopiacĂ©s?
Concept 9
Des pharmacothérapies sont disponibles pour quels problÚmes de dépendance ?
Naloxone
- Intervention dâurgence pour renverser les effets dâune surdose (dĂ©pression respiratoire)
- Pourrait ĂȘtre nĂ©cessaire dâadministrer plusieurs fois pour allonger les effets
- Offerte gratuitement dans les pharmacies et certains organismes communautaires
Traitements par agonistes opioĂŻdes
- Sont efficaces pour diminuer la consommation dâopiacĂ©s ou parvenir au sevrage de ces substances
- Cette approche permet dâattĂ©nuer les symptĂŽmes de sevrage et de rĂ©duire le risque global de mortalitĂ©
- Méthadone et Buprénorphine/Naloxone sont les plus utilisés
- Les symptĂŽmes de sevrage et de craving sont absents, mais la personne nâaura pas les effets des opioĂŻdes (high)
- Suboxone est un médicament de premiÚre intention
Chapitre 21, p. 608-610
Quelles sont les ressources certifiées en dépendance?
Les centres de réadaptation en dépendances
- Offrent plusieurs soins et services destinés aux personnes désirant diminuer leur consommation ou voulant la cesser
- Interventions visent à diminuer les conséquences négatives liées à la dépendance et à améliorer la qualité de vie de la personne
- Evaluation de la condition physique et mentale de la personne en premier, qui comprend le dĂ©pistage et lâĂ©valuation de la consommation
- Services psychosociaux sont inclus, ainsi que des soins de base comme des vaccins, dépistage des infections, etc. ainsi que des traitements pharmacologiques
Services dâinjection supervisĂ©e
- Offrent aux personnes consommatrices un endroit sĂ»r et sĂ©curitaire pour sâinjecter des substances sous la supervision dâinfirmiĂšres
- Permettent de sauver des vies et dâamĂ©liorer la santĂ© des personnes qui les frĂ©quentent
- Ces sites nâaccroissent pas la consommation de substance
- Plusieurs services offerts, comme le counseling, la vĂ©rification des substances, les soins mĂ©dicaux dâurgence, les services de santĂ© de base, les tests de dĂ©pistage dâITSS, accĂšs Ă du matĂ©riel stĂ©rile et Ă un endroit pour lâutiliser en toute sĂ©curitĂ©, la psychoĂ©ducation et lâorientation vers des services sociaux et de santĂ©
- Occasion de promouvoir la santĂ© et de prĂ©venir les blessures ou les complications pour lâinfirmiĂšre
Organismes communautaires et les groupes dâentraide
- Offrent des services pour accompagner les personnes aux prises avec ces troubles
- Initiation des traitements par agonistes opioïdes, interventions en réduction des méfaits, counseling et éducation psychologique
- Alcooliques Anonymes (AA) est un exemple
Chapitre 21, p. 610-612
En quoi consiste les troubles concomitants et quels sont les plus courants?
Concept 10
Quels troubles mentaux sont les plus associĂ©s Ă des troubles liĂ©s Ă lâusage de substances en comorbiditĂ©?
- AssociĂ©s Ă des proportions plus Ă©levĂ©es dâhospitalisation, de situations dâitinĂ©rance, de gestes hĂ©tĂ©ro-agressifs et de conduites suicidaires
Pourrait ĂȘtre selon quatre modĂšles :
- Trouble liĂ© Ă lâusage de substance et un trouble mental, les deux Ă©tant primaires et indĂ©pendants lâun de lâautre
- Diagnostic primaire de trouble mental avec lâapparition dâun diagnostic subsĂ©quent de trouble liĂ© Ă lâusage de substances
- Diagnostic primaire de trouble liĂ© Ă lâusage avec des complications psychiatriques menant Ă lâapparition dâun trouble mental
- Trouble liĂ© Ă lâusage et un trouble mental, les deux Ă©tant primaires et sâinfluençant de façon bidirectionnelle
Troubles mentaux les plus souvents associĂ©s au trouble de lâusage :
- Schizophrénie
- Troubles de lâhumeur (bipolaire)
- Troubles anxieux
- Troubles dépressifs
- Troubles de lâadaptation et de la personnalitĂ©
Troubles concomitants classés selon 5 grands groupes :
- Consommation de substances + troubles anxieux et troubles de lâhumeur
- Consommation de substances + troubles mentaux graves et persistants, comme la schizophrénie ou le trouble bipolaire
- Consommation de substances + troubles de la personnalitĂ© ou des problĂšmes liĂ©s Ă la colĂšre, Ă lâimpulsivitĂ© ou Ă lâagressivitĂ©
- Consommation de substances + troubles des conduites alimentaires
- Autres troubles liĂ©s Ă la consommation de substances et Ă la santĂ© mentale, comme les jeux dâargent et les troubles sexuels
Chapitre 21, p. 612-613
Comment le traitement de troubles psychiatriques comorbides est-il affectĂ© par un trouble liĂ© Ă lâusage dâune substance ??
Concept 11
Diagnostic complexe et différentiel
SymptĂŽmes qui se chevauchent :
Les effets de certaines substances (e.g., anxiĂ©tĂ© liĂ©e au sevrage de lâalcool ou agitation causĂ©e par les stimulants) peuvent imiter ou exacerber les symptĂŽmes de troubles psychiatriques comme la dĂ©pression ou les troubles anxieux.
Cela peut donc entraßner des erreurs diagnostiques, retardant un traitement approprié.
Chapitre 18, p. 477
Quâest-ce que le trouble de stress post-traumatique (TSPT) ?
Concept 12
Comment décrire un trouble de stress post-traumatique (TSPT) ?
- RĂ©action multi symptomatique dĂ©clenchĂ©e par lâexposition Ă au moins un Ă©vĂ©nement fortement traumatique
- Les symptĂŽmes ne sont pas liĂ©s Ă des expĂ©riences courantes comme un deuil sans complication, un conflit conjugal ou une maladie chronique, mais plutĂŽt Ă des Ă©vĂ©nements qui seraient extrĂȘmement pĂ©nibles pour nâimporte qui ou presque
- La personne peut avoir vĂ©cu ce traumatisme seule ou avec dâautres, elle peut avoir Ă©tĂ© victime personnellement ou en avoir Ă©tĂ© un tĂ©moin direct
- Une consommation abusive dâalcool ou de drogues, de colĂšre, un comportement agressif ainsi que des problĂšmes relationnels sont souvent associĂ©s au TSPT
- Pour quâun diagnostic soit posĂ©, les symptĂŽmes doivent se manifester durant plus dâun mois et causer des perturbations importantes dans le fonctionnement social, professionnel ou autre de la personne
- Survient Ă tout Ăąge, peut apparaĂźtre dans les trois mois qui suivent lâĂ©vĂ©nement traumatique, mais ils peuvent aussi mettre des mois ou des annĂ©es Ă se manifester
Chapitre 18, p. 477
Quels sont les symptÎmes caractéristiques du TSPT?
Concept 12
Comment décrire un trouble de stress post-traumatique (TSPT) ?
- Constantes reviviscences de lâĂ©vĂ©nement traumatique
- Anxiété ou excitation intense et soutenue
- Ămoussement de la rĂ©activitĂ© gĂ©nĂ©rale
- Souvenirs envahissants et cauchemars courants
- Les stimuli associés au traumatisme sont presque toujours évités par la personne
- SymptĂŽmes de dĂ©pression qui peuvent ĂȘtre assez graves
Chapitre 18, p. 478-479
Quels sont les critĂšres diagnostiques du TSPT ? (câest trĂšs long, je crois pas quâon savoir par coeur, mais je le met lĂ au cas oĂč :))
Concept 12
Comment décrire un trouble de stress post-traumatique (TSPT) ?
A. Exposition Ă la mort effective ou Ă une menace de mort, Ă une blessure grave ou Ă des violences sexuelles dâune ou de plusieurs des façons suivantes :
1. En étant exposé à un ou à plusieurs événements traumatiques
2. En Ă©tant tĂ©moin direct dâun ou de plusieurs traumatiques survenus Ă dâautres personnes
3. En apprenant quâun ou plusieurs Ă©vĂ©nements traumatiques sont arrivĂ©s Ă un membre de la famille ou Ă un ami proche. Dans les cas de mort effective ou de menace de mort dâun membre de la famille ou dâun ami, le ou les Ă©vĂ©nements doivent avoir Ă©tĂ© violents ou accidentels
4. En Ă©tant exposĂ© de maniĂšre rĂ©pĂ©tĂ©e ou extrĂȘme aux caractĂ©ristiques aversives du ou des Ă©vĂ©nements traumatiques
B. PrĂ©sence dâun ou de plusieurs symptĂŽmes envahissants associĂ©s Ă un ou plusieurs Ă©vĂ©nements traumatiques et ayant dĂ©butĂ© aprĂšs la survenue du ou des Ă©vĂ©nements traumatiques :
1. Souvenirs répétitifs, involontaires et envahissants du ou des événements traumatiques provoquant un sentiment de détresse
2. RĂȘves rĂ©pĂ©titifs provoquant un sentiment de dĂ©tresse dans lesquels le contenu et/ou lâaffect du rĂȘve sont liĂ©s Ă lâĂ©vĂ©nements ou aux Ă©vĂ©nements traumatiques
3. Réactions dissociatives au cours desquelles le sujet se sent ou agit comme si le ou les événements traumatiques allaient se reproduire
4. Sentiment intense ou prolongĂ© de dĂ©tresse psychique lors de lâexposition Ă des indices internes ou externes Ă©voquant ou ressemblant Ă un aspect du ou des Ă©vĂ©nements traumatiques en cause
5. RĂ©actions physiologiques marquĂ©es lors de lâexposition Ă des indices internes ou externes pouvant Ă©voquer ou ressembler Ă un aspect du ou des Ă©vĂ©nements traumatiques
C. Ăvitement persistant des stimuli associĂ©s Ă un ou plusieurs Ă©vĂ©nements traumatiques, dĂ©butant aprĂšs la survenue du ou des Ă©vĂ©nements traumatiques, comme en tĂ©moigne la prĂ©sence de lâune ou des deux manifestations suivantes :
1. Ăvitement ou efforts pour Ă©viter les souvenirs, pensĂ©es ou sentiments concernant ou Ă©troitement associĂ©s Ă un ou plusieurs Ă©vĂ©nements traumatiques et provoquant un sentiment de dĂ©tresse
2. Ăvitement ou efforts pour Ă©viter les rappels externes (personnes, endroits, conversations, etc.) qui rĂ©veillent des souvenir, des pensĂ©es ou des sentiments associĂ©s Ă un ou plusieurs Ă©vĂ©nements traumatiques et provoquant un sentiment de dĂ©tresse
D. AltĂ©rations nĂ©gatives des cognitions et de lâhumeur associĂ©es Ă un ou plusieurs Ă©vĂ©nements traumatiques, dĂ©butant ou sâaggravant aprĂšs la survenue du ou des Ă©vĂ©nements traumatiques, comme en tĂ©moignent deux ou plus des Ă©lĂ©ments suivants :
1. Incapacité de se rappeler un aspect important du ou des événements traumatiques (amnésie dissociative)
2. Croyances ou attentes nĂ©gatives persistantes et exagĂ©rĂ©es concernant soi-mĂȘme, dâautres personnes ou le monde
3. Distorsions cognitives persistantes Ă propos de la cause ou des consĂ©quences dâun ou de plusieurs Ă©vĂ©nements traumatiques qui poussent le sujet Ă se blĂąmer ou Ă blĂąmer dâautres personnes
4. Ătat Ă©motionnel nĂ©gatif persistant (crainte, horreur, colĂšre, culpabilitĂ© ou honte)
5. RĂ©duction nette de lâintĂ©rĂȘt pour des activitĂ©s importantes ou rĂ©duction de la participation Ă ces activitĂ©s
6. Sentiment de dĂ©tachement dâautrui ou bien de devenir Ă©tranger par rapport aux autres
7. IncapacitĂ© persistance dâĂ©prouver des Ă©motions positives (bonheur, satisfaction, sentiments affectueux, etc.)
E. AltĂ©rations marquĂ©es de lâĂ©veil et de la rĂ©activitĂ© associĂ©s Ă un ou plusieurs Ă©vĂ©nements traumatiques, dĂ©butant ou sâaggravant aprĂšs la survenue du ou des Ă©vĂ©nements traumatiques, comme en tĂ©moignent deux ou plus des Ă©lĂ©ments suivants :
1. Comportement irritable ou accĂšs de colĂšre, avec peu ou pas de provocation, qui sâexprime typiquement par une agressivitĂ© verbale ou physique envers des personnes ou des objets
2. Comportement irréfléchi ou autodestructeur
3. Hypervigilance
4. Réaction de sursaut exagéré
5. ProblĂšmes de concentration
6. Perturbation du sommeil
F. La perturbation dure plus dâun mois
G. La perturbation entraĂźne une souffrance cliniquement significative ou une altĂ©ration du fonctionnement social, professionnel ou dans dâautres domaines importants
H. La perturbation nâest pas imputable aux effets physiologiques dâune substance ou Ă une autre affection mĂ©dicale
Spécifier le type :
- Avec symptĂŽmes dissociatifs :
o DĂ©personnalisation : ExpĂ©riences persistantes ou rĂ©currentes de se sentir dĂ©tachĂ© de soi, comme si lâon Ă©tait un observateur extĂ©rieur de ses processus mentaux ou de son corps (sentiment dâĂȘtre dans un rĂȘve, sentiment de dĂ©rĂ©alisation de soi ou de son corps)
o DĂ©rĂ©alisation : ExpĂ©riences persistantes ou rĂ©currentes dâun sentiment dâirrĂ©alitĂ© de lâenvironnement
- Ă expression retardĂ©e : Si lâensemble des critĂšres diagnostiques nâest prĂ©sent que 6 mois aprĂšs lâĂ©vĂ©nement
Chapitre 18, p. 479-480
Quels sont les facteurs prédisposants et les facteurs de protection du TSPT?
Concept 12
Comment décrire un trouble de stress post-traumatique (TSPT) ?
Les facteurs prédisposants
Facteurs sociodémographiques :
- Appartenir à une communauté autochtone
- Ătre une femme
- Niveau de preuve faible concernant le statut socio-Ă©conomique
Facteurs pré traumatiques :
- Facteurs liĂ©s au tempĂ©rament de la personne, comme les problĂšmes Ă©motionnels durant lâenfance et les antĂ©cĂ©dents de troubles mentaux
- Facteurs environnementaux et dĂ©veloppementaux, comme lâexposition Ă des traumatismes antĂ©rieurs, des circonstances dĂ©favorables durant lâenfance et les antĂ©cĂ©dents familiaux de troubles mentaux
- Facteurs physiologiques, comme le jeune Ăąge au moment de lâexposition
- Antécédents de maladie physique
Facteurs péri traumatiques :
- Sévérité du trauma
- Sentiment dâĂȘtre prisonnier, comme câest le cas lors de tremblement de terre
- Effet cumulatif liĂ© Ă lâexposition rĂ©pĂ©tĂ©e Ă des Ă©vĂ©nements potentiellement traumatiques, Ă la torture, Ă la dissociation, au fait dâĂȘtre tĂ©moin dâun accident ou confrontĂ© Ă la mort ainsi quâau deuil dâun proche
Facteurs post traumatiques :
- ConsĂ©quences de lâexposition et la façon dont celles-ci peuvent fragiliser la personne et la rendre plus Ă risque de dĂ©velopper un TSPT ou un TS aigu
- Les personnes prĂ©sentant des symptĂŽmes de dĂ©pression, dâanxiĂ©tĂ© ou dâĂ©vitement sont plus Ă risque de dĂ©velopper ce trouble
Les facteurs de protections
- Soutien social dont la personne dispose avant le traumatisme, attitude protectrice des proches, cohésion entre la personne et son réseau de soutien
- RĂ©silience
- Efficacité des ressources adaptatives et les expériences antérieures de la personne
Chapitre 18, p. 476
Quels types dâĂ©vĂ©nements peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme un stress dans le TSPT?
Concept 13
Ă quoi fait rĂ©fĂ©rence le « stress » dans un TSPT ? Quels types dâĂ©vĂ©nements peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme un « stress » dans ce contexte ?
-Le terme « stress » fait rĂ©fĂ©rence Ă une rĂ©action psychologique intense dĂ©clenchĂ©e par un Ă©vĂ©nement ou une sĂ©rie dâĂ©vĂ©nements perçus comme menaçants pour la vie, lâintĂ©gritĂ© physique ou psychologique de soi ou dâautrui. Ce stress est souvent associĂ© Ă un traumatisme, câest-Ă -dire une expĂ©rience marquante dĂ©passant les capacitĂ©s dâadaptation normales de lâindividu.
CaractĂ©ristiques importantes des âstressâ :
Perception individuelle
Exposition indirecte
Jâai mis vrm bcp dâexemples que Tania (la tutrice) nous avait donnĂ© pour les types dâĂ©vĂšnements considĂ©rĂ©s comme stressants :
Accidents graves.
Agressions physiques violentes.
Agressions sexuelles.
Attaques terroristes.
Exposition Ă la mort ou Ă des blessures graves
(genre ĂȘtre tĂ©moin dâun homicide ou dâun suicide).
ScĂšnes de violence extrĂȘme (guerres, fusillades).
DĂ©cĂšs soudains ou violents dâun proche.
EnlÚvements, séquestrations.
Abus prolongés (abus domestique ou violence psychologique).
Exposition répétée à des événements traumatisants (souvent professionnellement)
(genre secouristes ou pompiers exposés à des scÚnes de destruction ou de souffrance humaine) .
ExpĂ©riences traumatiques durant lâenfance
(genre négligence sévÚre ou abandon, maltraitance physique, psychologique ou sexuelle.
Entk bref presque tt Ă ce que vous pouvez penser peut ĂȘtre considĂ©rĂ© dans le TSPT
Chapitre 18, p. 477
Quâest-ce que le trouble de stress aigu et quelle est la diffĂ©rence avec le TSPT?
Concept 14
Quelle est la différence entre un TSPT et un trouble de stress aigue ?
- Trouble semblable au TSPT, mĂȘme critĂšres diagnostiques :
o SymptĂŽmes envahissants
o Humeur négative
o SymptĂŽmes dissociatifs
o SymptĂŽmes dâĂ©vitement
o SymptĂŽmes dâĂ©veil - Dans le trouble de stress aigu, la durĂ©e des symptĂŽmes peut aller de trois jours Ă un mois aprĂšs le traumatisme
- Si les symptĂŽmes durent plus dâun mois, on doit poser un diagnostic de TSPT
Chapitre 18, p. 482
Quelles seraient des interventions infirmiĂšres en lien avec le syndrome post-traumatique?
- Assigner le mĂȘme personnel aux soins de la personne, adopter une attitude objective mais amicale, respecter les souhaits de la personne en ce qui concerne le sexe des gens avec qui elle est en interaction, ĂȘtre fiable, tenir toutes ses promesses et passer du temps avec la personne. Toutes ces interventions favorisent une relation de confiance
- Rester auprĂšs de la personne lorsquâelle revit lâĂ©vĂ©nement ou fait des cauchemars. Lui rappeler quâelle est en sĂ©curitĂ© et que ses symptĂŽmes sont courants pour PTSD
- Obtenir auprĂšs des proches des informations prĂ©cises sur lâĂ©vĂ©nement traumatique et sur les caractĂ©ristiques de la rĂ©action de stress de la personne
- Encourager la personne Ă parler de son traumatisme, Ă son rythme, lui assurer un environnement privĂ© et rassurant, et autoriser la prĂ©sence dâun ou dâune proche si elle le dĂ©sire
- Discuter avec la personne des stratĂ©gies dâadaptation auxquelles elle a eu recours aprĂšs lâĂ©vĂ©nement traumatique, mais aussi lors de situations antĂ©rieures. DĂ©terminer celles qui ont Ă©tĂ© les plus utiles et celles qui pourraient lâĂȘtre Ă lâavenir, sans oublier les rĂ©seaux de soutien, etc. DĂ©terminer les stratĂ©gies inefficaces et aider la personne Ă en trouver de plus appropriĂ©es
- Inciter la personne à comprendre son traumatisme, si possible. Discuter avec elle de son sentiment de vulnérabilité et de sa place dans le monde aprÚs cet événement traumatique
Chapitre 18, p. 488-489
Quelle est la psychopharmacothérapie du TSPT?
Concept 15
Quelle classification de médicaments est indiquée en premiÚre intention pour le traitement du TSPT ?
Les antidépresseurs :
- Les ISRS sont considĂ©rĂ©s comme le traitement de prĂ©dilection pour le TSPT, en raison de leur efficacitĂ©, de leur innocuitĂ© et du fait quâils sont bien tolĂ©rĂ©s
- La paroxétine est le seul antidépresseur approuvé dans le traitement du TSPT
- Utilisation en premiÚre intention de fluoxétine, paroxétine, sertraline et venlafaxine
Les anxiolytiques :
- Parfois prescrits en raison des effets antipanique
- Le fait quâils entrainent une dĂ©pendance les rend moins appropriĂ©s que dâautres mĂ©dicaments
Les antihypertenseurs :
- Le propanolol et la Clonidine soulageraient certains symptĂŽmes du TSPT
- Prazosine (prochaine carte)
Les antipsychotiques :
- Devraient ĂȘtre utilisĂ©s que pour la maĂźtrise Ă court terme de lâagressivitĂ© et de lâagitation graves
- Certains antipsychotiques sont recommandés en troisiÚme intention, comme aripiprazole, quétiapine et rispéridone
Autres médicaments :
- La Kétamine pourrait aussi bénéficier à certaines personnes, peut influer sur la peur associée au traumatisme
Chapitre 18, p. 488
Quâest-ce que la Prazosin dans le traitement du TSPT?
Concept 16
Ă quoi sert le mĂ©dicament Prazosin, dans le cadre dâun TSPT ? Quelle est la
classification de ce médicament ?
- Antagoniste alpha adrénergique
- Pourrait rĂ©duire les cauchemars et favoriser les schĂ©mas de rĂȘve normaux
Chapitre 18, p. 485
En quoi consiste les soins sensibles aux traumatismes?
Concept 17
En quoi constitue les soins sensibles au traumatisme ?
- Approche philosophique des soins qui valorise la sensibilisation au traumatisme et sa comprĂ©hension non seulement lors de lâĂ©valuation initiale, mais aussi au moment de la planification et de la mise en Ćuvre des soins
- Pas un type de soins spĂ©cifiques au trauma, mais une façon dâaborder la personne en tenant compte des traumatismes quâelle pourrait avoir vĂ©cus
- Se base sur les principes suivants :
o Sensibilisation au traumatisme et reconnaissance des traumatismes
o Accent mis sur la sécurité et la confiance
o Inclusion de la personne dans la prise de décision, le travail en collaboration
o Approche orientée sur les forces
o Prise en considĂ©ration des questions culturelles, historiques et de genre - Les infirmiĂšres doivent avoir conscience des effets du traumatisme sur leurs propres interventions, car ces effets peuvent influer sur lâefficacitĂ© des soins
- Les intervenants qui ne comprennent pas pleinement les effets dâun traumatisme psychologique sur les problĂšmes de santĂ© de la personne risquent de la traumatiser de nouveau involontairement
- Des interventions comme la contention et lâisolement, conçues pour la protĂ©ger lorsquâelle court un risque imminent de se blesser ou de blesser autrui, peuvent ĂȘtre des expĂ©riences traumatiques pour la personne, surtout si elle a des antĂ©cĂ©dents de traumatisme
**Ă lâexam il pourrait srm avoir une genre de question qui dit quâelle approche on devrait avoir pour qq1 avec un TSPT. DONC = soins sensibles aux traumatisme youpidou easy
**Il ne faut pas ignorer lâimportance du traumatisme sinon risque de re victimisation, on doit normaliser les Ă©motions (Ă©motions sont valides, câest normal dâavoir ces Ă©motions), quâest-ce que je pourrais faire pour vous aider? miser sur ses forces (ex ah vous ĂȘtes en mesure de vous occuper de vos enfants malgrĂ© tout ça et ça câest quelque chose que jâadmire et je tenais Ă vous le souligner), ĂȘtre sensible Ă ce que la personne nous dit
Chapitre 18, p. 486-487
Quelles sont les modalités thérapeutiques du TSPT? (sans inclure la psychopharmacothérapie)
Les premiers soins psychologiques :
- Agir rapidement pour prĂ©venir lâapparition des symptĂŽmes liĂ©s au TSPT
- Lâapproche la plus encouragĂ©e en matiĂšre de prĂ©vention et peuvent ĂȘtre offerts par des professionnels formĂ©s et mĂȘme par des pairs ayant reçu une formation appropriĂ©e
- Huit interventions :
o Prise de contact et engagement
o Sécurité et confort
o Stabilisation
o Recherche dâinformations sur les besoins et les inquiĂ©tudes actuelles
o Soutien pratique
o Mise en contact avec le réseau de soutien
o Ăducation sur le stress et lâadaptation
o Mise en contact avec les services professionnels ou communautaires
La TCC :
- Vise à aider la personne à reconnaßtre et à modifier ses pensées et ses croyances liées au traumatisme
- Remplacer les pensées négatives par des pensées plus précises et moins souffrantes pour que la personne puisse traiter plus efficacement des émotions comme la colÚre, la peur et le sentiment de culpabilité
La thérapie par exposition prolongée :
- La personne est exposĂ©e Ă un rĂ©cit mental rĂ©pĂ©tĂ© et prolongĂ© de lâexpĂ©rience traumatique ou bien elle est exposĂ©e directement Ă des situations redoutĂ©es et Ă©vitĂ©s parce quâelles sont liĂ©es au traumatisme
- Sert Ă neutraliser les souvenirs afin quâils ne se traduisent plus par une excitation anxieuse ou par des comportements dâĂ©vasion et dâĂ©vitement
- 4 Ă©tapes :
o Enseignement sur le traitement
o RĂ©Ă©ducation respiratoire pour la relaxation
o Exposition imaginaire par une discussion répétée sur le traumatisme avec le thérapeute
o Exposition à des situations du monde rel liées au traumatisme
La thérapie de groupe et la thérapie familiale :
- Important de parler avec des pairs capables dâempathie aussi bien de leur expĂ©rience que de leurs problĂšmes dâadaptation sociale et des moyens de gĂ©rer leur agressivitĂ© envers les autres
La thérapie EMDR :
- Intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires
- Les mouvements oculaires attĂ©nuent la vividitĂ© des images et lâintensitĂ© de la dĂ©tresse quâelles suscitent, et donnent un accĂšs accru Ă la mĂ©moire
- Le thĂ©rapeute invite la personne Ă se concentrer sur une Ă©motion ou une sensation physique prĂ©cise liĂ©e Ă lâĂ©vĂ©nement traumatique tout en focalisant ses mouvements oculaires les doigts du thĂ©rapeute
- Il faudrait faire entre 5 et 12 séances pour obtenir des effets thérapeutiques durables
Chapitre 18, p. 489
Quâest-ce quâun trouble de lâadaptation?
Concept 18
Comment dĂ©finir un trouble de lâadaptation ?
- Se caractĂ©rise par une rĂ©action inadaptĂ©e Ă un ou plusieurs facteurs de stress identifiables qui se traduit par lâapparition de symptĂŽmes Ă©motionnels ou comportementaux
- La réaction de produit dans les 3 mois qui suivent le début du facteur de stress et persiste moins de six mois aprÚs la disparition du facteur de stress ou de ses conséquences
- Le facteur de stress entraĂźne une dĂ©tĂ©rioration du comportement social, professionnel ou scolaire de la personne, ou une souffrance plus importante que celle Ă laquelle on pourrait sâattendre
- La nature du facteur de stress a peu dâimportance, car personne ne peut prĂ©voir la rĂ©action dâune personne Ă un facteur de stress donnĂ©
- Le trouble de lâadaptation est un diagnostic dâexclusion, donc un tel diagnostic doit ĂȘtre posĂ© seulement en lâabsence de tout autre diagnostic
Chapitre 18, p. 489
En quoi consiste un « facteur de stress » dans le contexte dâun trouble de lâadaptation?
Concept 18
Comment dĂ©finir un trouble de lâadaptation ?
Dans le contexte dâun trouble de lâadaptation, un facteur de stress dĂ©signe tout Ă©vĂ©nement ou changement significatif qui provoque une rĂ©ponse Ă©motionnelle ou comportementale excessive par rapport Ă ce que lâon pourrait attendre. Contrairement au TSPT, ces facteurs de stress ne sont pas nĂ©cessairement des Ă©vĂ©nements traumatiques ou menaçant lâintĂ©gritĂ© physique, mais ils dĂ©passent nĂ©anmoins la capacitĂ© dâadaptation dâune personne dans une situation donnĂ©e.
Chapitre 18, p. 489
Quels sont les critĂšres diagnostiques du trouble de lâadaptation?
Concept 18
Comment dĂ©finir un trouble de lâadaptation ?
A. Survenue de symptĂŽmes Ă©motionnels ou comportementaux en rĂ©ponse Ă un ou plusieurs facteurs de stress identifiables dans les 3 mois suivant lâexposition aux facteurs de stress
B. Ces symptÎmes ou comportements sont cliniquement significatifs, comme en témoignent un ou les deux éléments suivants :
1. DĂ©tresse marquĂ©e hors de proportion par rapport Ă la gravitĂ© ou Ă lâintensitĂ© du facteur de stress, compte tenu du contexte externe et des facteurs culturels qui pourraient influencer la gravitĂ© des symptĂŽmes et la prĂ©sentation
2. AltĂ©ration significative du fonctionnement social, professionnel ou dans dâautres domaines importants
C. La perturbation causĂ©e par le facteur de stress ne rĂ©pond pas aux critĂšres dâun autre trouble mental et nâest pas simplement une exacerbation dâun trouble mental prĂ©existant
D. Les symptĂŽmes ne sont pas ceux dâun deuil normal
E. Une fois que le facteur de stress ou ses consĂ©quences sont terminĂ©es, les symptĂŽmes ne persistent pas au-delĂ dâune pĂ©riode additionnelle de 6 mois
Chapitre 18, p. 489-490
Quels sont les types de trouble de lâadaptation?
Concept 18
Comment dĂ©finir un trouble de lâadaptation ?
Le trouble de lâadaptation avec humeur dĂ©pressive
- Le type le plus souvent diagnostiquĂ©âŻâŻ
- Lâhumeur dĂ©pressive domine le tableau clinique, mais elle est moins prononcĂ©e que dans une dĂ©pression majeureâŻâŻ
- Les symptĂŽmes dĂ©pressifs sont nettement plus marquĂ©s que ce Ă quoi on sâattend normalement ou que ce quâon juge normal en rĂ©action Ă un facteur de stress psychosocial donnĂ©âŻâŻ
Le trouble de lâadaptation avec anxiĂ©tĂ©
- RĂ©action inadaptĂ©e Ă un facteur de stress dont la manifestation prĂ©dominante est une anxiĂ©tĂ© qui peut se rĂ©vĂ©ler par des symptĂŽmes comme la nervositĂ©, lâinquiĂ©tude et lâagitationâŻâŻ
- Ne pas confondre avec un trouble anxieuxâŻâŻ
Le trouble de lâadaptation mixte avec anxiĂ©tĂ© et humeur dĂ©pressive
- Les caractĂ©ristiques prĂ©dominantes comprennent Ă la fois des perturbations de lâhumeur (dĂ©sespoir, tristesse) et des symptĂŽmes dâanxiĂ©tĂ© (nervositĂ©, inquiĂ©tude), manifestations qui sont plus intenses que ce Ă quoi on sâattendrait normalementâŻâŻ
Le trouble de lâadaptation avec perturbation des conduites
- Se manifeste par une conduite caractĂ©risĂ©e par une violation des droits dâautrui ou des normes et rĂšgles sociales, compte tenu de lâĂąge de la personneâŻ
- AbsentĂ©isme, vandalisme, conduite automobile imprudente, bagarres ou manquement aux obligations dictĂ©es par les loisâŻâŻ
- Ne pas confondre avec un trouble des conduites ou un trouble de la personnalitĂ© antisocialeâŻâŻ
Le trouble de lâadaptation avec perturbation mixte des Ă©motions et des conduites
- Se manifeste par des perturbations des Ă©motions (anxiĂ©tĂ©, dĂ©pression) et par une perturbation des conduites caractĂ©risĂ©e par une violation des droits dâautrui ou des normes et rĂšgles socialesâŻ
Le trouble de lâadaptation non spĂ©cifiĂ©
- La rĂ©action inadaptĂ©e ne correspond pas aux autres types de trouble de lâadaptationâŻ
- Peut sâagir de symptĂŽmes physiques, de repli sur soi ou dâinhibition professionnelle ou scolaire, mais sans perturbation notable des Ă©motions ou des conduitesâŻâŻ
Chapitre 18, p. 493-495
En quoi consiste le traitement du trouble de lâadaptation ?
Concept 20
Comment rĂ©sumer le traitement dâun trouble de lâadaptation, en gĂ©nĂ©ral ?
La thérapie individuelle
- Traitement le plus courant
- Permet Ă la personne dâanalyser le facteur de stress qui cause le trouble et de lui donner une signification personnelle, mais aussi dâaffronter les problĂšmes non rĂ©solus susceptibles dâexacerber cette crise
- Traitement vise à surmonter ces obstacles pour que le processus de développement normal puisse reprendre
La thérapie familiale
- Tous les membres de la famille participent à la thérapie, qui vise à améliorer le fonctionnement du réseau familial
- Lâaccent est mis sur la communication, les rĂšgles familiales et les schĂ©mas dâinteraction entre les membres de la famille
La TCC
- Remplacer les modes de pensée inadaptés par des modes de pensée adaptés
Les groupes dâentraide
- Lieu oĂč la personne peut examiner ses rĂ©actions et les comparer Ă celles des gens qui ont vĂ©cus des expĂ©riences similaires
- La personne peut donc constater quâelle nâest pas la seule Ă vivre des expĂ©riences douloureuses
- Ces rencontres peuvent redonner espoir Ă la personne
- Les membres du groupe peuvent sâĂ©changer des conseils et discuter de leurs stratĂ©gies dâadaptation respectives
Lâintervention de crise
- Le thérapeute intervient lors de la réaction inappropriée
- La personne est incapable de rĂ©soudre ses problĂšmes en raison de son Ă©tat Ă©motionnel, elle a besoin dâĂȘtre guidĂ©e et soutenue par quelquâun qui lâaide Ă mobiliser ses ressources pour surmonter la crise
- Permet de surmonter la crise immédiate, rétablir un fonctionnement adapté et favoriser la croissance personnelle
La psychopharmacologie
- TrĂšs rare quâun traitement psychopharmacologique soit prescrit pour deux raisons :
o Les mĂ©dicaments, dont lâeffet est souvent provisoire, ne font que masquer le vrai problĂšme, ce qui compromet de trouver une solution plus durable
o Certains psychotropes peuvent engendrer une dépendance physique et psychologique
- Si la personne prĂ©sente des symptĂŽmes de dĂ©pression ou dâanxiĂ©tĂ©, le mĂ©decin peut lui prescrire un anxiolytique ou un antidĂ©presseur, mais ces mĂ©dicaments sont considĂ©rĂ©s comme des adjuvants de la psychothĂ©rapie et non comme le traitement principal
- Prescrits pour soulager la personne et pour permettre Ă la personne de composer avec la situation stressante pendant quâelle tente de sây adapter
Si on a une personne prĂ©sentant de lâagressivitĂ©, comment on doit agir ?
Atelier 6
Le prof avait mis lâimportance sur la mĂ©thode OmĂ©ga:)
Ătre dans la pacification (selon lâapproche OMĂGA) (la pyramide) avec un ton calme, utiliser le silence si besoin, pas de geste brusque, Ă©couter, rappel de la consigne de maniĂšre calme (redire les faits)
Faire du reflet â> faire parler la patiente, la questionner sur son cours de pensĂ©es, MAIS pas trop de questions
IMPORTANT : Prendre en considĂ©ration la grille OMĂGA !
Selon la méthode oméga on priorise la pacification pomal tjrs, sauf si patient adopte comportement agressif.
Donc si agressif envers nous, on monte dans la pyramide = trĂȘve (qui consiste Ă faire diversion, faire de lâhumour si personne est agressif, ça permet de mettre un temps dâarrĂȘt dans le comportement). AprĂšs on monte dans la pyramide = requĂȘte alpha (qui consiste Ă demander Ă la personne dâarrĂȘter son comportement, de maniĂšre claire et prĂ©cise donc selon critĂšre SMART, mais important de pas lui donner des ordres, ce qui peut ĂȘtre difficile)