APSIC 1 et Atelier 1 ;) Flashcards

1
Q

Chapitre 1 - p. 12-13

Qu’est-ce que le stress en tant qu’événements déclencheur?

Concept 1

Distinguer les notions de stress, d’anxiété normale et d’anxiété pathologique, de même que les niveaux d’anxiété

A
  • Événement qui déclenche les réactions d’adaptation physiologiques et psychologiques d’une personne, qui entraine un changement dans le mode de vie par rapport à la situation stable qui existait auparavant
  • Ce changement peut être positif ou négatif (par exemple, une réalisation personnelle vs un licenciement)
  • Les réactions aux changements diffèrent selon les individus, et elles s’expliquent par l’intensité du stress ressenti par la personne qui vit le changement
  • Le stress et les changements de vie sont donc très subjectifs, donc propres à chaque personne (chaque personne a un sens donné différent pour un événement)
  • Le stress (et possiblement la maladie) est un phénomène psychologique durant lequel une personne juge que ses rapports avec l’environnement sont éprouvants ou dépassent les ressources dont elle dispose et mettent en danger son bien-être
  • L’événement déclencheur est un stimulus issu de l’environnement, interne ou externe, qui est perçu d’une façon par la personne, c’est donc la façon dont la personne perçoit l’événement qui détermine le facteur stressant et c’est ce qui déclenche chez la personne une réaction
  • Décrit par le model transactionnel
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2
Q

Chapitre 1 - p. 13-14

En quoi consiste l’évaluation cognitive d’un événement (stress en tant qu’événement déclencheur)?

Concept 1

Distinguer les notions de stress, d’anxiété normale et d’anxiété pathologique, de même que les niveaux d’anxiété

A
  • La façon dont la personne perçoit l’événement constitue son évaluation cognitive de la situation, où il en résulte une réaction cognitive qui se compose d’une évaluation primaire et d’une évaluation secondaire

1. Évaluation primaire :
- Permet de classer l’événement dans une des trois catégories
o Hors de propos : lorsque ses conséquences ne revêtent aucune importance pour la personne
o Inoffensif-positif : procure du plaisir
o Stressant : considérés comme une perte ou une blessure, une menace ou un défi
- Le défi engendre du stress, même si les émotions reliées à la situation sont positives (empressement, excitation, etc.)
- Face à un défi, la personne doit utiliser des stratégies d’adaptation
- Quand le stress représente une réaction à une perte, à une blessure, une menace ou un défi, la personne effectue alors une évaluation secondaire
(donc si l’événement est classé de stressant)

2. Évaluation secondaire :
- Révèle le jugement que porte la personne sur sa capacité de réagir à la situation grâce à ses aptitudes, à ses ressources et à ses connaissances
- La personne se pose des questions :
o Quelles sont les stratégies d’adaptation dont je dispose?
o La solution que je choisi sera-t-elle efficace dans les circonstances?
o Est-ce que je suis en mesure d’adopter cette stratégie avec efficacité?

  • L’interaction entre l’évaluation primaire et l’évaluation secondaire détermine le niveau et la qualité de la réaction au stress
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Q

Chapitre 1 - p. 14

Quels sont les facteurs prédisposants au stress?

Concept 1

Distinguer les notions de stress, d’anxiété normale et d’anxiété pathologique, de même que les niveaux d’anxiété

A
  • Exercent une influence sur la nature adaptative ou non adaptative de la réaction au stress

1. Les influences génétiques :
- Représentent les apports héréditaires présents chez la personne (antécédents familiaux dans le domaine de la santé physique et psychologique et le tempérament)

2. Les influences développementales (expériences antérieures au stress) :
- Représentent autant de possibilités de bâtir ses modes de réaction, qui détermineront sa capacité d’adaptation
- Ces expériences influencent le développement affectif, cognitif, social et identitaire de la personne, tout en y participant

3. Les conditions présentes :
- Désignent les facteurs de vulnérabilité qui exercent une influence sur le recours aux ressources physiques, psychologiques et sociales dont dispose la personne pour s’adapter
- Comprennent l’état de santé au moment du stress, la motivation, la gravité et la durée d’action de l’agent stressant, les ressources financières et éducatives, l’âge, les stratégies d’adaptation existantes et le réseau de soutien de la personne

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4
Q

Chapitre 1 - p. 14-15

Qu’est-ce que le stress en tant qu’échange entre la personne et l’environnement?

Concept 1

Distinguer les notions de stress, d’anxiété normale et d’anxiété pathologique, de même que les niveaux d’anxiété

A
  • Rapports entre les variables internes (propres à la personne) et les variables externes (propres à l’environnement)
  • L’apparition du stress dépend aussi de la prédisposition de la personne
  • Pour prévoir une réaction de stress psychologique, il faut tenir compte des caractéristiques d’une personne dans ses rapports avec son environnement
  • Réponse de stress expliquée par quatre éléments communs provoquant une sécrétion d’hormone du stress, comme l’adrénaline et le cortisol (CINÉ) :

o C : Contrôle faible sur une situation
o I : Imprévisibilité, quelque chose d’inattendu se produit
o N : Nouveauté, quelque chose de nouveau se produit n’ayant jamais été expérimentée par la personne
o É : Égo menacé, la personne a l’impression que ses compétences et son égo sont mis à l’épreuve
- Le fait de vivre ces éléments ou de les anticiper suffit pour faire monter le stress
- Le cumul de ces éléments est associé à des événements encore plus stressants

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5
Q

Chapitre 1 - p. 15

Quelle est la définition du stress en bref?

Concept 1

Distinguer les notions de stress, d’anxiété normale et d’anxiété pathologique, de même que les niveaux d’anxiété

A
  • Réponse d’une personne à tout changement exigeant une adaptation ou une réaction, d’ordre physique, mental ou émotionnel, alors que les réactions qui visent à stabiliser les processus biologiques internes et à préserver l’estime de soi peuvent être considérées comme des mécanismes sains d’adaptation au stress (par exemple, insomnie la veille de l’examen est une réponse du stress)
  • L’adaptation est liée au degré d’interférence des pensées, des émotions et des comportements avec le fonctionnement de la personne
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6
Q

Chapitre 1 - p. 15

Qu’est-ce que la réaction adaptative au stress?

Concept 1

Distinguer les notions de stress, d’anxiété normale et d’anxiété pathologique, de même que les niveaux d’anxiété

A
  • Comportement pour préserver l’intégrité de la personne
  • L’adaptation est positive et correspond à une réaction saine
  • Quand le comportement ébranle l’intégrité de la personne, cette situation est perçue comme une inadaptation au stress – les ressources de la personne s’épuisent et l’organisme lutte pour compenser l’état d’alerte physiologique et psychologique constant que provoque l’événement stressant
  • La gestion du stress repose sur la reconnaissance des facteurs et des stratégies qui favorisent les réponses adaptatives à des situations stressantes et la résilience
  • Ces stratégies sont adaptatives quand elles protègent la personne contre la souffrance ou qu’elles renforcent sa capacité à composer avec les situations difficiles
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7
Q

Chapitre 1 - p. 15-16

Quelles sont des stratégies d’adaptation au stress?

Concept 1

Distinguer les notions de stress, d’anxiété normale et d’anxiété pathologique, de même que les niveaux d’anxiété

A

Prise de conscience :
- Permet de se rendre compte de l’action des facteurs qui créent le stress et des émotions associées aux réactions stressantes
- La reconnaissance des éléments CINÉ ouvre la porte aux stratégies adaptées pour le réduire

Recherche de détente :
- Existe plusieurs façons de se détendre, comme l’exercice physique, des exercices respiratoires ou la relaxation progressive

Méditation pleine conscience :
- Pratiquée pendant 20 minutes une à deux fois par jour
- Efficace pour baisser la PA et atténuer les symptômes liés au stress
- Vise à atténuer l’anxiété et améliorer la résolution de problèmes
- Être attentif au moment présent, sans porter de jugement, à ralentir, à prendre conscience de son état physique et mental, et à se concentrer sur ses actions
- On s’installe confortablement, on ferme les yeux, on chasse toutes ses pensées et on se concentre sur un mot, un son ou une phrase qui suscite un sentiment de bien-être

Soutien social :
- La force des réseaux de soutien influe grandement sur ses capacités d’adaptation au stress
- Suffit parfois de parler du problème avec une personne empathique pour enrayer l’escalade de la réaction de stress

Résolution du problème :
- Consiste à considérer la situation d’un point de vue objectif et à entreprendre une démarche de résolution selon 8 étapes :
1. Évaluer les faits
2. Exprimer les objectifs visés par la résolution de la situation stressante
3. Examiner les solutions possibles pour gérer la situation
4. Déterminer les risques et les avantages de chaque solution
5. Sélectionner une solution
6. Mettre en application la solution choisie
7. Évaluer le résultat de cette solution
8. Si la première solution n’est pas efficace, sélectionner et mettre en œuvre la deuxième solution

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8
Q

Chapitre 17 - p. 440

Qu’elle est la définition de l’anxiété?

Concept 1

Distinguer les notions de stress, d’anxiété normale et d’anxiété pathologique, de même que les niveaux d’anxiété

A
  • Réaction émotionnelle subjective à un potentiel facteur de stress appréhendé
  • Concept complexe qui incorpore des composantes émotionnelles (peur), cognitives (inquiétude persistante) et comportementales
  • La personne peut vivre des émotions pénibles face à une situation de stress
  • Chaque personne peut vivre l’anxiété de façon différente, de façon plus ou moins intense
  • Se distingue du stress et de la peur, où il est possible d’avoir les trois pour une même situation
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9
Q

Chapitre 17 - p. 442

Comment distinguer l’anxiété normale de l’anxiété pathologique?

Concept 1

Distinguer les notions de stress, d’anxiété normale et d’anxiété pathologique, de même que les niveaux d’anxiété

A
  • L’anxiété est considérée comme une réaction normale à l’appréhension d’un danger véritable ou à une menace réelle qui met en péril l’intégrité physique ou le concept de soi
  • L’anxiété normale se dissipe lorsque le danger ou la menace disparait
  • Il est difficile de déterminer quand l’anxiété cesse d’être normale pour devenir pathologique

Critères permettant de déterminer si l’anxiété est pathologique :
- La réaction est disproportionnée par rapport à la gravité réelle du danger ou de la menace
- La réaction persiste après la disparition du danger ou de la menace
- La capacité fonctionnelle est touchée, sur le plan intellectuel, social ou professionnel
- La personne souffre d’un problème psychophysiologique (eczéma, colite, dermatite, etc.)

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10
Q

Chapitre 17 - p. 443

Quels sont les différents niveaux d’anxiété?

Concept 1

Distinguer les notions de stress, d’anxiété normale et d’anxiété pathologique, de même que les niveaux d’anxiété

A

Anxiété légère
- Niveau sous-clinique, mais qui peut tout de même entrainer certains effets sur le plan émotionnel, social ou professionnel, comme la gêne dans un groupe de personnes

Anxiété modérée
- Symptômes plus fréquents et persistants, mais le fonctionnement de la personne est maintenu
- Les symptômes peuvent être de l’ordre d’une perception de tension interne
- La personne peut avoir besoin d’une aide professionnelle pour apprendre à gérer son anxiété

Anxiété sévère
- Symptômes sévères et persistants
- Le fonctionnement de la personne est très affecté
- La personne peut voir son rythme cardiaque augmenter, avoir un sentiment de panique ou un désir de fuite et d’isolement

Anxiété panique
- Attaques de panique fréquentes, récurrentes et inattendues

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11
Q

Chapitre 17 - p. 445-446

Quelles sont les théories psychologiques de l’étiologie des troubles anxieux et TOC?

Concept 2

Comprendre l’étiologie des troubles anxieux et obsessifs-compulsifs

A

Théories psychanalytiques et psychodynamiques :
- L’anxiété s’expliquerait par l’existence de conflits intrapsychiques non résolus ayant entravé le développement du moi
- En résulterait une incapacité du moi à intervenir en cas de conflit entre le ça et le surmoi
- La personne atteinte d’un trouble anxieux est en état de lutte constante entre les pulsions du ça et les inhibitions ou interdits qui sont imposés par le surmoi
- La personne fait appel à des mécanismes inconscients pour résoudre le conflit, ce qui engendre des réactions inadaptées à l’anxiété
- Le TOC s’expliquerait par la régression de la personne à un stade de développement antérieur combiné avec des mécanismes de défense pour se protéger du monde extérieur
- La combinaison des deux produirait les symptômes des obsessions et des compulsions

La théorie de l’apprentissage :
- Permettent d’associer les phobies et les comportements obsessionnels-compulsifs à des réponses conditionnelles, qui sont donc apprises
- Par exemple, le conditionnement classique : Un stimulus stressant produit une « réponse inconditionnelle », la peur. Si ce stimulus est associé de manière répétée à un objet inoffensif, à la longue, cet objet inoffensif pourra à lui seul déclencher une « réponse conditionnelle » de peur. Si la personne évite un objet pour échapper à la peur, cette peur devient une phobie
- Les phobies sont des réponses conditionnées et elles sont apprises en raison de l’effet de récompense produit par certains comportements d’évitement (la personne évite l’objet phobique, donc elle échappe à la peur, ce qui provoque un soulagement)
- Les phobies peuvent aussi s’acquérir par apprentissage direct ou par imitation (comme un enfant qui voit sa mère terrifiée par un objet pourra aussi avoir cette phobie)
- Le TOC serait une réponse conditionnelle à un événement traumatique

La théorie cognitive :
- L’anxiété est le fruit de pensées (cognitions) erronées ou automatiques qui engendrent une réponse anxieuse
- Deux types de pensées erronées : Les croyances irrationnelles et les propos négatifs exprimés par la personne anxieuse sur elle-même
- La personne adopte des comportements d’évitement pour échapper à l’anxiété
- La notion de foyer de contrôle est importante dans la théorie cognitive, les personnes pourraient réagir différemment selon qu’elles ont un foyer de contrôle interne ou un foyer de contrôle externe
- Les personnes dont le foyer de contrôle est externe ont tendance à attribuer la source de l’anxiété à des causes externes et elles peuvent avoir le sentiment qu’elles n’ont aucune prise sur l’anxiété éprouvée

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12
Q

Chapitre 17 - p.446-448

Quels sont les processus neurobiologiques généraux de l’étiologie des troubles anxieux et du TOC?

Concept 2

Comprendre l’étiologie des troubles anxieux et obsessifs-compulsifs

A

Les facteurs génétiques :
- Quelques mutations pourraient être associées aux troubles anxieux et le TOC : Certaines mutations pourraient avoir un effet sur la sensibilité des centres de traitement de l’information affective dans le SNC
- Les personnes aux prises avec un TOC pourraient présenter une certaine vulnérabilité génétique, en particulier dans les cas où le trouble se manifeste durant l’enfance

Les troubles neuroanatomiques :
- Des régions précises du cortex préfrontal et du corps amygdaloïde participent à la rétention et au rappel des informations reliées aux événements menaçants et potentiellement mortels
- La survenue d’événements semblables pourrait raviver ces souvenirs et déclencher la libération des hormones de lutte ou de fuite par le corps amygdaloïde, ce qui causerait une peur et un stress accrus comme si la menace initiale était de retour
- Des individus qui sont exposés à un traumatisme créent des « mémoires génétiques » que les gamètes transmettent ensuite à la progéniture, où les enfants porteurs de ces gamètes peuvent développer ces phobies
- Les facteurs environnementaux comme les traumatismes ont quand même un effet beaucoup plus important que le matériel génétique
- Des perturbations neurobiologiques pourraient jouer un rôle dans la pathogenèse et la persistance du TOC

Les facteurs biochimiques :
- Dans certains troubles anxieux, taux anormaux de lactate dans le sang (l’injection de lactate de sodium déclenche des symptômes d’attaque de panique…)
- Les études donnent à penser qu’il existe des points communs entre les troubles dépressifs et le TOC

Les facteurs neurochimiques :
- La noradrénaline joue un rôle dans l’étiologie des troubles anxieux, où elle peut engendrer de l’hyperexcitation et de l’anxiété. Augmentation de la noradrénaline
- On croit aussi que les personnes atteintes de trouble anxieux présentent des taux réduits de sérotonine et d’acide gamma-aminobutyrique (GABA)
- La sérotonine modulerait les émotions intenses en général
- Le GABA ralentit l’activité cellulaire, et on croit que les troubles anxieux sont associés à une baisse de la concentration de ce neurotransmetteur, ce qui permet une excitabilité cellulaire accrue
- Les voies de signalisation dopaminergique, sérotoninergique et glutamatergique jouent un rôle dans l’étiologie du comportement obsessionnel-compulsif
- Certains médicaments, comme la Clomipramine et les ISRS soulagent les symptômes du TOC en bloquant la recapture neuronale de la sérotonine, ce qui maximise l’activité sérotoninergique du SNC

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13
Q

Chapitre 17 - p. 448

Quels sont les parties de l’encéphale affectées par les troubles anxieux et TOC?

Concept 2

Comprendre l’étiologie des troubles anxieux et obsessifs-compulsifs

A
  • Corps amygdaloïde : Peur, jour un rôle particulièrement important dans les cas de trouble panique et les phobies
  • Hippocampe : Mémoire associée aux réactions à la peur
  • Locus coeruleus : Vigilance
  • Tronc cérébral : Activation de la respiration et régulation du rythme cardiaque
  • Cortex frontal : Interprétations cognitives
  • Thalamus : intégration des stimuli sensoriels
  • Noyaux gris centraux : Tremblements
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14
Q

Chapitre 17 - p. 447-448

Quelles sont les autres théories associées à l’étiologie des troubles anxieux et du TOC?

Concept 2

Comprendre l’étiologie des troubles anxieux et obsessifs-compulsifs

A

Le tempérament :
- Réfère aux caractéristiques innées de la personne, qui déterminent comment elle interagit avec son environnement
- Le tempérament est en grande partie déterminé génétiquement, bien qu’il puisse être influencé par les relations sociales et familiales
- Les peurs innées font partie de l’ensemble des caractéristiques, ou des tendances, que nous possédons à la naissance et qui influent sur la manière de réagir à différentes situations. Elles n’atteignent généralement pas l’intensité de la phobie, mais elles pourraient y parvenir si elles sont renforcées par certains événements qui surviennent ultérieurement

Les expériences de vie :
- Certaines des premières expériences de vie peuvent ouvrir la voie à des réactions anxieuses qui se manifesteront plus tard dans la vie
- Des chercheurs pensent que les phobies, notamment les phobies plus spécifiques, représentent le symbole d’objets ou de situations génératrices d’anxiété qui ont été refoulés
- Les TOC et les autres troubles apparentés peuvent aussi être associés à des expériences de vie, comme lors d’une mauvaise gestion du stress

Par exemple :
o Un enfant qu’on punit en l’enfermant dans un placard peut avoir plus tard une phobie des ascenseurs ou des endroits clos
o Un enfant qui a fait une chute dans les escaliers peut avoir une peur des hauteurs
o Une femme qui a survécu, enfant, à un écrasement d’avion dans lequel ses parents ont été tués aura une phobie des transports aériens

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15
Q

Chapitre 17 - p. 449-450

Qu’est-ce que le trouble panique?

Concept 3

Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A
  • Se traduit par la présence d’attaques de panique récurrentes et inattendues
  • Les attaques de panique sont également un symptôme présent dans différents troubles anxieux
  • Pour que le trouble anxieux soit considéré comme un trouble panique, il faut que les attaques surviennent de façon inattendue, soient récurrentes et entraînent une préoccupation persistante ou des changements de comportement en vue d’éviter leur récurrence
  • Les attaques de panique durent généralement quelques minutes, ou quelques heures dans des cas plus rares
  • Entre les attaques, la personne éprouve souvent une nervosité et une appréhension plus ou moins prononcées redoutant une nouvelle attaque
  • Les symptômes de dépression sont fréquents
  • Apparaît habituellement entre 25 ans et 35 ans
  • Un des rares troubles dans lesquels la personne est capable de déterminer avec précision le début de ses symptômes
  • La fréquence et l’intensité des attaques de panique varient selon les personnes
  • Le trouble panique peut persister plusieurs semaines, plusieurs mois ou plusieurs années
  • S’accompagne parfois de l’agoraphobie
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16
Q

Chapitre 17 - p. 450

Quels sont les facteurs de risque tu trouble panique?

Concept 3

Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A
  • Présence de symptômes de type panique qui ne répondent pas à tous les critères d’une crise de panique
  • Présence de vulnérabilités génétiques
  • Susceptibilité aux émotions négatives
  • Antécédents d’abus physiques ou sexuels durant l’enfance
  • Tabagisme
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17
Q

Chapitre 17 - p. 449

Quels sont les critères diagnostiques du trouble panique?

Concept 3

Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A

A. Attaques de panique récurrente et inattendues = Montée brusque de crainte intense ou de malaise intense qui atteint son maximum en quelques minutes, avec la survenue de quatre ou plus des symptômes suivants :
- Palpitations, battements de cœur sensibles ou accélération du rythme cardiaque
- Transpiration
- Tremblements ou secousses musculaires
- Sensations de souffle coupé ou impression d’étouffement
- Sensation d’étranglement
- Douleur ou gêne thoracique
- Nausée ou gêne abdominale
- Sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou impression d’évanouissement
- Frissons ou bouffées de chaleur
- Paresthésies
- Déréalisation ou dépersonnalisation
- Peur de perdre le contrôle de soi ou de devenir fou
- Peur de mourir

B. Au moins une des attaques a été suivie par une période d’un mois ou un des symptômes suivants:
- Crainte persistante ou inquiétude d’autres attaques de panique ou de leurs conséquences
- Changement de comportement significatif et inadapté en relation avec les attaques

C. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une autre substance ou maladie
D. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental

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18
Q

Chapitre 17 - p. 450-451

Qu’est-ce que le trouble d’anxiété généralisé (TAG)?

Concept 3

Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A
  • Lorsque la personne présente des inquiétudes excessives concernant plusieurs situations et activités difficiles à contrôler la plupart des jours pendant une période d’au moins six mois
  • Ces inquiétudes nuisent à son fonctionnement et occasionnent une détresse considérable
  • Des symptômes physiques importants accompagnent aussi ces inquiétudes : tension musculaire, agitation ou sensation d’être à bout
  • Symptômes qui ressemblent à ceux qui sont observé dans l’anxiété au sein de la population générale, mais ils entraînent une détérioration significative du fonctionnement social, professionnel ou autre
  • La personne aux prises avec le TAG évite souvent les activités qui présentent un risque de conséquences néfastes ou elle passe beaucoup de temps à se préparer à ce genre d’activité
  • L’anxiété et l’inquiétude amènent la personne à repousser l’adoption de certains comportements ou la prise de décisions, et à constamment rechercher l’approbation des autres
  • Peut se manifester au cours de l’enfance ou de l’adolescence, mais il est fréquent qu’il apparaisse après l’âge de 20 ans
  • Il s’accompagne souvent de symptômes dépressifs
  • Marqué par de fréquentes périodes d’exacerbation et par des fluctuations liées au stress
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19
Q

Chapitre 17 - p. 450

Quels sont les critères diagnostiques du trouble d’anxiété généralisé?

Concept 3

Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A

A. Anxiété et soucis excessifs (attente avec appréhension) survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois concernant un certain nombre d’événements ou d’activités
B. La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation
C. L’anxiété et les soucis sont associés à trois ou plus des six symptômes suivants (1 chez l’enfant) :
- Agitation ou sensation d’être survolté
- Fatigabilité
- Difficultés de concentration ou trous de mémoire
- Irritabilité
- Tension musculaire
- Perturbation du sommeil (difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu ou sommeil agité et non satisfaisant)

D. L’anxiété, les soucis ou les symptômes physiques entraînent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines
E. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une autre substance ou maladie
F. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental

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20
Q

Chapitre 17 - p. 451

Qu’est-ce que l’agoraphobie?

Concept 3

Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A
  • Peur des places publiques, ou peur de se trouver dans un endroit ou des situations desquels il serait difficile de s’échapper ou dans lesquels il serait difficile de trouver du secours, comme une foule, un pont ou un transport en commun
  • L’agoraphobie peut être associée à un trouble panique, mais elle peut aussi survenir à la suite d’attaques de panique isolées ou d’épisodes d’anxiété aiguë
  • Les symptômes apparaissent généralement lorsque la personne aux prises est dans la vingtaine ou dans la trentaine, et ils persistent plusieurs années
  • Plus souvent chez les femmes que chez les hommes
  • Dans les cas plus extrêmes, la personne peut être incapable de sortir sans être accompagnée d’un proche, elle pourrait même se confiner chez elle
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21
Q

Chapitre 17 - p. 451

Quels sont les critères diagnostiques de l’agoraphobie?

Concept 3

Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A

A. Peur ou anxiété marquée pour deux ou plus des cinq situations suivantes :
- Utiliser les transports en commun
- Être dans des endroits ouverts (stationnement, marchés, ponts, etc.)
- Être dans des endroits clos (magasins, cinéma, etc.)
- Être dans une file d’attente ou dans une foule
- Être seul à l’extérieur du domicile

B. La personne craint ou évite ces situations parce qu’elle pense qu’il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours en cas de survenue de symptômes incapacitants ou embarrassants
C. Les situations agora-phobogènes provoquent presque toujours une peur ou de l’anxiété
D. Les situations agora-phobogènes sont activement évitées, nécessitent la présence d’un accompagnant, ou sont subies avec une peur intense ou de l’anxiété
E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport au danger réel lié aux situations agora-phobogènes et compte tenu du contexte socioculturel
F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant typiquement 6 mois ou plus
G. La peur l’anxiété ou l’évitement causent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
H. Si une autre affection médicale est présente, la peur, l’anxiété et l’évitement sont clairement excessifs
I. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental

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22
Q

Chapitre 17 - p. 451-452

Qu’est-ce que l’anxiété sociale?

Concept 3

Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A
  • Peur excessive des situations dans lesquelles le sujet risque d’être le centre de l’attention ou d’être jugé défavorablement
  • La personne éprouve une forte crainte d’être soumise par autrui à un examen rigoureux, elle redoute les réunions avec beaucoup de monde ou les situations dans lesquelles elle doit accomplir des actes susceptibles de l’intimider ou de l’embarrasser
  • Dans certain cas, la peur est très spécifique, comme la peur de parler ou de manger en public
  • Le fait d’être exposé à la situation phobique déclenche généralement une anxiété panique, accompagnée de diaphorèse, de tachycardie et de dyspnée
  • Les premiers symptômes se manifestent souvent à la fin de l’enfance ou au début de l’adolescence
  • L’apparition peut se faire de façon abrupte, à la suite d’une expérience stressante ou humiliante, ou de manière insidieuse
  • Le trouble tend à devenir chronique et persiste parfois toute la vie
  • Engendre une grande souffrance et une importance détérioration du fonctionnement social, professionnel ou autre
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Q

Chapitre 17 - p. 452

Quels sont les critères diagnostiques de l’anxiété sociale?

Concept 3

Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A

A. Peur ou anxiété intense d’une ou plusieurs situations sociales durant lesquelles le sujet est exposé à l’éventuelle observation attentive d’autrui (comme les interactions sociales, se faire observer ou performance)
B. La personne craint d’agir ou de montrer des symptômes d’anxiété d’une façon qui sera jugée négativement
C. Les situations sociales provoquent presque toujours une peur ou une anxiété
D. Les situations sociales sont évitées ou subies avec une peur ou une anxiété intense
E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport à la menace réelle posée par la situation sociale et compte tenu du contexte socioculturel
F. La peur, l’anxiété et l’évitement sont persistants, durant habituellement 6 mois ou plus
G. La peur, l’anxiété et l’évitement entraînent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
H. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas imputables aux effets physiologiques d’une substance
I. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental
J. Si une autre affection médicale est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement non liés à cette affection ou excessifs

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Q

Chapitre 17 - p. 452-453

Qu’est-ce que la phobie spécifique?

Concept 3

Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A
  • Peur d’une situation précise ou d’un objet particulier qui pourrait vraisemblablement être dangereux
  • La personne phobique a une réaction excessive, irraisonnée et inappropriée
  • Les phobies spécifiques sont souvent détectées lorsque d’autres troubles anxieux font l’objet d’une évaluation clinique
  • Le traitement médical vise le diagnostic principal, qui engendre une plus grande détresse et influe davantage sur le fonctionnement de la personne que la phobie spécifique
  • Un diagnostic de phobie spécifique est posé que dans les cas où la peur irraisonnée limite ses activités et nuit à sa vie quotidienne
  • En l’absence de l’objet ou de la situation qui crée la phobie, il est possible que la personne ne soit pas plus anxieuse que la plupart des gens
  • Lorsqu’elle est exposée à cet objet ou à cette situation, elle est submergée par les symptômes de panique (palpitations, diaphorèse, difficulté à respirer, vertiges, etc.), et seulement la pensée peut suffire à déclencher les symptômes
  • Aussi fréquentes chez les femmes que chez les hommes, et elles peuvent apparaître à tout âge (celles qui apparaissent à l’enfance disparaissent souvent sans traitement)
  • Il existe des sous-types de phobie spécifique, où le plus commun est celui lié aux animaux
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25
Q

Chapitre 17 - p, 453

Quels sont les critères diagnostiques de la phobie spécifique?

Concept 3

Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A

A. Peur ou anxiété intense à propos d’un objet ou d’une situation spécifique
B. L’objet ou la situation phobogène provoque presque toujours une peur ou une anxiété immédiate
C. L’objet ou la situation est activement évité ou vécu avec une peur ou une anxiété intense
D. La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel engendré par l’objet ou la situation spécifique et par rapport au contexte socioculturel
E. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, habituellement d’une durée de 6 mois ou plus
F. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
G. Le trouble n’est pas mieux expliqué par les symptômes d’un autre trouble mental

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26
Q

Chapitre 17 - p. 452

Quels seraient des exemples de phobie spécifique?

Concept 3

Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A
  • Acrophobie : Les hauteurs (environnement naturel)
  • Algophobie : La douleur (autres)
  • Arachnophobie : Les araignées (animaux)
  • Astrapéphobie : Les éclairs (environnement naturel)
  • Bélénophobie : Les aiguilles (sang)
  • Claustrophobie : Les espaces clos (situations)
  • Cynophobie : Les chiens (animaux)
  • Équinophobie : Les chevaux (animaux)
  • Hydrophobie : L’eau (environnement naturel)
  • Musophobie : Les souris (animaux)
  • Nyctophobie : La noirceur (autres)
  • Pyrophobie : Le feu (environnement naturel)
  • Thanatophobie : La mort (situations)
  • Trichophobie : Les poils (autres)
  • Xénophobie : Les étrangers
  • Zoophobie : Les animaux
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27
Q

Chapitre 17 - p. 453-454

Qu’est-ce que les troubles anxieux dus à une autre affection médicale ou induits par une substance/médicament?

Concept 3

Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A
  • Dans certaines situations, le trouble anxieux découle d’une autre affection médicale, d’une intoxication à une substance, du sevrage d’une substance ou la prise d’un médicament
  • Les attaques de panique ou l’anxiété sont alors au premier plan du tableau clinique
  • Plusieurs affections médicales peuvent entraîner l’apparition des symptômes de l’anxiété, comme les affections cardiaques, endocriniennes, respiratoires et neurologiques
  • Tenir compte de la cause sous-jacente de l’anxiété!
  • Le diagnostic du trouble anxieux induit par une substance n’est posé que si les symptômes anxieux excèdent ceux qui sont habituellement associés à une intoxication ou à un syndrome de sevrage et s’ils sont suffisamment graves pour justifier un examen clinique à eux seuls
  • Le diagnostic s’appuiera sur l’étude des antécédents, sur l’examen physique ou sur les analyses de laboratoire
  • Les substances qui peuvent entraîner l’apparition d’un trouble anxieux sont l’alcool, les amphétamines, la cocaïne, les hallucinogènes, les sédatifs, les hypnotiques, les anxiolytiques, la caféine, le cannabis, les substances inhalées, les opiacés et la phencyclidine
  • Les soins doivent tenir compte de la nature de la substance et du contexte où les symptômes sont apparus, soit une intoxication ou un sevrage
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28
Q

Chapitre 17

Fiche résumé des troubles anxieux! J’avais fait un beau tableau mais je peux pas mettre de tableau ici… :(

Concept 3

Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A

Trouble panique :
Attaques de panique récurrentes et inattendues, palpitations, tremblements, sueurs, suffocation, peur de perte de contrôle, peur de mourir, évitement de situations

Trouble d’anxiété généralisée :
Inquiétudes excessives et persistantes sur plusieurs sujets, tension musculaire, irritabilité, fatigue, agitation, troubles du sommeil, manque de concentration

Agoraphobie :
Peur intense de se retrouver dans des situations où il serait difficile de fuir ou de demander de l’aide, évitement de ces situations

Anxiété sociale :
Peur intense d’être jugé ou humilié dans des situations sociales, évitement des interactions sociales ou des situations de performance, rougissement, tremblements, mains moites

Phobie spécifique :
Peur excessive d’une situation ou d’un objet spécifique, réaction de panique ou d’évitement en présence de la phobie

Troubles anxieux dû à maladie :
Anxiété liée à une affection médicale déjà présente ou la consommation d’une substance comme des drogues, de l’alcool ou des médicaments

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29
Q

Chapitre 17 - p. 454

Qu’est-ce que le trouble obsessionnel-compulsif (TOC)?

Concept 3

Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A
  • Se manifeste par des obsessions, des compulsions, ou les deux, qui sont d’une gravité suffisante pour engendrer une souffrance et une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
  • L’obsession est de nature cognitive (concerne les pensées) et la compulsion est de nature comportementale
  • La compulsion prend la forme d’un comportement répétitif ou d’un acte mental que la personne se sent obligée d’appliquer de façon rigide en réponse à une obsession, pour ainsi en réduire l’anxiété
  • La personne avec un TOC admet que son comportement est excessif, mais le soulagement l’incite à le répéter tout de même
  • Aussi courant chez les hommes que chez les femmes
  • Peut s’amorcer dès l’enfance, mais apparaît plus souvent au début de l’âge adulte
  • Maladie souvent chronique qui peut s’accompagner de complications comme la dépression ou la consommation abusive d’alcool ou d’autres substances
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30
Q

Chapitre 17 - p. 454

Comment se définient l’obsession et la compulsion?

Concept 3

Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A

Obsession :
- Pensée, impulsion, idée ou représentation persistantes et répétées s’imposant à la conscience d’une personne qui, bien qu’elle les reconnaisse comme excessives et irrationnelles, ne parvient pas à les réprimer
- Pensées, pulsions ou images récurrentes et persistantes qui, à certains moments, sont ressenties comme intrusives et inopportunes, et qui entraînent une anxiété ou une détresse importante chez la plupart des personnes
- La personne fournit des efforts pour ignorer ou réprimer ces pensées, ou pour les neutraliser par d’autres pensées ou actions

Compulsion :
- Pulsion ou besoin irrépressibles d’accomplir certains actes ou rituels qui peuvent sembler irrationnels
- Comportements répétitifs ou actes mentaux que la personne se sent poussée à accomplir en réponse à une obsession ou selon certaines règles qui doivent être appliquées de manière inflexible
- Les comportements ou actes mentaux sont destinés à neutraliser ou à diminuer l’anxiété ou le sentiment de détresse, ou à empêcher un événement ou une situation redoutée
- Ces comportements ou actes mentaux sont soit sans relation réaliste avec ce qu’ils se proposent de neutraliser ou de prévenir, soit excessifs

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31
Q

Chapitre 17 - p. 454

Quelles sont les obsessions et les compulsions les plus courantes dans le TOC?

Concept 3

Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A

Obsessions les plus courantes :
- Obsession de propreté ou de contamination
- Obsession de doute ou d’erreur
- Obsession d’ordre (symétrie et exactitude)
- Obsessions religieuses
- Obsessions liées à l’agressivité (crainte de se faire du mal ou de faire mal à autrui)
- Obsessions sexuelles

Compulsions les plus courantes :
- Se laver les mains
- Ordonner
- Vérifier […]
- Prier
- Compter
- Répéter silencieusement certains mots

32
Q

Chapitre 17 - p. 455

Quels sont les critères diagnostiques du TOC?

Concept 3

Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A

A. Présence d’obsessions, de compulsions, ou des deux
B. Les obsessions ou compulsions sont à l’origine d’une perte de temps considérable ou d’une détresse cliniquement significative, ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
C. Les symptômes obsessionnels-compulsifs ne sont pas imputables aux effets physiologiques d’une substance ni à une autre affection médicale
D. La perturbation n’est pas mieux expliquée par les symptômes d’un autre trouble mental

  • Spécifier si avec bonne prise de conscience ou mauvaise prise de conscience (si la personne croit qu’il correspond ou non à la réalité)
  • Spécifier si en relation avec des tics actuellement ou dans les antécédents de santé
33
Q

Chapitre 17 - p. 454-455

Qu’est-ce que l’obsession d’une dysmorphie corporelle?

Concept 3

Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A
  • Préoccupation exagérée à l’égard de difformités ou de dysfonctionnements particuliers
  • Dans certains cas le défaut est véritablement présent, mais la personne lui accorde une importance déraisonnable et exagérée, et ses préoccupations sont excessives
  • Les personnes aux prises avec ce trouble savent que leurs préoccupations sont excessives
  • Certaines personnes développeront aussi un trouble psychotique ou d’autres troubles mentaux comorbides, comme un trouble dépressif caractérisé ou un trouble anxieux
  • L’anxiété extrême que ressent la personne en raison de son défaut perçu peut altérer son fonctionnement social et professionnel
  • Préoccupations les plus fréquentes :
    o Imperfections perçues de la peau (rides ou cicatrices)
    o Imperfections perçues du nez (forme ou taille)
    o Pilosité
    o Autres, n’importe quelle partie du corps!
34
Q

Chapitre 17 - p. 456

Quels sont les critères diagnostiques de l’obsession d’une dysmorphie corporelle?

Concept 3

Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A

A. Préoccupation concernant une ou plusieurs imperfections ou défauts perçus dans son apparence physique qui ne sont pas apparents ou qui semblent mineurs pour autrui
B. À un moment de l’évolution du trouble, l’individu a eu des comportements répétitifs (se regarder dans le miroir, toilettage excessif, excoriation de la peau, recherche de rassurement) ou des actes mentaux (comparaison de son apparence avec celle des autres) en réponse à des préoccupations concernant son apparence physique
C. La préoccupation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
D. La préoccupation concernant l’apparence n’est pas mieux expliquée par une insatisfaction concernant le poids ou le tissu adipeux chez un individu dont les symptômes répondent aux critères diagnostiques d’une trouble alimentaire

  • Spécifier si avec dysmorphie musculaire, où l’individu est préoccupé par l’idée d’un corps trop petit ou pas assez musclé
  • Indiquer le niveau d’insight concernant les croyances relatives à l’obsession d’une dysmorphie, soit si la personne a un insight bon ou acceptable, peu d’insight ou sans insight (est-ce que la personne reconnaît que ses croyances relatives à l’obsession ne sont probablement pas exactes, ou elle croit qu’elle sont 100% vraies?)
35
Q

Chapitre 17 - p. 455-456

Qu’est-ce que la trichotillomanie?

Concept 3

Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A
  • Arrachage répété de ses propres cheveux aboutissant à une perte de cheveux
  • Un sentiment de tension croissante précède l’arrachage de cheveux, lequel entraîne un soulagement ou une satisfaction
  • Régions du corps plus fréquentes :
    o Cuir chevelu
    o Les sourcils
    o Les cils
    o Toute autre partie du corps avec de la pilosité!
  • Dans la plupart des cas, les sites de perte de cheveux se trouvent sur le côté opposé à la main dominante
  • Les personnes se plaignent rarement d’une douleur accompagnant l’arrachage de cheveux, mais il n’est pas rare de ressentir des picotements ou un prurit
  • Souvent accompagnée d’autres troubles mentaux, dont les troubles de l’humeur et les troubles anxieux
  • Les symptômes plus graves se manifestent généralement à l’adolescence ou au début de l’âge adulte, mais des symptômes légers peuvent être observés chez les enfants de moins de six ans, souvent en réponse à une perte importante ou à un autre événement anxiogène
  • Peut s’accompagner d’autres comportements d’automutilation comme le fait de se ronger les ongles, de se cogner la tête, de se gratter ou se mordiller
  • L’arrachage répété des cheveux vise à réduire l’anxiété, c’est pourquoi il fait partie du spectre des TOC
  • Le trouble touche plus les femmes que les hommes
36
Q

Chapitre 7 - p. 456-457

Qu’est-ce que le trouble d’accumulation compulsive?

Concept 3

Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A
  • Le trouble d’accumulation compulsive (TAC), aussi appelé thésaurisation pathologique ou syllogomanie, est la difficulté persistante à jeter ou à se séparer de certains objets, indépendamment de la valeur réelle
  • Le diagnostic peut indiquer s’il y a acquisitions excessives, par l’achat ou par d’autres moyens, ou pas
  • Les personnes aux prises avec le TAC collectionnent les objets jusqu’à ce que pratiquement toutes les surfaces de leur lieu d’habitation en soient encombrées, seuls les sentiers étroits permettent de circuler entre les amas d’objets
  • Certaines personnes accumulent aussi les aliments et les animaux, et détiennent des douzaines ou des centaines d’animaux dans des conditions insalubres dans la plupart des cas
  • Le trouble touche davantage les hommes que les femmes, et sa prévalence est près de 3 fois plus élevée chez les personnes âgées de 34 à 44 ans
  • Les symptômes s’aggravent avec chaque décennie qui passe, peu importe l’âge qu’avait la personne au moment où ils sont d’abord apparus
  • Les autres caractéristiques comprennent le perfectionnisme, l’indécision, l’anxiété, la dépression, la distractivité et la difficulté à planifier et à organiser les tâches
  • Le TAC est associé au TOC, mais aussi au trouble de la personnalité dépendante, au trouble de la personnalité évitante, aux personnalités schizotypiques et au trouble de la personnalité paranoïaque
  • Le TAC est fréquent dans certaines familles et il pourrait être relié à une vulnérabilité génétique
37
Q

Chapitre 17

Fiche résumé des différents troubles obsessionnels-compulsifs :)

Concept 3

Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A

Trouble obsessionnel-compulsif (TOC)
- Présence d’obsessions provoquant de l’anxiété
- Compulsions répétitives (se laver les mains, vérifier, etc.) visant à neutraliser l’anxiété
- Ces comportements sont excessifs ou non liés à la réalité

Dysmorphie corporelle
- Préoccupation excessive concernant un ou plusieurs défauts physiques (souvent imaginaires ou exagérés)
- Actes répétitifs (se regarder dans le miroir, se comparer, etc.)
- Impact significatif sur le fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

Trichotillomanie
- Arrachage récurrent des cheveux provoquant une perte capillaire visible
- Sentiment de soulagement après l’arrachage, précédé par une tension
- Fréquemment associée à des tentatives répétées d’arrêter sans succès

Trouble d’accumulation compulsive (TAC)
- Difficulté persistante à jeter ou à se séparer de ses objets, peu importe leur valeur réelle
- Accumulation excessive entraînant des espaces de vie encombrés
- Forte détresse à l’idée de se séparer des objets, affectant le quotidien

38
Q

Chapitre 17 - p. 457

En quoi consiste la collecte de données des troubles anxieux ou TOC dans le démarche de soins infirmiers?

Concept 4

Repérer les interventions infirmières les plus courantes dans l’accompagnement des personnes présentant un trouble anxieux ou d’un trouble obsessionnel-compulsif

A
  • Il existe plusieurs échelles d’évaluation pour mesurer la gravité des symptômes de l’anxiété, dont certaines sont destinées aux cliniciens et d’autres peuvent être utilisées par les personnes susceptibles d’être aux prises avec l’anxiété (comme l’inventaire d’anxiété de Beck)
  • L’échelle d’évaluation de l’anxiété de Hamilton (HAM-A) et le Generalized Anxiety Disorder-7 (GAD-7) font partie des échelles les plus utilisées

o HAM-A : Comprend 14 questions et mesure à la fois les symptômes psychiques et somatiques (détresse psychologique et manifestations physiques associées à l’anxiété)
o GAD-7 : Utilisée couramment au Québec dans les milieux de soins, comprend 7 questions portant sur les symptômes psychiques. Permet de dépister le trouble panique, l’anxiété sociale et le trouble de stress post-traumatique
o Le GAD-7 n’est pas un outil de diagnostic, mais permet de mesurer le niveau d’anxiété de la personne et aide à en suivre l’évolution

39
Q

Chapitre 17 - Tableau p.458

Quels constats d’évaluation peuvent être présentés suite à la collecte de données des troubles anxieux et TOC?

Concept 4

Repérer les interventions infirmières les plus courantes dans l’accompagnement des personnes présentant un trouble anxieux ou d’un trouble obsessionnel-compulsif

A

Anxiété sévère ou crise de panique:
Palpitations, tremblements, sudation, douleurs thorax, essoufflement, peur de devenir fou, peur de mourir, inquiétude excessive, difficultés de concentration, problèmes de sommeil

Impuissance
Verbalisation du manque de prise sur sa situation personnelle, non-participation aux décisions concernant ses soins personnels ou sa situation, verbalisation d’un doute relatif à l’exercice de son rôle

Peur
Comportement visant à éviter l’objet ou la situation qui suscite la crainte

Isolement social
Volonté de rester seul à la maison et peur de quitter le domicile sans être accompagné (agoraphobie ou anxiété sociale)

Stratégies d’adaptation inefficaces
Rituels, pensées obsessionnelles, incapacité à répondre à ses besoins fondamentaux, anxiété grave (TOC)

Exercice du rôle perturbé
Incapacité à assumer ses responsabilités habituelles

Image corporelle perturbée
Préoccupation à cause d’un défaut imaginé, description exagérée des anomalies physiques existantes, nombreuses visites chez le chirurgien plastique ou le dermatologue visant un soulagement

Maîtrise inefficace des pulsions
Arrachage répété et impulsif de ses propres cheveux

40
Q

Chapitre 17 - Tableau p. 459-460

Quelles seraient les interventions infirmières en lien avec l’anxiété sévère ou les crises de panique?

Concept 4

Repérer les interventions infirmières les plus courantes dans l’accompagnement des personnes présentant un trouble anxieux ou d’un trouble obsessionnel-compulsif

A

Objectif à court terme: La personne décrit des façons d’intervenir à l’apparition des premiers signes de l’anxiété durant la première semaine de traitement
- Rester avec la personne et la rassurer afin qu’elle se sente en sécurité. Ne pas la laisser seule lors d’un état de panique. La personne peut craindre pour sa vie. La présence d’une personne de confiance pourra la rassurer et l’aider à être en sécurité
- Garder une attitude calme et objective, s’en tenir aux faits. L’anxiété est contagieuse, le personnel soignant peut la communiquer (faire attention)

Objectif à long terme: La personne est en mesure de reconnaître les premiers symptômes de l’anxiété et d’intervenir pour éviter que l’anxiété n’atteigne le niveau de la panique, et ce, avant la fin du traitement
- Transmettre des messages brefs et utiliser des mots simples, prononcés clairement et calmement, pour expliquer ce qui se passe à l’hôpital
- En cas d’hyperventilation (peut causer une baisse le CO2 dans le sang et des symptômes comme FC augmenté, essoufflement, engourdissement, etc.), aider la personne à respirer dans un petit sac de papier recouvrant à la fois sa bouche et son nez, faire 6 à 12 respirations dans le sac (Il ne faut pas employer la technique auprès des personnes présentant un trouble coronarien ou respiratoire)
- Réduire autant que possible les stimuli environnementaux
- Administrer la médication au besoin selon l’ordonnance médicale, observer et noter ses effets thérapeutiques et effets indésirables
- Une fois l’anxiété atténuée, analyser avec la personne les raisons qui ont pu précipiter la réaction anxieux. Cerner les événements déclencheurs est la première chose que la personne doit apprendre lorsqu’on lui enseigne à interrompre la montée d’anxiété
- Enseigner à la personne les signes et symptômes de la montée de l’anxiété ainsi que des moyens d’arrêter sa progression : techniques de relaxation, respirations profondes, méditation, exercice physique, marche rapide et jogging

41
Q

Chapitre 17 - Tableau p. 460-461

Quelles seraient les interventions infirmières en lien avec la peur?

Concept 4

Repérer les interventions infirmières les plus courantes dans l’accompagnement des personnes présentant un trouble anxieux ou d’un trouble obsessionnel-compulsif

A

Objectif à Court terme :
La personne réussit à discuter du stimulus phobogène avec l’infirmière
et
Objectif à long terme :
La personne agit normalement et sans paniquer en présence du stimulus phobogène et ce avant la fin du traitement

  • Analyser avec la personne sa perception du danger physique ou de la menace envers le concept de soi. La rassurer au sujet de sa sécurité
  • Examiner avec la personne la situation d’un point de vue réaliste (qu’est ce qui peut ou qui ne peut pas changer?) . Pour travailler efficacement à atténuer sa peur, la personne doit d’abord accepter les aspects de la situation qu’elle ne peut pas changer
  • Faire participer la personne au choix de stratégies d’adaptation plus appropriées. Le fait de la laisser choisir permet de mesurer ses progrès et favorise l’estime de soi
  • Si la personne choisit de s’efforcer ou de surmonter sa peur, les techniques de désensibilisation ou de l’immersion lui sont proposées. Désensibilisation consiste à exposer graduellement au stimulus, et immersion consiste à plonger la personne dans une situation effrayante
  • Encourager la personne à analyser les sentiments sous-jacents qui contribuent à ses peurs irrationnelles plutôt que de les réprimer. L’analyse peur aider la personne à résoudre des questions délicates et à améliorer sa capacité d’adaptation
42
Q

Chapitre 17 - Tableau p. 461-462

Quelles seraient les interventions infirmières en lien avec les stratégies d’adaptation inefficaces?

Concept 4

Repérer les interventions infirmières les plus courantes dans l’accompagnement des personnes présentant un trouble anxieux ou d’un trouble obsessionnel-compulsif

A

Objectif à court terme :
La personne réussit en moins d’une semaine à diminuer de moitié le temps qu’elle consacre à ses rituels
et
Objectif à long terme :
La personne démontre avant la fin du traitement sa capacité à utiliser d’autres stratégies que le comportement obsessionnel-compulsif ou la dépendance pour gérer son stress

  • Déterminer avec la personne les situations qui font monter habituellement son anxiété et la poussent à recourir à des rituels (facteurs précipitants)
  • Répondre aux besoins de la personne autant que l’exige sa dépendance. Encourager ensuite la personne à accroître son autonomie en donnant un renforcement positif au comportement adapté. Le renforcement positif hausse l’estime de soi de la personne et l’incite à reproduire les comportements désirés
  • Au début du traitement, laisser la personne consacrer beaucoup de temps à ses rituels, en évitant de porter un jugement ou de manifester sa désapprobation. Empêcher la personne pourrait déclencher chez elle une anxiété panique. Il sera plus facile pour la personne d’explorer ses pensées, ses émotions et les comportements qui sont associés si l’anxiété reste faible
  • Amener la personne à analyser le sens et le but du comportement et soutenir ses efforts
  • Définir avec la personne un horaire d’activités bien structuré, qui lui laisse du temps pour accomplir ses rituels. L’existence des structures rassure la personne anxieuse.
  • Au fur et à mesure que la personne participe à d’autres activités, réduire progressivement le temps alloué à ses rituels. Donner un renforcement positif aux comportements non ritualisés
  • Aider la personne à interrompre ses pensées obsessives et ses rituels par le recours à diverses techniques, comme la distraction, la relaxation, l’activité physique et toute autre activité constructive qui lui convient
43
Q

Chapitre 17 - p. 462

Quelles seraient les interventions infirmières en lien avec l’image corporelle perturbée?

Concept 4

Repérer les interventions infirmières les plus courantes dans l’accompagnement des personnes présentant un trouble anxieux ou d’un trouble obsessionnel-compulsif

A

Objectif à court terme :
La personne reconnaît qu’elle a une vision disproportionnée des changements subis par son apparence ou son fonctionnement physique. Il faut adapter l’échéancier de cet objectif à la situation de la personne
et
Objectif à long terme :
Avant la fin du traitement, la personne décrit son propre corps d’une manière qui reflète son apparence et son fonctionnement réels

  • Évaluer comment la personne perçoit sa propre apparence physique. Ne pas oublier que la représentation mentale qu’elle en a est bien réelle, même si elle admet qu’elle est exagérée . Ne pas contredire les impressions de la personne, sinon il est impossible de créer une relation thérapeutique de confiance
  • Aider la personne à constater que sa représentation mentale de son apparence physique est perturbée ou qu’elle accorde une importance disproportionnée à une imperfection mineure
  • Inciter la personne à exprimer les craintes et les inquiétudes associées aux situations reconnues comme étant anxiogènes. Présenter d’autres stratégies d’adaptation
  • Faire en sorte que la personne participe à des activités qui améliorent l’estime de soi sans faire référence à l’apparence physique. Lorsque la personne réussit à développer une autosatisfaction fondée sur ses réalisations et sur une acceptation sans réserve d’elle-même, l’importance du défaut imaginaire ou de l’imperfection mineure diminue
  • Encourager la personne à se joindre à des groupes de soutien destinés aux personnes ayant des antécédents similaires
44
Q

Chapitre 17 - Tableau p. 463

Quelles seraient les interventions infirmières en lien avec la maitrise inefficace des pulsions?

Concept 4

Repérer les interventions infirmières les plus courantes dans l’accompagnement des personnes présentant un trouble anxieux ou d’un trouble obsessionnel-compulsif

A

Objectif à court terme :
La personne décrit des techniques adaptatives de gestion du stress autres que l’arrachage des cheveux
et
Objectif à long terme :
La personne démontre sa capacité à utiliser des stratégies adaptatives de gestion du stress et abandonne l’arrachage de ses propres cheveux
- Soutenir la personne dans ses efforts pour arrêter l’arrachage de cheveux. Aider la personne à comprendre qu’il est possible d’abandonner cela. Le soutien de l’infirmière lui donne confiance
- Éviter de porter un jugement ou de manifester de la désapprobation
- Aider la personne pendant sa thérapie par la technique de renversement des habitudes (prochaine carte)
- Une fois que la personne a pris conscience des occurrences du comportement, insister sur le fait qu’il est possible de prévenir la survenue des automatismes en se gardant les mains occupées dans les situations associées à l’arrachage de cheveux
- Aider la personne à adopter des techniques de gestion du stress : pratiquer la respiration profonde ou la méditation, faire des étirements ou de l’activité physique, écouter de la musique douce
- Offrir du soutien et des encouragements en cas de régression. Aider la personne à comprendre qu’il ne faut pas abandonner le traitement, même si le changement ne vient pas aussi rapidement que souhaité

45
Q

Chapitre 17 - p. 463

Quels sont les aspects de la technique de renversement des habitudes?

Concept 4

Repérer les interventions infirmières les plus courantes dans l’accompagnement des personnes présentant un trouble anxieux ou d’un trouble obsessionnel-compulsif

A

Formation de sensibilisation :
- Aide la personne à prendre conscience des circonstances dans lesquelles l’arrachage de cheveux est le plus fréquent (apprend à reconnaître les pulsions, les pensées ou les sensations qui précèdent le comportement)
- Justification : Améliore son sentiment de maîtrise de soi

Entraînement aux réponses concurrentes :
- La personne apprend à remplacer l’arrachage de ses propres cheveux pas une autre réaction
- Justification : La substitution du comportement indésirable peut contribuer à supprimer ce comportement

Soutien social :
- Il faut encourager les membres de la famille à participer au processus thérapeutique et à offrir du renforcement positif lorsque la personne tente de renverser ses habitudes
- Justification : Les commentaires positifs favorisent l’estime de soi et encouragent la personne à poursuivre le traitement. Cet aspect du traitement indique aussi aux membres de la famille comment ils peuvent aider leur proche

46
Q

Chapitre 17 - p. 464

Quels sont les sujets à aborder lors de l’éducation psychologique auprès des personnes avec un trouble anxieux et la famille?

Concept 4

Repérer les interventions infirmières les plus courantes dans l’accompagnement des personnes présentant un trouble anxieux ou d’un trouble obsessionnel-compulsif

A

Nature de la maladie :
- Description de l’anxiété
- Causes possibles de l’anxiété
- Symptômes de l’anxiété
- Description et symptômes du trouble spécifique (TOC, obsession d’une dysmorphie corporelle, trichotillomanie, etc.)

Prise en charge de la maladie :
- Prise en charge pharmaceutique :
o Effets indésirables potentiels
o Délai avant l’apparition de l’effet thérapeutique
o Effets à prévoir

  • Médicaments utilisés dans le traitement du trouble panique et du trouble d’anxiété généralisée :
    o ISRS
    o IRSN
    o Buspirone
    o Tricycliques
    o Benzodiazépines
  • Médicaments utilisés dans le traitement des troubles phobiques :
    o ISRS
    o Benzodiazépines
  • Médicaments utilisés dans le traitement du TOC :
    o ISRS
    o Clomipramine
  • Médicaments utilisés dans le traitement de l’anxiété sociale :
    o ISRS
    o IRSN
    o Benzodiazépines

Gestion du stress :
- Enseignement de façons d’interrompre la montée de l’anxiété
o Relaxation musculaire progressive
o Imagerie mentale
o Musique
o Méditation
o Yoga
o Activité physique

Service de soutien :
- Numéros d’urgence
- Groupes de soutien
- Psychothérapie individuelle

47
Q

Chapitre 17 - p. 464-466

Comment évaluer les résultats des interventions infirmières? (questions qu’on peut se poser)

Concept 4

Repérer les interventions infirmières les plus courantes dans l’accompagnement des personnes présentant un trouble anxieux ou d’un trouble obsessionnel-compulsif

A
  • La personne peut-elle reconnaître les signes et les symptômes de la montée de l’anxiété?
  • La personne se sert-elle des savoir-faire nouvellement acquis pour arrêter la montée de l’anxiété?
  • Est-ce que la personne fait des activités appropriées qui l’aident à maintenir l’anxiété à un niveau maîtrisable?
  • La personne parvient-elle à maîtriser son anxiété sans avoir recours à la médication?
  • Est-ce que la personne réussit à décrire un plan à long terme pour éviter la panique en situation de stress?
  • La personne peut-elle parler du stimulus phobogène sans devenir anxieuse?
  • La personne est-elle capable d’agir normalement sans éprouver d’anxiété panique en présence du stimulus phobogène?
  • La personne peut-elle se passer de rituels lorsque l’anxiété monte?
  • La personne a-t-elle démontré de meilleure stratégie d’adaptation pour gérer son anxiété?
  • La personne comprend-elle les rapports entre la montée de son anxiété et sa dépendance aux rituels?
  • La personne peut-elle maîtriser ses pulsions lorsqu’elle ressent l’envie de s’arracher les cheveux?
  • La personne a-t-elle substitué à l’arrachage de ses propres cheveux une autre réaction plus adaptative?
  • La personne décrit-elle une perception réaliste ainsi qu’une acceptation satisfaisante de son apparence physique?
48
Q

Chapitre 17 - p. 466-468

Quelles sont les différentes interventions psychologiques pour les troubles anxieux et le TOC (modalités thérapeutiques)?

Concept 5

Reconnaître les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A
  • Les interventions psychologiques sont efficaces pour les troubles paniques, les phobies spécifiques, le TOC et le TAG
  • L’infirmière peut les faire en collaboration avec les autres professionnels, mais elle ne peut pas entreprendre de façon autonome une thérapie structurée

Différentes thérapies:
- La psychothérapie individuelle
- La thérapie cognitivo-comportementale
- La thérapie comportementale (comprend plusieurs interventions):
o Désensibilisation systémique
o La thérapie par immersion
o L’exposition avec prévention de la réponse
o La thérapie basée sur les inférences
- Les autres traitements non-pharmacologiques contre l’anxiété

49
Q

Chapitre 17 - p. 466

En quoi consiste la psychothérapie individuelle dans le traitement des troubles anxieux et des TOC?

Concept 5

Reconnaître les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A
  • La psychothérapie de soutien vise à aider les personnes à prendre conscience de leurs propres forces et à étudier différentes stratégies d’adaptation
  • La psychothérapie axée sur l’introspection, qui s’appuie sur l’approche freudienne, a pour but d’aider les personnes à cerner, à analyser et à résoudre les conflits psychologiques qui les tourmentent et qui contribuent à leur anxiété
  • Le psychothérapeute peut également se servir de la logique et de la raison pour aider la personne à mieux comprendre diverses situations anxiogènes ou pour transmettre de l’information psychoéducative
  • Le fait de parler au thérapeute et de lui confier son anxiété, ses conflits et ses déchirements, sa culpabilité et sa honte, et autres soulage la personne et lui permet de se sentir très proche d’une autre personne
  • La plupart des personnes éprouvent une anxiété moins marquée lorsqu’elles ont la possibilité d’en discuter avec un thérapeute qui manifeste son intérêt et son empathie à leur égard
50
Q

Chapitre 17 - p. 466-467

En quoi consiste la TCC dans le traitement des troubles anxieux et des TOC?

Concept 5

Reconnaître les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A
  • Vise à aider la personne à tempérer sa réaction anxieuse en rectifiant ses distorsions cognitives
  • Traitement bref, comprenant de 5 à 20 séances
  • Prévient la mise en place d’un rapport de dépendance avec le thérapeute, type de rapports fréquent dans le cas des troubles anxieux, et elle favorise l’autonomie de la personne
  • Le traitement consiste pour une bonne part à encourager la personne à affronter les situations qui la terrorisent pour finalement les envisager avec réalisme
  • La personne et le thérapeute doivent travailler en collaboration, le thérapeute va donc interroger la personne pour l’inciter à rectifier ses pensées anxiogènes sans proposer des explications et des suggestions d’emblée
  • La personne doit en prendre conscience, les examiner pour détecter les distorsions cognitives, les remplacer par des pensées plus conformes à la réalité et, éventuellement, acquérir de nouveaux modes de pensée
  • La TCC est structurée avec rigueur et ordonnée, ce qui est important pour les personnes anxieuses, qui ont souvent l’esprit confus et sont peu sûres d’elles-mêmes
  • Se fonde sur l’enseignement et sur l’apprentissage

En bref :
- Approche psychothérapeutique qui vise à modifier les pensées et comportements négatifs pour améliorer la santé mentale. Elle repose sur l’idée que nos pensées influencent nos émotions et nos actions. En identifiant et en remplaçant les pensées irrationnelles par des pensées plus réalistes, et en modifiant les comportements inadaptés, les patients apprennent à mieux gérer leurs émotions
- Centrée sur des objectifs concrets, à court terme, et se veut pratique, avec des exercices et des stratégies que le patient peut utiliser dans la vie quotidienne. Elle est largement utilisée pour traiter des troubles comme l’anxiété, la dépression et les phobies, et a démontré son efficacité

51
Q

Chapitre 17 - p. 467

En quoi consiste la thérapie comportementale pour le traitement des troubles anxieux et des TOC?

Concept 5

Reconnaître les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A
  • Diverses techniques de modification du comportement pour traiter la trichotillomanie et autres troubles anxieux
  • Ces techniques peuvent faire appel à un système de renforcement positif et négatif visant à modifier le comportement d’arrachage de ses propres cheveux
  • On utilise beaucoup la désensibilisation en imagination et la technique de renversement des habitudes (TRH), qui consiste à enseigner à la personne à prendre conscience de son comportement indésirable, à reconnaître les situations dans lesquelles il se manifeste et à le remplacer par une stratégie plus adaptative
52
Q

Chapitre 17 - p. 467-468

Quelles sont les différentes techniques de thérapie comportementale dans le traitement des troubles anxieux et des TOC?

Concept 5

Reconnaître les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A

Désensibilisation systémique :
- Consiste à exposer graduellement la personne au stimulus phobogène, soit en imagination, soit dans une situation réelle, et même virtuellement
- Cette forme de thérapie s’appuie sur les principes du conditionnement comportemental et met l’accent sur l’inhibition réciproque ou le contre-conditionnement
o Inhibition réciproque : Consiste à réduire l’anxiété avant d’essayer de réduire le comportement d’évitement. Se fonde sur le principe selon lequel la relaxation est à l’opposé de l’anxiété, donc les deux états ne peuvent pas coexister chez la personne
- La désensibilisation systématique, accompagnée de l’inhibition réciproque, se compose de deux éléments :
o L’apprentissage des exercices de relaxation
o L’exposition graduelle à des stimuli divers de plus en plus anxiogènes en état de relaxation
- La personne dresse une liste de situations phobogènes, en les ordonnant de la plus terrifiante à la moins dérangeante. Par la suite, on lui demande de s’imaginer dans ces situations, en commençant par les moins anxiogènes (lorsqu’elle est en état de relaxation complète seulement)
- De séance en séance, la personne sera donc graduellement exposée à des stimuli de plus en plus terrifiants afin de s’y habituer et de créer une réponse adaptative

La thérapie par immersion :
- Technique thérapeutique qui consiste à plonger la personne dans une situation, imaginaire ou réelle, qu’elle trouve terrifiante pour un long moment sans recours aux techniques de relaxation
- Comme les immersions brèves peuvent être inefficaces, la séance arrive à fin que lorsque l’anxiété de la personne est beaucoup moins forte qu’au début de l’entretien
- Le thérapeute submerge la personne avec une foule d’information sur les stimuli anxiogènes : décrit les situations et les objets avec beaucoup de détails et se laisse guider par les réactions de la personne soignée
- Traitement le plus efficace, car c’est celui qui provoque l’anxiété la plus intense
- Le thérapeute poursuit le même sujet tant et aussi longtemps qu’il suscite de l’anxiété chez la personne

L’exposition avec prévention de la réponse :
- Consiste à guider la personne dans un processus de confrontation graduelle et répétitive aux situations redoutées
- Peut être réalisée en imagination ou en réalité
- La différence majeure entre l’exposition et l’immersion concerne l’aspect graduel de l’exposition
- Lors de la thérapie, la personne est invitée à hiérarchiser les situations redoutées sur une échelle de 1 à 10
- La personne sera en premier exposée à la situation la moins anxiogène, et le processus se poursuit jusqu’à la situation la plus anxiogène

La thérapie basée sur les inférences :
- Utilisée auprès des personnes aux prises avec un TOC
- Vise à amener la personne à remettre en question les croyances qui maintiennent le doute associé aux obsessions
- L’objectif n’est pas de travailler directement sur les compulsions, mais plutôt de remettre en question le doute qui entraîne les compulsions

53
Q

Chapitre 17 - p. 468-469

Quels sont les autres traitements non-pharmacologiques pour les troubles anxieux et les TOC?

Concept 5

Reconnaître les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A
  • Exercices de respiration profonde
  • Relaxation musculaire progressive
  • Imagerie mentale
  • Méditation pleine conscience
  • Activité physique
  • Exposition :
    o Commencer à s’exposer graduellement en allant de la situation la plus facile à la plus difficile. Recourir à une technique de relaxation au besoin
    o S’exposer suffisamment longtemps pour que le niveau d’anxiété passe de 6/10 à 3/10
    o S’exposer progressivement à une situation plus difficile si l’anxiété provoquée par le stimulus n’est plus assez grande
    o Noter ses progrès à l’aide d’une grille d’auto-observation
    o Si l’anxiété devient trop importante, se retirer temporairement et répéter
    o Si des difficultés persistent dans le temps, consulter un psychothérapeute
54
Q

Chapitre 17 - p. 468

En quoi consiste la psycho-pharmacothérapie des troubles anxieux et des TOC?

Concept 5

Reconnaître les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A
  • Le traitement des troubles anxieux est une combinaison de traitements psychologiques et pharmacologiques
  • La pharmacothérapie est différente si la personne se trouve dans une situation de crise ou non
  • Le traitement de première intention des troubles anxieux consiste en la prise d’antidépresseurs, soit les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN)
  • Les anxiolytiques ou les benzodiazépines sont plutôt des traitements d’appoint en situation de crise ou dans l’attente que l’antidépresseur atteigne sa pleine efficacité
55
Q

Chapitre 17 - Tableau p. 470

Quels sont les différentes classes de médicament utilisés dans le traitement des troubles anxieux et les TOC, ainsi que leur mode d’action et les effets secondaires?

Concept 5

Reconnaître les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A

Benzodiazépines :
- Augmentation de l’affinité du récepteur GABA-A pour le GABA - Sédation, étourdissements, faiblesse, ataxie, diminution motrice, dépendance, sevrage

Antidépresseurs ISRS :
- Inhibition de la recapture de la sérotonine par les récepteurs du neurone présynaptique entraînant une hausse de la concentration de la sérotonine dans la fente synaptique
- Nausées, diarrhée, céphalées, insomnie, somnolence, dysfonctionnement sexuel

Antidépresseurs IRSN :
- Inhibition de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline par les neurones; inhibition de la recapture de la dopamine à haute dose
- Céphalées, sécheresse de la bouche, nausées, somnolence, étourdissements, insomnie, asthénie, constipation, diarrhée

Médicament adrénergiques
- Propanolol : inhibition des récepteurs bêta-adrénergiques
- Bradycardie, hypotension, faiblesse, fatigue, impuissance, problèmes gastro-intestinaux, bronchospasme
- Clonidine : stimulation des récepteurs alpha-2-adrénergiques
- Sécheresse de la bouche, céphalées, nervosité, nausées, insomnie

Buspirone :
- Activation partielle des récepteurs 5-HT1A
- Étourdissements, somnolence, sécheresse de la bouche, céphalées, nervosité, nausées, insomnie

56
Q

Chapitre 17 - p. 468

En quoi consiste les antidépresseurs dans le traitement des troubles anxieux et des TOC?

Concept 5

Reconnaître les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A
  • Les antidépresseurs sont le traitement de première intention pour la majorité des troubles anxieux
  • Les ISRS et les IRSN sont les deux classes d’antidépresseurs les plus recommandées dans le cadre d’un trouble anxieux
  • Il faut aviser les personnes qu’il peut s’écouler jusqu’à six semaines avant que le traitement soit efficace
  • Les principaux effets secondaires associés sont les céphalées, les nausées, les diarrhées, la constipation, la fatigue, les étourdissements, l’insomnie ainsi qu’une baisse de libido et d’autres troubles sexuels
  • Il existe un trouble accru d’allongement de l’intervalle QT lors de la prise de citalopram et d’escitalopram
57
Q

Chapitre 17 - p. 468-470

En quoi consiste les benzodiazépines dans le traitement des troubles anxieux et des TOC?

Concept 5

Reconnaître les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A
  • Sont aussi connues comme des anxiolytiques, c’est-à-dire des médicaments qui permettent de réduire l’anxiété
  • Ces médicaments servent principalement en situation de crise pour réduire rapidement les symptômes anxieux
  • Utilisés dans le traitement des troubles anxieux, des symptômes de l’insomnie, du delirium tremens, des spasmes des muscles squelettiques, des troubles convulsifs et de l’état de mal épileptique ainsi que pour la sédation préopératoire
  • Ont des risques de tolérance et de dépendance élevés, leur utilisation est donc limitée aux interventions à court terme
  • Contre-indiqués chez certaines personnes, comme les femmes enceintes, les personnes âgées, les personnes ayant des antécédents de troubles de l’usage de substances, les personnes qui reçoivent des opioïdes sur ordonnances et les personnes atteintes de MPOC
  • Les principaux effets secondaires sont la somnolence, la sédation, la fatigue, la faiblesse, l’ataxie et les étourdissements
  • En cas de surdosage, les benzodiazépines peuvent entraîner des dépressions respiratoires
58
Q

Capsule 3

Quels sont les surveillances infirmières à effectuer en lien avec la prise de benzodiazépines?

Concept 5

Reconnaître les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A

Avant le début du traitement :
- Évaluation de l’état mental pour anticiper l’impact des effets indésirables
- FC et PA qui peuvent diminuer
- Présence de troubles respiratoires, qui peuvent être exacerbés par la médication
- Habitudes de sommeil, suggérer des mesures non-pharmacologiques afin de favoriser le sommeil

Pendant le traitement :
- Suggérer la tenue d’un journal qui consigne les habitudes de sommeil ainsi que les effets des traitements
- Prévenir les risques de chutes et de blessures en assurant d’avoir un environnement sécuriatire

59
Q

Capsule 3

Quel enseignement donner au patient en lien avec la prise de benzodiazépines?

Concept 8

Enseigner au patient les précautions d’usage si celui-ci reçoit une prescription d’anxiolytique

A
  • Effets possibles de la médication, comme la somnolence et la difficulté de concentration
  • Ne pas conduire ou faire autre activité qui requiert de la vigilance
  • Éviter de consommer de l’alcool
  • Assurer un environnement sécuritaire
  • La dépression respiratoire et la diminution de l’état de conscience sont des effets secondaires possibles - consultation médicale immédiate
  • Encourager le respect de la posologie pour diminuer les symptômes de sevrage
  • La consommation de la médication pendant plus de 4 semaines peut entraîner des effets négatifs sur le sommeil
  • Proposer des mesures non pharmacologiques pour pallier l’insomnie et gérer l’anxiété à long terme
60
Q

Chapitre 17 - p. 470

Quels sont les autres traitements pharmacologiques utilisés pour le traitement des troubles anxieux et des TOC?

Concept 5

Reconnaître les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A
  • Antipsychotiques atypiques
  • Antidépresseurs tricycliques
  • Inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO) et des tétracycliques
  • Médicaments adrénergiques
  • Anticonvulsivants
61
Q

Chapitre 17 - p. 470

Quels sont les médicaments visant le traitement du trouble panique?

Concept 5

Reconnaître les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A
  • Les antidépresseurs de type ISRS, ISRN, IMAO et autres ainsi que les benzodiazépines ont démontré leur efficacité

Traitements de première intention :
- Antidépresseurs de type ISRS et IRSN
- Le citalopram, l’escitalopram, la fluoxétine, la fluvoxamine, la paroxétine et la sertraline = ISRS
- Quant aux IRSN, la venlafaxine XR a démontré son efficacité

Traitements de deuxième intention :
- Antidépresseurs tricycliques et d’autres types d’antidépresseurs, ainsi que les benzodiazépines
- Antidépresseurs tricycliques : Clomipramine et imipramine sont reconnues comme étant efficaces, ainsi que la mirtazapine
- Benzodiazépines : Alprazolam, clonazépam, lorazépam et diazépam pour deuxième intention du trouble panique ou pour le traitement à court terme ou en situation de crise
- Les benzodiazépines peuvent être utilisées en compléments des IRSR en début de traitement pour potentialiser l’effet

Traitements de troisième intention :
- Antidépresseurs de type IMAO, certains antipsychotiques atypiques et d’autres traitements comme le Bupropion
- Antipsychotiques atypiques : Rispéridone, olanzapine et quétiapine peuvent être utilisées
- D’autres médicaments, comme l’acide valproïque, la duloxétine, le gabapentin, le lévétiracétam, la phénelzine et la tranylcypromine

62
Q

Chapitre 17 - p. 470-471

Quels sont les médicaments visant le traitement du trouble phobique?

Concept 5

Reconnaître les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A
  • La pharmacothérapie joue un rôle minimal dans le traitement des troubles phobiques
  • Les antidépresseurs de type ISRS permettraient de diminuer l’anxiété des personnes aux prises avec une phobie spécifique
  • Les benzodiazépines joueraient un rôle dans le traitement par exposition
63
Q

Chapitre 17 - p. 471

Quels sont les médicaments visant le traitement de l’anxiété sociale?

Concept 5

Reconnaître les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A

Traitements de première intention :
- Les ISRS tels que l’escitalopram, la fluvoxamine, la paroxétine et la sertraline sont les molécules les plus utilisées
- Venlafaxine, qui est un IRSN
- Anticonvulsivants comme la prégabaline lorsque prescrits à haute dose

Traitements de deuxième intention :
- Benzodiazépines comme l’alprazolam, le bromazépam et le clonazépam
- Citalopram qui est un ISRS
- Anticonvulsivant Gabapentine
- Antidépresseur Phénelzine

Traitements de troisième intention :
- Fluoxétine, moclobémide et mirtazapine
- Bupropion SR et clomipramide auraient un effet positif pour l’anxiété sociale
- Anticonvulsivants comme l’acide valproïque, le topiramate et l’olanzapine

64
Q

Chapitre 17 - p. 471-472

Quels sont les médicaments visant le traitement du trouble d’anxiété généralisée?

Concept 5

Reconnaître les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A

Traitements de première intention :
- Les ISRS tels que l’escitalopram, la paroxétine et la sertraline sont les molécules les plus utilisées
- Les IRSN comme la duloxétine et la venlafaxine XR
- Anticonvulsivants comme la prégabaline

Traitements de deuxième intention :
- Benzodiazépines comme l’alprazolam, le bromazépam, le diazépam et le lorazépam pour une courte période en raison des symptômes de tolérance et de dépendance
- Antidépresseurs tricycliques comme l’imipramine en deuxième intention à cause des dangers de toxicité
- Bupropion XL
- Quétiapine XR, un antipsychotique atypique, recommandée en deuxième intention à cause des effets secondaires sur le poids et la sédation
- Buspirone est efficace, mais en deuxième intention

Traitements de troisième intention :
- Citalopram, fluoxétine, mirtazapine, acide valproïque et trazodone, on ne sait pas s’ils sont vraiment efficaces pour le traitement de l’anxiété

65
Q

Chapitrer 17 - p. 472

Quels sont les médicaments visant le traitement du TOC?

Concept 5

Reconnaître les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A

Traitements de première intention :
- ISRS comme l’escitalopram, la paroxétine, la sertraline, la fluoxétine et la fluvoxamine

Traitements de deuxième intention :
- Clomipramine, a des effets similaires aux ISRS mais moins toléré, et donne des effets anticholinergiques…
- Antidépresseurs comme citalopram, mirtazapine et venlafaxine XR

Traitements de troisième intention :
- Duloxétine, tramadol, tranylcypromine et phénelzine si plus réfractaire aux traitements

66
Q

Capsule 3

Quelle serait une approche non-pharmacologique à l’anxiété qu’on peut enseigner aux patients?

Concept 5

Reconnaître les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs

A

TIP :

  • T: Changer le Température du visage avec de l’eau froide (30 secondes)
  • I : Exercice Intense pour calmer le corps qui s’emballe par l’émotion, dépenser de l’énergie (course, marche rapide, nage, etc.)
  • P : Relaxer Progressivement la respiration (exercices de respiration) et les muscles (détente)
67
Q

Chapitre 1 - Schéma p. 13

Qu’est-ce que le modèle transactionnel d’adaptation au stress?

Concept 6

Connaitre le modèle transactionnel d’adaptation au stress.

A

Voir le schéma de la page 13 résume bien :)
- Approche qui met de l’avant notre capacité à gérer le stress après notre double évaluation d’une situation (après l’évaluation cognitive primaire et secondaire)
- Si nous nous estimons incapables de contrôler la situation, nous entrons en zone de stress et les réactions physiologiques s’enclenchent
- Selon l’approche transactionnelle, la gestion du stress est donc liée, d’une part, à notre capacité à évaluer la situation et à y faire face en puisant dans nos ressources personnelles, et d’autre part, à nos capacités de réaction grâce à des stratégies d’adaptation qui sont à développer

68
Q

Chapitre 1 - p. 15

En quoi consiste les mécanismes de défense du moi?

Concept 7

Identifier les principaux mécanismes de défense selon Anna Freud

A
  • Le moi réagit à toute menace mettant en danger l’intégrité physiologique ou psychologique
  • Certains de ces mécanismes de défense sont jugés plus adaptatifs que d’autres, mais ils sont tous utilisés de manière inconsciente, ou parfois consciente, à titre de dispositifs protecteurs, dans le but de soulager l’anxiété légère ou modérée
  • Ces modes réaction ne peuvent plus être considérés comme adaptatifs s’ils réduisent l’aptitude à composer avec la réalité, qu’ils nuisent aux relations interpersonnelles, qu’ils limitent la capacité à effectuer un travail productif, qu’ils favorisent la désintégration du moi et minent de l’intégrité psychique
69
Q

Chapitre 5 - Tableau p. 109

Quels sont les mécanismes de défense du moi selon Freud? (la carte est longue parce que j’ai mis des exemples im sorry)

Concept 7

Identifier les principaux mécanismes de défense selon Anna Freud

A

Compensation
- Dissimulation des faiblesses réelles ou perçues au moyen de la mise en valeur de caractéristiques jugées plus désirables
- Ex : Un gars handicapé physiquement ne peut pas être intégré à l’équipe de football, il compense en devenant un grand savant

Déni
- Refus de reconnaître l’existence d’une situation réelle ou des sentiments qui y sont liés
- Ex : Une femme qui boit tous les jours et n’arrive pas à s’arrêter refuse de reconnaitre l’existence d’un problème d’alcool

Déplacement
- Transfert des émotions d’une cible à l’autre, cette deuxième cible étant jugée moins menaçante
- Ex : Une personne en colère contre son médecin mais ne l’exprime pas, fait preuve de violence envers l’infirmière à la place

Identification
- Acquisition de certains attributs et caractéristiques d’une personne admirée en vue d’augmenter le sentiment de valeur personnelle
- Ex : Un adolescent qui a dû se soumettre à une longue réadaptation après un accident décide de devenir psychothérapeute

Intellectualisation
- Recours à des processus intellectuels tels que la logique, le raisonnement et l’analyse en vue d’éviter l’expression des émotions réelles associées à une situation stressante
- Ex : Le mari de Suzanne a été muté dans une nouvelle ville loin de l’endroit où vivent ses parents, elle dissimule donc son anxiété en expliquant à ses parents les avantages du déplacement

Introjection
- Intégration des croyances et des valeurs d’une autre personne dans la structure du moi
- Ex : Les enfants assimilent le système de valeurs de leurs parents, dans le processus de formation de la conscience

Dissociation
- Séparation qui s’établit entre une pensée ou un souvenir et l’émotion à laquelle la pensée ou le souvenir en question devrait s’associer
- Ex : Une jeune femme décrit l’agression ou le viol dont elle a été victime sans témoigner d’émotion

Projection
- Attribution à une autre personne de sentiments ou d’impulsions jugés inacceptables par le sujet
- Ex : Une personne alcoolique rejette la responsabilité de sa consommation d’alcool excessive sur son épouse

Rationalisation
- Justification des sentiments ou des comportements inacceptables par des arguments logiques
- Ex : Une personne hospitalisée à l’unité de désintoxication déclare à l’infirmière « Je bois parce que c’est la seule solution pour tenir le coup, étant donné tous les problèmes que j’ai avec ma femme… »

Formation réactionnelle
- Prévention de l’expression de pensées ou de comportements indésirables ou inacceptables par l’exagération de pensées ou de types de comportements opposés
- Ex : Une étudiante en soins infirmiers déteste son choix de carrière, qu’elle n’a fait que pour faire plaisir à ses parents. Pendant la journée de porte ouvertes, elle s’adresse aux futurs étudiants pour leur expliquer l’intérêt et les avantages d’une carrière en soins infirmiers

Régression
- En réaction au stress, retour à un stade antérieur du développement et aux mesures de bien-être associées à ce niveau de fonctionnement
- Ex : Un enfant de deux ans qui est hospitalisé pour une amygdalite exige de boire au biberon même si sa mère déclare qu’il sait boire au verre depuis six mois

Refoulement
- Exclusion involontaire de sentiments et d’expérience pénibles pour les empêcher de remonter à la surface
- Ex : La victime d’un acte criminel est incapable de se remémorer l’accident

Sublimation
- Canalisation de pulsions ou de désirs jugés inacceptables, à titre personnel ou social, qui prennent la forme d’activités constructives
- Ex : Une mère dont le fils a été tué par un conducteur saoul réoriente sa colère et son énergie et devient présidente du groupe local de l’association contre la conduite en état d’ivresse

Répression
- Blocage volontaire d’émotions et d’expériences déplaisantes rejetées de la conscience
- Ex : Une personne à l’hôpital refuse d’aborder le traumatisme qu’elle a vécu

Annulation rétroactive
- Négation d’une pensée ou d’une action par l’adoption du comportement inverse, entraînant ainsi l’annulation symbolique d’une expérience jugée intolérable
- Ex : Un homme nerveux au sujet de son nouvel emploi s’en prend à sa femme. Le lendemain, avant de rentrer à la maison, il lui achète des fleurs

70
Q

Atelier 1

Quelles sont les différentes intentions visées de la communication thérapeutique?

Concept 9

Identifier la ou les visées de la communication thérapeutique

A
  1. Permettre l’expression des pensées et des sentiments afin d’accompagner la personne dans ses expériences
  2. Promouvoir la prise en charge de ses propres choix
  3. Réduire les sources de stress
  4. Favoriser la compréhension et la prise de compte de la signification de l’expérience de santé de la personne et la famille
  5. Promouvoir un changement afin d’augmenter le mieux-être
  6. Rehausser le sentiment de compétence de la personne et de la famille
  7. Contribuer à la mise en place d’un contexte propice à la prise de conscience des croyances, des émotions, des forces, des difficultés, des patterns de communication et de comportements, afin de mobiliser les stratégies d’adaptation
  8. Favoriser l’espoir
  9. Favoriser la communication entre les membres de la famille
71
Q

Atelier 1

Quelles sont des stratégies de communication thérapeutique efficaces?

Concept 10

Reconnaitre les interventions de communication thérapeutique et les stratégies universelles en communication qui sont efficaces

A
  • Se présenter et dire que je suis infirmière
  • S’adresser à la personne par le nom ou prénom qu’elle préfère
  • Accorder à la personne le temps nécessaire pour expliquer et la rassurer sur son potentiel puis l’écouter attentivement
  • Être conscient de son style de communication et de la façon dont la personne peut le percevoir
  • Adapter la communication en fonction des besoins de la personne
  • Évaluer les croyances, les connaissances et les désirs de la personne soignée
  • Faciliter la prise de décision en donnant l’information utile
  • Écouter, comprendre et respecter les valeurs et les opinions de la personne
  • Être à l’écoute des préoccupations de la famille et de la personne soignée
72
Q

Atelier 1

Quelles sont les types de questions qu’on peut poser en communication thérapeutique?

Concept 10

Reconnaitre les interventions de communication thérapeutique et les stratégies universelles en communication qui sont efficaces

A

Questions fermées
- Obtention d’une réponse courte et spécifique
- Par exemple : Êtes-vous inquiet?

Questions ouvertes
- Encouragent la personne à élaborer sa réponse et à former sa pensée plus clairement
- Par exemple : Comment avez-vous vécu cette expérience?

Questions sur les forces
- Amènent la personne à réfléchir et à identifier ses forces ou celles des membres de la famille
- Par exemple : À votre avis, que faites-vous bien? ou Qu’est-ce que vous aimez faire?

Questions systémiques
- Suscitent la réflexion dans une perspective relationnelle
- Analyse du système familial pouvant avoir un effet thérapeutique sur la famille
- Par exemple : Qui dans la famille semble avoir le plus de difficulté à la suite du décès de X ? ou Comment envisagez-vous le retour de votre conjoint à la maison?

Questions socratiques
- Accompagne la personne à faire son propre cheminement, ce qui est préférable à l’explication ou à des suggestions
- Peuvent aider la personne à explorer les effets de ses croyances et des avantages et des désavantages de certaines pensées
- Par exemple : Serait-il possible de voir les choses autrement?

Questions outils
- Cherchent à préciser une idée, une opinion, une demande, une difficulté, un souhait ou une impression afin qu’il soit le plus objectif possible et concret

Questions échelles
- Cherchent à préciser l’importance d’une situation, d’un changement ou encore le niveau de confiance comme lors de la balance décisionnelle
- Par exemple : À quel niveau d’importance de … vous situez-vous sur une échelle de 0 à 10?

Question miracle
- Encourage la personne à construire une vision de l’avenir en réfléchissant aux détails de ce à quoi ressemblerait la situation si le problème n’était pas présent
- Par exemple : Supposez que cette nuit, quand vous dormirez, il y ait un miracle. Quand vous vous réveillez le lendemain matin, vous ne savez pas qu’il y a eu un miracle : à quels changements allez-vous le découvrir?

Question d’Aladdin
- Suscite une réflexion et l’engagement à une conversation de ce qui est important pour la personne si soudainement tout était possible
- Par exemple : Si vous pouviez effectuer 3 vœux, quels seraient-ils et pourquoi?

Question unique
- Cible l’élément prioritaire pour la personne soignée ou la famille

Questions d’exceptions
- Met l’accent sur les moments où le problème n’est pas présent, ou ne se manifeste pas
- Par exemple : À quel moment de la journée la tristesse est-elle absente?

73
Q

Atelier 1

Quelles sont les interventions favorisant la compréhension empathique et le soutien en communication thérapeutique?

Concept 10

Reconnaitre les interventions de communication thérapeutique et les stratégies universelles en communication qui sont efficaces

A

Écoute active empathique
- Porter une attention à l’égard de la communication verbale et non-verbale

Reflet de base
- Reprendre les mots de la personne et ses propos afin de l’encourager à parler tout en lui laissant savoir qu’on l’écoute
- Par exemple : Vous dites que votre médecin ne vous écoute pas

Reflet intermédiaire
- Faire mention des différents contenus entremêlés d’émotions plus ou moins bien exprimées par la personne
- Facilite la reconnaissance des émotions chez la personne
- Par exemple : C’est difficile pour vous de parler à votre médecin lorsque vous sentez qu’il ne vous écoute pas

Reflet avancé
- Dire tout haut son interprétation du vécu de la personne
- Facilite une perspective nouvelle de la situation
- Par exemple : Vous avez l’impression qu’il ne prend pas au sérieux votre état de santé et cela vous inquiète et ne favorise pas votre confiance en lui et au traitement

Reformulation
- Communiquer le résumé, dans ses propres mots, des propos de la personne en tentant d’aller chercher l’essentiel
- Reprendre dans ses mots les idées que la personne partage

Légitimer
- Permet de reconnaître l’expérience de la personne et de la famille
- Communiquer son respect pour le vécu de la personne
- Par exemple : Vous vivez de gros défis présentement à la suite de votre chirurgie. Vous avez moins d’occasions pour des moments où vous prenez du temps pour vous et votre fille, afin de communiquer ensemble. Vous dites être inquiète des changements de votre relation avec elle, cela est tout à fait justifiable…

Immédiateté
- Donner une rétroaction à la personne de ce qui survient pendant la rencontre, durant l’interaction
- Par exemple : Je vous sens inconfortable sur cette chaise, est-ce possible?

Soulignement des forces
- Donne de l’espoir à la personne et à la famille
- Par exemple : Je suis impressionnée par votre détermination

74
Q

Atelier 1

Quelles sont les interventions favorisant une vision alternative de l’expérience en communication thérapeutique?

Concept 10

Reconnaitre les interventions de communication thérapeutique et les stratégies universelles en communication qui sont efficaces

A

Recadrage
- Offre une autre façon de voir les choses tout en n’invalidant pas la réalité de la personne
- Permet de changer le regard sur le problème
- Par exemple : Que pourrait-il arriver de pire, si au lieu d’éviter le sujet de la sexualité, vous décidiez d’en parler ouvertement avec votre conjoint(e)?

Métaphores
- Interventions qui mettent de l’avant la créativité et stimulent la réflexion
- Donner des représentations imagées de la situation
- Par exemple : Un jour, un parent endeuillé m’a dit que le deuil est comme un acouphène, il est toujours présent, mais diminue lorsqu’il se tenait occupé

Externalisation de problème
- Personnifier ou objectiver le problème de la personne
- Séparer le problème de la personne et lui donner un nom

Présentation d’une opinion partagée
- Lorsque deux personnes ou plus sont en conflits
- Permet de présenter la compréhension de chacune des opinions partagées ainsi que les pour et les contre des opinions divergentes

Confrontation
- Confrontation douce, sans trop bousculer la personne
- Utiliser avec précaution

75
Q

Atelier 1

Quelles sont les interventions favorisant la suggestion d’un comportement en communication thérapeutique?

Concept 10

Reconnaitre les interventions de communication thérapeutique et les stratégies universelles en communication qui sont efficaces

A

Suggestion d’un rituel
- Proposer un rituel familial, comme une sortie une fois par semaine ou une activité sportive, etc.

Suggestion d’une tâche ou d’un comportement
- Suggérer un comportement, tel qu’encourager la personne à tenir un journal de bord afin d’y inscrire la liste des aliments consommés durant la journée pour deux semaines
- Pratique des exercices de respiration de relaxation, ou de la mise en pratique de la méditation, de la pleine conscience ou de la gratitude