APSIC 1 et Atelier 1 đ€Ż Flashcards
Chapitre 1 - p. 12-13
Quâest-ce que le stress en tant quâĂ©vĂ©nements dĂ©clencheur?
Concept 1
Distinguer les notions de stress, dâanxiĂ©tĂ© normale et dâanxiĂ©tĂ© pathologique, de mĂȘme que les niveaux dâanxiĂ©tĂ©
- ĂvĂ©nement qui dĂ©clenche les rĂ©actions dâadaptation physiologiques et psychologiques dâune personne, qui entraine un changement dans le mode de vie par rapport Ă la situation stable qui existait auparavant
- Ce changement peut ĂȘtre positif ou nĂ©gatif (par exemple, une rĂ©alisation personnelle vs un licenciement)
- Les rĂ©actions aux changements diffĂšrent selon les individus, et elles sâexpliquent par lâintensitĂ© du stress ressenti par la personne qui vit le changement
- Le stress et les changements de vie sont donc trÚs subjectifs, donc propres à chaque personne (chaque personne a un sens donné différent pour un événement)
Chapitre 1 - p. 13-14
En quoi consiste lâĂ©valuation cognitive dâun Ă©vĂ©nement (stress en tant quâĂ©vĂ©nement dĂ©clencheur)?
Concept 1
Distinguer les notions de stress, dâanxiĂ©tĂ© normale et dâanxiĂ©tĂ© pathologique, de mĂȘme que les niveaux dâanxiĂ©tĂ©
- La façon dont la personne perçoit lâĂ©vĂ©nement constitue son Ă©valuation cognitive de la situation, oĂč il en rĂ©sulte une rĂ©action cognitive qui se compose dâune Ă©valuation primaire et dâune Ă©valuation secondaire
1. Ăvaluation primaire :
- Permet de classer lâĂ©vĂ©nement dans une des trois catĂ©gories
o Hors de propos : lorsque ses consĂ©quences ne revĂȘtent aucune importance pour la personne
o Inoffensif-positif : procure du plaisir
o Stressant : considérés comme une perte ou une blessure, une menace ou un défi
- Le dĂ©fi engendre du stress, mĂȘme si les Ă©motions reliĂ©es Ă la situation sont positives (empressement, excitation, etc.)
- Face Ă un dĂ©fi, la personne doit utiliser des stratĂ©gies dâadaptation
- Quand le stress représente une réaction à une perte, à une blessure, une menace ou un défi, la personne effectue alors une évaluation secondaire
(donc si lâĂ©vĂ©nement est classĂ© de stressant)
2. Ăvaluation secondaire :
- RévÚle le jugement que porte la personne sur sa capacité de réagir à la situation grùce à ses aptitudes, à ses ressources et à ses connaissances
- La personne se pose des questions :
o Quelles sont les stratĂ©gies dâadaptation dont je dispose?
o La solution que je choisi sera-t-elle efficace dans les circonstances?
o Est-ce que je suis en mesure dâadopter cette stratĂ©gie avec efficacitĂ©?
- Lâinteraction entre lâĂ©valuation primaire et lâĂ©valuation secondaire dĂ©termine le niveau et la qualitĂ© de la rĂ©action au stress
Chapitre 1 - p. 14
Quels sont les facteurs prédisposants au stress?
Concept 1
Distinguer les notions de stress, dâanxiĂ©tĂ© normale et dâanxiĂ©tĂ© pathologique, de mĂȘme que les niveaux dâanxiĂ©tĂ©
- Exercent une influence sur la nature adaptative ou non adaptative de la réaction au stress
1. Les influences génétiques :
- Représentent les apports héréditaires présents chez la personne (antécédents familiaux dans le domaine de la santé physique et psychologique et le tempérament)
2. Les influences développementales (expériences antérieures au stress) :
- ReprĂ©sentent autant de possibilitĂ©s de bĂątir ses modes de rĂ©action, qui dĂ©termineront sa capacitĂ© dâadaptation
- Ces expériences influencent le développement affectif, cognitif, social et identitaire de la personne, tout en y participant
3. Les conditions présentes :
- DĂ©signent les facteurs de vulnĂ©rabilitĂ© qui exercent une influence sur le recours aux ressources physiques, psychologiques et sociales dont dispose la personne pour sâadapter
- Comprennent lâĂ©tat de santĂ© au moment du stress, la motivation, la gravitĂ© et la durĂ©e dâaction de lâagent stressant, les ressources financiĂšres et Ă©ducatives, lâĂąge, les stratĂ©gies dâadaptation existantes et le rĂ©seau de soutien de la personne
Chapitre 1 - p. 14-15
Quâest-ce que le stress en tant quâĂ©change entre la personne et lâenvironnement?
Concept 1
Distinguer les notions de stress, dâanxiĂ©tĂ© normale et dâanxiĂ©tĂ© pathologique, de mĂȘme que les niveaux dâanxiĂ©tĂ©
- Rapports entre les variables internes (propres Ă la personne) et les variables externes (propres Ă lâenvironnement)
- Lâapparition du stress dĂ©pend aussi de la prĂ©disposition de la personne
- Pour prĂ©voir une rĂ©action de stress psychologique, il faut tenir compte des caractĂ©ristiques dâune personne dans ses rapports avec son environnement
- RĂ©ponse de stress expliquĂ©e par quatre Ă©lĂ©ments communs provoquant une sĂ©crĂ©tion dâhormone du stress, comme lâadrĂ©naline et le cortisol (CINĂ) :
o C : ContrĂŽle faible sur une situation
o I : ImprĂ©visibilitĂ©, quelque chose dâinattendu se produit
o N : NouveautĂ©, quelque chose de nouveau se produit nâayant jamais Ă©tĂ© expĂ©rimentĂ©e par la personne
o Ă : Ăgo menacĂ©, la personne a lâimpression que ses compĂ©tences et son Ă©go sont mis Ă lâĂ©preuve
- Le fait de vivre ces éléments ou de les anticiper suffit pour faire monter le stress
- Le cumul de ces éléments est associé à des événements encore plus stressants
Chapitre 1 - p. 15
Quelle est la définition du stress en bref?
Concept 1
Distinguer les notions de stress, dâanxiĂ©tĂ© normale et dâanxiĂ©tĂ© pathologique, de mĂȘme que les niveaux dâanxiĂ©tĂ©
- Le stress (et possiblement la maladie) est un phĂ©nomĂšne psychologique durant lequel une personne juge que ses rapports avec lâenvironnement sont Ă©prouvants ou dĂ©passent les ressources dont elle dispose et mettent en danger son bien-ĂȘtre
- Lâadaptation est liĂ©e au degrĂ© dâinterfĂ©rence des pensĂ©es, des Ă©motions et des comportements avec le fonctionnement de la personne
Chapitre 1 - p. 15
Quâest-ce que la rĂ©action adaptative au stress?
Concept 1
Distinguer les notions de stress, dâanxiĂ©tĂ© normale et dâanxiĂ©tĂ© pathologique, de mĂȘme que les niveaux dâanxiĂ©tĂ©
- Comportement pour prĂ©server lâintĂ©gritĂ© de la personne
- Lâadaptation est positive et correspond Ă une rĂ©action saine
- Quand le comportement Ă©branle lâintĂ©gritĂ© de la personne, cette situation est perçue comme une inadaptation au stress â les ressources de la personne sâĂ©puisent et lâorganisme lutte pour compenser lâĂ©tat dâalerte physiologique et psychologique constant que provoque lâĂ©vĂ©nement stressant
- La gestion du stress repose sur la reconnaissance des facteurs et des stratégies qui favorisent les réponses adaptatives à des situations stressantes et la résilience
- Ces stratĂ©gies sont adaptatives quand elles protĂšgent la personne contre la souffrance ou quâelles renforcent sa capacitĂ© Ă composer avec les situations difficiles
Chapitre 1 - p. 15-16
Quelles sont des stratĂ©gies dâadaptation au stress?
Concept 1
Distinguer les notions de stress, dâanxiĂ©tĂ© normale et dâanxiĂ©tĂ© pathologique, de mĂȘme que les niveaux dâanxiĂ©tĂ©
Prise de conscience :
- Permet de se rendre compte de lâaction des facteurs qui crĂ©ent le stress et des Ă©motions associĂ©es aux rĂ©actions stressantes
- La reconnaissance des éléments CINà ouvre la porte aux stratégies adaptées pour le réduire
Recherche de détente :
- Existe plusieurs façons de se dĂ©tendre, comme lâexercice physique, des exercices respiratoires ou la relaxation progressive
MĂ©ditation pleine conscience :
- Pratiquée pendant 20 minutes une à deux fois par jour
- Efficace pour baisser la PA et atténuer les symptÎmes liés au stress
- Vise Ă attĂ©nuer lâanxiĂ©tĂ© et amĂ©liorer la rĂ©solution de problĂšmes
- Ătre attentif au moment prĂ©sent, sans porter de jugement, Ă ralentir, Ă prendre conscience de son Ă©tat physique et mental, et Ă se concentrer sur ses actions
- On sâinstalle confortablement, on ferme les yeux, on chasse toutes ses pensĂ©es et on se concentre sur un mot, un son ou une phrase qui suscite un sentiment de bien-ĂȘtre
Soutien social :
- La force des rĂ©seaux de soutien influe grandement sur ses capacitĂ©s dâadaptation au stress
- Suffit parfois de parler du problĂšme avec une personne empathique pour enrayer lâescalade de la rĂ©action de stress
RĂ©solution du problĂšme :
- Consiste Ă considĂ©rer la situation dâun point de vue objectif et Ă entreprendre une dĂ©marche de rĂ©solution selon 8 Ă©tapes :
1. Ăvaluer les faits
2. Exprimer les objectifs visés par la résolution de la situation stressante
3. Examiner les solutions possibles pour gérer la situation
4. DĂ©terminer les risques et les avantages de chaque solution
5. SĂ©lectionner une solution
6. Mettre en application la solution choisie
7. Ăvaluer le rĂ©sultat de cette solution
8. Si la premiĂšre solution nâest pas efficace, sĂ©lectionner et mettre en Ćuvre la deuxiĂšme solution
Chapitre 17 - p. 440
Quâelle est la dĂ©finition de lâanxiĂ©tĂ©?
Concept 1
Distinguer les notions de stress, dâanxiĂ©tĂ© normale et dâanxiĂ©tĂ© pathologique, de mĂȘme que les niveaux dâanxiĂ©tĂ©
- Réaction émotionnelle subjective à un potentiel facteur de stress appréhendé
- Concept complexe qui incorpore des composantes émotionnelles (peur), cognitives (inquiétude persistante) et comportementales
- La personne peut vivre des émotions pénibles face à une situation de stress
- Chaque personne peut vivre lâanxiĂ©tĂ© de façon diffĂ©rente, de façon plus ou moins intense
- Se distingue du stress et de la peur, oĂč il est possible dâavoir les trois pour une mĂȘme situation
Chapitre 17 - p. 442
Comment distinguer lâanxiĂ©tĂ© normale de lâanxiĂ©tĂ© pathologique?
Concept 1
Distinguer les notions de stress, dâanxiĂ©tĂ© normale et dâanxiĂ©tĂ© pathologique, de mĂȘme que les niveaux dâanxiĂ©tĂ©
- LâanxiĂ©tĂ© est considĂ©rĂ©e comme une rĂ©action normale Ă lâapprĂ©hension dâun danger vĂ©ritable ou Ă une menace rĂ©elle qui met en pĂ©ril lâintĂ©gritĂ© physique ou le concept de soi
- LâanxiĂ©tĂ© normale se dissipe lorsque le danger ou la menace disparait
- Il est difficile de dĂ©terminer quand lâanxiĂ©tĂ© cesse dâĂȘtre normale pour devenir pathologique
CritĂšres permettant de dĂ©terminer si lâanxiĂ©tĂ© est pathologique :
- La réaction est disproportionnée par rapport à la gravité réelle du danger ou de la menace
- La réaction persiste aprÚs la disparition du danger ou de la menace
- La capacité fonctionnelle est touchée, sur le plan intellectuel, social ou professionnel
- La personne souffre dâun problĂšme psychophysiologique (eczĂ©ma, colite, dermatite, etc.)
Chapitre 17 - p. 443
Quels sont les diffĂ©rents niveaux dâanxiĂ©tĂ©?
Concept 1
Distinguer les notions de stress, dâanxiĂ©tĂ© normale et dâanxiĂ©tĂ© pathologique, de mĂȘme que les niveaux dâanxiĂ©tĂ©
Anxiété légÚre
- Niveau sous-clinique, mais qui peut tout de mĂȘme entrainer certains effets sur le plan Ă©motionnel, social ou professionnel, comme la gĂȘne dans un groupe de personnes
Anxiété modérée
- SymptÎmes plus fréquents et persistants, mais le fonctionnement de la personne est maintenu
- Les symptĂŽmes peuvent ĂȘtre de lâordre dâune perception de tension interne
- La personne peut avoir besoin dâune aide professionnelle pour apprendre Ă gĂ©rer son anxiĂ©tĂ©
Anxiété sévÚre
- SymptÎmes sévÚres et persistants
- Le fonctionnement de la personne est trÚs affecté
- La personne peut voir son rythme cardiaque augmenter, avoir un sentiment de panique ou un dĂ©sir de fuite et dâisolement
Anxiété panique
- Attaques de panique fréquentes, récurrentes et inattendues
Chapitre 17 - p. 445-446
Quelles sont les thĂ©ories psychologiques de lâĂ©tiologie des troubles anxieux et TOC?
Concept 2
Comprendre lâĂ©tiologie des troubles anxieux et obsessifs-compulsifs
Théories psychanalytiques et psychodynamiques :
- LâanxiĂ©tĂ© sâexpliquerait par lâexistence de conflits intrapsychiques non rĂ©solus ayant entravĂ© le dĂ©veloppement du moi
- En résulterait une incapacité du moi à intervenir en cas de conflit entre le ça et le surmoi
- La personne atteinte dâun trouble anxieux est en Ă©tat de lutte constante entre les pulsions du ça et les inhibitions ou interdits qui sont imposĂ©s par le surmoi
- La personne fait appel Ă des mĂ©canismes inconscients pour rĂ©soudre le conflit, ce qui engendre des rĂ©actions inadaptĂ©es Ă lâanxiĂ©tĂ©
- Le TOC sâexpliquerait par la rĂ©gression de la personne Ă un stade de dĂ©veloppement antĂ©rieur combinĂ© avec des mĂ©canismes de dĂ©fense pour se protĂ©ger du monde extĂ©rieur
- La combinaison des deux produirait les symptĂŽmes des obsessions et des compulsions
La thĂ©orie de lâapprentissage :
- Permettent dâassocier les phobies et les comportements obsessionnels-compulsifs Ă des rĂ©ponses conditionnelles, qui sont donc apprises
- Par exemple, le conditionnement classique : Un stimulus stressant produit une « réponse inconditionnelle », la peur. Si ce stimulus est associé de maniÚre répétée à un objet inoffensif, à la longue, cet objet inoffensif pourra à lui seul déclencher une « réponse conditionnelle » de peur. Si la personne évite un objet pour échapper à la peur, cette peur devient une phobie
- Les phobies sont des rĂ©ponses conditionnĂ©es et elles sont apprises en raison de lâeffet de rĂ©compense produit par certains comportements dâĂ©vitement (la personne Ă©vite lâobjet phobique, donc elle Ă©chappe Ă la peur, ce qui provoque un soulagement)
- Les phobies peuvent aussi sâacquĂ©rir par apprentissage direct ou par imitation (comme un enfant qui voit sa mĂšre terrifiĂ©e par un objet pourra aussi avoir cette phobie)
- Le TOC serait une réponse conditionnelle à un événement traumatique
La théorie cognitive :
- LâanxiĂ©tĂ© est le fruit de pensĂ©es (cognitions) erronĂ©es ou automatiques qui engendrent une rĂ©ponse anxieuse
- Deux types de pensĂ©es erronĂ©es : Les croyances irrationnelles et les propos nĂ©gatifs exprimĂ©s par la personne anxieuse sur elle-mĂȘme
- La personne adopte des comportements dâĂ©vitement pour Ă©chapper Ă lâanxiĂ©tĂ©
- La notion de foyer de contrĂŽle est importante dans la thĂ©orie cognitive, les personnes pourraient rĂ©agir diffĂ©remment selon quâelles ont un foyer de contrĂŽle interne ou un foyer de contrĂŽle externe
- Les personnes dont le foyer de contrĂŽle est externe ont tendance Ă attribuer la source de lâanxiĂ©tĂ© Ă des causes externes et elles peuvent avoir le sentiment quâelles nâont aucune prise sur lâanxiĂ©tĂ© Ă©prouvĂ©e
Chapitre 17 - p.446-448
Quels sont les processus neurobiologiques gĂ©nĂ©raux de lâĂ©tiologie des troubles anxieux et du TOC?
Concept 2
Comprendre lâĂ©tiologie des troubles anxieux et obsessifs-compulsifs
Les facteurs génétiques :
- Quelques mutations pourraient ĂȘtre associĂ©es aux troubles anxieux et le TOC : Certaines mutations pourraient avoir un effet sur la sensibilitĂ© des centres de traitement de lâinformation affective dans le SNC
- Les personnes aux prises avec un TOC pourraient prĂ©senter une certaine vulnĂ©rabilitĂ© gĂ©nĂ©tique, en particulier dans les cas oĂč le trouble se manifeste durant lâenfance
Les troubles neuroanatomiques :
- Des régions précises du cortex préfrontal et du corps amygdaloïde participent à la rétention et au rappel des informations reliées aux événements menaçants et potentiellement mortels
- La survenue dâĂ©vĂ©nements semblables pourrait raviver ces souvenirs et dĂ©clencher la libĂ©ration des hormones de lutte ou de fuite par le corps amygdaloĂŻde, ce qui causerait une peur et un stress accrus comme si la menace initiale Ă©tait de retour
- Des individus qui sont exposĂ©s Ă un traumatisme crĂ©ent des « mĂ©moires gĂ©nĂ©tiques » que les gamĂštes transmettent ensuite Ă la progĂ©niture, oĂč les enfants porteurs de ces gamĂštes peuvent dĂ©velopper ces phobies
- Les facteurs environnementaux comme les traumatismes ont quand mĂȘme un effet beaucoup plus important que le matĂ©riel gĂ©nĂ©tique
- Des perturbations neurobiologiques pourraient jouer un rĂŽle dans la pathogenĂšse et la persistance du TOC
Les facteurs biochimiques :
- Dans certains troubles anxieux, taux anormaux de lactate dans le sang (lâinjection de lactate de sodium dĂ©clenche des symptĂŽmes dâattaque de paniqueâŠ)
- Les Ă©tudes donnent Ă penser quâil existe des points communs entre les troubles dĂ©pressifs et le TOC
Les facteurs neurochimiques :
- La noradrĂ©naline joue un rĂŽle dans lâĂ©tiologie des troubles anxieux, oĂč elle peut engendrer de lâhyperexcitation et de lâanxiĂ©tĂ©. Augmentation de la noradrĂ©naline
- On croit aussi que les personnes atteintes de trouble anxieux prĂ©sentent des taux rĂ©duits de sĂ©rotonine et dâacide gamma-aminobutyrique (GABA)
- La sérotonine modulerait les émotions intenses en général
- Le GABA ralentit lâactivitĂ© cellulaire, et on croit que les troubles anxieux sont associĂ©s Ă une baisse de la concentration de ce neurotransmetteur, ce qui permet une excitabilitĂ© cellulaire accrue
- Les voies de signalisation dopaminergique, sĂ©rotoninergique et glutamatergique jouent un rĂŽle dans lâĂ©tiologie du comportement obsessionnel-compulsif
- Certains mĂ©dicaments, comme la Clomipramine et les ISRS soulagent les symptĂŽmes du TOC en bloquant la recapture neuronale de la sĂ©rotonine, ce qui maximise lâactivitĂ© sĂ©rotoninergique du SNC
Chapitre 17 - p. 447-448
Quelles sont les autres thĂ©ories associĂ©es Ă lâĂ©tiologie des troubles anxieux et du TOC?
Concept 2
Comprendre lâĂ©tiologie des troubles anxieux et obsessifs-compulsifs
Le tempérament :
- RéfÚre aux caractéristiques innées de la personne, qui déterminent comment elle interagit avec son environnement
- Le tempĂ©rament est en grande partie dĂ©terminĂ© gĂ©nĂ©tiquement, bien quâil puisse ĂȘtre influencĂ© par les relations sociales et familiales
- Les peurs innĂ©es font partie de lâensemble des caractĂ©ristiques, ou des tendances, que nous possĂ©dons Ă la naissance et qui influent sur la maniĂšre de rĂ©agir Ă diffĂ©rentes situations. Elles nâatteignent gĂ©nĂ©ralement pas lâintensitĂ© de la phobie, mais elles pourraient y parvenir si elles sont renforcĂ©es par certains Ă©vĂ©nements qui surviennent ultĂ©rieurement
Les expériences de vie :
- Certaines des premiÚres expériences de vie peuvent ouvrir la voie à des réactions anxieuses qui se manifesteront plus tard dans la vie
- Des chercheurs pensent que les phobies, notamment les phobies plus spĂ©cifiques, reprĂ©sentent le symbole dâobjets ou de situations gĂ©nĂ©ratrices dâanxiĂ©tĂ© qui ont Ă©tĂ© refoulĂ©s
- Les TOC et les autres troubles apparentĂ©s peuvent aussi ĂȘtre associĂ©s Ă des expĂ©riences de vie, comme lors dâune mauvaise gestion du stress
Par exemple :
o Un enfant quâon punit en lâenfermant dans un placard peut avoir plus tard une phobie des ascenseurs ou des endroits clos
o Un enfant qui a fait une chute dans les escaliers peut avoir une peur des hauteurs
o Une femme qui a survĂ©cu, enfant, Ă un Ă©crasement dâavion dans lequel ses parents ont Ă©tĂ© tuĂ©s aura une phobie des transports aĂ©riens
Chapitre 17 - p. 449-450
Quâest-ce que le trouble panique?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
- Se traduit par la prĂ©sence dâattaques de panique rĂ©currentes et inattendues
- Les attaques de panique sont également un symptÎme présent dans différents troubles anxieux
- Pour que le trouble anxieux soit considĂ©rĂ© comme un trouble panique, il faut que les attaques surviennent de façon inattendue, soient rĂ©currentes et entraĂźnent une prĂ©occupation persistante ou des changements de comportement en vue dâĂ©viter leur rĂ©currence
- Les attaques de panique durent généralement quelques minutes, ou quelques heures dans des cas plus rares
- Entre les attaques, la personne éprouve souvent une nervosité et une appréhension plus ou moins prononcées redoutant une nouvelle attaque
- Les symptÎmes de dépression sont fréquents
- ApparaĂźt habituellement entre 25 ans et 35 ans
- Un des rares troubles dans lesquels la personne est capable de déterminer avec précision le début de ses symptÎmes
- La frĂ©quence et lâintensitĂ© des attaques de panique varient selon les personnes
- Le trouble panique peut persister plusieurs semaines, plusieurs mois ou plusieurs années
- Sâaccompagne parfois de lâagoraphobie
Chapitre 17 - p. 450
Quels sont les facteurs de risque du trouble panique?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
- PrĂ©sence de symptĂŽmes de type panique qui ne rĂ©pondent pas Ă tous les critĂšres dâune crise de panique
- Présence de vulnérabilités génétiques
- Susceptibilité aux émotions négatives
- AntĂ©cĂ©dents dâabus physiques ou sexuels durant lâenfance
- Tabagisme
Chapitre 17 - p. 449
Quels sont les critĂšres diagnostiques du trouble panique?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
A. Attaques de panique récurrente et inattendues = Montée brusque de crainte intense ou de malaise intense qui atteint son maximum en quelques minutes, avec la survenue de quatre ou plus des symptÎmes suivants :
- Palpitations, battements de cĆur sensibles ou accĂ©lĂ©ration du rythme cardiaque
- Transpiration
- Tremblements ou secousses musculaires
- Sensations de souffle coupĂ© ou impression dâĂ©touffement
- Sensation dâĂ©tranglement
- Douleur ou gĂȘne thoracique
- NausĂ©e ou gĂȘne abdominale
- Sensation de vertige, dâinstabilitĂ©, de tĂȘte vide ou impression dâĂ©vanouissement
- Frissons ou bouffées de chaleur
- Paresthésies
- Déréalisation ou dépersonnalisation
- Peur de perdre le contrĂŽle de soi ou de devenir fou
- Peur de mourir
B. Au moins une des attaques a Ă©tĂ© suivie par une pĂ©riode dâun mois ou un des symptĂŽmes suivants:
- Crainte persistante ou inquiĂ©tude dâautres attaques de panique ou de leurs consĂ©quences
- Changement de comportement significatif et inadapté en relation avec les attaques
C. La perturbation nâest pas imputable aux effets physiologiques dâune autre substance ou maladie
D. La perturbation nâest pas mieux expliquĂ©e par un autre trouble mental
Chapitre 17 - p. 450-451
Quâest-ce que le trouble dâanxiĂ©tĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ© (TAG)?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
- Lorsque la personne prĂ©sente des inquiĂ©tudes excessives concernant plusieurs situations et activitĂ©s difficiles Ă contrĂŽler la plupart des jours pendant une pĂ©riode dâau moins six mois
- Ces inquiétudes nuisent à son fonctionnement et occasionnent une détresse considérable
- Des symptĂŽmes physiques importants accompagnent aussi ces inquiĂ©tudes : tension musculaire, agitation ou sensation dâĂȘtre Ă bout
- SymptĂŽmes qui ressemblent Ă ceux qui sont observĂ© dans lâanxiĂ©tĂ© au sein de la population gĂ©nĂ©rale, mais ils entraĂźnent une dĂ©tĂ©rioration significative du fonctionnement social, professionnel ou autre
- La personne aux prises avec le TAG Ă©vite souvent les activitĂ©s qui prĂ©sentent un risque de consĂ©quences nĂ©fastes ou elle passe beaucoup de temps Ă se prĂ©parer Ă ce genre dâactivitĂ©
- LâanxiĂ©tĂ© et lâinquiĂ©tude amĂšnent la personne Ă repousser lâadoption de certains comportements ou la prise de dĂ©cisions, et Ă constamment rechercher lâapprobation des autres
- Peut se manifester au cours de lâenfance ou de lâadolescence, mais il est frĂ©quent quâil apparaisse aprĂšs lâĂąge de 20 ans
- Il sâaccompagne souvent de symptĂŽmes dĂ©pressifs
- MarquĂ© par de frĂ©quentes pĂ©riodes dâexacerbation et par des fluctuations liĂ©es au stress
Chapitre 17 - p. 450
Quels sont les critĂšres diagnostiques du trouble dâanxiĂ©tĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ©?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
A. AnxiĂ©tĂ© et soucis excessifs (attente avec apprĂ©hension) survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois concernant un certain nombre dâĂ©vĂ©nements ou dâactivitĂ©s
B. La personne éprouve de la difficulté à contrÎler cette préoccupation
C. LâanxiĂ©tĂ© et les soucis sont associĂ©s Ă trois ou plus des six symptĂŽmes suivants (1 chez lâenfant) :
- Agitation ou sensation dâĂȘtre survoltĂ©
- Fatigabilité
- Difficultés de concentration ou trous de mémoire
- Irritabilité
- Tension musculaire
- Perturbation du sommeil (difficultĂ©s dâendormissement ou sommeil interrompu ou sommeil agitĂ© et non satisfaisant)
D. LâanxiĂ©tĂ©, les soucis ou les symptĂŽmes physiques entraĂźnent une dĂ©tresse ou une altĂ©ration cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou dans dâautres domaines
E. La perturbation nâest pas imputable aux effets physiologiques dâune autre substance ou maladie
F. La perturbation nâest pas mieux expliquĂ©e par un autre trouble mental
Chapitre 17 - p. 451
Quâest-ce que lâagoraphobie?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
- Peur des places publiques, ou peur de se trouver dans un endroit ou des situations desquels il serait difficile de sâĂ©chapper ou dans lesquels il serait difficile de trouver du secours, comme une foule, un pont ou un transport en commun
- Lâagoraphobie peut ĂȘtre associĂ©e Ă un trouble panique, mais elle peut aussi survenir Ă la suite dâattaques de panique isolĂ©es ou dâĂ©pisodes dâanxiĂ©tĂ© aiguĂ«
- Les symptÎmes apparaissent généralement lorsque la personne aux prises est dans la vingtaine ou dans la trentaine, et ils persistent plusieurs années
- Plus souvent chez les femmes que chez les hommes
- Dans les cas plus extrĂȘmes, la personne peut ĂȘtre incapable de sortir sans ĂȘtre accompagnĂ©e dâun proche, elle pourrait mĂȘme se confiner chez elle
Chapitre 17 - p. 451
Quels sont les critĂšres diagnostiques de lâagoraphobie?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
A. Peur ou anxiété marquée pour deux ou plus des cinq situations suivantes :
- Utiliser les transports en commun
- Ătre dans des endroits ouverts (stationnement, marchĂ©s, ponts, etc.)
- Ătre dans des endroits clos (magasins, cinĂ©ma, etc.)
- Ătre dans une file dâattente ou dans une foule
- Ătre seul Ă lâextĂ©rieur du domicile
B. La personne craint ou Ă©vite ces situations parce quâelle pense quâil pourrait ĂȘtre difficile de sâen Ă©chapper ou de trouver du secours en cas de survenue de symptĂŽmes incapacitants ou embarrassants
C. Les situations agora-phobogĂšnes provoquent presque toujours une peur ou de lâanxiĂ©tĂ©
D. Les situations agora-phobogĂšnes sont activement Ă©vitĂ©es, nĂ©cessitent la prĂ©sence dâun accompagnant, ou sont subies avec une peur intense ou de lâanxiĂ©tĂ©
E. La peur ou lâanxiĂ©tĂ© sont disproportionnĂ©es par rapport au danger rĂ©el liĂ© aux situations agora-phobogĂšnes et compte tenu du contexte socioculturel
F. La peur, lâanxiĂ©tĂ© ou lâĂ©vitement sont persistants, durant typiquement 6 mois ou plus
G. La peur lâanxiĂ©tĂ© ou lâĂ©vitement causent une dĂ©tresse ou une altĂ©ration cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou dans dâautres domaines importants
H. Si une autre affection mĂ©dicale est prĂ©sente, la peur, lâanxiĂ©tĂ© et lâĂ©vitement sont clairement excessifs
I. La peur, lâanxiĂ©tĂ© ou lâĂ©vitement ne sont pas mieux expliquĂ©s par les symptĂŽmes dâun autre trouble mental
Chapitre 17 - p. 451-452
Quâest-ce que lâanxiĂ©tĂ© sociale?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
- Peur excessive des situations dans lesquelles le sujet risque dâĂȘtre le centre de lâattention ou dâĂȘtre jugĂ© dĂ©favorablement
- La personne Ă©prouve une forte crainte dâĂȘtre soumise par autrui Ă un examen rigoureux, elle redoute les rĂ©unions avec beaucoup de monde ou les situations dans lesquelles elle doit accomplir des actes susceptibles de lâintimider ou de lâembarrasser
- Dans certain cas, la peur est trÚs spécifique, comme la peur de parler ou de manger en public
- Le fait dâĂȘtre exposĂ© Ă la situation phobique dĂ©clenche gĂ©nĂ©ralement une anxiĂ©tĂ© panique, accompagnĂ©e de diaphorĂšse, de tachycardie et de dyspnĂ©e
- Les premiers symptĂŽmes se manifestent souvent Ă la fin de lâenfance ou au dĂ©but de lâadolescence
- Lâapparition peut se faire de façon abrupte, Ă la suite dâune expĂ©rience stressante ou humiliante, ou de maniĂšre insidieuse
- Le trouble tend Ă devenir chronique et persiste parfois toute la vie
- Engendre une grande souffrance et une importance détérioration du fonctionnement social, professionnel ou autre
Chapitre 17 - p. 452
Quels sont les critĂšres diagnostiques de lâanxiĂ©tĂ© sociale?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
A. Peur ou anxiĂ©tĂ© intense dâune ou plusieurs situations sociales durant lesquelles le sujet est exposĂ© Ă lâĂ©ventuelle observation attentive dâautrui (comme les interactions sociales, se faire observer ou performance)
B. La personne craint dâagir ou de montrer des symptĂŽmes dâanxiĂ©tĂ© dâune façon qui sera jugĂ©e nĂ©gativement
C. Les situations sociales provoquent presque toujours une peur ou une anxiété
D. Les situations sociales sont évitées ou subies avec une peur ou une anxiété intense
E. La peur ou lâanxiĂ©tĂ© sont disproportionnĂ©es par rapport Ă la menace rĂ©elle posĂ©e par la situation sociale et compte tenu du contexte socioculturel
F. La peur, lâanxiĂ©tĂ© et lâĂ©vitement sont persistants, durant habituellement 6 mois ou plus
G. La peur, lâanxiĂ©tĂ© et lâĂ©vitement entraĂźnent une dĂ©tresse ou une altĂ©ration cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou dans dâautres domaines importants
H. La peur, lâanxiĂ©tĂ© ou lâĂ©vitement ne sont pas imputables aux effets physiologiques dâune substance
I. La peur, lâanxiĂ©tĂ© ou lâĂ©vitement ne sont pas mieux expliquĂ©s par les symptĂŽmes dâun autre trouble mental
J. Si une autre affection mĂ©dicale est prĂ©sente, la peur, lâanxiĂ©tĂ© ou lâĂ©vitement sont clairement non liĂ©s Ă cette affection ou excessifs
Chapitre 17 - p. 452-453
Quâest-ce que la phobie spĂ©cifique?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
- Peur dâune situation prĂ©cise ou dâun objet particulier qui pourrait vraisemblablement ĂȘtre dangereux
- La personne phobique a une réaction excessive, irraisonnée et inappropriée
- Les phobies spĂ©cifiques sont souvent dĂ©tectĂ©es lorsque dâautres troubles anxieux font lâobjet dâune Ă©valuation clinique
- Un diagnostic de phobie spĂ©cifique est posĂ© que dans les cas oĂč la peur irraisonnĂ©e limite ses activitĂ©s et nuit Ă sa vie quotidienne
- En lâabsence de lâobjet ou de la situation qui crĂ©e la phobie, il est possible que la personne ne soit pas plus anxieuse que la plupart des gens
- Lorsquâelle est exposĂ©e Ă cet objet ou Ă cette situation, elle est submergĂ©e par les symptĂŽmes de panique (palpitations, diaphorĂšse, difficultĂ© Ă respirer, vertiges, etc.), et seulement la pensĂ©e peut suffire Ă dĂ©clencher les symptĂŽmes
- Aussi frĂ©quentes chez les femmes que chez les hommes, et elles peuvent apparaĂźtre Ă tout Ăąge (celles qui apparaissent Ă lâenfance disparaissent souvent sans traitement)
- Il existe des sous-types de phobie spĂ©cifique, oĂč le plus commun est celui liĂ© aux animaux
Chapitre 17 - p, 453
Quels sont les critÚres diagnostiques de la phobie spécifique?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
A. Peur ou anxiĂ©tĂ© intense Ă propos dâun objet ou dâune situation spĂ©cifique
B. Lâobjet ou la situation phobogĂšne provoque presque toujours une peur ou une anxiĂ©tĂ© immĂ©diate
C. Lâobjet ou la situation est activement Ă©vitĂ© ou vĂ©cu avec une peur ou une anxiĂ©tĂ© intense
D. La peur ou lâanxiĂ©tĂ© est disproportionnĂ©e par rapport au danger rĂ©el engendrĂ© par lâobjet ou la situation spĂ©cifique et par rapport au contexte socioculturel
E. La peur, lâanxiĂ©tĂ© ou lâĂ©vitement sont persistants, habituellement dâune durĂ©e de 6 mois ou plus
F. La peur, lâanxiĂ©tĂ© ou lâĂ©vitement causent une souffrance cliniquement significative ou une altĂ©ration du fonctionnement social, professionnel ou dans dâautres domaines importants
G. Le trouble nâest pas mieux expliquĂ© par les symptĂŽmes dâun autre trouble mental
Chapitre 17 - p. 452
Quels seraient des exemples de phobie spécifique?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
- Acrophobie : Les hauteurs (environnement naturel)
- Algophobie : La douleur (autres)
- Arachnophobie : Les araignées (animaux)
- Astrapéphobie : Les éclairs (environnement naturel)
- Bélénophobie : Les aiguilles (sang)
- Claustrophobie : Les espaces clos (situations)
- Cynophobie : Les chiens (animaux)
- Ăquinophobie : Les chevaux (animaux)
- Hydrophobie : Lâeau (environnement naturel)
- Musophobie : Les souris (animaux)
- Nyctophobie : La noirceur (autres)
- Pyrophobie : Le feu (environnement naturel)
- Thanatophobie : La mort (situations)
- Trichophobie : Les poils (autres)
- XĂ©nophobie : Les Ă©trangers
- Zoophobie : Les animaux
Chapitre 17 - p. 453-454
Quâest-ce que les troubles anxieux dus Ă une autre affection mĂ©dicale ou induits par une substance/mĂ©dicament?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
- Dans certaines situations, le trouble anxieux dĂ©coule dâune autre affection mĂ©dicale, dâune intoxication Ă une substance, du sevrage dâune substance ou la prise dâun mĂ©dicament
- Les attaques de panique ou lâanxiĂ©tĂ© sont alors au premier plan du tableau clinique
- Plusieurs affections mĂ©dicales peuvent entraĂźner lâapparition des symptĂŽmes de lâanxiĂ©tĂ©, comme les affections cardiaques, endocriniennes, respiratoires et neurologiques
- Tenir compte de la cause sous-jacente de lâanxiĂ©tĂ©!
- Le diagnostic du trouble anxieux induit par une substance nâest posĂ© que si les symptĂŽmes anxieux excĂšdent ceux qui sont habituellement associĂ©s Ă une intoxication ou Ă un syndrome de sevrage et sâils sont suffisamment graves pour justifier un examen clinique Ă eux seuls
- Le diagnostic sâappuiera sur lâĂ©tude des antĂ©cĂ©dents, sur lâexamen physique ou sur les analyses de laboratoire
- Les substances qui peuvent entraĂźner lâapparition dâun trouble anxieux sont lâalcool, les amphĂ©tamines, la cocaĂŻne, les hallucinogĂšnes, les sĂ©datifs, les hypnotiques, les anxiolytiques, la cafĂ©ine, le cannabis, les substances inhalĂ©es, les opiacĂ©s et la phencyclidine
- Les soins doivent tenir compte de la nature de la substance et du contexte oĂč les symptĂŽmes sont apparus, soit une intoxication ou un sevrage
Chapitre 17
Fiche rĂ©sumĂ© des troubles anxieux! Jâavais fait un beau tableau mais je peux pas mettre de tableau ici⊠:(
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
Trouble panique :
Attaques de panique récurrentes et inattendues, palpitations, tremblements, sueurs, suffocation, peur de perte de contrÎle, peur de mourir, évitement de situations
Trouble dâanxiĂ©tĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ©e :
Inquiétudes excessives et persistantes sur plusieurs sujets, tension musculaire, irritabilité, fatigue, agitation, troubles du sommeil, manque de concentration
Agoraphobie :
Peur intense de se retrouver dans des situations oĂč il serait difficile de fuir ou de demander de lâaide, Ă©vitement de ces situations
Anxiété sociale :
Peur intense dâĂȘtre jugĂ© ou humiliĂ© dans des situations sociales, Ă©vitement des interactions sociales ou des situations de performance, rougissement, tremblements, mains moites
Phobie spécifique :
Peur excessive dâune situation ou dâun objet spĂ©cifique, rĂ©action de panique ou dâĂ©vitement en prĂ©sence de la phobie
Troubles anxieux dĂ» Ă maladie :
AnxiĂ©tĂ© liĂ©e Ă une affection mĂ©dicale dĂ©jĂ prĂ©sente ou la consommation dâune substance comme des drogues, de lâalcool ou des mĂ©dicaments
Chapitre 17 - p. 454
Quâest-ce que le trouble obsessionnel-compulsif (TOC)?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
- Se manifeste par des obsessions, des compulsions, ou les deux, qui sont dâune gravitĂ© suffisante pour engendrer une souffrance et une altĂ©ration du fonctionnement social, professionnel ou dans dâautres domaines importants
- Lâobsession est de nature cognitive (concerne les pensĂ©es) et la compulsion est de nature comportementale
- La compulsion prend la forme dâun comportement rĂ©pĂ©titif ou dâun acte mental que la personne se sent obligĂ©e dâappliquer de façon rigide en rĂ©ponse Ă une obsession, pour ainsi en rĂ©duire lâanxiĂ©tĂ©
- La personne avec un TOC admet que son comportement est excessif, mais le soulagement lâincite Ă le rĂ©pĂ©ter tout de mĂȘme
- Aussi courant chez les hommes que chez les femmes
- Peut sâamorcer dĂšs lâenfance, mais apparaĂźt plus souvent au dĂ©but de lâĂąge adulte
- Maladie souvent chronique qui peut sâaccompagner de complications comme la dĂ©pression ou la consommation abusive dâalcool ou dâautres substances
Chapitre 17 - p. 454
Comment se dĂ©finient lâobsession et la compulsion?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
Obsession :
- Pensées, idées ou images récurrentes et persistantes qui, à certains moments, sont ressenties comme intrusives et inopportunes, et qui entraßnent une anxiété ou une détresse importante chez la plupart des personnes
- La personne fournit des efforts pour ignorer ou rĂ©primer ces pensĂ©es, ou pour les neutraliser par dâautres pensĂ©es ou actions
Compulsion :
- Pulsion ou besoin irrĂ©pressibles dâaccomplir certains actes ou rituels qui peuvent sembler irrationnels
- Comportements rĂ©pĂ©titifs ou actes mentaux que la personne se sent poussĂ©e Ă accomplir en rĂ©ponse Ă une obsession ou selon certaines rĂšgles qui doivent ĂȘtre appliquĂ©es de maniĂšre inflexible
- Les comportements ou actes mentaux sont destinĂ©s Ă neutraliser ou Ă diminuer lâanxiĂ©tĂ© ou le sentiment de dĂ©tresse, ou Ă empĂȘcher un Ă©vĂ©nement ou une situation redoutĂ©e
- Ces comportements ou actes mentaux sont soit sans relation rĂ©aliste avec ce quâils se proposent de neutraliser ou de prĂ©venir, soit excessifs
Chapitre 17 - p. 454
Quelles sont les obsessions et les compulsions les plus courantes dans le TOC?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
Obsessions les plus courantes :
- Obsession de propreté ou de contamination
- Obsession de doute ou dâerreur
- Obsession dâordre (symĂ©trie et exactitude)
- Obsessions religieuses
- Obsessions liĂ©es Ă lâagressivitĂ© (crainte de se faire du mal ou de faire mal Ă autrui)
- Obsessions sexuelles
Compulsions les plus courantes :
- Se laver les mains
- Ordonner
- VĂ©rifier [âŠ]
- Prier
- Compter
- Répéter silencieusement certains mots
Chapitre 17 - p. 455
Quels sont les critĂšres diagnostiques du TOC?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
A. PrĂ©sence dâobsessions, de compulsions, ou des deux
B. Les obsessions ou compulsions sont Ă lâorigine dâune perte de temps considĂ©rable ou dâune dĂ©tresse cliniquement significative, ou dâune altĂ©ration du fonctionnement social, professionnel ou dans dâautres domaines importants
C. Les symptĂŽmes obsessionnels-compulsifs ne sont pas imputables aux effets physiologiques dâune substance ni Ă une autre affection mĂ©dicale
D. La perturbation nâest pas mieux expliquĂ©e par les symptĂŽmes dâun autre trouble mental
- SpĂ©cifier si avec bonne prise de conscience ou mauvaise prise de conscience (si la personne croit quâil correspond ou non Ă la rĂ©alitĂ©)
- Spécifier si en relation avec des tics actuellement ou dans les antécédents de santé
Chapitre 17 - p. 454-455
Quâest-ce que lâobsession dâune dysmorphie corporelle?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
- PrĂ©occupation exagĂ©rĂ©e Ă lâĂ©gard de difformitĂ©s ou de dysfonctionnements particuliers
- Dans certains cas le défaut est véritablement présent, mais la personne lui accorde une importance déraisonnable et exagérée, et ses préoccupations sont excessives
- Les personnes aux prises avec ce trouble savent que leurs préoccupations sont excessives
- Certaines personnes dĂ©velopperont aussi un trouble psychotique ou dâautres troubles mentaux comorbides, comme un trouble dĂ©pressif caractĂ©risĂ© ou un trouble anxieux
- LâanxiĂ©tĂ© extrĂȘme que ressent la personne en raison de son dĂ©faut perçu peut altĂ©rer son fonctionnement social et professionnel
- Préoccupations les plus fréquentes :
o Imperfections perçues de la peau (rides ou cicatrices)
o Imperfections perçues du nez (forme ou taille)
o Pilosité
o Autres, nâimporte quelle partie du corps!
Chapitre 17 - p. 456
Quels sont les critĂšres diagnostiques de lâobsession dâune dysmorphie corporelle?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
A. Préoccupation concernant une ou plusieurs imperfections ou défauts perçus dans son apparence physique qui ne sont pas apparents ou qui semblent mineurs pour autrui
B. Ă un moment de lâĂ©volution du trouble, lâindividu a eu des comportements rĂ©pĂ©titifs (se regarder dans le miroir, toilettage excessif, excoriation de la peau, recherche de rassurement) ou des actes mentaux (comparaison de son apparence avec celle des autres) en rĂ©ponse Ă des prĂ©occupations concernant son apparence physique
C. La prĂ©occupation entraĂźne une dĂ©tresse cliniquement significative ou une altĂ©ration du fonctionnement social, professionnel ou dans dâautres domaines importants
D. La prĂ©occupation concernant lâapparence nâest pas mieux expliquĂ©e par une insatisfaction concernant le poids ou le tissu adipeux chez un individu dont les symptĂŽmes rĂ©pondent aux critĂšres diagnostiques dâune trouble alimentaire
- SpĂ©cifier si avec dysmorphie musculaire, oĂč lâindividu est prĂ©occupĂ© par lâidĂ©e dâun corps trop petit ou pas assez musclĂ©
- Indiquer le niveau dâinsight concernant les croyances relatives Ă lâobsession dâune dysmorphie, soit si la personne a un insight bon ou acceptable, peu dâinsight ou sans insight (est-ce que la personne reconnaĂźt que ses croyances relatives Ă lâobsession ne sont probablement pas exactes, ou elle croit quâelle sont 100% vraies?)
Chapitre 17 - p. 455-456
Quâest-ce que la trichotillomanie?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
- Arrachage répété de ses propres cheveux aboutissant à une perte de cheveux
- Un sentiment de tension croissante prĂ©cĂšde lâarrachage de cheveux, lequel entraĂźne un soulagement ou une satisfaction
- Régions du corps plus fréquentes :
o Cuir chevelu
o Les sourcils
o Les cils
o Toute autre partie du corps avec de la pilosité! - Dans la plupart des cas, les sites de perte de cheveux se trouvent sur le cÎté opposé à la main dominante
- Les personnes se plaignent rarement dâune douleur accompagnant lâarrachage de cheveux, mais il nâest pas rare de ressentir des picotements ou un prurit
- Souvent accompagnĂ©e dâautres troubles mentaux, dont les troubles de lâhumeur et les troubles anxieux
- Les symptĂŽmes plus graves se manifestent gĂ©nĂ©ralement Ă lâadolescence ou au dĂ©but de lâĂąge adulte, mais des symptĂŽmes lĂ©gers peuvent ĂȘtre observĂ©s chez les enfants de moins de six ans, souvent en rĂ©ponse Ă une perte importante ou Ă un autre Ă©vĂ©nement anxiogĂšne
- Peut sâaccompagner dâautres comportements dâautomutilation comme le fait de se ronger les ongles, de se cogner la tĂȘte, de se gratter ou se mordiller
- Lâarrachage rĂ©pĂ©tĂ© des cheveux vise Ă rĂ©duire lâanxiĂ©tĂ©, câest pourquoi il fait partie du spectre des TOC
- Le trouble touche plus les femmes que les hommes
Chapitre 7 - p. 456-457
Quâest-ce que le trouble dâaccumulation compulsive?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
- Le trouble dâaccumulation compulsive (TAC), aussi appelĂ© thĂ©saurisation pathologique ou syllogomanie, est la difficultĂ© persistante Ă jeter ou Ă se sĂ©parer de certains objets, indĂ©pendamment de la valeur rĂ©elle
- Le diagnostic peut indiquer sâil y a acquisitions excessives, par lâachat ou par dâautres moyens, ou pas
- Les personnes aux prises avec le TAC collectionnent les objets jusquâĂ ce que pratiquement toutes les surfaces de leur lieu dâhabitation en soient encombrĂ©es, seuls les sentiers Ă©troits permettent de circuler entre les amas dâobjets
- Certaines personnes accumulent aussi les aliments et les animaux, et dĂ©tiennent des douzaines ou des centaines dâanimaux dans des conditions insalubres dans la plupart des cas
- Le trouble touche davantage les hommes que les femmes, et sa prévalence est prÚs de 3 fois plus élevée chez les personnes ùgées de 34 à 44 ans
- Les symptĂŽmes sâaggravent avec chaque dĂ©cennie qui passe, peu importe lâĂąge quâavait la personne au moment oĂč ils sont dâabord apparus
- Les autres caractĂ©ristiques comprennent le perfectionnisme, lâindĂ©cision, lâanxiĂ©tĂ©, la dĂ©pression, la distractivitĂ© et la difficultĂ© Ă planifier et Ă organiser les tĂąches
- Le TAC est associé au TOC, mais aussi au trouble de la personnalité dépendante, au trouble de la personnalité évitante, aux personnalités schizotypiques et au trouble de la personnalité paranoïaque
- Le TAC est frĂ©quent dans certaines familles et il pourrait ĂȘtre reliĂ© Ă une vulnĂ©rabilitĂ© gĂ©nĂ©tique
Chapitre 17
Fiche résumé des différents troubles obsessionnels-compulsifs :)
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
Trouble obsessionnel-compulsif (TOC)
- PrĂ©sence dâobsessions provoquant de lâanxiĂ©tĂ©
- Compulsions rĂ©pĂ©titives (se laver les mains, vĂ©rifier, etc.) visant Ă neutraliser lâanxiĂ©tĂ©
- Ces comportements sont excessifs ou non liés à la réalité
Dysmorphie corporelle
- Préoccupation excessive concernant un ou plusieurs défauts physiques (souvent imaginaires ou exagérés)
- Actes répétitifs (se regarder dans le miroir, se comparer, etc.)
- Impact significatif sur le fonctionnement social, professionnel ou dans dâautres domaines importants
Trichotillomanie
- Arrachage récurrent des cheveux provoquant une perte capillaire visible
- Sentiment de soulagement aprĂšs lâarrachage, prĂ©cĂ©dĂ© par une tension
- FrĂ©quemment associĂ©e Ă des tentatives rĂ©pĂ©tĂ©es dâarrĂȘter sans succĂšs
Trouble dâaccumulation compulsive (TAC)
- Difficulté persistante à jeter ou à se séparer de ses objets, peu importe leur valeur réelle
- Accumulation excessive entraßnant des espaces de vie encombrés
- Forte dĂ©tresse Ă lâidĂ©e de se sĂ©parer des objets, affectant le quotidien
Chapitre 17 - p. 457
En quoi consiste la collecte de données des troubles anxieux ou TOC dans le démarche de soins infirmiers?
Concept 4
RepĂ©rer les interventions infirmiĂšres les plus courantes dans lâaccompagnement des personnes prĂ©sentant un trouble anxieux ou dâun trouble obsessionnel-compulsif
- Il existe plusieurs Ă©chelles dâĂ©valuation pour mesurer la gravitĂ© des symptĂŽmes de lâanxiĂ©tĂ©, dont certaines sont destinĂ©es aux cliniciens et dâautres peuvent ĂȘtre utilisĂ©es par les personnes susceptibles dâĂȘtre aux prises avec lâanxiĂ©tĂ© (comme lâinventaire dâanxiĂ©tĂ© de Beck)
- LâĂ©chelle dâĂ©valuation de lâanxiĂ©tĂ© de Hamilton (HAM-A) et le Generalized Anxiety Disorder-7 (GAD-7) font partie des Ă©chelles les plus utilisĂ©es
o HAM-A : Comprend 14 questions et mesure Ă la fois les symptĂŽmes psychiques et somatiques (dĂ©tresse psychologique et manifestations physiques associĂ©es Ă lâanxiĂ©tĂ©)
o GAD-7 : UtilisĂ©e couramment au QuĂ©bec dans les milieux de soins, comprend 7 questions portant sur les symptĂŽmes psychiques. Permet de dĂ©pister le trouble panique, lâanxiĂ©tĂ© sociale et le trouble de stress post-traumatique
o Le GAD-7 nâest pas un outil de diagnostic, mais permet de mesurer le niveau dâanxiĂ©tĂ© de la personne et aide Ă en suivre lâĂ©volution
Chapitre 17 - Tableau p.458
Quels constats dâĂ©valuation peuvent ĂȘtre prĂ©sentĂ©s suite Ă la collecte de donnĂ©es des troubles anxieux et TOC?
Concept 4
RepĂ©rer les interventions infirmiĂšres les plus courantes dans lâaccompagnement des personnes prĂ©sentant un trouble anxieux ou dâun trouble obsessionnel-compulsif
Anxiété sévÚre ou crise de panique:
Palpitations, tremblements, sudation, douleurs thorax, essoufflement, peur de devenir fou, peur de mourir, inquiétude excessive, difficultés de concentration, problÚmes de sommeil
Impuissance
Verbalisation du manque de prise sur sa situation personnelle, non-participation aux dĂ©cisions concernant ses soins personnels ou sa situation, verbalisation dâun doute relatif Ă lâexercice de son rĂŽle
Peur
Comportement visant Ă Ă©viter lâobjet ou la situation qui suscite la crainte
Isolement social
VolontĂ© de rester seul Ă la maison et peur de quitter le domicile sans ĂȘtre accompagnĂ© (agoraphobie ou anxiĂ©tĂ© sociale)
StratĂ©gies dâadaptation inefficaces
Rituels, pensées obsessionnelles, incapacité à répondre à ses besoins fondamentaux, anxiété grave (TOC)
Exercice du rÎle perturbé
Incapacité à assumer ses responsabilités habituelles
Image corporelle perturbée
PrĂ©occupation Ă cause dâun dĂ©faut imaginĂ©, description exagĂ©rĂ©e des anomalies physiques existantes, nombreuses visites chez le chirurgien plastique ou le dermatologue visant un soulagement
MaĂźtrise inefficace des pulsions
Arrachage répété et impulsif de ses propres cheveux
Chapitre 17 - Tableau p. 459-460
Quelles seraient les interventions infirmiĂšres en lien avec lâanxiĂ©tĂ© sĂ©vĂšre ou les crises de panique?
Concept 4
RepĂ©rer les interventions infirmiĂšres les plus courantes dans lâaccompagnement des personnes prĂ©sentant un trouble anxieux ou dâun trouble obsessionnel-compulsif
Objectif Ă court terme: La personne dĂ©crit des façons dâintervenir Ă lâapparition des premiers signes de lâanxiĂ©tĂ© durant la premiĂšre semaine de traitement
- Rester avec la personne et la rassurer afin quâelle se sente en sĂ©curitĂ©. Ne pas la laisser seule lors dâun Ă©tat de panique. La personne peut craindre pour sa vie. La prĂ©sence dâune personne de confiance pourra la rassurer et lâaider Ă ĂȘtre en sĂ©curitĂ©
- Garder une attitude calme et objective, sâen tenir aux faits. LâanxiĂ©tĂ© est contagieuse, le personnel soignant peut la communiquer (faire attention)
Objectif Ă long terme: La personne est en mesure de reconnaĂźtre les premiers symptĂŽmes de lâanxiĂ©tĂ© et dâintervenir pour Ă©viter que lâanxiĂ©tĂ© nâatteigne le niveau de la panique, et ce, avant la fin du traitement
- Transmettre des messages brefs et utiliser des mots simples, prononcĂ©s clairement et calmement, pour expliquer ce qui se passe Ă lâhĂŽpital
- En cas dâhyperventilation (peut causer une baisse le CO2 dans le sang et des symptĂŽmes comme FC augmentĂ©, essoufflement, engourdissement, etc.), aider la personne Ă respirer dans un petit sac de papier recouvrant Ă la fois sa bouche et son nez, faire 6 Ă 12 respirations dans le sac (Il ne faut pas employer la technique auprĂšs des personnes prĂ©sentant un trouble coronarien ou respiratoire)
- RĂ©duire autant que possible les stimuli environnementaux
- Administrer la mĂ©dication au besoin selon lâordonnance mĂ©dicale, observer et noter ses effets thĂ©rapeutiques et effets indĂ©sirables
- Une fois lâanxiĂ©tĂ© attĂ©nuĂ©e, analyser avec la personne les raisons qui ont pu prĂ©cipiter la rĂ©action anxieux. Cerner les Ă©vĂ©nements dĂ©clencheurs est la premiĂšre chose que la personne doit apprendre lorsquâon lui enseigne Ă interrompre la montĂ©e dâanxiĂ©tĂ©
- Enseigner Ă la personne les signes et symptĂŽmes de la montĂ©e de lâanxiĂ©tĂ© ainsi que des moyens dâarrĂȘter sa progression : techniques de relaxation, respirations profondes, mĂ©ditation, exercice physique, marche rapide et jogging
Chapitre 17 - Tableau p. 460-461
Quelles seraient les interventions infirmiĂšres en lien avec la peur?
Concept 4
RepĂ©rer les interventions infirmiĂšres les plus courantes dans lâaccompagnement des personnes prĂ©sentant un trouble anxieux ou dâun trouble obsessionnel-compulsif
Objectif Ă Court terme :
La personne rĂ©ussit Ă discuter du stimulus phobogĂšne avec lâinfirmiĂšre
Objectif Ă long terme :
La personne agit normalement et sans paniquer en présence du stimulus phobogÚne et ce avant la fin du traitement
- Analyser avec la personne sa perception du danger physique ou de la menace envers le concept de soi. La rassurer au sujet de sa sécurité
- Examiner avec la personne la situation dâun point de vue rĂ©aliste (quâest ce qui peut ou qui ne peut pas changer?) . Pour travailler efficacement Ă attĂ©nuer sa peur, la personne doit dâabord accepter les aspects de la situation quâelle ne peut pas changer
- Faire participer la personne au choix de stratĂ©gies dâadaptation plus appropriĂ©es. Le fait de la laisser choisir permet de mesurer ses progrĂšs et favorise lâestime de soi
- Si la personne choisit de sâefforcer ou de surmonter sa peur, les techniques de dĂ©sensibilisation ou de lâimmersion lui sont proposĂ©es. DĂ©sensibilisation consiste Ă exposer graduellement au stimulus, et immersion consiste Ă plonger la personne dans une situation effrayante
- Encourager la personne Ă analyser les sentiments sous-jacents qui contribuent Ă ses peurs irrationnelles plutĂŽt que de les rĂ©primer. Lâanalyse peur aider la personne Ă rĂ©soudre des questions dĂ©licates et Ă amĂ©liorer sa capacitĂ© dâadaptation
Chapitre 17 - Tableau p. 461-462
Quelles seraient les interventions infirmiĂšres en lien avec les stratĂ©gies dâadaptation inefficaces?
Concept 4
RepĂ©rer les interventions infirmiĂšres les plus courantes dans lâaccompagnement des personnes prĂ©sentant un trouble anxieux ou dâun trouble obsessionnel-compulsif
Objectif Ă court terme :
La personne rĂ©ussit en moins dâune semaine Ă diminuer de moitiĂ© le temps quâelle consacre Ă ses rituels
Objectif Ă long terme :
La personne dĂ©montre avant la fin du traitement sa capacitĂ© Ă utiliser dâautres stratĂ©gies que le comportement obsessionnel-compulsif ou la dĂ©pendance pour gĂ©rer son stress
- Déterminer avec la personne les situations qui font monter habituellement son anxiété et la poussent à recourir à des rituels (facteurs précipitants)
- RĂ©pondre aux besoins de la personne autant que lâexige sa dĂ©pendance. Encourager ensuite la personne Ă accroĂźtre son autonomie en donnant un renforcement positif au comportement adaptĂ©. Le renforcement positif hausse lâestime de soi de la personne et lâincite Ă reproduire les comportements dĂ©sirĂ©s
- Au dĂ©but du traitement, laisser la personne consacrer beaucoup de temps Ă ses rituels, en Ă©vitant de porter un jugement ou de manifester sa dĂ©sapprobation. EmpĂȘcher la personne pourrait dĂ©clencher chez elle une anxiĂ©tĂ© panique. Il sera plus facile pour la personne dâexplorer ses pensĂ©es, ses Ă©motions et les comportements qui sont associĂ©s si lâanxiĂ©tĂ© reste faible
- Amener la personne Ă analyser le sens et le but du comportement et soutenir ses efforts
- DĂ©finir avec la personne un horaire dâactivitĂ©s bien structurĂ©, qui lui laisse du temps pour accomplir ses rituels. Lâexistence des structures rassure la personne anxieuse.
- Au fur et Ă mesure que la personne participe Ă dâautres activitĂ©s, rĂ©duire progressivement le temps allouĂ© Ă ses rituels. Donner un renforcement positif aux comportements non ritualisĂ©s
- Aider la personne Ă interrompre ses pensĂ©es obsessives et ses rituels par le recours Ă diverses techniques, comme la distraction, la relaxation, lâactivitĂ© physique et toute autre activitĂ© constructive qui lui convient
Chapitre 17 - p. 462
Quelles seraient les interventions infirmiĂšres en lien avec lâimage corporelle perturbĂ©e?
Concept 4
RepĂ©rer les interventions infirmiĂšres les plus courantes dans lâaccompagnement des personnes prĂ©sentant un trouble anxieux ou dâun trouble obsessionnel-compulsif
Objectif Ă court terme :
La personne reconnaĂźt quâelle a une vision disproportionnĂ©e des changements subis par son apparence ou son fonctionnement physique. Il faut adapter lâĂ©chĂ©ancier de cet objectif Ă la situation de la personne
Objectif Ă long terme :
Avant la fin du traitement, la personne dĂ©crit son propre corps dâune maniĂšre qui reflĂšte son apparence et son fonctionnement rĂ©els
- Ăvaluer comment la personne perçoit sa propre apparence physique. Ne pas oublier que la reprĂ©sentation mentale quâelle en a est bien rĂ©elle, mĂȘme si elle admet quâelle est exagĂ©rĂ©e . Ne pas contredire les impressions de la personne, sinon il est impossible de crĂ©er une relation thĂ©rapeutique de confiance
- Aider la personne Ă constater que sa reprĂ©sentation mentale de son apparence physique est perturbĂ©e ou quâelle accorde une importance disproportionnĂ©e Ă une imperfection mineure
- Inciter la personne Ă exprimer les craintes et les inquiĂ©tudes associĂ©es aux situations reconnues comme Ă©tant anxiogĂšnes. PrĂ©senter dâautres stratĂ©gies dâadaptation
- Faire en sorte que la personne participe Ă des activitĂ©s qui amĂ©liorent lâestime de soi sans faire rĂ©fĂ©rence Ă lâapparence physique. Lorsque la personne rĂ©ussit Ă dĂ©velopper une autosatisfaction fondĂ©e sur ses rĂ©alisations et sur une acceptation sans rĂ©serve dâelle-mĂȘme, lâimportance du dĂ©faut imaginaire ou de lâimperfection mineure diminue
- Encourager la personne à se joindre à des groupes de soutien destinés aux personnes ayant des antécédents similaires
Chapitre 17 - Tableau p. 463
Quelles seraient les interventions infirmiĂšres en lien avec la maitrise inefficace des pulsions?
Concept 4
RepĂ©rer les interventions infirmiĂšres les plus courantes dans lâaccompagnement des personnes prĂ©sentant un trouble anxieux ou dâun trouble obsessionnel-compulsif
Objectif Ă court terme :
La personne dĂ©crit des techniques adaptatives de gestion du stress autres que lâarrachage des cheveux
Objectif Ă long terme :
La personne dĂ©montre sa capacitĂ© Ă utiliser des stratĂ©gies adaptatives de gestion du stress et abandonne lâarrachage de ses propres cheveux
- Soutenir la personne dans ses efforts pour arrĂȘter lâarrachage de cheveux. Aider la personne Ă comprendre quâil est possible dâabandonner cela. Le soutien de lâinfirmiĂšre lui donne confiance
- Ăviter de porter un jugement ou de manifester de la dĂ©sapprobation
- Aider la personne pendant sa thérapie par la technique de renversement des habitudes (prochaine carte)
- Une fois que la personne a pris conscience des occurrences du comportement, insister sur le fait quâil est possible de prĂ©venir la survenue des automatismes en se gardant les mains occupĂ©es dans les situations associĂ©es Ă lâarrachage de cheveux
- Aider la personne Ă adopter des techniques de gestion du stress : pratiquer la respiration profonde ou la mĂ©ditation, faire des Ă©tirements ou de lâactivitĂ© physique, Ă©couter de la musique douce
- Offrir du soutien et des encouragements en cas de rĂ©gression. Aider la personne Ă comprendre quâil ne faut pas abandonner le traitement, mĂȘme si le changement ne vient pas aussi rapidement que souhaitĂ©
Chapitre 17 - p. 463
Quels sont les aspects de la technique de renversement des habitudes?
Concept 4
RepĂ©rer les interventions infirmiĂšres les plus courantes dans lâaccompagnement des personnes prĂ©sentant un trouble anxieux ou dâun trouble obsessionnel-compulsif
Formation de sensibilisation :
- Aide la personne Ă prendre conscience des circonstances dans lesquelles lâarrachage de cheveux est le plus frĂ©quent (apprend Ă reconnaĂźtre les pulsions, les pensĂ©es ou les sensations qui prĂ©cĂšdent le comportement)
- Justification : Améliore son sentiment de maßtrise de soi
Entraßnement aux réponses concurrentes :
- La personne apprend Ă remplacer lâarrachage de ses propres cheveux pas une autre rĂ©action
- Justification : La substitution du comportement indésirable peut contribuer à supprimer ce comportement
Soutien social :
- Il faut encourager les membres de la famille à participer au processus thérapeutique et à offrir du renforcement positif lorsque la personne tente de renverser ses habitudes
- Justification : Les commentaires positifs favorisent lâestime de soi et encouragent la personne Ă poursuivre le traitement. Cet aspect du traitement indique aussi aux membres de la famille comment ils peuvent aider leur proche
Chapitre 17 - p. 464
Quels sont les sujets Ă aborder lors de lâĂ©ducation psychologique auprĂšs des personnes avec un trouble anxieux et la famille?
Concept 4
RepĂ©rer les interventions infirmiĂšres les plus courantes dans lâaccompagnement des personnes prĂ©sentant un trouble anxieux ou dâun trouble obsessionnel-compulsif
Nature de la maladie :
- Description de lâanxiĂ©tĂ©
- Causes possibles de lâanxiĂ©tĂ©
- SymptĂŽmes de lâanxiĂ©tĂ©
- Description et symptĂŽmes du trouble spĂ©cifique (TOC, obsession dâune dysmorphie corporelle, trichotillomanie, etc.)
Prise en charge de la maladie :
- Prise en charge pharmaceutique :
o Effets indésirables potentiels
o DĂ©lai avant lâapparition de lâeffet thĂ©rapeutique
o Effets à prévoir
- MĂ©dicaments utilisĂ©s dans le traitement du trouble panique et du trouble dâanxiĂ©tĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ©e :
o ISRS
o IRSN
o Buspirone
o Tricycliques
o Benzodiazépines - Médicaments utilisés dans le traitement des troubles phobiques :
o ISRS
o Benzodiazépines - Médicaments utilisés dans le traitement du TOC :
o ISRS
o Clomipramine - MĂ©dicaments utilisĂ©s dans le traitement de lâanxiĂ©tĂ© sociale :
o ISRS
o IRSN
o Benzodiazépines
Gestion du stress :
- Enseignement de façons dâinterrompre la montĂ©e de lâanxiĂ©tĂ©
o Relaxation musculaire progressive
o Imagerie mentale
o Musique
o MĂ©ditation
o Yoga
o Activité physique
Service de soutien :
- NumĂ©ros dâurgence
- Groupes de soutien
- Psychothérapie individuelle
Chapitre 17 - p. 466-468
Quelles sont les différentes interventions psychologiques pour les troubles anxieux et le TOC (modalités thérapeutiques)?
Concept 5
Reconnaßtre les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
- Les interventions psychologiques sont efficaces pour les troubles paniques, les phobies spécifiques, le TOC et le TAG
- LâinfirmiĂšre peut les faire en collaboration avec les autres professionnels, mais elle ne peut pas entreprendre de façon autonome une thĂ©rapie structurĂ©e
Différentes thérapies:
- La psychothérapie individuelle
- La thérapie cognitivo-comportementale
- La thérapie comportementale (comprend plusieurs interventions):
o Désensibilisation systémique
o La thérapie par immersion
o Lâexposition avec prĂ©vention de la rĂ©ponse
o La thérapie basée sur les inférences
- Les autres traitements non-pharmacologiques contre lâanxiĂ©tĂ©
Chapitre 17 - p. 466
En quoi consiste la psychothérapie individuelle dans le traitement des troubles anxieux et des TOC?
Concept 5
Reconnaßtre les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
- La psychothĂ©rapie de soutien vise Ă aider les personnes Ă prendre conscience de leurs propres forces et Ă Ă©tudier diffĂ©rentes stratĂ©gies dâadaptation
- La psychothĂ©rapie axĂ©e sur lâintrospection, qui sâappuie sur lâapproche freudienne, a pour but dâaider les personnes Ă cerner, Ă analyser et Ă rĂ©soudre les conflits psychologiques qui les tourmentent et qui contribuent Ă leur anxiĂ©tĂ©
- Le psychothĂ©rapeute peut Ă©galement se servir de la logique et de la raison pour aider la personne Ă mieux comprendre diverses situations anxiogĂšnes ou pour transmettre de lâinformation psychoĂ©ducative
- Le fait de parler au thĂ©rapeute et de lui confier son anxiĂ©tĂ©, ses conflits et ses dĂ©chirements, sa culpabilitĂ© et sa honte, et autres soulage la personne et lui permet de se sentir trĂšs proche dâune autre personne
- La plupart des personnes Ă©prouvent une anxiĂ©tĂ© moins marquĂ©e lorsquâelles ont la possibilitĂ© dâen discuter avec un thĂ©rapeute qui manifeste son intĂ©rĂȘt et son empathie Ă leur Ă©gard
Chapitre 17 - p. 466-467
En quoi consiste la TCC dans le traitement des troubles anxieux et des TOC?
Concept 5
Reconnaßtre les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
- Vise à aider la personne à tempérer sa réaction anxieuse en rectifiant ses distorsions cognitives
- Traitement bref, comprenant de 5 à 20 séances
- PrĂ©vient la mise en place dâun rapport de dĂ©pendance avec le thĂ©rapeute, type de rapports frĂ©quent dans le cas des troubles anxieux, et elle favorise lâautonomie de la personne
- Le traitement consiste pour une bonne part à encourager la personne à affronter les situations qui la terrorisent pour finalement les envisager avec réalisme
- La personne et le thĂ©rapeute doivent travailler en collaboration, le thĂ©rapeute va donc interroger la personne pour lâinciter Ă rectifier ses pensĂ©es anxiogĂšnes sans proposer des explications et des suggestions dâemblĂ©e
- La personne doit en prendre conscience, les examiner pour détecter les distorsions cognitives, les remplacer par des pensées plus conformes à la réalité et, éventuellement, acquérir de nouveaux modes de pensée
- La TCC est structurĂ©e avec rigueur et ordonnĂ©e, ce qui est important pour les personnes anxieuses, qui ont souvent lâesprit confus et sont peu sĂ»res dâelles-mĂȘmes
- Se fonde sur lâenseignement et sur lâapprentissage
En bref :
- Approche psychothĂ©rapeutique qui vise Ă modifier les pensĂ©es et comportements nĂ©gatifs pour amĂ©liorer la santĂ© mentale. Elle repose sur lâidĂ©e que nos pensĂ©es influencent nos Ă©motions et nos actions. En identifiant et en remplaçant les pensĂ©es irrationnelles par des pensĂ©es plus rĂ©alistes, et en modifiant les comportements inadaptĂ©s, les patients apprennent Ă mieux gĂ©rer leurs Ă©motions
- CentrĂ©e sur des objectifs concrets, Ă court terme, et se veut pratique, avec des exercices et des stratĂ©gies que le patient peut utiliser dans la vie quotidienne. Elle est largement utilisĂ©e pour traiter des troubles comme lâanxiĂ©tĂ©, la dĂ©pression et les phobies, et a dĂ©montrĂ© son efficacitĂ©
Chapitre 17 - p. 467
En quoi consiste la thérapie comportementale pour le traitement des troubles anxieux et des TOC?
Concept 5
Reconnaßtre les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
- Diverses techniques de modification du comportement pour traiter la trichotillomanie et autres troubles anxieux
- Ces techniques peuvent faire appel Ă un systĂšme de renforcement positif et nĂ©gatif visant Ă modifier le comportement dâarrachage de ses propres cheveux
- On utilise beaucoup la désensibilisation en imagination et la technique de renversement des habitudes (TRH), qui consiste à enseigner à la personne à prendre conscience de son comportement indésirable, à reconnaßtre les situations dans lesquelles il se manifeste et à le remplacer par une stratégie plus adaptative
Chapitre 17 - p. 467-468
Quelles sont les différentes techniques de thérapie comportementale dans le traitement des troubles anxieux et des TOC?
Concept 5
Reconnaßtre les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
Désensibilisation systémique :
- Consiste Ă exposer graduellement la personne au stimulus phobogĂšne, soit en imagination, soit dans une situation rĂ©elle, et mĂȘme virtuellement
- Cette forme de thĂ©rapie sâappuie sur les principes du conditionnement comportemental et met lâaccent sur lâinhibition rĂ©ciproque ou le contre-conditionnement
o Inhibition rĂ©ciproque : Consiste Ă rĂ©duire lâanxiĂ©tĂ© avant dâessayer de rĂ©duire le comportement dâĂ©vitement. Se fonde sur le principe selon lequel la relaxation est Ă lâopposĂ© de lâanxiĂ©tĂ©, donc les deux Ă©tats ne peuvent pas coexister chez la personne
- La dĂ©sensibilisation systĂ©matique, accompagnĂ©e de lâinhibition rĂ©ciproque, se compose de deux Ă©lĂ©ments :
o Lâapprentissage des exercices de relaxation
o Lâexposition graduelle Ă des stimuli divers de plus en plus anxiogĂšnes en Ă©tat de relaxation
- La personne dresse une liste de situations phobogĂšnes, en les ordonnant de la plus terrifiante Ă la moins dĂ©rangeante. Par la suite, on lui demande de sâimaginer dans ces situations, en commençant par les moins anxiogĂšnes (lorsquâelle est en Ă©tat de relaxation complĂšte seulement)
- De sĂ©ance en sĂ©ance, la personne sera donc graduellement exposĂ©e Ă des stimuli de plus en plus terrifiants afin de sây habituer et de crĂ©er une rĂ©ponse adaptative
La thérapie par immersion :
- Technique thĂ©rapeutique qui consiste Ă plonger la personne dans une situation, imaginaire ou rĂ©elle, quâelle trouve terrifiante pour un long moment sans recours aux techniques de relaxation
- Comme les immersions brĂšves peuvent ĂȘtre inefficaces, la sĂ©ance arrive Ă fin que lorsque lâanxiĂ©tĂ© de la personne est beaucoup moins forte quâau dĂ©but de lâentretien
- Le thĂ©rapeute submerge la personne avec une foule dâinformation sur les stimuli anxiogĂšnes : dĂ©crit les situations et les objets avec beaucoup de dĂ©tails et se laisse guider par les rĂ©actions de la personne soignĂ©e
- Traitement le plus efficace, car câest celui qui provoque lâanxiĂ©tĂ© la plus intense
- Le thĂ©rapeute poursuit le mĂȘme sujet tant et aussi longtemps quâil suscite de lâanxiĂ©tĂ© chez la personne
Lâexposition avec prĂ©vention de la rĂ©ponse :
- Consiste à guider la personne dans un processus de confrontation graduelle et répétitive aux situations redoutées
- Peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e en imagination ou en rĂ©alitĂ©
- La diffĂ©rence majeure entre lâexposition et lâimmersion concerne lâaspect graduel de lâexposition
- Lors de la thérapie, la personne est invitée à hiérarchiser les situations redoutées sur une échelle de 1 à 10
- La personne sera en premier exposĂ©e Ă la situation la moins anxiogĂšne, et le processus se poursuit jusquâĂ la situation la plus anxiogĂšne
La thérapie basée sur les inférences :
- Utilisée auprÚs des personnes aux prises avec un TOC
- Vise à amener la personne à remettre en question les croyances qui maintiennent le doute associé aux obsessions
- Lâobjectif nâest pas de travailler directement sur les compulsions, mais plutĂŽt de remettre en question le doute qui entraĂźne les compulsions
Chapitre 17 - p. 468-469
Quels sont les autres traitements non-pharmacologiques pour les troubles anxieux et les TOC?
Concept 5
Reconnaßtre les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
- Exercices de respiration profonde
- Relaxation musculaire progressive
- Imagerie mentale
- MĂ©ditation pleine conscience
- Activité physique
- Exposition :
o Commencer Ă sâexposer graduellement en allant de la situation la plus facile Ă la plus difficile. Recourir Ă une technique de relaxation au besoin
o Sâexposer suffisamment longtemps pour que le niveau dâanxiĂ©tĂ© passe de 6/10 Ă 3/10
o Sâexposer progressivement Ă une situation plus difficile si lâanxiĂ©tĂ© provoquĂ©e par le stimulus nâest plus assez grande
o Noter ses progrĂšs Ă lâaide dâune grille dâauto-observation
o Si lâanxiĂ©tĂ© devient trop importante, se retirer temporairement et rĂ©pĂ©ter
o Si des difficultés persistent dans le temps, consulter un psychothérapeute
Chapitre 17 - p. 468
En quoi consiste la psycho-pharmacothérapie des troubles anxieux et des TOC?
Concept 5
Reconnaßtre les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
- Le traitement des troubles anxieux est une combinaison de traitements psychologiques et pharmacologiques
- La pharmacothérapie est différente si la personne se trouve dans une situation de crise ou non
- Le traitement de premiĂšre intention des troubles anxieux consiste en la prise dâantidĂ©presseurs, soit les inhibiteurs sĂ©lectifs de la recapture de la sĂ©rotonine (ISRS) et les inhibiteurs de la recapture de la sĂ©rotonine et de la noradrĂ©naline (IRSN)
- Les anxiolytiques ou les benzodiazĂ©pines sont plutĂŽt des traitements dâappoint en situation de crise ou dans lâattente que lâantidĂ©presseur atteigne sa pleine efficacitĂ©
Chapitre 17 - Tableau p. 470
Quels sont les diffĂ©rentes classes de mĂ©dicament utilisĂ©s dans le traitement des troubles anxieux et les TOC, ainsi que leur mode dâaction et les effets secondaires?
Concept 5
Reconnaßtre les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
Benzodiazépines :
- Augmentation de lâaffinitĂ© du rĂ©cepteur GABA-A pour le GABA - SĂ©dation, Ă©tourdissements, faiblesse, ataxie, diminution motrice, dĂ©pendance, sevrage
Antidépresseurs ISRS :
- Inhibition de la recapture de la sérotonine par les récepteurs du neurone présynaptique entraßnant une hausse de la concentration de la sérotonine dans la fente synaptique
- Nausées, diarrhée, céphalées, insomnie, somnolence, dysfonctionnement sexuel
Antidépresseurs IRSN :
- Inhibition de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline par les neurones; inhibition de la recapture de la dopamine à haute dose
- Céphalées, sécheresse de la bouche, nausées, somnolence, étourdissements, insomnie, asthénie, constipation, diarrhée
Médicament adrénergiques
- Propanolol : inhibition des rĂ©cepteurs bĂȘta-adrĂ©nergiques
- Bradycardie, hypotension, faiblesse, fatigue, impuissance, problĂšmes gastro-intestinaux, bronchospasme
- Clonidine : stimulation des récepteurs alpha-2-adrénergiques
- Sécheresse de la bouche, céphalées, nervosité, nausées, insomnie
Buspirone :
- Activation partielle des récepteurs 5-HT1A
- Ătourdissements, somnolence, sĂ©cheresse de la bouche, cĂ©phalĂ©es, nervositĂ©, nausĂ©es, insomnie
Chapitre 17 - p. 468
En quoi consiste les antidépresseurs dans le traitement des troubles anxieux et des TOC?
Concept 5
Reconnaßtre les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
- Les antidépresseurs sont le traitement de premiÚre intention pour la majorité des troubles anxieux
- Les ISRS et les IRSN sont les deux classes dâantidĂ©presseurs les plus recommandĂ©es dans le cadre dâun trouble anxieux
- Il faut aviser les personnes quâil peut sâĂ©couler jusquâĂ six semaines avant que le traitement soit efficace
- Les principaux effets secondaires associĂ©s sont les cĂ©phalĂ©es, les nausĂ©es, les diarrhĂ©es, la constipation, la fatigue, les Ă©tourdissements, lâinsomnie ainsi quâune baisse de libido et dâautres troubles sexuels
- Il existe un trouble accru dâallongement de lâintervalle QT lors de la prise de citalopram et dâescitalopram
Chapitre 17 - p. 468-470
En quoi consiste les benzodiazépines dans le traitement des troubles anxieux et des TOC?
Concept 5
Reconnaßtre les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
- Sont aussi connues comme des anxiolytiques, câest-Ă -dire des mĂ©dicaments qui permettent de rĂ©duire lâanxiĂ©tĂ©
- Ces médicaments servent principalement en situation de crise pour réduire rapidement les symptÎmes anxieux
- UtilisĂ©s dans le traitement des troubles anxieux, des symptĂŽmes de lâinsomnie, du delirium tremens, des spasmes des muscles squelettiques, des troubles convulsifs et de lâĂ©tat de mal Ă©pileptique ainsi que pour la sĂ©dation prĂ©opĂ©ratoire
- Ont des risques de tolérance et de dépendance élevés, leur utilisation est donc limitée aux interventions à court terme
- Contre-indiquĂ©s chez certaines personnes, comme les femmes enceintes, les personnes ĂągĂ©es, les personnes ayant des antĂ©cĂ©dents de troubles de lâusage de substances, les personnes qui reçoivent des opioĂŻdes sur ordonnances et les personnes atteintes de MPOC
- Les principaux effets secondaires sont la somnolence, la sĂ©dation, la fatigue, la faiblesse, lâataxie et les Ă©tourdissements
- En cas de surdosage, les benzodiazépines peuvent entraßner des dépressions respiratoires
Capsule 3
Quels sont les surveillances infirmiÚres à effectuer en lien avec la prise de benzodiazépines?
Concept 5
Reconnaßtre les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
Avant le début du traitement :
- Ăvaluation de lâĂ©tat mental pour anticiper lâimpact des effets indĂ©sirables
- FC et PA qui peuvent diminuer
- PrĂ©sence de troubles respiratoires, qui peuvent ĂȘtre exacerbĂ©s par la mĂ©dication
- Habitudes de sommeil, suggérer des mesures non-pharmacologiques afin de favoriser le sommeil
Pendant le traitement :
- SuggĂ©rer la tenue dâun journal qui consigne les habitudes de sommeil ainsi que les effets des traitements
- PrĂ©venir les risques de chutes et de blessures en assurant dâavoir un environnement sĂ©curiatire
Capsule 3
Quel enseignement donner au patient en lien avec la prise de benzodiazépines?
Concept 8
Enseigner au patient les prĂ©cautions dâusage si celui-ci reçoit une prescription dâanxiolytique
- Effets possibles de la médication, comme la somnolence et la difficulté de concentration
- Ne pas conduire ou faire autre activité qui requiert de la vigilance
- Ăviter de consommer de lâalcool
- Assurer un environnement sécuritaire
- La dĂ©pression respiratoire et la diminution de lâĂ©tat de conscience sont des effets secondaires possibles - consultation mĂ©dicale immĂ©diate
- Encourager le respect de la posologie pour diminuer les symptĂŽmes de sevrage
- La consommation de la médication pendant plus de 4 semaines peut entraßner des effets négatifs sur le sommeil
- Proposer des mesures non pharmacologiques pour pallier lâinsomnie et gĂ©rer lâanxiĂ©tĂ© Ă long terme
Chapitre 17 - p. 470
Quels sont les autres traitements pharmacologiques utilisés pour le traitement des troubles anxieux et des TOC?
Concept 5
Reconnaßtre les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
- Antipsychotiques atypiques
- Antidépresseurs tricycliques
- Inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO) et des tétracycliques
- Médicaments adrénergiques
- Anticonvulsivants
Chapitre 17 - p. 470
Quels sont les médicaments visant le traitement du trouble panique?
Concept 5
Reconnaßtre les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
- Les antidépresseurs de type ISRS, ISRN, IMAO et autres ainsi que les benzodiazépines ont démontré leur efficacité
Traitements de premiĂšre intention :
- Antidépresseurs de type ISRS et IRSN
- Le citalopram, lâescitalopram, la fluoxĂ©tine, la fluvoxamine, la paroxĂ©tine et la sertraline = ISRS
- Quant aux IRSN, la venlafaxine XR a démontré son efficacité
Traitements de deuxiĂšme intention :
- AntidĂ©presseurs tricycliques et dâautres types dâantidĂ©presseurs, ainsi que les benzodiazĂ©pines
- Antidépresseurs tricycliques : Clomipramine et imipramine sont reconnues comme étant efficaces, ainsi que la mirtazapine
- Benzodiazépines : Alprazolam, clonazépam, lorazépam et diazépam pour deuxiÚme intention du trouble panique ou pour le traitement à court terme ou en situation de crise
- Les benzodiazĂ©pines peuvent ĂȘtre utilisĂ©es en complĂ©ments des IRSR en dĂ©but de traitement pour potentialiser lâeffet
Traitements de troisiĂšme intention :
- AntidĂ©presseurs de type IMAO, certains antipsychotiques atypiques et dâautres traitements comme le Bupropion
- Antipsychotiques atypiques : RispĂ©ridone, olanzapine et quĂ©tiapine peuvent ĂȘtre utilisĂ©es
- Dâautres mĂ©dicaments, comme lâacide valproĂŻque, la duloxĂ©tine, le gabapentin, le lĂ©vĂ©tiracĂ©tam, la phĂ©nelzine et la tranylcypromine
Chapitre 17 - p. 470-471
Quels sont les médicaments visant le traitement du trouble phobique?
Concept 5
Reconnaßtre les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
- La pharmacothérapie joue un rÎle minimal dans le traitement des troubles phobiques
- Les antidĂ©presseurs de type ISRS permettraient de diminuer lâanxiĂ©tĂ© des personnes aux prises avec une phobie spĂ©cifique
- Les benzodiazépines joueraient un rÎle dans le traitement par exposition
Chapitre 17 - p. 471
Quels sont les mĂ©dicaments visant le traitement de lâanxiĂ©tĂ© sociale?
Concept 5
Reconnaßtre les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
Traitements de premiĂšre intention :
- Les ISRS tels que lâescitalopram, la fluvoxamine, la paroxĂ©tine et la sertraline sont les molĂ©cules les plus utilisĂ©es
- Venlafaxine, qui est un IRSN
- Anticonvulsivants comme la prégabaline lorsque prescrits à haute dose
Traitements de deuxiĂšme intention :
- BenzodiazĂ©pines comme lâalprazolam, le bromazĂ©pam et le clonazĂ©pam
- Citalopram qui est un ISRS
- Anticonvulsivant Gabapentine
- Antidépresseur Phénelzine
Traitements de troisiĂšme intention :
- Fluoxétine, moclobémide et mirtazapine
- Bupropion SR et clomipramide auraient un effet positif pour lâanxiĂ©tĂ© sociale
- Anticonvulsivants comme lâacide valproĂŻque, le topiramate et lâolanzapine
Chapitre 17 - p. 471-472
Quels sont les mĂ©dicaments visant le traitement du trouble dâanxiĂ©tĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ©e?
Concept 5
Reconnaßtre les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
Traitements de premiĂšre intention :
- Les ISRS tels que lâescitalopram, la paroxĂ©tine et la sertraline sont les molĂ©cules les plus utilisĂ©es
- Les IRSN comme la duloxétine et la venlafaxine XR
- Anticonvulsivants comme la prégabaline
Traitements de deuxiĂšme intention :
- BenzodiazĂ©pines comme lâalprazolam, le bromazĂ©pam, le diazĂ©pam et le lorazĂ©pam pour une courte pĂ©riode en raison des symptĂŽmes de tolĂ©rance et de dĂ©pendance
- AntidĂ©presseurs tricycliques comme lâimipramine en deuxiĂšme intention Ă cause des dangers de toxicitĂ©
- Bupropion XL
- Quétiapine XR, un antipsychotique atypique, recommandée en deuxiÚme intention à cause des effets secondaires sur le poids et la sédation
- Buspirone est efficace, mais en deuxiĂšme intention
Traitements de troisiĂšme intention :
- Citalopram, fluoxĂ©tine, mirtazapine, acide valproĂŻque et trazodone, on ne sait pas sâils sont vraiment efficaces pour le traitement de lâanxiĂ©tĂ©
Chapitrer 17 - p. 472
Quels sont les médicaments visant le traitement du TOC?
Concept 5
Reconnaßtre les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
Traitements de premiĂšre intention :
- ISRS comme lâescitalopram, la paroxĂ©tine, la sertraline, la fluoxĂ©tine et la fluvoxamine
Traitements de deuxiĂšme intention :
- Clomipramine, a des effets similaires aux ISRS mais moins tolĂ©rĂ©, et donne des effets anticholinergiquesâŠ
- Antidépresseurs comme citalopram, mirtazapine et venlafaxine XR
Traitements de troisiĂšme intention :
- Duloxétine, tramadol, tranylcypromine et phénelzine si plus réfractaire aux traitements
Capsule 3
Quelle serait une approche non-pharmacologique Ă lâanxiĂ©tĂ© quâon peut enseigner aux patients?
Concept 5
Reconnaßtre les options thérapeutiques dans le traitement des troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
TIP :
- T: Changer la TempĂ©rature du visage avec de lâeau froide (30 secondes)
- I : Exercice Intense pour calmer le corps qui sâemballe par lâĂ©motion, dĂ©penser de lâĂ©nergie (course, marche rapide, nage, etc.)
- P : Relaxer Progressivement la respiration (exercices de respiration) et les muscles (détente)
Chapitre 1 - Schéma p. 13
Quâest-ce que le modĂšle transactionnel dâadaptation au stress?
Concept 6
Connaitre le modĂšle transactionnel dâadaptation au stress.
Voir le schéma de la page 13 résume bien :)
- Approche qui met de lâavant notre capacitĂ© Ă gĂ©rer le stress aprĂšs notre double Ă©valuation dâune situation (aprĂšs lâĂ©valuation cognitive primaire et secondaire)
- Si nous nous estimons incapables de contrĂŽler la situation, nous entrons en zone de stress et les rĂ©actions physiologiques sâenclenchent
- Selon lâapproche transactionnelle, la gestion du stress est donc liĂ©e, dâune part, Ă notre capacitĂ© Ă Ă©valuer la situation et Ă y faire face en puisant dans nos ressources personnelles, et dâautre part, Ă nos capacitĂ©s de rĂ©action grĂące Ă des stratĂ©gies dâadaptation qui sont Ă dĂ©velopper
Chapitre 1 - p. 15
En quoi consiste les mécanismes de défense du moi?
Concept 7
Identifier les principaux mécanismes de défense selon Anna Freud
- Le moi rĂ©agit Ă toute menace mettant en danger lâintĂ©gritĂ© physiologique ou psychologique
- Certains de ces mĂ©canismes de dĂ©fense sont jugĂ©s plus adaptatifs que dâautres, mais ils sont tous utilisĂ©s de maniĂšre inconsciente, ou parfois consciente, Ă titre de dispositifs protecteurs, dans le but de soulager lâanxiĂ©tĂ© lĂ©gĂšre ou modĂ©rĂ©e
- Ces modes rĂ©action ne peuvent plus ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme adaptatifs sâils rĂ©duisent lâaptitude Ă composer avec la rĂ©alitĂ©, quâils nuisent aux relations interpersonnelles, quâils limitent la capacitĂ© Ă effectuer un travail productif, quâils favorisent la dĂ©sintĂ©gration du moi et minent de lâintĂ©gritĂ© psychique
Chapitre 5 - Tableau p. 109
Quels sont les mĂ©canismes de dĂ©fense du moi selon Freud? (la carte est longue parce que jâai mis des exemples im sorry)
Concept 7
Identifier les principaux mécanismes de défense selon Anna Freud
Compensation
- Dissimulation des faiblesses réelles ou perçues au moyen de la mise en valeur de caractéristiques jugées plus désirables
- Ex : Un gars handicapĂ© physiquement ne peut pas ĂȘtre intĂ©grĂ© Ă lâĂ©quipe de football, il compense en devenant un grand savant
DĂ©ni
- Refus de reconnaĂźtre lâexistence dâune situation rĂ©elle ou des sentiments qui y sont liĂ©s
- Ex : Une femme qui boit tous les jours et nâarrive pas Ă sâarrĂȘter refuse de reconnaitre lâexistence dâun problĂšme dâalcool
DĂ©placement
- Transfert des Ă©motions dâune cible Ă lâautre, cette deuxiĂšme cible Ă©tant jugĂ©e moins menaçante
- Ex : Une personne en colĂšre contre son mĂ©decin mais ne lâexprime pas, fait preuve de violence envers lâinfirmiĂšre Ă la place
Identification
- Acquisition de certains attributs et caractĂ©ristiques dâune personne admirĂ©e en vue dâaugmenter le sentiment de valeur personnelle
- Ex : Un adolescent qui a dû se soumettre à une longue réadaptation aprÚs un accident décide de devenir psychothérapeute
Intellectualisation
- Recours Ă des processus intellectuels tels que la logique, le raisonnement et lâanalyse en vue dâĂ©viter lâexpression des Ă©motions rĂ©elles associĂ©es Ă une situation stressante
- Ex : Le mari de Suzanne a Ă©tĂ© mutĂ© dans une nouvelle ville loin de lâendroit oĂč vivent ses parents, elle dissimule donc son anxiĂ©tĂ© en expliquant Ă ses parents les avantages du dĂ©placement
Introjection
- IntĂ©gration des croyances et des valeurs dâune autre personne dans la structure du moi
- Ex : Les enfants assimilent le systĂšme de valeurs de leurs parents, dans le processus de formation de la conscience
Dissociation
- SĂ©paration qui sâĂ©tablit entre une pensĂ©e ou un souvenir et lâĂ©motion Ă laquelle la pensĂ©e ou le souvenir en question devrait sâassocier
- Ex : Une jeune femme dĂ©crit lâagression ou le viol dont elle a Ă©tĂ© victime sans tĂ©moigner dâĂ©motion
Projection
- Attribution Ă une autre personne de sentiments ou dâimpulsions jugĂ©s inacceptables par le sujet
- Ex : Une personne alcoolique rejette la responsabilitĂ© de sa consommation dâalcool excessive sur son Ă©pouse
Rationalisation
- Justification des sentiments ou des comportements inacceptables par des arguments logiques
- Ex : Une personne hospitalisĂ©e Ă lâunitĂ© de dĂ©sintoxication dĂ©clare Ă lâinfirmiĂšre « Je bois parce que câest la seule solution pour tenir le coup, Ă©tant donnĂ© tous les problĂšmes que jâai avec ma femme⊠»
Formation réactionnelle
- PrĂ©vention de lâexpression de pensĂ©es ou de comportements indĂ©sirables ou inacceptables par lâexagĂ©ration de pensĂ©es ou de types de comportements opposĂ©s
- Ex : Une Ă©tudiante en soins infirmiers dĂ©teste son choix de carriĂšre, quâelle nâa fait que pour faire plaisir Ă ses parents. Pendant la journĂ©e de porte ouvertes, elle sâadresse aux futurs Ă©tudiants pour leur expliquer lâintĂ©rĂȘt et les avantages dâune carriĂšre en soins infirmiers
RĂ©gression
- En rĂ©action au stress, retour Ă un stade antĂ©rieur du dĂ©veloppement et aux mesures de bien-ĂȘtre associĂ©es Ă ce niveau de fonctionnement
- Ex : Un enfant de deux ans qui est hospitalisĂ© pour une amygdalite exige de boire au biberon mĂȘme si sa mĂšre dĂ©clare quâil sait boire au verre depuis six mois
Refoulement
- Exclusion involontaire de sentiments et dâexpĂ©rience pĂ©nibles pour les empĂȘcher de remonter Ă la surface
- Ex : La victime dâun acte criminel est incapable de se remĂ©morer lâaccident
Sublimation
- Canalisation de pulsions ou de dĂ©sirs jugĂ©s inacceptables, Ă titre personnel ou social, qui prennent la forme dâactivitĂ©s constructives
- Ex : Une mĂšre dont le fils a Ă©tĂ© tuĂ© par un conducteur saoul rĂ©oriente sa colĂšre et son Ă©nergie et devient prĂ©sidente du groupe local de lâassociation contre la conduite en Ă©tat dâivresse
RĂ©pression
- Blocage volontaire dâĂ©motions et dâexpĂ©riences dĂ©plaisantes rejetĂ©es de la conscience
- Ex : Une personne Ă lâhĂŽpital refuse dâaborder le traumatisme quâelle a vĂ©cu
Annulation rétroactive
- NĂ©gation dâune pensĂ©e ou dâune action par lâadoption du comportement inverse, entraĂźnant ainsi lâannulation symbolique dâune expĂ©rience jugĂ©e intolĂ©rable
- Ex : Un homme nerveux au sujet de son nouvel emploi sâen prend Ă sa femme. Le lendemain, avant de rentrer Ă la maison, il lui achĂšte des fleurs
Atelier 1
Quelles sont les différentes intentions visées de la communication thérapeutique?
Concept 9
Identifier la ou les visées de la communication thérapeutique
- Permettre lâexpression des pensĂ©es et des sentiments afin dâaccompagner la personne dans ses expĂ©riences
- Promouvoir la prise en charge de ses propres choix
- RĂ©duire les sources de stress
- Favoriser la comprĂ©hension et la prise de compte de la signification de lâexpĂ©rience de santĂ© de la personne et la famille
- Promouvoir un changement afin dâaugmenter le mieux-ĂȘtre
- Rehausser le sentiment de compétence de la personne et de la famille
- Contribuer Ă la mise en place dâun contexte propice Ă la prise de conscience des croyances, des Ă©motions, des forces, des difficultĂ©s, des patterns de communication et de comportements, afin de mobiliser les stratĂ©gies dâadaptation
- Favoriser lâespoir
- Favoriser la communication entre les membres de la famille
Atelier 1
Quelles sont des stratégies de communication thérapeutique efficaces?
Concept 10
Reconnaitre les interventions de communication thérapeutique et les stratégies universelles en communication qui sont efficaces
- Se présenter et dire que je suis infirmiÚre
- Sâadresser Ă la personne par le nom ou prĂ©nom quâelle prĂ©fĂšre
- Accorder Ă la personne le temps nĂ©cessaire pour expliquer et la rassurer sur son potentiel puis lâĂ©couter attentivement
- Ătre conscient de son style de communication et de la façon dont la personne peut le percevoir
- Adapter la communication en fonction des besoins de la personne
- Ăvaluer les croyances, les connaissances et les dĂ©sirs de la personne soignĂ©e
- Faciliter la prise de dĂ©cision en donnant lâinformation utile
- Ăcouter, comprendre et respecter les valeurs et les opinions de la personne
- Ătre Ă lâĂ©coute des prĂ©occupations de la famille et de la personne soignĂ©e
Atelier 1
Quelles sont les types de questions quâon peut poser en communication thĂ©rapeutique?
Concept 10
Reconnaitre les interventions de communication thérapeutique et les stratégies universelles en communication qui sont efficaces
Questions fermées
- Obtention dâune rĂ©ponse courte et spĂ©cifique
- Par exemple : Ătes-vous inquiet?
Questions ouvertes
- Encouragent la personne à élaborer sa réponse et à former sa pensée plus clairement
- Par exemple : Comment avez-vous vécu cette expérience?
Questions sur les forces
- AmÚnent la personne à réfléchir et à identifier ses forces ou celles des membres de la famille
- Par exemple : Ă votre avis, que faites-vous bien? ou Quâest-ce que vous aimez faire?
Questions systémiques
- Suscitent la réflexion dans une perspective relationnelle
- Analyse du systÚme familial pouvant avoir un effet thérapeutique sur la famille
- Par exemple : Qui dans la famille semble avoir le plus de difficulté à la suite du décÚs de X ? ou Comment envisagez-vous le retour de votre conjoint à la maison?
Questions socratiques
- Accompagne la personne Ă faire son propre cheminement, ce qui est prĂ©fĂ©rable Ă lâexplication ou Ă des suggestions
- Peuvent aider la personne à explorer les effets de ses croyances et des avantages et des désavantages de certaines pensées
- Par exemple : Serait-il possible de voir les choses autrement?
Questions outils
- Cherchent Ă prĂ©ciser une idĂ©e, une opinion, une demande, une difficultĂ©, un souhait ou une impression afin quâil soit le plus objectif possible et concret
Questions Ă©chelles
- Cherchent Ă prĂ©ciser lâimportance dâune situation, dâun changement ou encore le niveau de confiance comme lors de la balance dĂ©cisionnelle
- Par exemple : Ă quel niveau dâimportance de ⊠vous situez-vous sur une Ă©chelle de 0 Ă 10?
Question miracle
- Encourage la personne Ă construire une vision de lâavenir en rĂ©flĂ©chissant aux dĂ©tails de ce Ă quoi ressemblerait la situation si le problĂšme nâĂ©tait pas prĂ©sent
- Par exemple : Supposez que cette nuit, quand vous dormirez, il y ait un miracle. Quand vous vous rĂ©veillez le lendemain matin, vous ne savez pas quâil y a eu un miracle : Ă quels changements allez-vous le dĂ©couvrir?
Question dâAladdin
- Suscite une rĂ©flexion et lâengagement Ă une conversation de ce qui est important pour la personne si soudainement tout Ă©tait possible
- Par exemple : Si vous pouviez effectuer 3 vĆux, quels seraient-ils et pourquoi?
Question unique
- Cible lâĂ©lĂ©ment prioritaire pour la personne soignĂ©e ou la famille
Questions dâexceptions
- Met lâaccent sur les moments oĂč le problĂšme nâest pas prĂ©sent, ou ne se manifeste pas
- Par exemple : à quel moment de la journée la tristesse est-elle absente?
Atelier 1
Quelles sont les interventions favorisant la compréhension empathique et le soutien en communication thérapeutique?
Concept 10
Reconnaitre les interventions de communication thérapeutique et les stratégies universelles en communication qui sont efficaces
Ăcoute active empathique
- Porter une attention Ă lâĂ©gard de la communication verbale et non-verbale
Reflet de base
- Reprendre les mots de la personne et ses propos afin de lâencourager Ă parler tout en lui laissant savoir quâon lâĂ©coute
- Par exemple : Vous dites que votre médecin ne vous écoute pas
Reflet intermédiaire
- Faire mention des diffĂ©rents contenus entremĂȘlĂ©s dâĂ©motions plus ou moins bien exprimĂ©es par la personne
- Facilite la reconnaissance des Ă©motions chez la personne
- Par exemple : Câest difficile pour vous de parler Ă votre mĂ©decin lorsque vous sentez quâil ne vous Ă©coute pas
Reflet avancé
- Dire tout haut son interprétation du vécu de la personne
- Facilite une perspective nouvelle de la situation
- Par exemple : Vous avez lâimpression quâil ne prend pas au sĂ©rieux votre Ă©tat de santĂ© et cela vous inquiĂšte et ne favorise pas votre confiance en lui et au traitement
Reformulation
- Communiquer le rĂ©sumĂ©, dans ses propres mots, des propos de la personne en tentant dâaller chercher lâessentiel
- Reprendre dans ses mots les idées que la personne partage
LĂ©gitimer
- Permet de reconnaĂźtre lâexpĂ©rience de la personne et de la famille
- Communiquer son respect pour le vécu de la personne
- Par exemple : Vous vivez de gros dĂ©fis prĂ©sentement Ă la suite de votre chirurgie. Vous avez moins dâoccasions pour des moments oĂč vous prenez du temps pour vous et votre fille, afin de communiquer ensemble. Vous dites ĂȘtre inquiĂšte des changements de votre relation avec elle, cela est tout Ă fait justifiableâŠ
Immédiateté
- Donner une rĂ©troaction Ă la personne de ce qui survient pendant la rencontre, durant lâinteraction
- Par exemple : Je vous sens inconfortable sur cette chaise, est-ce possible?
Soulignement des forces
- Donne de lâespoir Ă la personne et Ă la famille
- Par exemple : Je suis impressionnée par votre détermination
Atelier 1
Quelles sont les interventions favorisant une vision alternative de lâexpĂ©rience en communication thĂ©rapeutique?
Concept 10
Reconnaitre les interventions de communication thérapeutique et les stratégies universelles en communication qui sont efficaces
Recadrage
- Offre une autre façon de voir les choses tout en nâinvalidant pas la rĂ©alitĂ© de la personne
- Permet de changer le regard sur le problĂšme
- Par exemple : Que pourrait-il arriver de pire, si au lieu dâĂ©viter le sujet de la sexualitĂ©, vous dĂ©cidiez dâen parler ouvertement avec votre conjoint(e)?
MĂ©taphores
- Interventions qui mettent de lâavant la crĂ©ativitĂ© et stimulent la rĂ©flexion
- Donner des représentations imagées de la situation
- Par exemple : Un jour, un parent endeuillĂ© mâa dit que le deuil est comme un acouphĂšne, il est toujours prĂ©sent, mais diminue lorsquâil se tenait occupĂ©
Externalisation de problĂšme
- Personnifier ou objectiver le problĂšme de la personne
- SĂ©parer le problĂšme de la personne et lui donner un nom
PrĂ©sentation dâune opinion partagĂ©e
- Lorsque deux personnes ou plus sont en conflits
- Permet de présenter la compréhension de chacune des opinions partagées ainsi que les pour et les contre des opinions divergentes
Confrontation
- Confrontation douce, sans trop bousculer la personne
- Utiliser avec précaution
Atelier 1
Quelles sont les interventions favorisant la suggestion dâun comportement en communication thĂ©rapeutique?
Concept 10
Reconnaitre les interventions de communication thérapeutique et les stratégies universelles en communication qui sont efficaces
Suggestion dâun rituel
- Proposer un rituel familial, comme une sortie une fois par semaine ou une activité sportive, etc.
Suggestion dâune tĂąche ou dâun comportement
- SuggĂ©rer un comportement, tel quâencourager la personne Ă tenir un journal de bord afin dây inscrire la liste des aliments consommĂ©s durant la journĂ©e pour deux semaines
- Pratique des exercices de respiration de relaxation, ou de la mise en pratique de la méditation, de la pleine conscience ou de la gratitude