APSIC 1 et Atelier 1 ;) Flashcards
Chapitre 1 - p. 12-13
Qu’est-ce que le stress en tant qu’événements déclencheur?
Concept 1
Distinguer les notions de stress, d’anxiété normale et d’anxiété pathologique, de même que les niveaux d’anxiété
- Événement qui déclenche les réactions d’adaptation physiologiques et psychologiques d’une personne, qui entraine un changement dans le mode de vie par rapport à la situation stable qui existait auparavant
- Ce changement peut être positif ou négatif (par exemple, une réalisation personnelle vs un licenciement)
- Les réactions aux changements diffèrent selon les individus, et elles s’expliquent par l’intensité du stress ressenti par la personne qui vit le changement
- Le stress et les changements de vie sont donc très subjectifs, donc propres à chaque personne (chaque personne a un sens donné différent pour un événement)
- Le stress (et possiblement la maladie) est un phénomène psychologique durant lequel une personne juge que ses rapports avec l’environnement sont éprouvants ou dépassent les ressources dont elle dispose et mettent en danger son bien-être
- L’événement déclencheur est un stimulus issu de l’environnement, interne ou externe, qui est perçu d’une façon par la personne, c’est donc la façon dont la personne perçoit l’événement qui détermine le facteur stressant et c’est ce qui déclenche chez la personne une réaction
- Décrit par le model transactionnel
Chapitre 1 - p. 13-14
En quoi consiste l’évaluation cognitive d’un événement (stress en tant qu’événement déclencheur)?
Concept 1
Distinguer les notions de stress, d’anxiété normale et d’anxiété pathologique, de même que les niveaux d’anxiété
- La façon dont la personne perçoit l’événement constitue son évaluation cognitive de la situation, où il en résulte une réaction cognitive qui se compose d’une évaluation primaire et d’une évaluation secondaire
1. Évaluation primaire :
- Permet de classer l’événement dans une des trois catégories
o Hors de propos : lorsque ses conséquences ne revêtent aucune importance pour la personne
o Inoffensif-positif : procure du plaisir
o Stressant : considérés comme une perte ou une blessure, une menace ou un défi
- Le défi engendre du stress, même si les émotions reliées à la situation sont positives (empressement, excitation, etc.)
- Face à un défi, la personne doit utiliser des stratégies d’adaptation
- Quand le stress représente une réaction à une perte, à une blessure, une menace ou un défi, la personne effectue alors une évaluation secondaire
(donc si l’événement est classé de stressant)
2. Évaluation secondaire :
- Révèle le jugement que porte la personne sur sa capacité de réagir à la situation grâce à ses aptitudes, à ses ressources et à ses connaissances
- La personne se pose des questions :
o Quelles sont les stratégies d’adaptation dont je dispose?
o La solution que je choisi sera-t-elle efficace dans les circonstances?
o Est-ce que je suis en mesure d’adopter cette stratégie avec efficacité?
- L’interaction entre l’évaluation primaire et l’évaluation secondaire détermine le niveau et la qualité de la réaction au stress
Chapitre 1 - p. 14
Quels sont les facteurs prédisposants au stress?
Concept 1
Distinguer les notions de stress, d’anxiété normale et d’anxiété pathologique, de même que les niveaux d’anxiété
- Exercent une influence sur la nature adaptative ou non adaptative de la réaction au stress
1. Les influences génétiques :
- Représentent les apports héréditaires présents chez la personne (antécédents familiaux dans le domaine de la santé physique et psychologique et le tempérament)
2. Les influences développementales (expériences antérieures au stress) :
- Représentent autant de possibilités de bâtir ses modes de réaction, qui détermineront sa capacité d’adaptation
- Ces expériences influencent le développement affectif, cognitif, social et identitaire de la personne, tout en y participant
3. Les conditions présentes :
- Désignent les facteurs de vulnérabilité qui exercent une influence sur le recours aux ressources physiques, psychologiques et sociales dont dispose la personne pour s’adapter
- Comprennent l’état de santé au moment du stress, la motivation, la gravité et la durée d’action de l’agent stressant, les ressources financières et éducatives, l’âge, les stratégies d’adaptation existantes et le réseau de soutien de la personne
Chapitre 1 - p. 14-15
Qu’est-ce que le stress en tant qu’échange entre la personne et l’environnement?
Concept 1
Distinguer les notions de stress, d’anxiété normale et d’anxiété pathologique, de même que les niveaux d’anxiété
- Rapports entre les variables internes (propres à la personne) et les variables externes (propres à l’environnement)
- L’apparition du stress dépend aussi de la prédisposition de la personne
- Pour prévoir une réaction de stress psychologique, il faut tenir compte des caractéristiques d’une personne dans ses rapports avec son environnement
- Réponse de stress expliquée par quatre éléments communs provoquant une sécrétion d’hormone du stress, comme l’adrénaline et le cortisol (CINÉ) :
o C : Contrôle faible sur une situation
o I : Imprévisibilité, quelque chose d’inattendu se produit
o N : Nouveauté, quelque chose de nouveau se produit n’ayant jamais été expérimentée par la personne
o É : Égo menacé, la personne a l’impression que ses compétences et son égo sont mis à l’épreuve
- Le fait de vivre ces éléments ou de les anticiper suffit pour faire monter le stress
- Le cumul de ces éléments est associé à des événements encore plus stressants
Chapitre 1 - p. 15
Quelle est la définition du stress en bref?
Concept 1
Distinguer les notions de stress, d’anxiété normale et d’anxiété pathologique, de même que les niveaux d’anxiété
- Réponse d’une personne à tout changement exigeant une adaptation ou une réaction, d’ordre physique, mental ou émotionnel, alors que les réactions qui visent à stabiliser les processus biologiques internes et à préserver l’estime de soi peuvent être considérées comme des mécanismes sains d’adaptation au stress (par exemple, insomnie la veille de l’examen est une réponse du stress)
- L’adaptation est liée au degré d’interférence des pensées, des émotions et des comportements avec le fonctionnement de la personne
Chapitre 1 - p. 15
Qu’est-ce que la réaction adaptative au stress?
Concept 1
Distinguer les notions de stress, d’anxiété normale et d’anxiété pathologique, de même que les niveaux d’anxiété
- Comportement pour préserver l’intégrité de la personne
- L’adaptation est positive et correspond à une réaction saine
- Quand le comportement ébranle l’intégrité de la personne, cette situation est perçue comme une inadaptation au stress – les ressources de la personne s’épuisent et l’organisme lutte pour compenser l’état d’alerte physiologique et psychologique constant que provoque l’événement stressant
- La gestion du stress repose sur la reconnaissance des facteurs et des stratégies qui favorisent les réponses adaptatives à des situations stressantes et la résilience
- Ces stratégies sont adaptatives quand elles protègent la personne contre la souffrance ou qu’elles renforcent sa capacité à composer avec les situations difficiles
Chapitre 1 - p. 15-16
Quelles sont des stratégies d’adaptation au stress?
Concept 1
Distinguer les notions de stress, d’anxiété normale et d’anxiété pathologique, de même que les niveaux d’anxiété
Prise de conscience :
- Permet de se rendre compte de l’action des facteurs qui créent le stress et des émotions associées aux réactions stressantes
- La reconnaissance des éléments CINÉ ouvre la porte aux stratégies adaptées pour le réduire
Recherche de détente :
- Existe plusieurs façons de se détendre, comme l’exercice physique, des exercices respiratoires ou la relaxation progressive
Méditation pleine conscience :
- Pratiquée pendant 20 minutes une à deux fois par jour
- Efficace pour baisser la PA et atténuer les symptômes liés au stress
- Vise à atténuer l’anxiété et améliorer la résolution de problèmes
- Être attentif au moment présent, sans porter de jugement, à ralentir, à prendre conscience de son état physique et mental, et à se concentrer sur ses actions
- On s’installe confortablement, on ferme les yeux, on chasse toutes ses pensées et on se concentre sur un mot, un son ou une phrase qui suscite un sentiment de bien-être
Soutien social :
- La force des réseaux de soutien influe grandement sur ses capacités d’adaptation au stress
- Suffit parfois de parler du problème avec une personne empathique pour enrayer l’escalade de la réaction de stress
Résolution du problème :
- Consiste à considérer la situation d’un point de vue objectif et à entreprendre une démarche de résolution selon 8 étapes :
1. Évaluer les faits
2. Exprimer les objectifs visés par la résolution de la situation stressante
3. Examiner les solutions possibles pour gérer la situation
4. Déterminer les risques et les avantages de chaque solution
5. Sélectionner une solution
6. Mettre en application la solution choisie
7. Évaluer le résultat de cette solution
8. Si la première solution n’est pas efficace, sélectionner et mettre en œuvre la deuxième solution
Chapitre 17 - p. 440
Qu’elle est la définition de l’anxiété?
Concept 1
Distinguer les notions de stress, d’anxiété normale et d’anxiété pathologique, de même que les niveaux d’anxiété
- Réaction émotionnelle subjective à un potentiel facteur de stress appréhendé
- Concept complexe qui incorpore des composantes émotionnelles (peur), cognitives (inquiétude persistante) et comportementales
- La personne peut vivre des émotions pénibles face à une situation de stress
- Chaque personne peut vivre l’anxiété de façon différente, de façon plus ou moins intense
- Se distingue du stress et de la peur, où il est possible d’avoir les trois pour une même situation
Chapitre 17 - p. 442
Comment distinguer l’anxiété normale de l’anxiété pathologique?
Concept 1
Distinguer les notions de stress, d’anxiété normale et d’anxiété pathologique, de même que les niveaux d’anxiété
- L’anxiété est considérée comme une réaction normale à l’appréhension d’un danger véritable ou à une menace réelle qui met en péril l’intégrité physique ou le concept de soi
- L’anxiété normale se dissipe lorsque le danger ou la menace disparait
- Il est difficile de déterminer quand l’anxiété cesse d’être normale pour devenir pathologique
Critères permettant de déterminer si l’anxiété est pathologique :
- La réaction est disproportionnée par rapport à la gravité réelle du danger ou de la menace
- La réaction persiste après la disparition du danger ou de la menace
- La capacité fonctionnelle est touchée, sur le plan intellectuel, social ou professionnel
- La personne souffre d’un problème psychophysiologique (eczéma, colite, dermatite, etc.)
Chapitre 17 - p. 443
Quels sont les différents niveaux d’anxiété?
Concept 1
Distinguer les notions de stress, d’anxiété normale et d’anxiété pathologique, de même que les niveaux d’anxiété
Anxiété légère
- Niveau sous-clinique, mais qui peut tout de même entrainer certains effets sur le plan émotionnel, social ou professionnel, comme la gêne dans un groupe de personnes
Anxiété modérée
- Symptômes plus fréquents et persistants, mais le fonctionnement de la personne est maintenu
- Les symptômes peuvent être de l’ordre d’une perception de tension interne
- La personne peut avoir besoin d’une aide professionnelle pour apprendre à gérer son anxiété
Anxiété sévère
- Symptômes sévères et persistants
- Le fonctionnement de la personne est très affecté
- La personne peut voir son rythme cardiaque augmenter, avoir un sentiment de panique ou un désir de fuite et d’isolement
Anxiété panique
- Attaques de panique fréquentes, récurrentes et inattendues
Chapitre 17 - p. 445-446
Quelles sont les théories psychologiques de l’étiologie des troubles anxieux et TOC?
Concept 2
Comprendre l’étiologie des troubles anxieux et obsessifs-compulsifs
Théories psychanalytiques et psychodynamiques :
- L’anxiété s’expliquerait par l’existence de conflits intrapsychiques non résolus ayant entravé le développement du moi
- En résulterait une incapacité du moi à intervenir en cas de conflit entre le ça et le surmoi
- La personne atteinte d’un trouble anxieux est en état de lutte constante entre les pulsions du ça et les inhibitions ou interdits qui sont imposés par le surmoi
- La personne fait appel à des mécanismes inconscients pour résoudre le conflit, ce qui engendre des réactions inadaptées à l’anxiété
- Le TOC s’expliquerait par la régression de la personne à un stade de développement antérieur combiné avec des mécanismes de défense pour se protéger du monde extérieur
- La combinaison des deux produirait les symptômes des obsessions et des compulsions
La théorie de l’apprentissage :
- Permettent d’associer les phobies et les comportements obsessionnels-compulsifs à des réponses conditionnelles, qui sont donc apprises
- Par exemple, le conditionnement classique : Un stimulus stressant produit une « réponse inconditionnelle », la peur. Si ce stimulus est associé de manière répétée à un objet inoffensif, à la longue, cet objet inoffensif pourra à lui seul déclencher une « réponse conditionnelle » de peur. Si la personne évite un objet pour échapper à la peur, cette peur devient une phobie
- Les phobies sont des réponses conditionnées et elles sont apprises en raison de l’effet de récompense produit par certains comportements d’évitement (la personne évite l’objet phobique, donc elle échappe à la peur, ce qui provoque un soulagement)
- Les phobies peuvent aussi s’acquérir par apprentissage direct ou par imitation (comme un enfant qui voit sa mère terrifiée par un objet pourra aussi avoir cette phobie)
- Le TOC serait une réponse conditionnelle à un événement traumatique
La théorie cognitive :
- L’anxiété est le fruit de pensées (cognitions) erronées ou automatiques qui engendrent une réponse anxieuse
- Deux types de pensées erronées : Les croyances irrationnelles et les propos négatifs exprimés par la personne anxieuse sur elle-même
- La personne adopte des comportements d’évitement pour échapper à l’anxiété
- La notion de foyer de contrôle est importante dans la théorie cognitive, les personnes pourraient réagir différemment selon qu’elles ont un foyer de contrôle interne ou un foyer de contrôle externe
- Les personnes dont le foyer de contrôle est externe ont tendance à attribuer la source de l’anxiété à des causes externes et elles peuvent avoir le sentiment qu’elles n’ont aucune prise sur l’anxiété éprouvée
Chapitre 17 - p.446-448
Quels sont les processus neurobiologiques généraux de l’étiologie des troubles anxieux et du TOC?
Concept 2
Comprendre l’étiologie des troubles anxieux et obsessifs-compulsifs
Les facteurs génétiques :
- Quelques mutations pourraient être associées aux troubles anxieux et le TOC : Certaines mutations pourraient avoir un effet sur la sensibilité des centres de traitement de l’information affective dans le SNC
- Les personnes aux prises avec un TOC pourraient présenter une certaine vulnérabilité génétique, en particulier dans les cas où le trouble se manifeste durant l’enfance
Les troubles neuroanatomiques :
- Des régions précises du cortex préfrontal et du corps amygdaloïde participent à la rétention et au rappel des informations reliées aux événements menaçants et potentiellement mortels
- La survenue d’événements semblables pourrait raviver ces souvenirs et déclencher la libération des hormones de lutte ou de fuite par le corps amygdaloïde, ce qui causerait une peur et un stress accrus comme si la menace initiale était de retour
- Des individus qui sont exposés à un traumatisme créent des « mémoires génétiques » que les gamètes transmettent ensuite à la progéniture, où les enfants porteurs de ces gamètes peuvent développer ces phobies
- Les facteurs environnementaux comme les traumatismes ont quand même un effet beaucoup plus important que le matériel génétique
- Des perturbations neurobiologiques pourraient jouer un rôle dans la pathogenèse et la persistance du TOC
Les facteurs biochimiques :
- Dans certains troubles anxieux, taux anormaux de lactate dans le sang (l’injection de lactate de sodium déclenche des symptômes d’attaque de panique…)
- Les études donnent à penser qu’il existe des points communs entre les troubles dépressifs et le TOC
Les facteurs neurochimiques :
- La noradrénaline joue un rôle dans l’étiologie des troubles anxieux, où elle peut engendrer de l’hyperexcitation et de l’anxiété. Augmentation de la noradrénaline
- On croit aussi que les personnes atteintes de trouble anxieux présentent des taux réduits de sérotonine et d’acide gamma-aminobutyrique (GABA)
- La sérotonine modulerait les émotions intenses en général
- Le GABA ralentit l’activité cellulaire, et on croit que les troubles anxieux sont associés à une baisse de la concentration de ce neurotransmetteur, ce qui permet une excitabilité cellulaire accrue
- Les voies de signalisation dopaminergique, sérotoninergique et glutamatergique jouent un rôle dans l’étiologie du comportement obsessionnel-compulsif
- Certains médicaments, comme la Clomipramine et les ISRS soulagent les symptômes du TOC en bloquant la recapture neuronale de la sérotonine, ce qui maximise l’activité sérotoninergique du SNC
Chapitre 17 - p. 448
Quels sont les parties de l’encéphale affectées par les troubles anxieux et TOC?
Concept 2
Comprendre l’étiologie des troubles anxieux et obsessifs-compulsifs
- Corps amygdaloïde : Peur, jour un rôle particulièrement important dans les cas de trouble panique et les phobies
- Hippocampe : Mémoire associée aux réactions à la peur
- Locus coeruleus : Vigilance
- Tronc cérébral : Activation de la respiration et régulation du rythme cardiaque
- Cortex frontal : Interprétations cognitives
- Thalamus : intégration des stimuli sensoriels
- Noyaux gris centraux : Tremblements
Chapitre 17 - p. 447-448
Quelles sont les autres théories associées à l’étiologie des troubles anxieux et du TOC?
Concept 2
Comprendre l’étiologie des troubles anxieux et obsessifs-compulsifs
Le tempérament :
- Réfère aux caractéristiques innées de la personne, qui déterminent comment elle interagit avec son environnement
- Le tempérament est en grande partie déterminé génétiquement, bien qu’il puisse être influencé par les relations sociales et familiales
- Les peurs innées font partie de l’ensemble des caractéristiques, ou des tendances, que nous possédons à la naissance et qui influent sur la manière de réagir à différentes situations. Elles n’atteignent généralement pas l’intensité de la phobie, mais elles pourraient y parvenir si elles sont renforcées par certains événements qui surviennent ultérieurement
Les expériences de vie :
- Certaines des premières expériences de vie peuvent ouvrir la voie à des réactions anxieuses qui se manifesteront plus tard dans la vie
- Des chercheurs pensent que les phobies, notamment les phobies plus spécifiques, représentent le symbole d’objets ou de situations génératrices d’anxiété qui ont été refoulés
- Les TOC et les autres troubles apparentés peuvent aussi être associés à des expériences de vie, comme lors d’une mauvaise gestion du stress
Par exemple :
o Un enfant qu’on punit en l’enfermant dans un placard peut avoir plus tard une phobie des ascenseurs ou des endroits clos
o Un enfant qui a fait une chute dans les escaliers peut avoir une peur des hauteurs
o Une femme qui a survécu, enfant, à un écrasement d’avion dans lequel ses parents ont été tués aura une phobie des transports aériens
Chapitre 17 - p. 449-450
Qu’est-ce que le trouble panique?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
- Se traduit par la présence d’attaques de panique récurrentes et inattendues
- Les attaques de panique sont également un symptôme présent dans différents troubles anxieux
- Pour que le trouble anxieux soit considéré comme un trouble panique, il faut que les attaques surviennent de façon inattendue, soient récurrentes et entraînent une préoccupation persistante ou des changements de comportement en vue d’éviter leur récurrence
- Les attaques de panique durent généralement quelques minutes, ou quelques heures dans des cas plus rares
- Entre les attaques, la personne éprouve souvent une nervosité et une appréhension plus ou moins prononcées redoutant une nouvelle attaque
- Les symptômes de dépression sont fréquents
- Apparaît habituellement entre 25 ans et 35 ans
- Un des rares troubles dans lesquels la personne est capable de déterminer avec précision le début de ses symptômes
- La fréquence et l’intensité des attaques de panique varient selon les personnes
- Le trouble panique peut persister plusieurs semaines, plusieurs mois ou plusieurs années
- S’accompagne parfois de l’agoraphobie
Chapitre 17 - p. 450
Quels sont les facteurs de risque tu trouble panique?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
- Présence de symptômes de type panique qui ne répondent pas à tous les critères d’une crise de panique
- Présence de vulnérabilités génétiques
- Susceptibilité aux émotions négatives
- Antécédents d’abus physiques ou sexuels durant l’enfance
- Tabagisme
Chapitre 17 - p. 449
Quels sont les critères diagnostiques du trouble panique?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
A. Attaques de panique récurrente et inattendues = Montée brusque de crainte intense ou de malaise intense qui atteint son maximum en quelques minutes, avec la survenue de quatre ou plus des symptômes suivants :
- Palpitations, battements de cœur sensibles ou accélération du rythme cardiaque
- Transpiration
- Tremblements ou secousses musculaires
- Sensations de souffle coupé ou impression d’étouffement
- Sensation d’étranglement
- Douleur ou gêne thoracique
- Nausée ou gêne abdominale
- Sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou impression d’évanouissement
- Frissons ou bouffées de chaleur
- Paresthésies
- Déréalisation ou dépersonnalisation
- Peur de perdre le contrôle de soi ou de devenir fou
- Peur de mourir
B. Au moins une des attaques a été suivie par une période d’un mois ou un des symptômes suivants:
- Crainte persistante ou inquiétude d’autres attaques de panique ou de leurs conséquences
- Changement de comportement significatif et inadapté en relation avec les attaques
C. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une autre substance ou maladie
D. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental
Chapitre 17 - p. 450-451
Qu’est-ce que le trouble d’anxiété généralisé (TAG)?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
- Lorsque la personne présente des inquiétudes excessives concernant plusieurs situations et activités difficiles à contrôler la plupart des jours pendant une période d’au moins six mois
- Ces inquiétudes nuisent à son fonctionnement et occasionnent une détresse considérable
- Des symptômes physiques importants accompagnent aussi ces inquiétudes : tension musculaire, agitation ou sensation d’être à bout
- Symptômes qui ressemblent à ceux qui sont observé dans l’anxiété au sein de la population générale, mais ils entraînent une détérioration significative du fonctionnement social, professionnel ou autre
- La personne aux prises avec le TAG évite souvent les activités qui présentent un risque de conséquences néfastes ou elle passe beaucoup de temps à se préparer à ce genre d’activité
- L’anxiété et l’inquiétude amènent la personne à repousser l’adoption de certains comportements ou la prise de décisions, et à constamment rechercher l’approbation des autres
- Peut se manifester au cours de l’enfance ou de l’adolescence, mais il est fréquent qu’il apparaisse après l’âge de 20 ans
- Il s’accompagne souvent de symptômes dépressifs
- Marqué par de fréquentes périodes d’exacerbation et par des fluctuations liées au stress
Chapitre 17 - p. 450
Quels sont les critères diagnostiques du trouble d’anxiété généralisé?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
A. Anxiété et soucis excessifs (attente avec appréhension) survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois concernant un certain nombre d’événements ou d’activités
B. La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation
C. L’anxiété et les soucis sont associés à trois ou plus des six symptômes suivants (1 chez l’enfant) :
- Agitation ou sensation d’être survolté
- Fatigabilité
- Difficultés de concentration ou trous de mémoire
- Irritabilité
- Tension musculaire
- Perturbation du sommeil (difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu ou sommeil agité et non satisfaisant)
D. L’anxiété, les soucis ou les symptômes physiques entraînent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines
E. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une autre substance ou maladie
F. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental
Chapitre 17 - p. 451
Qu’est-ce que l’agoraphobie?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
- Peur des places publiques, ou peur de se trouver dans un endroit ou des situations desquels il serait difficile de s’échapper ou dans lesquels il serait difficile de trouver du secours, comme une foule, un pont ou un transport en commun
- L’agoraphobie peut être associée à un trouble panique, mais elle peut aussi survenir à la suite d’attaques de panique isolées ou d’épisodes d’anxiété aiguë
- Les symptômes apparaissent généralement lorsque la personne aux prises est dans la vingtaine ou dans la trentaine, et ils persistent plusieurs années
- Plus souvent chez les femmes que chez les hommes
- Dans les cas plus extrêmes, la personne peut être incapable de sortir sans être accompagnée d’un proche, elle pourrait même se confiner chez elle
Chapitre 17 - p. 451
Quels sont les critères diagnostiques de l’agoraphobie?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
A. Peur ou anxiété marquée pour deux ou plus des cinq situations suivantes :
- Utiliser les transports en commun
- Être dans des endroits ouverts (stationnement, marchés, ponts, etc.)
- Être dans des endroits clos (magasins, cinéma, etc.)
- Être dans une file d’attente ou dans une foule
- Être seul à l’extérieur du domicile
B. La personne craint ou évite ces situations parce qu’elle pense qu’il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours en cas de survenue de symptômes incapacitants ou embarrassants
C. Les situations agora-phobogènes provoquent presque toujours une peur ou de l’anxiété
D. Les situations agora-phobogènes sont activement évitées, nécessitent la présence d’un accompagnant, ou sont subies avec une peur intense ou de l’anxiété
E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport au danger réel lié aux situations agora-phobogènes et compte tenu du contexte socioculturel
F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant typiquement 6 mois ou plus
G. La peur l’anxiété ou l’évitement causent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
H. Si une autre affection médicale est présente, la peur, l’anxiété et l’évitement sont clairement excessifs
I. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental
Chapitre 17 - p. 451-452
Qu’est-ce que l’anxiété sociale?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
- Peur excessive des situations dans lesquelles le sujet risque d’être le centre de l’attention ou d’être jugé défavorablement
- La personne éprouve une forte crainte d’être soumise par autrui à un examen rigoureux, elle redoute les réunions avec beaucoup de monde ou les situations dans lesquelles elle doit accomplir des actes susceptibles de l’intimider ou de l’embarrasser
- Dans certain cas, la peur est très spécifique, comme la peur de parler ou de manger en public
- Le fait d’être exposé à la situation phobique déclenche généralement une anxiété panique, accompagnée de diaphorèse, de tachycardie et de dyspnée
- Les premiers symptômes se manifestent souvent à la fin de l’enfance ou au début de l’adolescence
- L’apparition peut se faire de façon abrupte, à la suite d’une expérience stressante ou humiliante, ou de manière insidieuse
- Le trouble tend à devenir chronique et persiste parfois toute la vie
- Engendre une grande souffrance et une importance détérioration du fonctionnement social, professionnel ou autre
Chapitre 17 - p. 452
Quels sont les critères diagnostiques de l’anxiété sociale?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
A. Peur ou anxiété intense d’une ou plusieurs situations sociales durant lesquelles le sujet est exposé à l’éventuelle observation attentive d’autrui (comme les interactions sociales, se faire observer ou performance)
B. La personne craint d’agir ou de montrer des symptômes d’anxiété d’une façon qui sera jugée négativement
C. Les situations sociales provoquent presque toujours une peur ou une anxiété
D. Les situations sociales sont évitées ou subies avec une peur ou une anxiété intense
E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport à la menace réelle posée par la situation sociale et compte tenu du contexte socioculturel
F. La peur, l’anxiété et l’évitement sont persistants, durant habituellement 6 mois ou plus
G. La peur, l’anxiété et l’évitement entraînent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
H. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas imputables aux effets physiologiques d’une substance
I. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental
J. Si une autre affection médicale est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement non liés à cette affection ou excessifs
Chapitre 17 - p. 452-453
Qu’est-ce que la phobie spécifique?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
- Peur d’une situation précise ou d’un objet particulier qui pourrait vraisemblablement être dangereux
- La personne phobique a une réaction excessive, irraisonnée et inappropriée
- Les phobies spécifiques sont souvent détectées lorsque d’autres troubles anxieux font l’objet d’une évaluation clinique
- Le traitement médical vise le diagnostic principal, qui engendre une plus grande détresse et influe davantage sur le fonctionnement de la personne que la phobie spécifique
- Un diagnostic de phobie spécifique est posé que dans les cas où la peur irraisonnée limite ses activités et nuit à sa vie quotidienne
- En l’absence de l’objet ou de la situation qui crée la phobie, il est possible que la personne ne soit pas plus anxieuse que la plupart des gens
- Lorsqu’elle est exposée à cet objet ou à cette situation, elle est submergée par les symptômes de panique (palpitations, diaphorèse, difficulté à respirer, vertiges, etc.), et seulement la pensée peut suffire à déclencher les symptômes
- Aussi fréquentes chez les femmes que chez les hommes, et elles peuvent apparaître à tout âge (celles qui apparaissent à l’enfance disparaissent souvent sans traitement)
- Il existe des sous-types de phobie spécifique, où le plus commun est celui lié aux animaux
Chapitre 17 - p, 453
Quels sont les critères diagnostiques de la phobie spécifique?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
A. Peur ou anxiété intense à propos d’un objet ou d’une situation spécifique
B. L’objet ou la situation phobogène provoque presque toujours une peur ou une anxiété immédiate
C. L’objet ou la situation est activement évité ou vécu avec une peur ou une anxiété intense
D. La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel engendré par l’objet ou la situation spécifique et par rapport au contexte socioculturel
E. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, habituellement d’une durée de 6 mois ou plus
F. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
G. Le trouble n’est pas mieux expliqué par les symptômes d’un autre trouble mental
Chapitre 17 - p. 452
Quels seraient des exemples de phobie spécifique?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
- Acrophobie : Les hauteurs (environnement naturel)
- Algophobie : La douleur (autres)
- Arachnophobie : Les araignées (animaux)
- Astrapéphobie : Les éclairs (environnement naturel)
- Bélénophobie : Les aiguilles (sang)
- Claustrophobie : Les espaces clos (situations)
- Cynophobie : Les chiens (animaux)
- Équinophobie : Les chevaux (animaux)
- Hydrophobie : L’eau (environnement naturel)
- Musophobie : Les souris (animaux)
- Nyctophobie : La noirceur (autres)
- Pyrophobie : Le feu (environnement naturel)
- Thanatophobie : La mort (situations)
- Trichophobie : Les poils (autres)
- Xénophobie : Les étrangers
- Zoophobie : Les animaux
Chapitre 17 - p. 453-454
Qu’est-ce que les troubles anxieux dus à une autre affection médicale ou induits par une substance/médicament?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
- Dans certaines situations, le trouble anxieux découle d’une autre affection médicale, d’une intoxication à une substance, du sevrage d’une substance ou la prise d’un médicament
- Les attaques de panique ou l’anxiété sont alors au premier plan du tableau clinique
- Plusieurs affections médicales peuvent entraîner l’apparition des symptômes de l’anxiété, comme les affections cardiaques, endocriniennes, respiratoires et neurologiques
- Tenir compte de la cause sous-jacente de l’anxiété!
- Le diagnostic du trouble anxieux induit par une substance n’est posé que si les symptômes anxieux excèdent ceux qui sont habituellement associés à une intoxication ou à un syndrome de sevrage et s’ils sont suffisamment graves pour justifier un examen clinique à eux seuls
- Le diagnostic s’appuiera sur l’étude des antécédents, sur l’examen physique ou sur les analyses de laboratoire
- Les substances qui peuvent entraîner l’apparition d’un trouble anxieux sont l’alcool, les amphétamines, la cocaïne, les hallucinogènes, les sédatifs, les hypnotiques, les anxiolytiques, la caféine, le cannabis, les substances inhalées, les opiacés et la phencyclidine
- Les soins doivent tenir compte de la nature de la substance et du contexte où les symptômes sont apparus, soit une intoxication ou un sevrage
Chapitre 17
Fiche résumé des troubles anxieux! J’avais fait un beau tableau mais je peux pas mettre de tableau ici… :(
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
Trouble panique :
Attaques de panique récurrentes et inattendues, palpitations, tremblements, sueurs, suffocation, peur de perte de contrôle, peur de mourir, évitement de situations
Trouble d’anxiété généralisée :
Inquiétudes excessives et persistantes sur plusieurs sujets, tension musculaire, irritabilité, fatigue, agitation, troubles du sommeil, manque de concentration
Agoraphobie :
Peur intense de se retrouver dans des situations où il serait difficile de fuir ou de demander de l’aide, évitement de ces situations
Anxiété sociale :
Peur intense d’être jugé ou humilié dans des situations sociales, évitement des interactions sociales ou des situations de performance, rougissement, tremblements, mains moites
Phobie spécifique :
Peur excessive d’une situation ou d’un objet spécifique, réaction de panique ou d’évitement en présence de la phobie
Troubles anxieux dû à maladie :
Anxiété liée à une affection médicale déjà présente ou la consommation d’une substance comme des drogues, de l’alcool ou des médicaments
Chapitre 17 - p. 454
Qu’est-ce que le trouble obsessionnel-compulsif (TOC)?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
- Se manifeste par des obsessions, des compulsions, ou les deux, qui sont d’une gravité suffisante pour engendrer une souffrance et une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
- L’obsession est de nature cognitive (concerne les pensées) et la compulsion est de nature comportementale
- La compulsion prend la forme d’un comportement répétitif ou d’un acte mental que la personne se sent obligée d’appliquer de façon rigide en réponse à une obsession, pour ainsi en réduire l’anxiété
- La personne avec un TOC admet que son comportement est excessif, mais le soulagement l’incite à le répéter tout de même
- Aussi courant chez les hommes que chez les femmes
- Peut s’amorcer dès l’enfance, mais apparaît plus souvent au début de l’âge adulte
- Maladie souvent chronique qui peut s’accompagner de complications comme la dépression ou la consommation abusive d’alcool ou d’autres substances
Chapitre 17 - p. 454
Comment se définient l’obsession et la compulsion?
Concept 3
Distinguer les signes cliniques des différents troubles anxieux et obsessionnels-compulsifs
Obsession :
- Pensée, impulsion, idée ou représentation persistantes et répétées s’imposant à la conscience d’une personne qui, bien qu’elle les reconnaisse comme excessives et irrationnelles, ne parvient pas à les réprimer
- Pensées, pulsions ou images récurrentes et persistantes qui, à certains moments, sont ressenties comme intrusives et inopportunes, et qui entraînent une anxiété ou une détresse importante chez la plupart des personnes
- La personne fournit des efforts pour ignorer ou réprimer ces pensées, ou pour les neutraliser par d’autres pensées ou actions
Compulsion :
- Pulsion ou besoin irrépressibles d’accomplir certains actes ou rituels qui peuvent sembler irrationnels
- Comportements répétitifs ou actes mentaux que la personne se sent poussée à accomplir en réponse à une obsession ou selon certaines règles qui doivent être appliquées de manière inflexible
- Les comportements ou actes mentaux sont destinés à neutraliser ou à diminuer l’anxiété ou le sentiment de détresse, ou à empêcher un événement ou une situation redoutée
- Ces comportements ou actes mentaux sont soit sans relation réaliste avec ce qu’ils se proposent de neutraliser ou de prévenir, soit excessifs