APSIC 3 👯♀️ Flashcards
Lachez pas les babies
Chapitre 15.1
Quels-sont les facteurs précipitants et prédisposants de la dépression?
1) Le sexe et l’âge
- Taux d’incidence de dépression presque 2x plus élevé chez femme
- Taux de monoamine-oxydase (NT associé à la dépression) plus élevé chez les femmes
- Changements hormonaux à la ménopause prédispose
- Clase d’âge la plus touchée: 18-24 ans
- Plus présent en général chez 45 ans et moins
2) Facteurs socioéconomiques
-Les gens en situation de pauvreté ont une vie + stressante et un accès limité à plusieurs ressources protectrices, ce qui vient augmenter les chances de développer un trouble dépressif.
- Toute personne en situation de pauvreté, ayant un faible revenu ou sans emploi est à un plus aux potentiel de trouble dépressif
- Cercle vicieux: stress nuit à la santé mentale, pauvre santé mentale nuit aux activités qui permettent d’améliorer son statut socioéconomique
3) Influences culturelles
- Immigrants = choc culturel
4) Situation conjugale:
- Insuffisance des relations sociales
- Stress conjugal = risque accru
5) Les saisons:
- + de dépressions à l’automne et en hiver
- Phénomène relié aux variations des taux de mélatonine
6) Les facteurs génétiques
- Risque accru si ATCD familiaux
- Gène principal responsable est celui qui code le transporteur de la sérotonine, le SERT. Il est la cible des anti-dépresseurs de type inhibiteurs sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS) et inhibiteur de la recapture de la sérotonine et noradrénaline (IRSN). Le gène SERT est associé à une hyperréactivité de l’amygdale (structure du cerveau impliquée dans l’analyse émotionnelle des évènements face à une source de stress
7) Facteurs biochimiques
- Risque accru si déficience des neurotransmetteurs, plus parituclièrement des amines biogènes (noradrénaline, dopamine, sérotonine). Un apport réduit de ces amines inhibe la transmission de l’influx, donc déficience dans la conduction électrique entre les cellules
- Hypothèse de la sérotonine: baisse du taux de la sérotonine dans l’encéphale serait responsable de la dépression
8)Facteurs neuroendocriniens
- Cascade hormonale hyperactive à cause de l’hypersécretion du cortisol à cause du système hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS) déficient
9) Facteurs physiologiques:
On l’appele la dépression secondaire
- Effets secondaires de médicaments: modificateurs hormonaux surtout… mais aussi analgésiques, antihypertenseurs, corticostéroïdes
- Troubles neurologiques: tumeurs, parkinson, alzheimer, AVC
- Perturbation de l’équilibre hydroélectrique : un excès de bicarbonate de sodium ou de calcium OU carence en magnésium et sodium peuvent produire symptômes de dépression
- Dérèglement hormonaux : la dépression est associée à un dysfonctionnement du cortex surrénal et s’observe couramment chez les personnes atteintes de la maladie d’Addison ou du syndrome de Cushing. Les troubles thyroïdiens peuvent engendrer des symptômes de dépression.
- Carence alimentaire: Carences en prots, glucides, vit B, fer, zinc, calcium, chrome, iode, lithium ou ne potassium peuvent provoquer des symptômes de dépression
- Inflammation: Toutes les personnes aux prises avec la dépression ne présentent pas nécessairement des signes d’inflammation mais des taux élevés de protéines C-réactives et de facteurs de nécrose tumorale, des marqueurs de l’inflammation ont été observés chez des personnes aux prises avec une dépression réfractaire au traitement
Chapitre 15.3
Quels-sont les différents types de troubles dépressifs?
1) Trouble dépressif caractérisé
(I guess c’est le ++ important parce qu’on parle pas d’autres troubles dépressif dans l’APSIC)
Sx: humeur dépressive, perte d’intérêt ou de plaisir (anhédonie) liées aux activitées quotidiennes.
Diagnostic: demande au moins 5 des symptômes suivants présents pendant une même période d’une durée de 2 semaines et représentent un changement par rapport au fonctionnement antérieur ; il doit avoir au moins un de ces symptômes (humeur dépressive et/ou perte d’intérêt et de plaisir). Les autres symptômes: perte ou gain de poids significatif sans régime, insomnie ou hypersomnie, agitation ou ralentissement psychomoteur, fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours, sentiment de culpabilité ou de dévalorisation, diminution de l’aptitude à penser ou se concentrer, idées suicidaires
2) Trouble dépressif persistant:
Déprime chronique plus d’un jour sur deux pendant presque toute la journée, depuis au moins 2 ans. Pas d’écart de plus de deux mois consécutifs sans symptômes dépressifs. Quand déprimé présente au moins deux des symptômes suivant:
1) perte d’appétit ou hyperphagie
2) Insomnie ou hypersomnie
3) Baisse d’énergie ou fatigue
4) Faible estime de soi
5) Difficulté de concentration ou difficulté à prendre des décisions
6) Sentiment de perte d’espoir
3) Trouble dysphorique prémenstruel
Humeur dépressive, anxiété excessive, labilité émotionnelle et désintérêt acru des activité la semaine avant les menstruations, s’améliore à l’apparition des règles. Symptome suffisament grave pour nuire sur la plan social, travail et école
4) Trouble dépressif induit par une substance ou un médicament
L’humeur dépressive apparaît pendant ou peu après l’intoxication par des substances telles que l’alcool, les amphétamines, la cocaïne, les hallucinogènes, les opioïdes, les sédatifs, les somnifères et les anxiolytiques ou encore à la suite de leur sevrage
Les symptômes persistent même après l’arrêt de la consommation
5) Trouble dépressif du à une autre affection médicale
Divers problèmes physiques peuvent avoir un effet sur la dépression entre autres les affections neurologiques dégénératives, les AVC, les traumatismes crâniens, les troubles thyroïdiens ainsi que les affections métaboliques, neuroendocrinienne et auto-immunes
Chapitre 15.6
Quels-sont les outils reccomandés pour le dépistage de trouble dépressif?
QSP-9
Pour quantifié l’intensité des symptômes au cours des deux dernières semaines: Le score sur 27. Absence dépression: 0-4 Dépression légère: 5-9 Dépression modérée: 10-14 Modérément sévère: 15-19 Sévère: 20-27
QSP-2
Repérage peut se faire en posant les 2 questions du QSP-2. Un score de 3 ou plus = évaluation plus approfondie
Échelle de dépression d’Hamilton
Évaluer la sévérité de la dépression
De 0 à 6 = aucun signe d’un trouble dépressif
De 7 à 17 = dépression légère
De 18 à 24 = dépression modérée
Plus de 24 = dépression grave
MAIS ATTENTION: il se peut que la personne présente des symptômes dépressifs mais qu’elle n’atteigne pas le seuil clinique! Elle nécéssite quand même une prise en charge pour prévenir une aggravation
Chapitre 15.7
Lors de l’évaluation initiale, quelles-sont les 4 dimensions dont l’infirmière doit tenir compte?
L’Évaluation initiale de la personne présentant des symptômes dépressifs devraient tenir compte de des 4 dimensions suivantes
1- dimension affective
2- dimension comportementale
3- dimension cognitive
4- dimension physiologique
Pour chaque dimension, la présentation des symptômes pourra varier en intensité. Par exemple une personne présentant des symptômes dépressifs d’intensité modérée pourrait exprimer une diminution marquée de sa capacité à se concentrer à maintenir son attention tandis qu’une personne présentant des symptômes d’intensité graves pourrait exprimer des idées délirantes
Chapitre 15.7
Quelles-sont les données à aller colecter lors de l’évaluation initiale?
Histoire de santé de la personne: Comment, à quel moment la situation a-t-elle commencer, comment les symptômes dépressifs ont évolué. évaluer les antécédents relatifs à un problème de santé physique chronique ainsi que les antécédents personnels et familiaux de troubles dépressifs ou d’autres troubles mentaux, questionner au sujet de traitements médicaux actuels ou passés lorsque pertinent concernant leur efficacité et effet indésirable ainsi que l’adhésion au traitement, poser certaines questions comme qu’est-ce qui les préoccupe le plus en lien avec leur santé ou qu’est-ce qui leur amène à consulter maintenant.
Examen de l’état physique: Vérifier les symptômes dépressifs (anémie, hypothyroïdie, effet indésirable de certains médicaments), présence possible d’affection médicale, bilan sanguin (prescription MD), examen physique par système (respiratoire, cardio vasculaire…)
Plaintes douloureuses: Les symptômes dépressifs peuvent précéder la douleur, la suivre ou se développer. FAIRE PQRSTU
Habitudes de vie: En premier les habitudes de sommeil, insomnie = facteur de risque + de rechute, insomnie ou hypersomnie = critère de dépression
Alimentation: Qualité de l’alimentation influence l’humeur, prise ou perte de poids significative = critère de dépression, diète équilibrée peut réduire symptomes : « décrivez-moi ce que vous mangez/buvez dans une journée normale »
Consommation de drogue, d’alcool et de tabac:Fortement associé au trouble dépressif, dépression 2x + commune chez les fumeurs
Acitivité physique : L’activité physique est fortement lié à l’humeur. Sédentarité = facteur de risque
Examen de l’évaluation mentale:
(apparence, comportement moteur, langage, état émotionnel, opérations de la pensée, jugement, autocritique) (voir carte ci-bas)
Dimension psychosociale: Évaluer les difficultés touchant le niveau de fonctionnement normal, les relations interpersonnelles et la vie sociale, évaluer les éléments ayant un impact sur l’apparition, l’évolution ou la sévérité du tube dépressif (qualité des relations interpersonnelles, conditions de vie et isolement social, situation d’emploi, présence d’antécédents de violence familiale ou d’agression sexuelle)
Chapitre 15.4
Qu’est-ce qu’on pourrait remarquer chez une personne dépressive lors de l’évaluation de la condition mentale?
Apparence:
Hygiène diminuée, changement dans le poids, contact visuel diminué, attitude fermée + méfiante, posture courbée, signes de fatigue, on peut demander à quel point c’est difficile pour vous d’effectuer vos soins? À quelle fréquence?
Comportement moteur:
Activité motrice peut être augmentée ou diminuée, on peut demander avez-vous l’impression de bouger plus ou moins que d’habitude? Est-ce que les gens vous ont fait remarquer que vous bougiez plus ou moins que d’habitude?
Langage:
Ralentissement du debit verbal, appauvrissement du discours, plus grand délais, demander est-ce que certaines personnes vous ont fait remarquer que vous parliez moins?
État émotionnel:
Humeur triste, perte intérêt, demander comment va votre moral aujourd’hui?
Opérations de la pensée:
Qu’est-ce qui vous préoccupe en ce moment? pensez-vous être une mauvaise personne? Possibles idées délirantes selon la gravité
Perceptions:
Possibles hallucinations
Cognition:
Grande fatigue, niveau d’alerte est diminué = somnolence, concentration diminuée, demander avez-vous de la difficulté à vous concentrer? faire épeler le mot monde à l’envers
Gravité
Décrivez les trois types de gravité du trouble dépressif
1) Léger
Les symptômes principaux sont peu nombreux, sont présents depuis peu de temps et ont peu de répercussions sur le fonctionnement quotidien
2) Moyen
Tous les symptômes principaux sont présents et auxquels s’ajoutent plusieurs symptômes connexes. La durée des symptômes dépasse le minimum établi et ils ont des répercussions manifestes sur le fonctionnement
3) Grave
La plupart ou la totalité des symptômes sont présents, souvent depuis longtemps et ont des répercussions très graves sur le fonctionnement
Communication thérapeutique
Nommez les principes de communication thérapeutique à adopter avec une personne dépressive
- Soutenir lors de la prise de décision
- Éviter le pessimisme pour ne pas contribuer au cercle vicieux de l’exclusion
- Ne pas inciter la personne à se départir de sa tristesse trop rapidement
- Respecter le rythme de la personne
- Démontrer à la personne qu’elle a de la valeur pour l’équipe (ex: poser des questions ouvertes sur les intérêts)
15.4
Quelles-sont les symptômes et interventions infirmières en lien avec le risque de violence envers soi ou risque suicidaire?
Symptômes:
Humeur dépressive, sentiments de dévalorisation, impulsivité, interprétations erronées de la réalité, idées suicidaires, plans et moyens de passer à l’acte
Constat d’évaluation:
Risque de violence envers soi ou risque suicidaire
Interventions inf:
- Cerner et promouvoir les facteurs de protections de la personne, discuter de ce qui lui rattache à la vie
- Créer un environnement sur pour la personne, retirer objets potentiellement dangereux, surveiller la personne
- Évaluer souvent la présence et la gravité du risque suicidaire
- Adopter une attidude qui exprime un acceptation inconditionelle de la valeur intrinsèque de la personne
- Inciter la personne à participer activement à la création d’un filet de sécurité
Chapitre 15.4
Quelles-sont les symptômes et interventions infirmières en lien avec une diminution de l’estime de soi?
Symptômes:
Impuissance, sentiment d’initulité, culpabilité, honte, hypersensibilité, aux critiques, perspectives négatives et pessimistes, évitement des contacts visuels, propos dévalorisant
Constat d’évaluation:
Diminution de l’estime de soi
Interventions inf:
- Faire preuve d’acceptation envers la personne et passer du temps avec elle
- Mettre en lumière les forces et réussites et relativiser les échecs de la personne
- Encourager participation aux thérapies de groupe ou aux groupes de soutien axés sur le rétablissement
- Enseigner techniques d’affirmation de soi, expliquer différence entre passivité, assertivité et agressivité
- Mise en situation fictive de situations réelles ou la personne s’affirme
- Utiliser interventions inspirées de l’activation comportementale
- Soutenir la personne dans la reconnaissance de ses pensées automatiques et erronées
Chapitre 15.4
Quelles-sont les symptômes et interventions infirmières en lien un sentiment d’impuissance?
Symptômes:
Apathie, propos réflétant l’impression de n’avoir aucune maîtrise de sa vie, dépendance envers autrui pour combler ses besoins
Constat d’évaluation:
Sentiment d’impuissance
Intervention inf:
- Aider la personne à se fixer des objectifs réalistes et à les découper en petites étapes atteignables
- Inciter la personne à endosser autant de responsabilités possibles dans ses soins d’hygiène
- Faire participer la personne à la formulation des objectifs thérapeutiques
- Fournir rétroaction positive aux décisions prises
- Aider la personne à cerner les situations qu’elle peut réellement maitriser dans sa vie quotidienne
- Discuter des aspects de la vie de la personne qui échappent à son emprise
Chapitre 15.4
Quelles-sont les symptômes et les interventions infirmières en lien avec l‘isolement social ou interactions sociales perturbées?
Symptômes :
Repli sur soi, diminution de la communication, solitude, interactions dysfonctionnelles avec les pairs, inconfort dans les situations sociales
Constat d’évaluation:
Isolement social ou interactions sociales perturbées
Interventions inf:
- Écouter activements les préoccupations et accueillir la détresse vécue sans porter de jugement
- Explorer les pensées et sentiments qui amènent la personne à s’isoler
- Encourager l’intégration graduelle à des activités de groupe
- Proposer une rencontre familiale afin de faciliter la communication avec l’entourage
Chapitre 15.4
Quelles-sont les manifestations et interventions infirmières en lien avec le déficit des soins personnels?
Manifestations:
Cheveux décoiffés, vêtement négligés, odeurs corporelles désagréables, etc.
Constat d’aévaluation:
Déficit de soins personnels
Interventions inf:
- Utiliser interventions inspirées de l’activation comportementale
- Motiver personne à faire preuve d’autonomie
- Aider personne à repérer les aspects qu’elle peut changer
- Favoriser autonomie dans les AVQ
- Montrer à la personne comment accomplir activités qu’elle a du mal à faire
Chapitre 15.8
Quels-sont les sujets importants en lien avec le trouble dépressif à aborder avec la famille?
1- La nature du trouble
- Définition et caractéristiques
- Facteurs étiologiques
- Signes et symptomes + signes de rechute
2- Gestion du trouble
- Les traitements pharmacologiques et psychosociaux
- Les techniques d’autogestion des symptômes
- Les techniques de gestion du stress
- Les saines habitudes de vie
- Les moyens de hausser son estime de soi
- La prévention de la rechute
3- Services de soutien
- Service écoute téléphonique
- Groupe soutien d’autogestion
- Groupe soutien aux familles
- Aide juridique et financière
15.5
Quels-sont les différents types de thérapie?
Éducation psychologique
Objectif : L’éducation psychologique vise à un apprentissage par l’information et l’éducation de la personne il peut être utilisé à toutes les étapes du processus de soins et de services.
Quoi : Il s’agit de l’enseignement de connaissances et d’habiletés spécifiques visant à maintenir et à améliorer l’autonomie ou la santé de la personne notamment à prévenir l’apparition de problèmes de santé ou sociaux incluant les troubles mentaux ou la détérioration l’état mental.
Comment : L’enseignement peut porter sur la nature de la maladie physique ou mentale, ces manifestations, ces traitements y incluant le rôle que peut jouer la personne dans le maintien ou le rétablissement de sa santé et aussi sur des techniques de gestion de stress, de relaxation ou d’affirmation de soi
La thérapie interpersonnelle:
Se base sur la prémisse que la dépression est notamment liée à des pertes marquantes telles que la séparation, la perte d’un emploi ou le départ des enfants de la maison, comprend 12 à 16 séances et se déroule en 3 phases :
1. Phase initiale = le thérapeute explore les difficultés relationnelles avec la personne et l’aide à comprendre le lien entre les symptômes dépressifs et les problèmes interpersonnels, la personne soignée le thérapeute négocie un contrat thérapeutique
2.Phase intermédiaire = le traitement vise à aider la personne à se doter des mécanismes d’adaptation fonctionnels pour composer avec les principales problématiques vécues, l’objectif poursuivi peut-être de résoudre l’ambivalence de la personne à l’égard d’une relation perdue et de l’aider à établir de nouvelles relations et peut à être également utile d’analyser les conflits interpersonnel entre la personne et un de ses proches ainsi que les transitions de rôles qui ont été délicates à différents stades du développement de la personne et de remédier aux lacunes interpersonnelles qui peuvent faire obstacle et à la capacité d’entamer de nouvelles relations et de les conserver
3.Phase finale = il a mis fin à l’alliance thérapeutique, la personne a exploré son état émotionnel, améliorer sa façon de communiquer avec les autres et de réagir dans ses rapports avec eux et mis ses perceptions à l’épreuve de sorte qu’elle a retrouvé la capacité de gérer par elle-même ses relations interpersonnelles
La thérapie de groupe et les groupes d’entraide:
Lorsque la phase aiguë du trouble est passée les groupes offrent un milieu dans lequel les personnes peuvent discuter des problèmes qui dans leur vie provoquent ou entretiennent le trouble dépressif avec lequel elles sont aux prises ou encore des difficultés qui en découlent.
Avantages : Le soutien offert par les pairs procure un sentiment de sécurité ce qui crée un climat propice pour parler de questions difficiles et embarrassantes et pour y apporter des solutions + la thérapie de groupe aide les personnes à prendre un certain recul par rapport à leur état et elle les encourage à discuter avec des personnes qui ont des problèmes similaires
Thérapie familiale:
Objectif ? Recueillir des informations collatérales et d’élaborer un plan thérapeutique qui puisse favoriser l’implication de la famille. A 2 buts essentiels et complémentaires soient gérés les symptômes et instaurés ou restaurer un fonctionnement familial adapté
Quand ? Est indiquée si le trouble met en danger la relation de couple du patient ou le fonctionnement familial ou encore si le trouble de l’humeur est provoqué ou entretenu par la situation familiale
La thérapie cognitivo-comportementale (TCC):
Conçu pour la dépression, la personne est accompagnée dans le développement de la capacité de maîtriser les distorsions de sa pensée qui sont susceptibles d’influer sur l’apparition des symptômes dépressifs et sur leur persistance. La dépression se caractérise par des distorsions négatives liées aux attentes de la personne à l’égard du monde, d’elle-même et de son avenir
Objectifs ? Les principaux objectifs de cette thérapie sont de soulager les symptômes de la personne en l’aidant à cerner ses modes de pensée et de comportements dysfonctionnels et la personne est amenée à vérifier la validité de ses pensées en les confrontant aux faits et à la logique
Comment? Il est demandé à la personne de décrire aussi bien les faits qui appuient les pensées automatiques que ceux qui les contredisent
La luminothérapie: (Ça marche pour vraiiii lolll j’utilise cette méthode)
Quand ? Utilisé dans le traitement des dépressions à caractère saisonnier
Le trouble serait lié à des variations du taux de mélatonine hormone produite par le corps pinéal. La mélatonine participe à la régulation des rythmes biologiques de sommeil et d’éveil et sa production s’active à la noirceur et est interrompue par la lumière du jour
Quoi? Le traitement consiste à exposer la personne à une lumière artificielle de grande intensité dont on a filtré les rayons ultraviolets. La personne s’installe devant la source de lumière à une distance d’environ 30 cm les yeux ouverts en évitant de regarder directement la source lumineuse d’abord pendant de 10 à 15 min
Mode d’action ? Le mode d’action de la luminothérapie est relié à la stimulation de la rétine qui entraîne une baisse de mélatonine et une hausse de sérotonine l’encéphale
Effets secondaires ? Les effets secondaires de la luminothérapie semblent être liés à la durée d’exposition et comprend les céphalées, la fatigue oculaire, les nausées, l’irritabilité, la photophobie, l’insomnie et l’hypomanie - ces effets sont généralement de faible intensité et de courte durée
Efficacité ? La plupart des personnes remarquent une amélioration de leurs symptômes en moins de 2 semaines mais subiront une rechute à court terme si le traitement est interrompu
Psychopharmacothérapie:
(voir carte ci-bas)
15.5
En quoi consiste la psychopharmacologie chez les personnes aux prises avec une dépression?
- Mode d’action?
- Indication?
- Durée du traitement?
- Effets secondaires?
Tous les antidépresseurs sont efficaces pour traiter les personnes aux prises avec un trouble dépressif caractérisé mais ils sont également utilisés dans le traitement des autres troubles dépressifs. Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) sont les médicaments les plus prescrits pour traiter la dépression.
Classes des antidépresseurs:
ISRS : Citalopram (Celaxa), Escitalopram (Cipralex), Fluoxétine (Prozac), Paroxétine (Paxil), Sertraline (Zoloft)
ISRN:inhibiteurs du recaptage de la sérotonine et de la noradrénaline : Venlafaxine (EffexorXR), Duloxétine (Cymbalta)
Atypiques: Bupropion SR/XL (Wellbutrin SR/XL), Mitrazapine (Remeron), Trazodone (Desyrel)
Mécanisme d’action:
L’objectif de la médication est d’augmenter la quantité de sérotonine, noradrénaline et dopamine dans l’espace inter synaptique afin d’augmenter son absorption par les neurones, via différentes stratégies
Indications:
-trouble dépressif caractérisé
-TOC
-PTSD
-dysthymie (trouble persistant)
-trouble anxieux
-aide anti-tabagique
-symptômes négatifs du trouble du spectre de la schizophrénie ou autres
-anti dépresseur sédatif (tricyliques) peuvent être utilisés pour traiter certains troubles du sommeil
-gestions des douleurs chroniques
Efficacité clinique:
Les antidépresseurs possèdent une efficacité clinique semblable dans le traitement du trouble dépressif caractérisé
Durée de traitement:
-Aigu = 2-3 mois
-Stabilisation = 4-6 mois (même dose qu’en aigu)
-Maintien entre 6 mois et la vie (selon le nombre d’épisodes)
!Après 3 épisodes de dépression = à vie!
Particularités importantes à prendre conscience a/n des antidépresseurs:
Délai de réponse : 4 à 8 semaines (long) :
-En conséquence une grande vigilance de la porte de l’équipe soignante est requise en début de traitement afin d’encourager le client à ne pas l’interrompre
-Risque suicidaire augmenté en début de traitement
Risque de virages maniaques
-les antidépresseurs ne doivent pas être prescrits en monothérapie pour le trouble bipolaire en raison du risque de voir se développer un épisode de manie ou l’hypomanie
-les maladies bipolaires débutent souvent par un premier épisode dépressif
Effets secondaires ISRS:
- Nausées, anorexie
- Léthargie, somnolence, insomnies
- Vertiges, HTO, céphalées
- Anxiété, sudation ++, nervosité
- Dysfonctions sexuelles
- Citolopram : *Hyponatrémie (qui peut causer la confusion) chez la pers. âgée (surtout chez les femmes)
Rôle de l’inf/évaluations en lien avec les antidépresseurs:
- Évaluer la présence d’effets secondaires : comme je l’ai écrit plus haut
- !!Surveiller les effets sérotoninergiques !! :