APSIC 3 👯‍♀️ Flashcards

Lachez pas les babies

1
Q

Chapitre 15.1

Quels-sont les facteurs précipitants et prédisposants de la dépression?

A

1) Le sexe et l’âge
- Taux d’incidence de dépression presque 2x plus élevé chez femme
- Taux de monoamine-oxydase (NT associé à la dépression) plus élevé chez les femmes
- Changements hormonaux à la ménopause prédispose
- Clase d’âge la plus touchée: 18-24 ans
- Plus présent en général chez 45 ans et moins

2) Facteurs socioéconomiques
-Les gens en situation de pauvreté ont une vie + stressante et un accès limité à plusieurs ressources protectrices, ce qui vient augmenter les chances de développer un trouble dépressif.
- Toute personne en situation de pauvreté, ayant un faible revenu ou sans emploi est à un plus aux potentiel de trouble dépressif
- Cercle vicieux: stress nuit à la santé mentale, pauvre santé mentale nuit aux activités qui permettent d’améliorer son statut socioéconomique

3) Influences culturelles
- Immigrants = choc culturel

4) Situation conjugale:
- Insuffisance des relations sociales
- Stress conjugal = risque accru

5) Les saisons:
- + de dépressions à l’automne et en hiver
- Phénomène relié aux variations des taux de mélatonine

6) Les facteurs génétiques
- Risque accru si ATCD familiaux
- Gène principal responsable est celui qui code le transporteur de la sérotonine, le SERT. Il est la cible des anti-dépresseurs de type inhibiteurs sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS) et inhibiteur de la recapture de la sérotonine et noradrénaline (IRSN). Le gène SERT est associé à une hyperréactivité de l’amygdale (structure du cerveau impliquée dans l’analyse émotionnelle des évènements face à une source de stress

7) Facteurs biochimiques
- Risque accru si déficience des neurotransmetteurs, plus parituclièrement des amines biogènes (noradrénaline, dopamine, sérotonine). Un apport réduit de ces amines inhibe la transmission de l’influx, donc déficience dans la conduction électrique entre les cellules
- Hypothèse de la sérotonine: baisse du taux de la sérotonine dans l’encéphale serait responsable de la dépression

8)Facteurs neuroendocriniens
- Cascade hormonale hyperactive à cause de l’hypersécretion du cortisol à cause du système hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS) déficient

9) Facteurs physiologiques:
On l’appele la dépression secondaire
- Effets secondaires de médicaments: modificateurs hormonaux surtout… mais aussi analgésiques, antihypertenseurs, corticostéroïdes
- Troubles neurologiques: tumeurs, parkinson, alzheimer, AVC
- Perturbation de l’équilibre hydroélectrique : un excès de bicarbonate de sodium ou de calcium OU carence en magnésium et sodium peuvent produire symptômes de dépression
- Dérèglement hormonaux : la dépression est associée à un dysfonctionnement du cortex surrénal et s’observe couramment chez les personnes atteintes de la maladie d’Addison ou du syndrome de Cushing. Les troubles thyroïdiens peuvent engendrer des symptômes de dépression.
- Carence alimentaire: Carences en prots, glucides, vit B, fer, zinc, calcium, chrome, iode, lithium ou ne potassium peuvent provoquer des symptômes de dépression
- Inflammation: Toutes les personnes aux prises avec la dépression ne présentent pas nécessairement des signes d’inflammation mais des taux élevés de protéines C-réactives et de facteurs de nécrose tumorale, des marqueurs de l’inflammation ont été observés chez des personnes aux prises avec une dépression réfractaire au traitement

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Chapitre 15.3

Quels-sont les différents types de troubles dépressifs?

A

1) Trouble dépressif caractérisé
(I guess c’est le ++ important parce qu’on parle pas d’autres troubles dépressif dans l’APSIC)
Sx: humeur dépressive, perte d’intérêt ou de plaisir (anhédonie) liées aux activitées quotidiennes.
Diagnostic: demande au moins 5 des symptômes suivants présents pendant une même période d’une durée de 2 semaines et représentent un changement par rapport au fonctionnement antérieur ; il doit avoir au moins un de ces symptômes (humeur dépressive et/ou perte d’intérêt et de plaisir). Les autres symptômes: perte ou gain de poids significatif sans régime, insomnie ou hypersomnie, agitation ou ralentissement psychomoteur, fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours, sentiment de culpabilité ou de dévalorisation, diminution de l’aptitude à penser ou se concentrer, idées suicidaires

2) Trouble dépressif persistant:
Déprime chronique plus d’un jour sur deux pendant presque toute la journée, depuis au moins 2 ans. Pas d’écart de plus de deux mois consécutifs sans symptômes dépressifs. Quand déprimé présente au moins deux des symptômes suivant:
 1) perte d’appétit ou hyperphagie
 2) Insomnie ou hypersomnie
 3) Baisse d’énergie ou fatigue
 4) Faible estime de soi
 5) Difficulté de concentration ou difficulté à prendre des décisions
 6) Sentiment de perte d’espoir

3) Trouble dysphorique prémenstruel
Humeur dépressive, anxiété excessive, labilité émotionnelle et désintérêt acru des activité la semaine avant les menstruations, s’améliore à l’apparition des règles. Symptome suffisament grave pour nuire sur la plan social, travail et école

4) Trouble dépressif induit par une substance ou un médicament
L’humeur dépressive apparaît pendant ou peu après l’intoxication par des substances telles que l’alcool, les amphétamines, la cocaïne, les hallucinogènes, les opioïdes, les sédatifs, les somnifères et les anxiolytiques ou encore à la suite de leur sevrage
Les symptômes persistent même après l’arrêt de la consommation

5) Trouble dépressif du à une autre affection médicale
Divers problèmes physiques peuvent avoir un effet sur la dépression entre autres les affections neurologiques dégénératives, les AVC, les traumatismes crâniens, les troubles thyroïdiens ainsi que les affections métaboliques, neuroendocrinienne et auto-immunes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Chapitre 15.6

Quels-sont les outils reccomandés pour le dépistage de trouble dépressif?

A

QSP-9
Pour quantifié l’intensité des symptômes au cours des deux dernières semaines: Le score sur 27. Absence dépression: 0-4 Dépression légère: 5-9 Dépression modérée: 10-14 Modérément sévère: 15-19 Sévère: 20-27

QSP-2
Repérage peut se faire en posant les 2 questions du QSP-2. Un score de 3 ou plus = évaluation plus approfondie

Échelle de dépression d’Hamilton
Évaluer la sévérité de la dépression
De 0 à 6 = aucun signe d’un trouble dépressif
De 7 à 17 = dépression légère
De 18 à 24 = dépression modérée
Plus de 24 = dépression grave

MAIS ATTENTION: il se peut que la personne présente des symptômes dépressifs mais qu’elle n’atteigne pas le seuil clinique! Elle nécéssite quand même une prise en charge pour prévenir une aggravation

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Chapitre 15.7

Lors de l’évaluation initiale, quelles-sont les 4 dimensions dont l’infirmière doit tenir compte?

A

L’Évaluation initiale de la personne présentant des symptômes dépressifs devraient tenir compte de des 4 dimensions suivantes
1- dimension affective
2- dimension comportementale
3- dimension cognitive
4- dimension physiologique

Pour chaque dimension, la présentation des symptômes pourra varier en intensité. Par exemple une personne présentant des symptômes dépressifs d’intensité modérée pourrait exprimer une diminution marquée de sa capacité à se concentrer à maintenir son attention tandis qu’une personne présentant des symptômes d’intensité graves pourrait exprimer des idées délirantes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Chapitre 15.7

Quelles-sont les données à aller colecter lors de l’évaluation initiale?

A

Histoire de santé de la personne: Comment, à quel moment la situation a-t-elle commencer, comment les symptômes dépressifs ont évolué. évaluer les antécédents relatifs à un problème de santé physique chronique ainsi que les antécédents personnels et familiaux de troubles dépressifs ou d’autres troubles mentaux, questionner au sujet de traitements médicaux actuels ou passés lorsque pertinent concernant leur efficacité et effet indésirable ainsi que l’adhésion au traitement, poser certaines questions comme qu’est-ce qui les préoccupe le plus en lien avec leur santé ou qu’est-ce qui leur amène à consulter maintenant.

Examen de l’état physique: Vérifier les symptômes dépressifs (anémie, hypothyroïdie, effet indésirable de certains médicaments), présence possible d’affection médicale, bilan sanguin (prescription MD), examen physique par système (respiratoire, cardio vasculaire…)

Plaintes douloureuses: Les symptômes dépressifs peuvent précéder la douleur, la suivre ou se développer. FAIRE PQRSTU

Habitudes de vie: En premier les habitudes de sommeil, insomnie = facteur de risque + de rechute, insomnie ou hypersomnie = critère de dépression

Alimentation: Qualité de l’alimentation influence l’humeur, prise ou perte de poids significative = critère de dépression, diète équilibrée peut réduire symptomes : « décrivez-moi ce que vous mangez/buvez dans une journée normale »

Consommation de drogue, d’alcool et de tabac:Fortement associé au trouble dépressif, dépression 2x + commune chez les fumeurs

Acitivité physique : L’activité physique est fortement lié à l’humeur. Sédentarité = facteur de risque

Examen de l’évaluation mentale:
(apparence, comportement moteur, langage, état émotionnel, opérations de la pensée, jugement, autocritique) (voir carte ci-bas)

Dimension psychosociale: Évaluer les difficultés touchant le niveau de fonctionnement normal, les relations interpersonnelles et la vie sociale, évaluer les éléments ayant un impact sur l’apparition, l’évolution ou la sévérité du tube dépressif (qualité des relations interpersonnelles, conditions de vie et isolement social, situation d’emploi, présence d’antécédents de violence familiale ou d’agression sexuelle)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Chapitre 15.4

Qu’est-ce qu’on pourrait remarquer chez une personne dépressive lors de l’évaluation de la condition mentale?

A

Apparence:
Hygiène diminuée, changement dans le poids, contact visuel diminué, attitude fermée + méfiante, posture courbée, signes de fatigue, on peut demander à quel point c’est difficile pour vous d’effectuer vos soins? À quelle fréquence?

Comportement moteur:
Activité motrice peut être augmentée ou diminuée, on peut demander avez-vous l’impression de bouger plus ou moins que d’habitude? Est-ce que les gens vous ont fait remarquer que vous bougiez plus ou moins que d’habitude?

Langage:
Ralentissement du debit verbal, appauvrissement du discours, plus grand délais, demander est-ce que certaines personnes vous ont fait remarquer que vous parliez moins?

État émotionnel:
Humeur triste, perte intérêt, demander comment va votre moral aujourd’hui?

Opérations de la pensée:
Qu’est-ce qui vous préoccupe en ce moment? pensez-vous être une mauvaise personne? Possibles idées délirantes selon la gravité

Perceptions:
Possibles hallucinations

Cognition:
Grande fatigue, niveau d’alerte est diminué = somnolence, concentration diminuée, demander avez-vous de la difficulté à vous concentrer? faire épeler le mot monde à l’envers

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Gravité

Décrivez les trois types de gravité du trouble dépressif

A

1) Léger
Les symptômes principaux sont peu nombreux, sont présents depuis peu de temps et ont peu de répercussions sur le fonctionnement quotidien

2) Moyen
Tous les symptômes principaux sont présents et auxquels s’ajoutent plusieurs symptômes connexes. La durée des symptômes dépasse le minimum établi et ils ont des répercussions manifestes sur le fonctionnement

3) Grave
La plupart ou la totalité des symptômes sont présents, souvent depuis longtemps et ont des répercussions très graves sur le fonctionnement

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Communication thérapeutique

Nommez les principes de communication thérapeutique à adopter avec une personne dépressive

A
  • Soutenir lors de la prise de décision
  • Éviter le pessimisme pour ne pas contribuer au cercle vicieux de l’exclusion
  • Ne pas inciter la personne à se départir de sa tristesse trop rapidement
  • Respecter le rythme de la personne
  • Démontrer à la personne qu’elle a de la valeur pour l’équipe (ex: poser des questions ouvertes sur les intérêts)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

15.4

Quelles-sont les symptômes et interventions infirmières en lien avec le risque de violence envers soi ou risque suicidaire?

A

Symptômes:
Humeur dépressive, sentiments de dévalorisation, impulsivité, interprétations erronées de la réalité, idées suicidaires, plans et moyens de passer à l’acte

Constat d’évaluation:
Risque de violence envers soi ou risque suicidaire

Interventions inf:

  • Cerner et promouvoir les facteurs de protections de la personne, discuter de ce qui lui rattache à la vie
  • Créer un environnement sur pour la personne, retirer objets potentiellement dangereux, surveiller la personne
  • Évaluer souvent la présence et la gravité du risque suicidaire
  • Adopter une attidude qui exprime un acceptation inconditionelle de la valeur intrinsèque de la personne
  • Inciter la personne à participer activement à la création d’un filet de sécurité
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Chapitre 15.4

Quelles-sont les symptômes et interventions infirmières en lien avec une diminution de l’estime de soi?

A

Symptômes:
Impuissance, sentiment d’initulité, culpabilité, honte, hypersensibilité, aux critiques, perspectives négatives et pessimistes, évitement des contacts visuels, propos dévalorisant

Constat d’évaluation:
Diminution de l’estime de soi

Interventions inf:

  • Faire preuve d’acceptation envers la personne et passer du temps avec elle
  • Mettre en lumière les forces et réussites et relativiser les échecs de la personne
  • Encourager participation aux thérapies de groupe ou aux groupes de soutien axés sur le rétablissement
  • Enseigner techniques d’affirmation de soi, expliquer différence entre passivité, assertivité et agressivité
  • Mise en situation fictive de situations réelles ou la personne s’affirme
  • Utiliser interventions inspirées de l’activation comportementale
  • Soutenir la personne dans la reconnaissance de ses pensées automatiques et erronées
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Chapitre 15.4

Quelles-sont les symptômes et interventions infirmières en lien un sentiment d’impuissance?

A

Symptômes:
Apathie, propos réflétant l’impression de n’avoir aucune maîtrise de sa vie, dépendance envers autrui pour combler ses besoins

Constat d’évaluation:
Sentiment d’impuissance

Intervention inf:

  • Aider la personne à se fixer des objectifs réalistes et à les découper en petites étapes atteignables
  • Inciter la personne à endosser autant de responsabilités possibles dans ses soins d’hygiène
  • Faire participer la personne à la formulation des objectifs thérapeutiques
  • Fournir rétroaction positive aux décisions prises
  • Aider la personne à cerner les situations qu’elle peut réellement maitriser dans sa vie quotidienne
  • Discuter des aspects de la vie de la personne qui échappent à son emprise
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Chapitre 15.4

Quelles-sont les symptômes et les interventions infirmières en lien avec l‘isolement social ou interactions sociales perturbées?

A

Symptômes :
Repli sur soi, diminution de la communication, solitude, interactions dysfonctionnelles avec les pairs, inconfort dans les situations sociales

Constat d’évaluation:
Isolement social ou interactions sociales perturbées

Interventions inf:

  • Écouter activements les préoccupations et accueillir la détresse vécue sans porter de jugement
  • Explorer les pensées et sentiments qui amènent la personne à s’isoler
  • Encourager l’intégration graduelle à des activités de groupe
  • Proposer une rencontre familiale afin de faciliter la communication avec l’entourage
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Chapitre 15.4

Quelles-sont les manifestations et interventions infirmières en lien avec le déficit des soins personnels?

A

Manifestations:
Cheveux décoiffés, vêtement négligés, odeurs corporelles désagréables, etc.

Constat d’aévaluation:
Déficit de soins personnels

Interventions inf:

  • Utiliser interventions inspirées de l’activation comportementale
  • Motiver personne à faire preuve d’autonomie
  • Aider personne à repérer les aspects qu’elle peut changer
  • Favoriser autonomie dans les AVQ
  • Montrer à la personne comment accomplir activités qu’elle a du mal à faire
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Chapitre 15.8

Quels-sont les sujets importants en lien avec le trouble dépressif à aborder avec la famille?

A

1- La nature du trouble

  • Définition et caractéristiques
  • Facteurs étiologiques
  • Signes et symptomes + signes de rechute

2- Gestion du trouble

  • Les traitements pharmacologiques et psychosociaux
  • Les techniques d’autogestion des symptômes
  • Les techniques de gestion du stress
  • Les saines habitudes de vie
  • Les moyens de hausser son estime de soi
  • La prévention de la rechute

3- Services de soutien

  • Service écoute téléphonique
  • Groupe soutien d’autogestion
  • Groupe soutien aux familles
  • Aide juridique et financière
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

15.5

Quels-sont les différents types de thérapie?

A

Éducation psychologique
Objectif : L’éducation psychologique vise à un apprentissage par l’information et l’éducation de la personne il peut être utilisé à toutes les étapes du processus de soins et de services.
Quoi : Il s’agit de l’enseignement de connaissances et d’habiletés spécifiques visant à maintenir et à améliorer l’autonomie ou la santé de la personne notamment à prévenir l’apparition de problèmes de santé ou sociaux incluant les troubles mentaux ou la détérioration l’état mental.
Comment : L’enseignement peut porter sur la nature de la maladie physique ou mentale, ces manifestations, ces traitements y incluant le rôle que peut jouer la personne dans le maintien ou le rétablissement de sa santé et aussi sur des techniques de gestion de stress, de relaxation ou d’affirmation de soi

La thérapie interpersonnelle:
Se base sur la prémisse que la dépression est notamment liée à des pertes marquantes telles que la séparation, la perte d’un emploi ou le départ des enfants de la maison, comprend 12 à 16 séances et se déroule en 3 phases :
1. Phase initiale = le thérapeute explore les difficultés relationnelles avec la personne et l’aide à comprendre le lien entre les symptômes dépressifs et les problèmes interpersonnels, la personne soignée le thérapeute négocie un contrat thérapeutique
2.Phase intermédiaire = le traitement vise à aider la personne à se doter des mécanismes d’adaptation fonctionnels pour composer avec les principales problématiques vécues, l’objectif poursuivi peut-être de résoudre l’ambivalence de la personne à l’égard d’une relation perdue et de l’aider à établir de nouvelles relations et peut à être également utile d’analyser les conflits interpersonnel entre la personne et un de ses proches ainsi que les transitions de rôles qui ont été délicates à différents stades du développement de la personne et de remédier aux lacunes interpersonnelles qui peuvent faire obstacle et à la capacité d’entamer de nouvelles relations et de les conserver
3.Phase finale = il a mis fin à l’alliance thérapeutique, la personne a exploré son état émotionnel, améliorer sa façon de communiquer avec les autres et de réagir dans ses rapports avec eux et mis ses perceptions à l’épreuve de sorte qu’elle a retrouvé la capacité de gérer par elle-même ses relations interpersonnelles

La thérapie de groupe et les groupes d’entraide:
Lorsque la phase aiguë du trouble est passée les groupes offrent un milieu dans lequel les personnes peuvent discuter des problèmes qui dans leur vie provoquent ou entretiennent le trouble dépressif avec lequel elles sont aux prises ou encore des difficultés qui en découlent.
Avantages : Le soutien offert par les pairs procure un sentiment de sécurité ce qui crée un climat propice pour parler de questions difficiles et embarrassantes et pour y apporter des solutions + la thérapie de groupe aide les personnes à prendre un certain recul par rapport à leur état et elle les encourage à discuter avec des personnes qui ont des problèmes similaires

Thérapie familiale:
Objectif ? Recueillir des informations collatérales et d’élaborer un plan thérapeutique qui puisse favoriser l’implication de la famille. A 2 buts essentiels et complémentaires soient gérés les symptômes et instaurés ou restaurer un fonctionnement familial adapté
Quand ? Est indiquée si le trouble met en danger la relation de couple du patient ou le fonctionnement familial ou encore si le trouble de l’humeur est provoqué ou entretenu par la situation familiale

La thérapie cognitivo-comportementale (TCC):
Conçu pour la dépression, la personne est accompagnée dans le développement de la capacité de maîtriser les distorsions de sa pensée qui sont susceptibles d’influer sur l’apparition des symptômes dépressifs et sur leur persistance. La dépression se caractérise par des distorsions négatives liées aux attentes de la personne à l’égard du monde, d’elle-même et de son avenir
Objectifs ? Les principaux objectifs de cette thérapie sont de soulager les symptômes de la personne en l’aidant à cerner ses modes de pensée et de comportements dysfonctionnels et la personne est amenée à vérifier la validité de ses pensées en les confrontant aux faits et à la logique
Comment? Il est demandé à la personne de décrire aussi bien les faits qui appuient les pensées automatiques que ceux qui les contredisent

La luminothérapie: (Ça marche pour vraiiii lolll j’utilise cette méthode)
Quand ? Utilisé dans le traitement des dépressions à caractère saisonnier
Le trouble serait lié à des variations du taux de mélatonine hormone produite par le corps pinéal. La mélatonine participe à la régulation des rythmes biologiques de sommeil et d’éveil et sa production s’active à la noirceur et est interrompue par la lumière du jour
Quoi? Le traitement consiste à exposer la personne à une lumière artificielle de grande intensité dont on a filtré les rayons ultraviolets. La personne s’installe devant la source de lumière à une distance d’environ 30 cm les yeux ouverts en évitant de regarder directement la source lumineuse d’abord pendant de 10 à 15 min
Mode d’action ? Le mode d’action de la luminothérapie est relié à la stimulation de la rétine qui entraîne une baisse de mélatonine et une hausse de sérotonine l’encéphale
Effets secondaires ? Les effets secondaires de la luminothérapie semblent être liés à la durée d’exposition et comprend les céphalées, la fatigue oculaire, les nausées, l’irritabilité, la photophobie, l’insomnie et l’hypomanie - ces effets sont généralement de faible intensité et de courte durée
Efficacité ? La plupart des personnes remarquent une amélioration de leurs symptômes en moins de 2 semaines mais subiront une rechute à court terme si le traitement est interrompu

Psychopharmacothérapie:
(voir carte ci-bas)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

15.5

En quoi consiste la psychopharmacologie chez les personnes aux prises avec une dépression?
- Mode d’action?
- Indication?
- Durée du traitement?
- Effets secondaires?

A

Tous les antidépresseurs sont efficaces pour traiter les personnes aux prises avec un trouble dépressif caractérisé mais ils sont également utilisés dans le traitement des autres troubles dépressifs. Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) sont les médicaments les plus prescrits pour traiter la dépression.

Classes des antidépresseurs:
ISRS : Citalopram (Celaxa), Escitalopram (Cipralex), Fluoxétine (Prozac), Paroxétine (Paxil), Sertraline (Zoloft)
ISRN:inhibiteurs du recaptage de la sérotonine et de la noradrénaline : Venlafaxine (EffexorXR), Duloxétine (Cymbalta)
Atypiques: Bupropion SR/XL (Wellbutrin SR/XL), Mitrazapine (Remeron), Trazodone (Desyrel)

Mécanisme d’action:
L’objectif de la médication est d’augmenter la quantité de sérotonine, noradrénaline et dopamine dans l’espace inter synaptique afin d’augmenter son absorption par les neurones, via différentes stratégies

Indications:
-trouble dépressif caractérisé
-TOC
-PTSD
-dysthymie (trouble persistant)
-trouble anxieux
-aide anti-tabagique
-symptômes négatifs du trouble du spectre de la schizophrénie ou autres
-anti dépresseur sédatif (tricyliques) peuvent être utilisés pour traiter certains troubles du sommeil
-gestions des douleurs chroniques

Efficacité clinique:
Les antidépresseurs possèdent une efficacité clinique semblable dans le traitement du trouble dépressif caractérisé

Durée de traitement:
-Aigu = 2-3 mois
-Stabilisation = 4-6 mois (même dose qu’en aigu)
-Maintien entre 6 mois et la vie (selon le nombre d’épisodes)
!Après 3 épisodes de dépression = à vie!

Particularités importantes à prendre conscience a/n des antidépresseurs:
Délai de réponse : 4 à 8 semaines (long) :
-En conséquence une grande vigilance de la porte de l’équipe soignante est requise en début de traitement afin d’encourager le client à ne pas l’interrompre
-Risque suicidaire augmenté en début de traitement

Risque de virages maniaques
-les antidépresseurs ne doivent pas être prescrits en monothérapie pour le trouble bipolaire en raison du risque de voir se développer un épisode de manie ou l’hypomanie
-les maladies bipolaires débutent souvent par un premier épisode dépressif

Effets secondaires ISRS:

  • Nausées, anorexie
  • Léthargie, somnolence, insomnies
  • Vertiges, HTO, céphalées
  • Anxiété, sudation ++, nervosité
  • Dysfonctions sexuelles
  • Citolopram : *Hyponatrémie (qui peut causer la confusion) chez la pers. âgée (surtout chez les femmes)

Rôle de l’inf/évaluations en lien avec les antidépresseurs:

  • Évaluer la présence d’effets secondaires : comme je l’ai écrit plus haut
  • !!Surveiller les effets sérotoninergiques !! :
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Rx

C’est quoi le sevrage sérotoninergique?

A

Non dangereux, mais peut-être désagréable:
Sevrage sérotoninergique = SI ARRÊT BRUSQUE
Symptômes :
* Gastro-intestinaux (nausées)
* Détresse générale (Sx grippaux, léthargie, sueurs)
* Perturbation du sommeil
* Sx émotionnels (anxiété, irritabilité, crise de larmes, agitation, confusion)
* Problèmes d’équilibre (étourdissements, vertiges)
* Anomalies sensorielles (engourdissements, tremblements)

18
Q

Rx

C’est quoi le syndrome sérotoninergique?
Comment on fait le dépistage précoce?
Rapidement, c’est quoi le traitement?

A

C’est quoi?
Contrairement, au sevrage sérotoninergique, dangereux!!
ACCUMULATION DE SÉROTONINE
Causes : Doses trop élevées ou interactions RX
Symptômes :
* Activité motrice accrue, agitation, ataxie, tremblements
* Augmentation PA, tachycardie, tachypnée
* Changements d’humeur, hypomanie, confusion
* Diaphorèse, hyperthermie, diarrhée
Peut entraîner : choc cardiovasculaire, convulsions, hyperthermie et décès

  • Surveille la pression artérielle (lien avec syndrome sérotoninergique)

Dépistage
- Obtenir la liste de tous les Rx pris par le patient
- Prévenir la Personne de signaler immédiatement tout changement qui se manifesterait par: confusion, agitation, comportement inhbaituel
- Surveiller PA

Traitement
- Cesser Rx et prévenir Md
- Révision des Rx pris
- Mesures de soutien: benzodiazépines pour la myoclonie, coiverture refroidissante pour l’hyperthermie, antihypertenseurs pour abaisser PA

19
Q

Rx

Quels sont les 3 types d’effets thérapeutiques des antidépresseurs?
Quel est leur délai d’apparition respectif?

A

1) EFFETS DÉSINHIBITEURS
La personne est plus active, son acuité mentale s’est améliorée, elle a plus d’appétit
Après 1 semaine du traitement

2) EFFETS ANXIOLYTIQUES
La personne ne souffre plus d’insomnie ou d’hypersomnie, son anxiété a diminué
Après 1 semaine de traitement

3) EFFETS ANTIDÉPRESSEURS
La personne a une meilleure image de soi, elle éprouve moins de culpabilité ou d’ambivalence, son humeur s’est améliorée
Après 2-4 semaines de traitement

20
Q

Rx

Carte sur les antidépresseurs IRSN
Mode d’action?
Effets secondaires?
Exemples?

A

Mode d’action
Blocage du transporteur de la sérotonine et de la noradrénaline afin qu’elle ne soit pas absorbée et qu’il y en aie davantage à absorber pour le prochain neurone

Effets secondaires
Semblables à ISRS

Exemples
Venlafaxine (Effexor)
Duloxétine (Cymbalta)

Particularités
- Les plus prescrits!
- Traitement de première intention

21
Q

Rx

Carte sur les antidépresseurs IMAO
Mode d’action?
Effets secondaires?

A

Mode d’action
Inhibation de la monoamine-oxydase

Effets secondaires
Semblables à tricycliques (effets anticholinergiques)
Peuvent provoquer crise hypertensive

Particularités
- Très rarement prescrit
- Plusieurs interactions médicamenteuses
- Éviter aliments riches en thyramine –> risque crise hypertensive
- Usage restreint: dépression atypique ou résistance

22
Q

Rx

Carte sur les antidépresseurs atypiques
Mode d’action?
Effets secondaires?
Exemples?

A

Mode d’action
Mode d’action change pour chaque médicament, c’est pour ca qu’on les appelle atypique

Effets secondaires
Effets anticholinergiques

Exemples
Trazodone (Desyrel)
Bupropion (Wellbutrin)

23
Q

Rx

Carte sur les antidépresseurs tricycliques
Dites les grandes lignes car bof important…

A

Peu utilisés, utilisons chez la clientèle réfractaire et chez les personnes TOC

Bcp d’effets secondaires:
- Effets anticholinergiques

24
Q

Rx

Carte sur les antidépresseurs ISRS
Mode d’action?
Effets secondaires?
Exemples?

A

Mode d’action
Blocage du transporteur de la sérotonine afin qu’elle ne soit pas absorbée et qu’il y en aie davantage à absorber pour le prochain neurone

Effets secondaires
Effets secondaires initiaux: nausées, anorexie, léthargie, somnolence, céphalées. Ils sont habituellement transitoires. Si ils nuisent, on peut suggérer de changer l’heure de la prise

Exemples
Fluoxétine (Prozac)
Sertraline (Zoloft)
Citalopram (Celexa)
Paroxétine (Paxil)
Escitalopram (Cipralex)

Particularités
- Les plus prescrits!
- Traitement de première intention
- Agissent plus rapidement

25
Q

Rx

Quel est l’enseignement à faire avec la pharmacothérapie du trouble dépressif?

A

Enseignement sur les antidépresseurs (famille et patient):
- Enseignement sur les effets secondaires des antidépresseurs et mentionner à la famille et au patient qu’ils peuvent être transitoires et normales lors d’un changement de dose, qu’on peut toujours s’assurer que c’est la bonne molécule pour le patient MAIS qu’il faut vérifier les symptômes des effets secondaires pour qu’on s’assure qu’il n’y a pas de complications (comme je les ai décrit plus haut)

  • Prévenir la famille et le patient de signaler immédiatement tous changements subtils qui se manifestent par de la confusion, comportement inhabituel ou de l’agitation, fièvre, étourdissements ++. (Lien avec syndrome sérotoninergique)
  • Enseignement sur approche non-pharmaco : les aviser de prendre le médicament avec de la nourriture
  • Aviser au patient qu’il est important de ne pas se lever trop vite lorsqu’il est couché pour éviter toute baisse abrupte de la pression artérielle (car antidépresseurs = risque HTO)
  • Enseignement sur l’évitement d’alcool, drogue, tabac
  • Enseignement a/n des activités quotidiennes (ex être vigilant lorsqu’il conduit, car antidépresseurs peuvent causer de la somnolence et étourdissements, surtout en début de traitement)
  • Même si la personne a l’impression que les Rx ne font pas effet, lui dire qu’elle doit continuer à les prendre pendant au moins 1 mois pour en mesurer l’efficacité. En effet, les symptômes peuvent mettre 4-6 semaines avant de commencer à s’estomper!
  • Les premiers symptômes qui vont s’améliorer sont les composantes physiques: sommeil, appétit, énergie.
  • Les autres symptômes s’amélioreront quelques semaines plus tard: humeur libido, concentration, mémoire, idées suicidaires
26
Q

Chapitre 16

Quels-sont les facteurs précipitants et prédisposants de la bipolarité?

A

1) Facteurs génétiques
- Facteurs génétiques jouent un rôle important
- ATCD familiaux = risque accru: corrélation génétique, l’incidence qu’un enfant soit atteint d’un trouble de l’humeur double voire triple si les deux parents en sont atteints.
- Gènes concernés par les connexions neuronales seraient sous-exprimés

2) Facteurs biochimiques
- Excès de noradrénaline + dopamine
- Excès de glutamate
- Plusieurs NT interviennent, mais c’est encore mal compris…

3) Facteurs physiologiques
- Il y aurait des régions dysfonctionnelles à cause d’altérations neuroanatomiques (cortez préfrontal, thalamus…)

4) Effets secondaires des médicaments
- Certains Rx peuvent induire des Sx maniaques: corticostéroïdes, amphétamines, antidépresseurs, anticonvulsivants, à forte dose et narcotiques

5) Facteurs psychosociaux
- Traumatisme dans l’enfance est associé à un risque de développer un trouble bipolaire, provoque des changements dans les gènes
- Exposition à des évenements stressant: peut activer ou aggarver

27
Q

Chapitre 16.3

Quels-sont les différents types de troubles bipolaires?

A

1) TROUBLE BIPOLAIRE DE TYPE 1
En bref: Lorsque la personne présente un épisode maniaque ou a des ATCD d’au moins 1 épisode maniaque. La personne peut aussi avoir des épisodes de dépression et d’hypomanie.
Épisode maniaque:
A. humeur élevée, augmentation anormale de l’activité pendant au moins 1 semaine
B. Au moins 3 des symptomes suivant (4 si l’humeur est seulement irritable)
* Augmentation estime de soi
* Réduction du besoin de sommeil
* Plus grande communicabilité que d’habitude
* Fuite des idées
* Distractibilité
* Augmentation de l’activité
* Engagement excessif dans les activités
C. Pertubation de l’humeur est suffisament grave pour faire une altération du fonctionnement professionnel ou sociale
D. Épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance

Épisode hypomaniaque :
A. Période délimité durant laquelle humeur est élevée, expansive ou irritable pendant au moins 4 jours
B. Même chose qu’épisode maniaque
C. S’accompagne de modifications indiscutables du fonctionnement qui difèrent de celui de la personne hors période symptomatique
D. Pertubation de l’humeur et la modification du fonctionnement sont manifestés par les autres
E. Sévérité de l’épisode de changes pas fonctionnement profes. et social. Si existe caract psychotiques–>épisodes maniaques
F. Épisode n’est pas imputablen aux effets physiologiques

2) TROUBLE BIPOLAIRE DE TYPE 2
au moins un épisode dépressif caractérisé et au moins un épisode hypomaniaque. Pas assez sévère pour atteindre fonctionnement professionnel ou social et ne nécessite pas hospitalisation. Si épisode dépressif caractérisé, caractéristique catatonique et éléments psychotiques peuvent être présent.

3) TROUBLE CYCLOTHYMIQUE
pertubation chronique de l’humeur pour au moins 2 ans, épisodes humeurs euphoriques et dépressives. Pas d’épisode de plus de 2 mois sans symptômes. Symptômes pas assez important pour être considérés comme trouble dépressif

4) Trouble bipolaire induit par substance ou médicament directement lié aux effets d’une substance**

5) Trouble bipolaire du à une autre affectation médicale Directement lié à une maladie, AVC, VIH, traumatismes craniens ect..

28
Q

Chapitre 16.4

Que devons-nous collecter comme données lors d’un épisode d’hypomanie?

A

1. Humeur:
- Enjouée et surexcitée
- Souvent irritabilité sous-jacente qui peut faire surface quand besoins ne sont pas comblés
- Instable et changeante

2. Cognition et perception:
- Haute estime de soi
- Se croit importante et très compétente
- Passe brusquement d’un sujet à l’autre
- Attention est facilement distraite
- Percpetion de l’environnement est aiguisée

3. Activité et comportement:
- Activité motrice augmentée
- Très sociable
- Parle plus, rit beaucoup
- Libido exacerbée
- Énergie augmentée
- Moins besoin de sommeil

29
Q

Chapitre 16.4

Que devons-nous collecter comme données lors d’un épisode de manie?

A

1. Humeur:
- Euphorie
- Allégresse
- Facilement irritable et colérique
- Triste et pleure
- Changements fréquents

2. Cognition et perception:
- Idées incohérentes qui défilent rapidement
- Flot de paroles saccadées et précipitées
- Changements brusques de sujets
- Discours désorganisé en incohérent
- Distractivité constante
- Attention détournée par le moindre stimulus
- Perception des évenements altérée

3. Activité et comportement:
- Activité psychomotrice excessive
- Intéret pour les activités sexuelles augmenté
- Faible maitrise des impulsions
- Dépenses exagérées
- Énergie semble inépuisable
- Besoin de moins de sommeil
- Hygiène/tenue négligées
- Tenus flamboyantes ou dépareillées

30
Q

Chapitre 16.4

Que devons-nous collecter comme données lors d’un épisode de manie avec caractéristiques psychotiques?

A

1. Humeur:
- Très instable
- Désespoir qui se transforme en exstase
- Anxiété extrême peut se manifester

2. Cognition et perception:
En plus des caractéristiques épisode maniaque, peut avoir:
- Hallucinations, surtout auditives
- Idées délirantes: grandeur, de persécution
- Incohérente et attention facilement détournée

3. Activité et comportement:
- Peut être complètement frénétique
- Sécurité de la personne peut être menacée
- Auto/hétéroagressivité

31
Q

Chapitre 16.2

Quelles-sont les interventions infirmières en lien avec le risque de violence envers soi ou les autres lors d’un trouble bipolaire?

A
  • Éviter stimuli intense, favoriser environnement apaisant
  • Déterminer si personne consomme drogue
  • Observer fréquemment le comportement de la personne de manière discrète
  • Retirer tout objets potentiellement dangereux pour la personne
  • Adopter attitude calmequand anxiété augmente, lui offrir des exutoirs ex: faire activité physique, parler de la situation…
  • Intervenir dès que l’agitation, l’anxiété ou l’agressivité verbale ou physique de la personne augmente, utiliser techniques de pacification et de communication thérapeutique
  • Si personne n’est pas calmée par propos apaisants ou autres techniques utiliser mesures de controles
32
Q

Chapitre 16.5

Quelles-sont les interventions infirmières en lien avec la pertubation des interactions sociales lors d’un trouble bipolaire?

A
  • Reconnaissance de comportements appropriés
  • Établir limites aux comportements socialement inadéquat, expliquer règle de l’unité et les conséquences quand on les respecte pas
  • Ne pas tenir compte des tentatives de marchandage ou de séduction de la personne
  • Parler à la personne de ses comportements socialements inadéquats et utiliser renforcement positif quand se montre collaborative
  • Parler des conséquences nuisibles ou négatives de son comportement
  • Aider la personne à cerner ses forces, à reconnaitre ses réalisations et à s’en montrer fière
33
Q

Chapitre 16.5

Quelles-sont les interventions infirmières en lien avec le risque de malnutrition ou de déshydratation lors d’un trouble bipolaire?

A
  • En collab avec le diététiste-nutritionniste déterminer le nb de calories nécessaires à une alimentation adéquate permettant le maintient ou l’augmentation du poids
  • Fournir aliments riches en protéines et hautement énergétiques, boissons et collations qui peuvent être consommées rapidemment
  • S’assurer que l’unité possède boisson et collation en tt temps
  • Mesurer ingesta-excreta, apport énergétique et poids de la personne
34
Q

Chapitre 16.5

Quelles-sont les interventions infirmières en lien avec l’insomnie lors d’un trouble bipolaire?

A
  • Évaluer niveau d’activité de la personne, observer signes de fatigue (agitation croissante, tremblements fins, empatement de la parole, cernes foncées sous les yeux)
  • Surveiller habitude de sommeil de la personne, avoir un horaire structuré qui comporte des courtes siestes
  • Éviter boisson caféinées comme le thé, café, cola ect…
  • Avant le coucher proposer mesures qui favorisent la sommeil
  • Administrer somnifères selon ordonnance
35
Q

Rx

LITHIUM
C’est quoi?
Indication?
Mode d’action?
Posologie?
Contre-indication?

A

C’est quoi?
C’est un sel naturellement présent dans les sources thermales! Le corps le reconnait comme un électrolyte

Indication
Traitement des épisodes maniaques adminsitré seul ou en combinaison avec un antipsychotique (gestion de l’agitation)
Traitement des épisodes dépressifs aigus du trouble bipolaire administré seul ou en combinaison avec un antidépresseur

Mode d’action
Toujours inconnu… Mais on croit qu’il agit sur les NT (sérotonine, noradrénaline, GABA, dopamine…)

Posologie
On commence avec des petites doses fractionnées pour réduire le plus possible les effets indésirables. Souvent, on le prend au coucher. On veut trouver la dose minimale efficace, car les gens vont devoir suivre ce traitement toute leur vie surement ;(
Le lithium a un index thérapeutique faible. Cela veut dire que l’écart entre la concentration thérapeutique et la concentration toxique est très petit!!

Contre-indications:
C’est un sel donc agit dans le corps comme un électrolyte, donc si :
Insuffisance rénale ou cardiaque, déshydratation ou carence en sodium

36
Q

Rx

C’est quoi la relation entre le sodium et le lithium?

A

Le lithium est un substitut du sodium.

Toute substance qui a pour but de réduire le taux de sodium entrainera une augmentation de la quantité de sites récepteurs du lithium.

Pour cette raison, les patients doivent maintenir un apport hydroélectrolytique suffisant et stable pour éviter les variations majeures du taux de lithium. Par exemple, une hausse importante de l’apport en sodium pourrait réduire l’efficacité du traitement étant donné que le sodium occupera davantage de sites récepteurs.

Exemples:
Si la personne augmente son ingestion de sel: moins de place pour le lithium, plus facilement excrété
Si la personne diminue son ingestion de sel ou est déshydratée: risque d’intoxication accru

37
Q

Rx

Quels sont les effets secondaires à court terme du lithium?
À long terme?

A

Court terme
- GI: nausées, vomissements, diarrhées
- Polydipsie (soif ++ = polyurie/nycturie) (attention pour que la polydipsie n’entraîne pas une augmentation de poids par l’augmentation de la consommation de jus riches en calories)
- Polyurie/nycturie: prendre au coucher
- Tremblements, surtout pendant la 1ere semaine
- Faiblesse musculaire et léthargie (transitoires)

Long terme
- Diabète insipide
- Néphrotoxicité
- Hypothyroidie = (lithium se concentre dans la glande thyroïde)
- Gain de poids

38
Q

Rx

Nommez les précautions à dire à la personne lors de l’administration du lithium

A
  • Surveiller constamment les signes de toxicité
  • Si des signes de toxicité sont observés, il faut interrompre la Rx et informer le médecin
  • Il faut assurer un apport hydrique stable: 2-3L par jour et augmenter son apport lors d’activités phsyiques
  • Faire attention à leur ingestion de sel, car:
    Plus que pt ingère du sel, les sites récepteurs du lithium sont davantage occupés = moins que le lithium peut assurer sa fonction = diminue efficacité du rx
    Moins de sel sur les sites récepteurs lithium = + la concentration lithium augmente = augmente le risque d’une intoxication au lithium activité physique intense, fièvre, déshydratation, diarrhée, canicule/température élevée, saunas) = -
  • Prendre en même temps que les repas pour réduire l’irritation gastrique
  • Informer de la possibilité de prise de poids
  • Ne pas modifier l’apport sodique
  • Limiter la cafféine et toutes autres boissons diurétiques , car sa consommation augmente l’élimination du lithium
  • Les effets bénéfiques peuvent prendre 1-3 semaines pour se manifester
  • Ne pas sauter de doses, ne pas prendre de doubles doses si une de manquée: risque de toxicité accru
  • Informer des effets secondaires transitoires: polydipsie, légers tremblements, nausées, anorexie, gain de poids, faiblesses musculaires
  • Informer des signes de toxicité à signaler immédiatement:
    Nausées et vomissements
    Tremblements marqués
    Secousses musculaires
    Somnolence
    Confusion
    Convulsions
39
Q

Rx

C’est quoi le rôle des antipsychotiques dans le traitement de la bipolarité
De la dépression?

A

Bipolarité
Vu que le lithium prend 1-3 semaines avant d’agir, les effets sédatifs immédiats peuvent être utiles dans la phase initiale du traitement

MAIS les antipsychotiques potentialisent les effets du lithium. Important de surveiller les SEP et signes de toxicité

Dépression
Utilisés pour dépression majeure résistante ou dépression avec caractéristiques psychotiques. Ils potentialisent l’effet des antidépresseurs en modulant les systèmes dopa et séro.

40
Q

Rx

C’est quoi la surveillance à faire en lien avec la prise de lithium?

A

1) Prise de la lithémie: 5 jours après le début du traitement, puis 2x/semaine pour les 2 premières semaines, puis 1x semaine pour les 2 semaines suivantes. Ensuite, faite au besoin et minimalement 1x tous les 6 mois ou après chaque changement de dose
2) UN DES + IMPORTANTS À SURVEILLER : signes d’hypothyroïdie (car la prise du lithium peut réduire l’activité de la thyroïde) donc surveiller signes hypo= humeur changeante, fatigue ++, prise de poids, peau sèche, bradycardie) + surveiller dosage régulier TSH, T3, T4
3) Surveillance des signes de toxicité (nausées, vomissements, tremblements, faiblesse musculaire soudaine, secousses musculaires, manque de coordination, inertie = perte capacité changer de forme et/ou de se contracter, somnolence, confusion)
4) Surveiller hydratation adéquate
5) Fonction rénale: surveiller DFG et créatinine, car lithium éliminé par les reins

41
Q

Rx

Quelle autre classe de médicament peut être utile pour le traitement du trouble bipolaire ?

Indications?
Efficacité clinique?
Contre-indications?
Effets indésirables?

A

Anticonvulsivants

Quels sont les médicaments anticonvulsivants utilisés pour le trouble bipolaire ?
-Divalproex (épival)
-Carbamazépine (tégrétol)

Indications:
Les anticonvulsiviants peuvent être utilisés dans le trouble bipolaire, car ils agissent comme stabilisateurs de l’humeur

Efficacité clinique:
Démontré avec efficacité pour le traitement du trouble bipolaire (tant pour les épisodes maniaques aigus qu’en traitement d’entretien!!)

Contre-indications
Prudence dans les cas de troubles hépatiques

Effets indésirables:
Divalproex (épival) :
- Alopécie (perte chvx)
- Augmentation de l’appétit et prise de poids
- Dyspepsie et anorexie
- Élévation bénigne des transaminases
- Insuffisance hépatique et pancréatique (rares, mais potentiellement fatales)
- Perturbations de la conduction cardiaque (sérieux)
- Somnolence

Carbamazépine (tégrétol) :
- Syndrome de Stevens-Johnson (rare mais fatale) = réaction allergique
- Agranulocytose
- Ataxie
- Étourdissement
- Insuffisance hépatique et pancréatique
- Perturbations de la conduction cardiaque (sérieux)

42
Q

Rx

Quelle est l’enseignement à faire en lien avec les anticonvulsivants ?

A
  • Importance de se peser chaque jour, car un gain de poids rapide peut signifier la présence de problèmes rénaux
  • Prendre ses médicaments avec de la nourriture afin d’éviter les brûlements d’estomac, les nausées et les vomissements
  • Ingérer le médicament à l’heure du coucher en cas de somnolence diurne
  • Rapporter rapidement à un professionnel de la santé l’apparition d’effets indésirables graves (p. ex : vomissements, dlr abdo, éruption cutanée, saignements)