APSIC 3 Flashcards
Chapitre 15.1
Quels-sont les facteurs précipitants et prédisposants de la dépression?
- Le sexe et l’âge: les femmes font plus de dépressions que les hommes et le nombre de dépressions est plus élevé dans un bas âge (18 à 24 ans)
- Facteurs socioéconomiques: les gens en situation de pauvreté ont une vie + stressante et un accès limité à plusieurs ressources protectrices, ce qui vient augmenter les chances de développer un trouble dépressif
- Influences culturelles
- Situation conjugale: + insuffisance des relations sociales en général
- Les saisons: + de dépressions à l’automne et en hiver
- Le deuil
- Les facteurs génétiques: joue un role majeur dans le trouble, le gène principal responsable est celui qui code le transporteur de la sérotonine, le SERT. Il est la cible des anti-dépresseurs de type inhibiteurs sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS) et inhibiteur de la recapture de la sérotonine et noradrénaline (IRSN). Le gène SERT est associé à une hyperréactivité de l’amygdale (structure du cerveau impliquée dans l’analyse émotionnelle des évènements face à une source de stress
- Facteurs biochimiques: les troubles dépressifs seraient liés à une déficience des neurotransmetteurs, + particulièrement les amines biogènes
- Facteurs neuroendocriniens:
- Facteurs physiologiques
Chapitre 15.3
Quels-sont les différents types de troubles dépressifs?
- Trouble dépressif caractérisé: humeur dépressive, perte d’intérêt ou de plaisir (anhédonie) liées aux activitées quotidiennes. Diagnostique demande symptomes depuis au moins 2 semaines, altération de la capacité fonctionnelle sur les plans social et prefessionnel, absence d’antécédents maniaque, au moins 5 des symptomes suivant et obligatoirement les deux premiers (humeur dépressive, perte d’intérêt et de plaisir, perte ou gain de poids significatif sans régime, insomnie ou hypersomnie, agitation ou ralentissement psychomoteur, fatigue ou perte d’énergie à tous les jours, sentiment de culpabilité ou de dévalorisation, diminution de l’aptitude à penser ou se concentrer, idées suicidaires
- Dépression post-partum: je pense qu’on la assez vu lol
- Trouble dépressif persistant: déprime chronique, depuis au moins 2 ans
- Trouble dysphorique prémenstruel: humeur dépressive, anxiété excessive, labilité émotionnelle et désintérêt acru des activité la semaine avant les menstruations, s’améliore à l’apparition des règles. Symptome suffisament grave pour nuire sur la plan social, travail et école
- Trouble dépressif induit par une substance ou un médicament: résultat direct d’une consommation
- Trouble dépressif du à une autre affection médicale: affections neurologiques dégénératives (parkinson), AVC, traumatismes craniens ect…
Chapitre 15.6
Quels-sont les outils reccomandés pour le dépistage de trouble dépressif?
- QSP-9: évalue la présence et l’intensité des symptomes au cours des deux dernières semaines
- QSP-2
Chapitre 15.7
Lors de l’évaluation initiale, quelles-sont les 4 dimensions dont l’infirmière doit tenir compte?
1.dimension affective
2. dimension comportementale
3. dimension cognitive
4. Dimension physiologique
Chapitre 15.7
Quelles-sont les données à aller colecter lors de l’évaluation initiale?
- Histoire de santé de la personne: comment la situation a commencé, à quel moment, comment les symptomes dépressifs ont évolués, les antécédents de santé
- Examen de l’état physique: vérifier si affectations médicales comme anémie ou hypothyroïdie, peut faire FSC
- Plaintes douloureuses: plaintes douloureuses chroniques sont souvent associées à trouble dépressif
- Habitude de vie: en premier les habitudes de sommeil, insomnie = facteur de risque + de rechute, insomnie ou hypersomnie = critère de dépression
- Alimentation: qualité de l’alimentation influence l’humeur, prise ou perte de poids significative = critère de dépression, diète équilibrée peut réduire symptomes, décrivez-moi ce que vous mangez/buvez dans une journée normale
- Consommation de drogue, d’alcool et de tabac: fortement associé au trouble dépressif, dépression 2x + commune chez les fumeurs
- Activité physique: niveau de sport est associé à l’humeur, sédentarité = facteur de risque
- Examen condition mentale:
- Dimension psychosociale: évaluer si symptome dérange fonctionnement social, évaluer quantité de relation, si isolement
Chapitre 15.4
En quoi consiste l’examen de la condition mentale?
- Apparence: hygiène diminuée, changement dans le poids, contact visuel diminué, attitude fermée + méfiante, posture courbée, signes de fatigue, on peut demander à quel point c’est difficile pour vous d’effectuer vos soins? À quelle fréquence?
- Comportement moteur: activité motrice peut être augmentée ou diminuée, on peut demander avez-vous l’impression de bouger plus ou moins que d’habitude? Est-ce que les gens vous ont fait remarquer que vous bougiez plus ou moins que d’habitude?
- Langage: ralentissement du debit verbal, appauvrissement du discours, plus grand délais, demander est-ce que certaines personnes vous ont fait remarquer que vous parliez moins?
- État émotionnel: humeur triste, perte intérêt demander comment va votre moral aujourd’hui?
- Opérations de la santé: qu’est-ce qui vous préoccupe en ce moment? pensez-vous être une mauvaise personne?
- Perceptions: possibles hallucinations,
- Cognition: en grande fatigue, niveau d’alerte est diminué = somnolence, concentration diminuée, demander avez-vous de la difficulté à vous concentrer? faire épeler le mot monde à l’envers
15.4
Quelles-sont les interventions infirmières en lien avec le risque de violence envers soi ou risque suicidaire?
- Cerner et promouvoir les facteurs de protections de la personne, discuter de ce qui lui rattache à la vie
- Créer un environnement sur pour la personne, retirer objets potentiellement dangereux, surveiller la personne
- Évaluer souvent la présence et la gravité du risque suicidaire
- Adopter une attidude qui exprime un acceptation inconditionelle de la valeur intrinsèque de la personne
- Inciter la personne à participer activement à la création d’un filet de sécurité
Chapitre 15.4
Quelles-sont les interventions infirmières en lien avec une diminution de l’estime de soi?
- Faire preuve d’acceptation envers la personne et passer du temps avec elle
- Mettre en lumière les forces et réussites et relativiser les échecs de la personne
- Encourager participation aux thérapies de groupe ou aux groupes de soutien axés sur le rétablissement
- Enseigner techniques d’affirmation de soi, expliquer différence entre passivité, assertivité et agressivité
- Mise en situation fictive de situations réelles ou la personne s’affirme
- Utiliser interventions inspirées de l’activation comportementale
- Soutenir la personne dans la reconnaissance de ses pensées automatiques et erronées
Chapitre 15.4
Quelles-sont les interventions infirmières en lien avec le sentiment d’impuissance?
- Aider la personne à se fixer des objectifs réalistes et à les découper en petites étapes atteignables
- Inciter la personne à endosser autant de responsabilités possibles dans ses soins d’hygiène
- Faire participer la personne à la formulation des objectifs thérapeutiques
- Fournir rétroaction positive aux décisions prises
- Aider la personne à cerner les situations qu’elle peut réellement maitriser dans sa vie quotidienne
- Discuter des aspects de la vie de la personne qui échappent à son emprise
Chapitre 15.4
Quelles-sont les interventions infirmières en lien avec la détresse spirituelle?
- Écouter activements les préoccupations et accueillir la détresse vécue sans porter de jugement
- Normaliser le sentiment de détresse et le fait de se questionner sur le sens de sa vie
- Si la personne le désir, mettre en contact avec un intervenant spirituel
- Soutenir la personne pour qu’elle puisse réintégrer certaines rites qui la réconfortent
Chapitre 15.4
Quelles-sont les interventions infirmières en lien avec le déficit des soins personnels?
- Utiliser interventions inspirées de l’activation comportementale
- Motiver personne à faire preuve d’autonomie
- Aider personne à repérer les aspects qu’elle peut changer
- Favoriser autonomie dans les AVQ
- Montrer à la personne comment accomplir activités qu’elle a du mal à faire
Chapitre 15.8
Quels-sont les sujets importants en lien avec le trouble dépressif à aborder avec la famille?
- La nature du trouble
* définition
* facteurs éthiologiques
* signes et symptomes + signes de rechute - Gestion du trouble
- Services de soutien
* servie écoute téléphonique
* groupe soutien d’autogestion
* groupe soutien aux familles
* aide juridique et financière
15.5
Quels-sont les différents types de thérapie?
- Thérapie interpersonnelle
- Thérapie de groupe et les groupes d’entraide
- Thérapie familiale
- Thérapie cognitivo-comportementale
- Luminothérapie
- Psychopharmacothérapie
Chapitre 16
Quels-sont les facteurs précipitants et prédisposants de la bipolarité?
- Facteurs génétiques: joue un role important dans la survenue des troubles bipolaires, gène ANK3 (akyrine G) et gène CACNAC1C (sous-unité alpha iC du canal calcique sensible à la tension, de type L). ANK3 joue un role dans ce qui détermine l’activation ou l’inhibition d’un neurone, le carbonate de lithium (prévention épisode maniaque) réduit expression protéine ANK3
- Facteurs biochimiques: manie = excès de noradrénaline + dopamine, excès de glutamate (neurotransmetteur exciteur) est associé au trouble bipolaire
- Facteurs physiologiques: altérations neuroatomiques ont été associés à une dysfonction du cortex préfontal, noyaux gris centraux ect.. plusieurs symptomes de la bipolarité pourraient être associés à ses régions dysfonctionnelles
- Effets secondaires des médicaments: corticostéroïdes peuvent induire symptomes maniaques
- Facteurs psychosociales: traumatisme dans l’enfance est associé à un risque de développer un trouble bipolaire, provoque des changements dans les gènes
Chapitre 16.3
Quels-sont les différents types de troubles bipolaires?
- Trouble bipolaire de type 1: critères de diagnsotique
A. Épisode maniaque: humeur élevée, augmentation anormale de l’activité pendant au moins 1 semaine
B. Au moins 3 des ymptomes suivant (4 si l’humeur est seulement irritable) - Augmentation estime de soi
- Réduction du besoin de sommeil
- Plus grande communicabilité que d’habitude
- Fuite des idées
- Distractibilité
- Augmentation de l’activité
- Engagement excessif dans les activités
C. Pertubation de l’humeur est suffisament grave pour faire une altération du fonctionnement professionnel ou sociale
D. Épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance
Épisode hypomaniaque
A. Période délimité durant laquelle humeur est élevée, expansive ou irritable pendant au moins 4 jours
B. Même chose qu’épisode maniaque
C. S’accompagne de modifications indiscutables du fonctionnement qui difèrent de celui de la personne hors période symptomatique
D. Pertubation de l’humeur et la modification du fonctionnement sont manifestés par les autres
E. Sévérité de l’épisode de changes pas fonctionnement profes. et social
F. Épisode n’est pas imputablen aux effets physiologiques
- Trouble bipolaire de type 2: au moins un épisode dépressif caractérisé et au moins un épisode hypomaniaque
- Trouble clyclothymique: pertubation chronique de l’humeur pour au moins 2 ans, épisodes humeurs euphoriques et dépressives
- Trouble bipolaire induit par substance ou médicament: directement lié aux effets d’une substance
- Trouble bipolaire du à une autre affectation médicale: directement lié à une maladie, AVC, VIH, traumatismes craniens ect..