APSIC 2 đŸ‘č Flashcards

C moi qui a besoin d'aide psychiatrique at this point...

1
Q

Chapitre 14: schizo

Décrivez les 4 phases de la schizophrénie

A

1: PHASE SCHIZOÏDE
Présence de signes schizoïdes, soient des signes qui apparaissent avant que la maladie devienne évidente

2: PHASE PRODROMIQUE
Transition des signes schizoĂŻdes vers les signes prodromiques.
Les signes prodromiques montrent plus clairement le développement de la maladie.
La durĂ©e varie considĂ©rablement (peut s’étendre sur des annĂ©es!).
La personne commence Ă  montrer des signes d’une importante dĂ©terioration fonctionnelle.

3: PHASE PSYCHOTIQUE AIGUE (ÉPISODE SCHIZOPHRÉNIQUE AIGU)
Les symptÎmes psychotiques prédominent.
C’est une pĂ©riode d’épisodes aigues, soit une pĂ©riode d’exacerbation

4: PHASE RÉSIDUELLE
Période de rémission, la schizophrénie est une maladie chronique!
Les symptĂŽmes sont absents ou non-dominants.
Les symptÎmes positifs sont souvent moindres, mais les symptÎmes négatifs et cognitifs peuvent perdurer.

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Q

Chapitre 14: schizo

Nommez les signes schizoïdes vs prodromiques. Quelle est la différence?

A

SIGNES SCHIZOÏDES:
- Comportements ou traits de personnalité distinctifs
- Repli sur soi
- Relations sociales de pauvre qualité
- Comportements asociaux
- Personne réservée et introvertie
- Passivité
- Préférence pour les activités solitaires
- Évitement des interactions sociales (mĂȘme avec famille)
- DĂ©sintĂ©rĂȘt pour les relations (ex: amoureuses)
- Attitude distante et indifférente
- Peu d’importance accordĂ©e Ă  l’opinion des autres
- DifficultĂ© Ă  collaborer dans un environnement d’équipe

SIGNES PRODROMIQUES:
- Retrait social
- Perturbation de la communication
- DĂ©sorganisation dans les habitudes quotidiennes et routines
- Comportements excentriques
- NĂ©gligence de l’hygiĂšne et des soins personnels
- Affect émoussé ou innaproprié
- IdĂ©es “bizarres”
- Expériences perceptuelles inhabituelles
- Altérations des processus de la pensée (ex: discours désorganisé)
- Manque d’initiative
- Manque d’intĂ©rĂȘt
- Manque d’énergie
- Anxiété croissante et non spécifique
- Préoccupations excessives
- Signes d’altĂ©ration cognitive (ex: TOC)

Différence:
Les signes prodromiques tĂ©moignent d’une dĂ©terioration fonctionnelle marquĂ©e. Ils reprĂ©sentent un Ă©tat pathologique Ă©volutif qui suggĂšrent une transition vers la psychose.
Les signes schizoïdes ont un caractÚre plus stable et représentent des structures de la personnalité sans nécéssairement annoncer une psychose. Le fonctionnement général est préservé et ils ne causent pas nécéssairement de souffrance clinique.

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3
Q

Chapitre 14: schizo

Nommez les autres troubles du spectre de la schizophrénie

A

1) Trouble délirant
2) Trouble psychotique bref
3) Trouble schizophréniforme
4) Trouble schizoaffectif
5) Trouble psychotique induit par une substance ou un médicament
6) Trouble psychotique dû à une autre affection médicale
7) Trouble catatonique dû à une autre affection médicale

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4
Q

Chapitre 14: schizo

Décrivez le trouble délirant.
Nommez les différences avec la schizophrénie.

Troubles du spectre de la schizphrénie

A

DĂ©finition:
A) PrĂ©sence d’idĂ©es dĂ©lirantes pour 1 mois ou plus
B) Le critĂšre A de la schizophrĂ©nie n’a jamais Ă©tĂ© rempli. Si les hallucinations sont prĂ©sentes, elles ne sont pas prĂ©Ă©minentes et sont congruentes au dĂ©lire
C) Il n’y a pas d’altĂ©ration marquĂ©e du fonctionnement
D) La perturbation n’est pas due aux effets d’une substance
E) Si il y eu épisode maniaque/dépressif, il a été de durée brÚve

Différences:
- Fonctionnement: le fonctionnement global est préservé
- Idées délirantes: centrées sur un thÚme précis et sont souvent non-bizzares (ex: perscécution ou étéromanie)
- Hallucinations: rares et congruentes au délire

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5
Q

Chapitre 14: schizo

DĂ©cricvez le trouble psychotique bref.
Nommez les différences avec la schizophrénie.

Troubles du spectre de la schizphrénie

A

DĂ©finition:
A) PrĂ©sence d’un ou plus des symptĂŽmes suivants:(au moins 1 des 3 premiers): idĂ©es dĂ©lirantes, hallucinations, discours dĂ©sorganisĂ©, comportement dĂ©sorganisĂ©
B) Au cours d’un Ă©pisode, la perturbation dure au moins un jour, mais moins d’un mois avec retour complet du fonctionnement prĂ©morbide
C) La perturbation n’est pas mieux expliquĂ©e par d’autres troubles: trouble dĂ©pressif, bipolaire avec caractĂ©ristiques psychotiques, schizo OU par les effets d’une substance

Différences:
- DurĂ©e: signes de la schizophrĂ©nie perdurent pendant AU MOINS 6 mois. L’épisode bref dure maximum 1 mois.
- Nature: le trouble bref est transitoire. La schizphrénie est une maladie chronique
- Il y a apparition brutale des symptĂŽmes psychotiques, souvent aprĂšs un stress important
- SymptÎmes négatifs: rares ou absents

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6
Q

Chapitre 14: schizo

Décrivez le trouble schizophréniforme.
Nommez les différences avec la schizophrénie.

Troubles du spectre de la schizophrénie

A

DĂ©finition:
A) PrĂ©sence de deux ou plus des symptĂŽmes suivants (au moins 1 des 3 premiers doit ĂȘtre prĂ©sent): idĂ©es dĂ©lirantes, hallucinations, discours dĂ©sorganisĂ©, comportement dĂ©sorganisĂ©, symptĂŽmes nĂ©gatifs
B) L’épisode dure au moins 1 mois, mais moins de 6 mois
C) Un trouble schizoaffectif et un trouble bipolaire avec caractéristiques ont été éliminés
D) La perturbation n’est pas due aux effets d’une substance

Différences:
Les caractĂ©ristiques essentielles sont les mĂȘmes que celles de la schizophrĂ©nie MIS À PART:
- Durée: au minimum 1 mois, mais moins de 6 mois
- Fonctionnement: la dĂ©gradation du fonctionnement n’est pas nĂ©cĂ©ssaire pour poser le diagnsotic

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7
Q

Chapitre 14: schizo

DĂ©crivez le trouble schizoaffectif.
Nommez les différences avec la schizophrénie.

Troubles du spectre de la schizophrénie

A

DĂ©finition:
A) Période ininterrompue pendant laquelle sont présents à la fois un épisode thymique caractérisé (dépressif ou maniaque) et le critÚre A de la schizophrénie
B) PrĂ©sence d’idĂ©es dĂ©lirantes ou hallucinations pendant au moins 2 semaines en dehors de l’épisode thymique
C) Les symptÎmes du trouble thymique sont présentes pendant la majorité ou la totalité des périodes actives/résiduelles
D) La perturbation n’est pas due aux effets d’une substance

Différences:
- PrĂ©sence d’un diagnostic d’un trouble de l’humeur ainsi que les symptĂŽmes du trouble de l’humeur

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8
Q

Chapitre 14: schizo

Décrivez le trouble psychotique induit par une substance ou un médicament.
Nommez les différences avec la schizophrénie.

Troubles du spectre de la schizophrénie

A

DĂ©finition:
A) PrĂ©sence d’au moins 1 des 2 symptĂŽmes suivants: idĂ©es dĂ©lirantes et hallucinations
B) L’évaluation met en Ă©vidence un des deux constats:
1: Les symptîmes sont apparus pendant/peu aprùs la prise d’une substance
2: La substance est capable de produire les dits symptĂŽmes
C) La perturbation n’est pas mieux expliquĂ©e par un autre trouble psychotique
D) La perturbation ne survient pas juste lors d’un syndrome confusionnel
E) La perturbation entraine une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement

Différences:
- Nature: causĂ© par la consommation d’une substance

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9
Q

Chapitre 14: schizo

Quels-sont les critÚres du diagnostique de la schizophrénie?

A

CRITÈRE A.
Deux ou + symptÎmes ci-dessous chacun présents dans une proportion significative pendant au moins 1 mois.
(Au moins un des 3 premiers doivent ĂȘtre prĂ©sents :)
1) Idées délirantes
2) Hallucinations
3) Discours désorganisé
4) Comportement grossiÚrement désorganisé ou catatonique
5) SymptĂŽmes nĂ©gatifs (aboulie ou diminution de l’expression Ă©motionnelle)

CRITÈRE B.
Le niveau de fonctionnement dans un domaine majeur comme le travail, les relations interpersonnelles ou l’hygiĂšne est passĂ© d’une façon marquĂ©e en dessous du niveau avant le dĂ©but du trouble.

CRITÈRE C.
Des signes continus du trouble persistent depuis au moins 6 mois.
Pendant cette période de 6 mois, les signes du critÚre A (symptÎmes de la phase active) doivent avoir été présents pour au moins 1 mois.
Sinon, des symptÎmes négatifs ou des symptÎmes atténués du critÚre A se manifestent pendant les phases prodromiques ou résiduelles.

CRITÈRE D.
Un trouble schizoaffectif, dépressif ou bipolaire avec manifestations psychotiques ont tous été exclus, pour des raisons comme:
- Pas eu d’épisode maniaque ou dĂ©pressif concurremment avec la phase active des symptĂŽmes
- Épisodes de troubles de l’humeur prĂ©sents, MAIS prĂ©sents seulement pour une courte pĂ©riode de temps et non sur la durĂ©e totale des phasea actives

CRITÈRE E.
Le trouble n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance

CRITÈRE F.
Diagnostic surajoutĂ© de schizphrĂ©nie est posĂ© seulement si prĂ©sence de symptĂŽmes hallucinatoires et dĂ©lirants importants SI ATCD DE TROUBLE DU SPECTRE DE L’AUTISMES OU TROUBLES DE COMMUNICATION DANS L’ENFANCE)
Donc ce critÚre est bof important, c full spécifique


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10
Q

Chapitre 14: schizo

Nommez des facteurs qui pourraient influencer positivement le pronostic de la schizophrénie

A
  • Âge tardif de l’apparition des symptĂŽmes
  • Fonctionnement prĂ©morbide adĂ©quat
  • Sexe fĂ©minin
  • Apparition soudaine des symptĂŽmes due Ă  un facteur identifiable (et non apparition graduelle)
  • DurĂ©e brĂšve des symptĂŽmes lors de la phase active
  • Fonctionnement satisfaisant entre les Ă©pisodes
  • SymptĂŽmes rĂ©siduels rĂ©duits
  • Fonctionnement neurologique normal et absence d’anomalie structurale du cerveau
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11
Q

Chapitre 14: schizo

Décrivez à quoi ressemble le pronostic pour les personnes atteintes de schizophrénie (en gros!)

A

Paradigme des tiers:
1) 1/3 bĂ©nĂ©ficieront d’une amĂ©lioration significative et permanente
2) 1/3 bĂ©nĂ©ficieront d’une amĂ©lioration parfois accompagnĂ©e de rechutes intermittentes
3) 1/3 subiront des incapacités graves et permanents, ne répondront pas bien à la Rx et demeureront souffrantes une bonne partie de leur vie :(

MAIS le pronostic reste trĂšs variable et difficile Ă  Ă©tablir!

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12
Q

Chapitre 14: schizo

C’est quoi l’hypothĂšse la plus dĂ©fendue de la cause de la schizophrĂ©nie?

A

C’est l’hypothĂšse multifactorielle qui est favorisĂ©e! Elle rĂ©sulterait d’une combinaison de facteurs biologiques, psychologiques et environnementaux. Les causes demeurent inconnues malgrĂ© plusieurs thĂ©ories.

Donc, la schizphrénie selon cette hypothÚse serait:
Une maladie neurobiologique dont le début est déclenché par des facteurs internes et externes

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13
Q

Chapitre 14: schizo

DĂ©crivez les facteurs gĂ©nĂ©tiques de l’étiologie de la schizphrĂ©nie

A
  • Une vulnĂ©rabilitĂ© gĂ©nĂ©tique pourrait ĂȘtre en cause, soit une prĂ©disposition
  • Une combinaison de certains gĂšnes pourrait s’avĂ©rer ĂȘtre un biomarqueur gĂ©nĂ©tique de la schizophrĂ©nie (CDK4, MCM7, POLD4)

Si vous apprenez les gĂšnes par coeur je vous juge <3

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14
Q

Chapitre 14: schizo

DĂ©crivez les facteurs biochimiques de l’étiologie de la schizophrĂ©nie

A

1) HYPOTHÈSE DE LA DOPAMINE
C’est quoi? La schizophrĂ©nie serait provoquĂ©e par une trop forte activitĂ© neuronale associĂ©e Ă  la dopamine, soit une hyperactivitĂ© dopaminergique.
Qu’est ce qui prouve cela? Les symptĂŽmes positifs sont attĂ©nuĂ©s par des antipsychotiques qui bloquent ces rĂ©cepteurs. Ainsi, les symptĂŽmes positifs seraient liĂ©s Ă  un nombre accru de rĂ©cepteurs dopaminergiques!

2) ANOMALIES DES NEUROTRANSMETTEURS ET DES NEURORÉGULATEURS
C’est quoi? Il y aurait un dysfonctionnement de plusieurs systĂšmes neurochimiques mis Ă  part lui de la dopamine, soient ceux du GABA, de l’acĂ©tylcholine, de la noradrĂ©naline, de la sĂ©rotonine et du glutamate. Il y aurait perturbation des interactions et des circuits de ces substances

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15
Q

Chapitre 14: schizo

DĂ©crivez les facteurs environnementaux de l’étiologie de la schizphrĂ©nie

A

1) FACTEURS SOCIOCULTURELS
C’est quoi? Plusieurs facteurs augmentent le risque de dĂ©velopper la schizophrĂ©nie, comme:
- Manque de ressources matérielles (logement, soins de santé)
- Fragmentation des relations sociales
- Stigmatisation et marginalisation sociale
- Conflits familiaux avec communication dysfonctionnelle
- ChĂŽmage

2) ÉVÈNEMENTS STRESSANTS
C’est quoi? Le stress pourrait dĂ©clencher des symptĂŽmes chez les individus prĂ©disposĂ©s gĂ©nĂ©tiquement et contribuer Ă  la gravitĂ© et Ă  l’évolution des rechutes

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16
Q

Chapitre 14: schizo

DĂ©crivez les facteurs physiologiques de l’étiologie de la schizphrĂ©nie

A

1) ANOMALIES ANATOMIQUES
C’est quoi? Bien que ces anomalies ne soient pas directement causales, elles sont associĂ©es Ă  des dysfonctionnements cĂ©rĂ©braux qui contribuent Ă  l’apparition des symptĂŽmes. Exemples:
- Atrophie de l’hippocampe
- Élargissement des ventricules cĂ©rĂ©braux
- Anomalies de la matiĂšre grise ou blanche

2) AFFECTIONS MÉDICALES
C’est quoi? Plusieurs affections mĂ©dicales sous-jacentes sont associĂ©es aux Ă©pisodes psychotiques aigus, comme:
- Hypo/hyperthyroĂŻdie
- AVC
- Hypoglycémie
- Traumatisme crĂąnien

3) INFECTIONS VIRALES
C’est quoi? Les anticorps produits lors de la rĂ©ponse immunitaire pourraient ĂȘtre responsables du dĂ©veloppement d’une petite partie des cas de schizophrĂ©nie

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17
Q

Chapitre 14: schizo

Définir la psychose et les différentes conditions qui peuvent provoquer des symptÎmes psychotiques

A

DĂ©finition
État mental caractĂ©risĂ© par une perte de contact temporaire avec la rĂ©alitĂ©. Elle perturbe le fonctionnement et implique une souffrance sur le plan clinique.

Différentes conditions
- Trouble psychotique comme la schizophrénie
- Troubles du spectre de la schizophrénie
- Trouble de l’humeur comme le trouble bipolaire
- Intoxication ou sevrage de substance
- Affection médicale (psychose secondaire)
- Épisode psychotique bref: stresseur environnemental ou psychosocial

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18
Q

Chapitre 14: schizo

Les symptÎmes positifs de la schizophrénie sont associés à quoi au niveau neurobiologique?
Et les négatifs?
Et les symptĂŽmes psychomoteurs involontaires?

A

SymptĂŽmes positifs:
Ils sont associĂ©s Ă  l’activitĂ© accrue du tractus mĂ©solimbique.
(P.S. La voie mĂ©solimbique est associĂ©e aux fonctions de l’éveil, des Ă©motions et de la mĂ©moire)

SymptÎmes négatifs:
Ils sont associĂ©s Ă  l’activitĂ© rĂ©duite du tractus mĂ©socortical.
(P.S. La voie mésocorticale est associée à la cognition, aux comportement social, à la motivation et à la résolution de problÚmes)

SymptĂŽmes psychomoteurs involontaires:
Ils sont associés à la dégénérescence de la voie nigrostriatale.
(P.S. La voie nigrostriatale est associée à la fonction du contrÎle moteur)

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19
Q

Chapitre 14: schizo

Nommez les symptÎmes positifs de la schizophrénie

A

PERTURBATION DES PROCESSUS DE LA PENSÉE:
- Idées délirantes
- Association incohĂ©rente d’idĂ©es
- NĂ©ologisme
- Association par assonances
- Salade de mots
- Pensée circonstanciée
- Pensée tangentielle
- Persévération
- Écholalie

PERTURBATION DE LA PERCEPTION:
- Hallucinations

PERTURBATION DU COMPORTEMENT MOTEUR:
- Échopraxie
- Hyperactivité
- Hypervigilance
- Agitation (catatonique ou non)
- Postures inhabituelles
- Catatonie

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20
Q

Chapitre 14: schizo

DĂ©crivez ce qu’est une idĂ©e dĂ©lirante.
Nommes les différents types.

Sx positifs

A

Définition: croyances fixes et fausses qui sont irationnelles dont la personne en est convaincue de la véracité en dépit des preuves de leur fausseté

IdĂ©es de persĂ©cution: la personne se sent menacĂ©e par des idĂ©es de complot, de fraude, de poursuite, d’espionnage. La personne devient obsĂ©dĂ©e par un lĂ©ger rejet et l’exagĂšre. Il y a possibilitĂ© de dĂ©lire paranoĂŻde

Idées de grandeur: la personne exagÚre son importance, sa puissance, ses connaissances ou son identité

IdĂ©es de rĂ©fĂ©rence: la personne croit que tous les Ă©vĂšnements de l’environnement se rapportent Ă  elle

IdĂ©es de contrĂŽle ou d’influence: la personne croit que certains objets/personnes rĂ©gissent son comportement. La personne peut aussi penser que ses pensĂ©es ou comportements ont des consĂ©quences fatales sur autrui ou le fil des Ă©vĂšnements.

IdĂ©es somatiques: la personne a des idĂ©es dĂ©lirantes sur le fonctionnement de son corps. Elle pense qu’elle est atteinte d’une maladie ou d’une altĂ©ration du fonctionnement de ses organes

IdĂ©es nihilistes: la personne se fait des idĂ©es fausses sur elle-mĂȘme/son corps/les autres en niant leur existance

IdĂ©es Ă©tĂ©romaniaques: la personne croit que quelqu’un est amoureux d’elle

IdĂ©es mĂ©galomaniaques: la personne a une conviction d’avoir un grand talent mais non-reconnu, une comprĂ©hension profonde des choses ou d’avoir fait des grandes dĂ©couvertes

IdĂ©es Ă  type de jalousie: la personne s’imagine que son partenaire est infidĂšle

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21
Q

Chapitre 14: schizo

DĂ©crivez ce qu’est une hallucination.
Nommez les différents types.

Sx positifs

A

C’est quoi?
Perceptions sensorielles fausses sans association avec des stimuli externes réels

Types:
1) HALLUCINATION AUDITIVE
C’est une fausse perception d’un son. La personne peut entendre des voix, des chuchotements, des cliquetis, de la musique

CES VOIX PEUVENT ÊTRE MANDATOIRES!!

2) HALLUCINATION VISUELLE
C’est une fausse perception visuelle. La personne peut voir des images formĂ©es ou non-formĂ©es

3) HALLUCINATION TACTILE
C’est une fausse perception d’un toucher associĂ© Ă  un Ă©lĂ©ments sur ou sous la peau

4) HALLUCINATION OLFACTIVE
C’est une fausse perception d’une odeur

5) HALLUCINATION GUSTATIVE
C’est une fausse perception d’un goĂ»t, souvent d’un goĂ»t dĂ©sagrĂ©able

6) HALLUCINATION KINESTHÉTIQUE
C’est l’impression que les muscles se contractent, que les membres bougent ou que le corps est agitĂ© par des mouvements alors qu’il est immobile.

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22
Q

Chapitre 14: schizo

C’est quoi l’échopraxie?

Sx positifs

A

Consiste à imiter de maniùre automatique les mouvements faits par l’autre

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23
Q

Chapitre 14: schizo

Nommez les symptÎmes négatifs de la schizophrénie

A
  • Perturbation de l’affect
  • Apathie
  • Aboulie (avolition)
  • Anergie
  • Alogie
  • AnhĂ©donie
  • Manque d’intĂ©rĂȘt
  • Manque d’habiletĂ©s interpersonnelles
  • Anosognosie
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24
Q

Chapitre 14: schizo

C’est quoi l’apathie?

Sx négatifs

A
  • La personne se dĂ©sintĂ©resse de son environnement
  • La personne semble indiffĂ©rente
  • Perte de l’affectivitĂ©
  • L’affect plat ou Ă©moussĂ© est une manifestation de l’apathie Ă©motive!
25
Q

Chapitre 14: schizo

C’est quoi l’aboulie?

Sx négatifs

A
  • Diminution importante de la volontĂ©
  • IncapacitĂ© ou grande difficultĂ© Ă  accomplir des activitĂ©s axĂ©es sur un but prĂ©cis
26
Q

Chapitre 14: schizo

C’est quoi l’anergie?

Sx négatifs

A
  • La personne manque d’énergie
  • La personne n’a pas la force d’exĂ©cuter ses AVQ ni d’interagir avec les autres
27
Q

Chapitre 14: schizo

C’est quoi l’alogie?

Sx négatifs

A
  • La personne a de la difficutlĂ© Ă  maintenir une conversation
  • DifficultĂ© Ă  exprimer ses idĂ©es et Ă©motions
  • DifficultĂ© Ă  trouver ses mots
  • Donne des rĂ©ponses brĂšves ou Ă©vasives
28
Q

Chapitre 14: schizo

C’est quoi l’anhĂ©donie?

Sx négatifs

A

IncapacitĂ© de vivre ou mĂȘme d’imaginer le plaisir ou l’émotion agrĂ©able

29
Q

Chapitre 14: schizo

C’est quoi l’anosognosie?

Sx négatifs

A

ReprĂ©sente la non-conscience d’avoir une maladie ou un trouble, mĂȘme en prĂ©sence de symptĂŽmes

30
Q

Chapitre 14: schizo

DĂ©crivez comment pourrait se prĂ©senter un manque d’habiletĂ©s interpersonnelles chez un individu schizophrĂšne (exemples de comportements).

Sx négatifs

A
  • La personne s’accroche aux autres
  • La personne s’adresse Ă  des Ă©trangers
  • La personne ne se rend pas compte qu’une proximitĂ© injustifiĂ©e avec les autres les dĂ©rangent
  • La personne s’isole socialement
  • La personne prĂ©sente une ambivalence dans les relations
31
Q

Chapitre 14: schizo

C’est quoi la diffĂ©rence entre une hallucination et une illusion?

A

Une hallucination est une perception sensorielle fausse sans association avec des stimuli externes réels.

Une illusion est une perception sensorielle fausse en réaction à des stimuli externes réels.

32
Q

Chapitre 14: schizo

Quels sont les 3 types de symptĂŽmes qu’on observe chez un patient schizophrĂšne? Donnez une dĂ©finition brĂšve.

A

1) SymptĂŽmes positifs
Ce sont des manifestations pathologiques AJOUTÉES qui rĂ©sultent de l’excĂšs et de la distorsion des fonctions normales dĂ» Ă  l’hyperactivation des circuits dopaminergiques des voies mĂ©solimbiques

2) SymptÎmes négatifs
Ce sont des symptĂŽmes qui rĂ©sultent de l’hypofonctionnement dopaminergique du systĂšme mĂ©socortical observĂ©s par la RÉDUCTION ou la PERTE des fonctions normales

3) SymptĂŽmes cognitifs
Se définissent par des altérations neurocognitives des fonctions mentales supérieures

33
Q

Chapitre 14: schizo

Quels sont les symptÎmes cognitifs de la schizophrénie?
Quels sont les 7 domaines touchés?

Sx cognitifs

A

SymptĂŽmes:
- AltĂ©ration de la pensĂ©e abstraite: DifficultĂ© de saisir le sens abstrait d’expressions. La personne rĂ©gresse vers une pensĂ©e concrĂšte.
- FlexibilitĂ© cireuse: La personne adopte des positions bizzares et lorsque quelqu’un manipule son corps, elle conserve la position.
- Balancement: Allées et venues, balancement du tronc
- RĂ©gression: La personne revient Ă  un niveau de dĂ©veloppement antĂ©rieur. C’est un mĂ©canisme de dĂ©fense primaire. C’est une tentative de rĂ©duire l’anxiĂ©tĂ©.
- Mouvement occulaires anormaux

Domaines touchés:
1) MĂ©moire
2) Attention
3) Vitesse du traitement des informations
4) Apprentissage
5) Raisonnement
6) Pensée abstraite
7) RĂ©solution de problĂšmes

34
Q

Chapitre 14: schizo

Question de rĂ©flexion: pourquoi la collecte de donnĂ©es auprĂšs de patients schizophrĂšnes peut ĂȘtre plus difficile?

A
  • Les personnes en crise sont rarement capables d’apporter leur collaboration formelle
  • Une pensĂ©e dĂ©sorganisĂ©e peut entrainer des rĂ©ponses incohĂ©rentes. La personne peut changer de sujet trĂšs rapidement.
  • La personne peut se montrer mĂ©fiante
  • Un Ă©moussement affectif peut rendre l’identification des Ă©motions plus difficile
35
Q

Chapitre 14

Nommez des objectifs de traitement en lien avec la schizophrénie

Traitement

A

1) CapacitĂ© Ă  s’engager dans une relation satisfaisante avec les autres
2) Reconnait que ses pensées modifient la réalité
3) Présente pas de comportement dangereux
4) Se perçoit avec réalisme
5) CapacitĂ© Ă  percevoir l’environnement correctement
6) Maintient son anxiété à un degré tolérable
7) Diminue l’importance accordĂ©e aux hallucinations auditives et aux idĂ©es dĂ©lirantes
8) Capacité à accorder un minimum de confiance aux autres
9) Utilise une communication verbale appropriée avec les autres
10) Accomplit ses soins personnels de façon autonome

36
Q

Chapitre 14

Nommez des interventions infirmiĂšres en lien avec les hallucinations

Interventions infirmiĂšres

A

1) Observer les indices d’hallucinations
Attitude d’écoute, rires immotivĂ©s, soliloquie. Ces signes peuvent ĂȘtres observĂ©s bien que la personne nie les Sx psychotiques
On peut poser des questions comme: Qu’est ce qui vous fait rire? Pouvez-vous me dĂ©crire ce que vous entendez?

2) Faire une Ă©valuation complĂšte des hallucinations
Pourquoi? La nature des voix peut représenter un risque pour la personne et autrui. Quoi évaluer?
- Présence des voix: intermittentes ou constantes?
- Contenu: propos mandatoires? mention d’auto-agression ou d’hĂ©tĂ©ro-agression? propos dĂ©valorisants?
- Facteurs déclencheurs
- RĂ©action aux voix: comment elles vont sentir le patient?
- StratĂ©gies d’adaptation: s’engage-t-il avec les voix?

3) Aider la personne à comprendre le rapport entre son anxiété et les hallucinations
Il existe un rapport entre les HA et l’anxiĂ©tĂ©. Les HA sont souvent congruentes Ă  l’humeur. Elles peuvent reflĂ©ter un discours interne nĂ©gatif. Si elle apprend Ă  interrompre l’escalade de son anxiĂ©tĂ©, les hallucinations pourront ĂȘtre prĂ©venues

4) Enseignement des techniques de gestion des HA
- Adopter une position “d’observateur neutre”
- Ne pas s’engager, ni rĂ©sister aux voix
- Comprendre qu’elles proviennent de processus de la pensĂ©e, et non de la personne
- Pratique d’exercices de pleine conscience
- Pratique d’exercices de mĂ©ditation et de relaxation
- Confirmation des perceptions avec une personne de confiance
- Activités distrayantes
- Chasser les voix en Ă©noncant Ă  voix haute

5) Adopter une approche ouverte et bienveillante
- Ne pas renforcer hallucination
- Expliquer que la perception n’est pas partagĂ©e
- Reconnaitre que les voix sont réelles pour lui sans confirmer leur existence objective
- Renforcement des stratĂ©gies d’adaptation positives
- Créer un environnement calme et sécurisant
- Faire appel au doute raisonnable: “je trouve cela difficile Ă  croire”, la rĂ©futation ne va pas aider les idĂ©es et peuvent gĂȘner le dĂ©veloppement d’une relation de confiance

37
Q

Chapitre 14

Nommez des interventions infirmiÚres en lien avec la communication verbale altérée

Interventions infirmiĂšres

A

1) Tenter de décoder les modes de communication
2) Confirmer et clarifier les idĂ©es: “si j’ai bien compris
?”
3) Recours au reflet, comprendre la verbalisation implicite
4) Anticiper les besoins de la personne
5) Orienter la personne dans la rĂ©alitĂ©, l’appeller par son nom
6) Éviter les phrases abstraites

38
Q

Chapitre 14

Nommez des interventions infirmiÚres en lien avec le déficit des soins personnels

Interventions infirmiĂšres

A

1) Offrir du soutien pour les soins personnels
2) Inviter la personne Ă  accomplir autant d’activitĂ©s que possible de façon autonome
3) Donner du renforcement positif
4) Employer langage concret pour faire part de ses attentes en utilisant des phrases simples,
5) Indiquer toutes les étapes et vérifier compréhension de la personne,
6) Poser des questions simples sans infantiliser
7) Établir un calendrier structurĂ©

39
Q

Chapitre 14

Nommez des interventions infirmiÚres en lien avec la perturbation des opérations de la pensée

Interventions infirmiĂšres

A

1) Accepter que la personne ait besoin de ses fausses convictions
2) Accorder de l’importance Ă  ses propos et lui prĂ©ciser que sa conviction n’est pas partagĂ©e (elle doit comprendre que l’infirmiĂšre ne pense par que l’idĂ©e est rĂ©elle, MAIS qu’elle porte un intĂ©rĂȘt Ă  ce qui la prĂ©occupe
3) Éviter toute argumentation ou rĂ©futation
4) Faire appel au doute raisonnable: “je trouve cela difficile Ă  croire”, la rĂ©futation ne va pas aider les idĂ©es et peuvent gĂȘner le dĂ©veloppement d’une relation de confiance
5) Renforcer la réalité: se concentrer sur le réel, limiter longue rumination irrationnelle, parler des événements concrets et des personnes réelles

40
Q

Chapitre 14: schizo

Nommez des interventions infirmiÚres en lien avec la méfiance

Interventions infirmiĂšres

A
  • Se montrer honnĂȘte
  • Ne pas faire de fausses promesses
  • Ne pas toucher la personne sans avertissement
  • VĂ©rifier la prise de Rx (regarder dans bouche)
  • Éviter une approche trop directive ou enthousiaste
  • DĂ©crire nos Ă©valuations, interventions et constats au fur et Ă  mesure
41
Q

Chapitre 14.13

Nommez des interventions infirmiĂšres en lien avec le risque de violence

Interventions infirmiĂšres

A

1) Créer un milieu sécuritaire
Favoriser un milieu apaisant (éclairage faible, nb de personnes restreint, décor simple, peu de bruit)
Retirer tout objet dangereux dans environnement

2) Observer souvent comportement de la personne de façon discrÚte pendant activités de routine
Faire des tournées fréquentes
RepĂ©rer les signes prĂ©coces d’agressivitĂ©: augmentation du ton, agitation motrice, regards menacants


3) Évaluer prĂ©sence d’idĂ©es suicidaires ou d’hallucinations
Surtout les idées mandatoires et idées hétéro-agressives

4) Avoir une attitude calme
Quand anxiété de la personne augmente, débuter par proposer des méthodes non-pharmacologiques: verbalisation, retrait, distraction.
Ensuite, proposer Rx PRN
Donner au patient des options simples pour augmenter son sentiment de contrîle: “Voulez-vous parler ici ou dans un endroit plus calme?”
Fixer des limites claires: “Je veux vous Ă©couter, mais je ne peux pas le faire si vous criez”

5) Asurer notre sécurité lors des échanges
Avoir personnel suffisant, intervenir en groupe
Maintenir distance sécuritaire avec la personne
Rester concentré sur la désescalade et non la confrontation
Ne pas tourner dos au patient
Garder les mains visibles et Ă©viter les gestes brusques
Positionnement stratĂ©gique: prĂšs d’une sortie
Assurer une possibilité de retrait rapide
S’assurer que la piĂšce soit dĂ©gagĂ©e
S’assurer que la piĂšce est dĂ©pourvue d’objets dangeureux

6) Comprendre le comportement
Facteurs dĂ©clencheurs de l’épisode agressif? (dĂ©tresse, frustration, hallucinations)
ATCD d’agressivitĂ©

42
Q

Chapitre 14.5

En quoi consiste les différents traitements psychosociaux pour la schizophrénie? (rapido, juste les concepts centraux)

Approches thérapeutiques

A

1) Psychothérapie individuelle
- Faire le point sur les sources de dangers réels ou perçus
- Reconnaitre et comprendre les HA et idées délirantes
- Remise en question des croyances
- Enseignement des mĂ©thodes pour amĂ©liorer la communication interpersonnelle, l’expression Ă©motionnelle et la tolĂ©rance Ă  la frustration
- Vise la diminution de l’anxiĂ©tĂ©

2) La thérapie de groupe
- GĂ©nĂ©ralement inefficace lors de la phase aigĂŒe
- Utilisée en stabilisation sur le long terme
- Favorise interactions sociales, le sentiment de cohĂ©sion, la reconnaissance et l’évaluation des situations rĂ©elles

3) L’entrainement aux habiletĂ©s sociales
- Palier l’incapacitĂ© Ă  percevoir correctement les rĂ©actions des autres
- Introduire graduellement des habiletés sociales
- Processus se fait surtout avec des jeux de roles

4) Thérapie familiale
- La famille est aussi concernée par la maladie et est une partie intégrante du rétablissement
- Buts:
Diminuer intensité émotionnelle présente dans la famille
Augmenter efficacité des proches à déceler et à résoudre les problÚmes
Diminuer expression de la colÚre et de culpabilité chez la famille
Favoriser attentes raisonnables de la part de la famille envers personne schizo
Promouvoir changements favorables relativements aux croyances + comportements de la famille

5) Les programmes de suivi intensif en communauté
- Équipe qui comprend plusieurs professionels
- AmĂ©liore l’intĂ©gration de la personne dans la communautĂ©
- Aide à réadaptation profesionnelle
- Aide le dĂ©veloppement d’un rĂ©seau social

43
Q

SIM

En quoi le SIM peut ĂȘtre bĂ©nĂ©fique?
Combien de rencontres sont habituellement offertes?
Les services sont offerts oĂč?

A

Avantages
- Aide la personne Ă  ĂȘtre proactif dans ses soins
- Enseignement des habiletés de base de la vie quotidienne
- Aide au dĂ©veloppement d’un rĂ©seau social
- Support à la réadaptation profesionnelle (école, emploi)

Nb de rencontres
En moyenne 3 contacts de deux heures par semaine

Services offerts oĂč?
Dans le milieu communautaire, donc chez la personne, dans des restaurants de quartier, parcs, magasins ou tout autre endroit oĂč la personne a besoin d’aide dans sa vie quotidienne

44
Q

Rx

ANTIPSYCHOTIQUES TYPIQUES
Nommez leur mode d’action
Dites ils agissent sur quels symptĂŽmes
C’est quoi les principaux effets secondaires?
Nommez les principaux

A

Mode d’action
Bloquent les récepteurs dopaminergiques postsynaptiques.
Leur effet pourrait aussi ĂȘtre attribuable Ă  l’inhibition de la transmission des impulsions neuronales.
Ils ont une affinité variable pour les récepteurs cholinergiques, alpha-adrénergiques et histaminiques

Agissent sur quels symptĂŽmes?
Agissent mieux sur les symptĂŽmes positifs et sur des symptĂŽmes comme l’agitation, l’irritabilitĂ© et l’aggressivitĂ©.
Agissent moins sur les symptÎmes négatifs

Quels sont les principaux effets secondaires?
Surtout les effets extrapyramidaux

Exemples de Rx
- Halopéridol (Haldol) COMME DANS APSIC
- Loxapine (Loxapac)
- Zuclopenthixol (Clopixol)

45
Q

Rx

Nommez les principaux SEP et nommez en:
les symptĂŽmes
le dĂ©lai d’apparition
les traitements

A

1) Dystonie aigue
Spasmes et torsions musculaires
Dans les 5 premiers jours du traitement
Suspendre Rx, aviser Md, anticholinergiques

2) Akathisie
Besoin irrésistible de bouger, agitation, insomnie
Quelques heures à quelques jours aprÚs le début du traitement
Réduire la dose ou changer la molécule

3) Parkinsonisme
Réduction des mouvements moteurs, rigidité musculaire, tremblements, posture voutée, démarche trainante
Dans le premier mois
Anticholinergiques, benzo, anti-histaminique

4) Dyskinésie tardive
Mouvements involontaires du visage et des membres du tronc
AprÚs plusieurs mois/années
Prévention

C’est souvent irrĂ©versible!

46
Q

Rx

Nommez des interventions infirmiĂšres en lien avec les SEP

A
  • Les documenter avec Ă©chelle reconnue (ex: AIMS)
  • Entretien avec patient
  • Administration d’anticholinergiques (ex: Congentin)
  • RĂ©vision de la dose ou modification de la molĂ©cule
  • Encourager l’observance malgrĂ© les effets secondaires
  • Encourager techniques de relaxation
47
Q

Rx

Pourquoi il y a survenue des SEP avec les antipsychotiques de 1ere génération?

A

Une inhibition excessive des récepteurs D2 dans les voies dopaminergiques motrices entraine des perturbations motrices appellées effets extrapyramidaux.

C’est spĂ©cifique aux antipsychotiques de 1ere gĂ©nĂ©ration, car les atypiques ont une action plus Ă©quilibrĂ©e entre les rĂ©cepteurs dopaminergiques et sĂ©rotoninergiques, tandis que les typiques ont une forte affinitĂ© avec les rĂ©cepteurs D2 et bloquent ces rĂ©cepteurs de maniĂšre non sĂ©lective, affectant ainsi toutes les voies dopaminergiques.

48
Q

Rx

ANTIPSYCHOTIQUES ATYPIQUES
Nommez leur mode d’action
Dites ils agissent sur quels symptĂŽmes
C’est quoi les principaux effets secondaires?
Nommez les principaux

A

Mode d’action
Ils sont des plus faibles antagonistes des récepteurs dopaminergiques, mais sont des antagonistes puissants des rcepteurs sérotoninergiques, cholinergiques, histaminiques, adrénergiques

Agissent sur quels symptĂŽmes?
Surtout les symptÎmes négatifs

Principaux effets secondaires
Induisent moins de troubles moteurs, mais ont plus de troubles d’ordr mĂ©tabolique et biochimique
Le principal effet est le syndrome métabolique

Exemples de Rx
- Aripiprazole (Abilify) –> Rx de la vignette
- RispĂ©ridone (Risperdal) –> Rx de la vignette
- PalipĂ©ridone (Invega) –> Rx de la vignette

49
Q

Rx

CLOZAPINE
Quel est son mode d’action?
Pourquoi il est trĂšs efficace?
Pourquoi on l’utilise en dernier recours?
C’est quoi l’effet secondaire redoutĂ©?

A

C’est une classe à part la petite coquine ;)

Mode d’action
Blocage des récepteurs dopaminergiques MAIS de maniÚre moins forte et plus transitoire que les typiques
Blocage des récepteurs sérotoninergiques
Blocage des récepteurs histaminiques
Blocage des récepteurs muscariniques
Blocage des récepteurs alpha-adrénergiques

Efficacité
À cause de son action sur de nombreux rĂ©cepteurs. Il a une affinitĂ© plus faible pour les D2 mais plus forte pour les sĂ©rotoninergiques, donc rĂ©duit les SEP tout en amĂ©liorant les symptĂŽmes nĂ©gatifs ET les symptĂŽmes positifs!

Dernier recours
On l’utilise en effet dans les cas de schizo rĂ©fractaire (rĂ©sistance Ă  2+ antipsychotiques). Il a beaucoup d’effets secondaires mĂ©taboliques mais surtout, il entraine un risque important d’agranulocytose. C’est une diminution des GB, surtout des neutrophiles. En effet, la clozapine induit des rĂ©actions immunitaires et d’hypersensibilitĂ© oĂč les cellules saines (GB) sont dĂ©truites et empechĂ©es d’ĂȘtre produites.

50
Q

Rx

Qu’est ce qu’on peux dire dans l’enseignement de la gestion des effets secondaires?

A
  • SĂ©cheresse de la bouche: sucer des glaçons ou des bonbons, rincer frĂ©quemment la bouche
  • Congestion nasale: utiliser dĂ©congestionnant nasal (Salinex)
  • Vision floue: consultation ophtalmique, Ă©clairage adĂ©quat, lire pendant de courtes pĂ©riodes
  • SĂ©cheresse occulaire: utiliser larmes artificielles
  • Constipation: exercice rĂ©gulierement, boire beaucoup de liquides, manger beaucoup de fruits et lĂ©gumes, recourir Ă  un laxatif
51
Q

Rx

Nommez des interventions infirmiĂšres en lien avec la clozapine

A
  • Surveiller de prĂšs l’observance: le traitement est recommencĂ© Ă  zĂ©ro si 2 doses consĂ©cutives sont manquĂ©es
  • Enseignement sur importance de l’observance
  • Surveillance des effets secondaires (RASC)
  • FSC rĂ©guliĂšres (clozapinĂ©mie, GB)
52
Q

Rx

Quels sont les avanatges et désavantages des injections à longue action?

A

Avantages
- Favorise l’autonomie du patient
- Favorise l’observance
- Meilleur contrÎle des symptÎmes (libération réguliÚre et constante)
- RĂ©duction du risque de rechute
- Limite fluctuations donc limite certains effets secondaires
- Empowerement du patient!

DĂ©savantages
- Impossible de cesser rapidement le médicament si des effets secondaires sont notés
- Procédure inconfortable
- Inconfort psychologique (anxiété face aux injections)

53
Q

Rx

C’est quoi le syndrome mĂ©tabolique?
Pourquoi les antipsy atypiques favorisent le développement de ce syndrome?
Quel est le rĂŽle de l’infirmiĂšre en lien avec le syndrome mĂ©tabolique?

A

La personne doit avoir 3 des 5 critĂšres suivants:
1- Circonférence élevée de la taille
2- Taux élevé de triglycérides sanguins
3- Faible taux de lipoprotéines de haute densité
4- HTA
5- Glycémie à jeun élevée

Lien avec antipsychotiques atypiques
- Blocage des récepteurs histaminiques: augmente appétit et provoque sédation
- Blocage des rĂ©cepteurs muscariniques: entraine rĂ©sistance Ă  l’insuline
- Modifient la régulation des enzymes impliquées dans le métabolisme des graisses

Rîle de l’infirmiùre
- Évaluation physique pour dĂ©pister
- Promotion des saines habitudes de vie
- Enseignement sur ces possibles effets secondaires

54
Q

Rx

Nommez les effets secondaires dus au:
1) Blocage des récepteurs dopaminergiques
2) Blocage des récepteurs cholinergiques
3) Blocage des récepteurs adrénergiques
4) Blocage des récepteurs histaminiques

A

1) Dopamniergiques
- SEP (voir carte)
- Augmentation de la prolactine: galactorrhée, gynécomastie

2) Cholinergiques
- Effets anticholinergiques: bouche sÚche, vision trouble, constipation, tachycardie, rétention urinaire, atteintes de la mémoire

3) Adrénergiques
- Étourdissements, sĂ©dation, HTO, tremblements

4) Histaminiques
- gain pondéral, sédation

55
Q

Rx

C’est quoi l’effet secondaire des antipsychotiques le plus redoutĂ© et dangeureux?
C’est quoi les symptîmes?
C’est quoi les traitements?
C’est quoi la cause?
Nommez des facteurs de risque

A

Le syndrome malin des neuroleptiques

SymptĂŽmes
- RĂ©duction de l’état de conscience
- Augmentation importante du tonus musculaire (rigidité)
- Dystonie neurovégétative (diaphorÚse, sialorrhée, tachycardie, tachypnée)
- Hyperthermie engandrant de la diaphorÚse, tachypnée, tachycardie
- ÉlĂ©vation des CK

Traitements
- ArrĂȘt du Rx
- Mesures de soutien: hydratation, refroidissement, antipyrétiques, relaxants musculaires
- Reprise du traitement 1-2 semaines aprĂšs stabilisation

Cause
Inhibition excessive de la dopamine dans le SNC. Il y a alors déséquilibre important des fonctions autonomes, motrices et neurochimiques

Facteurs de risque
- Doses élevées
- Augmentation rapide des doses
- Association (plusieurs Rx)

56
Q

Rx

Nommez ce que doit contenir l’enseignement à la Personne par rapport aux antipsychotiques

A

1) Mode d’action
2) Posologie
3) Effets secondaires selon le Rx
4) Tout autre conseil
- Prudence lorsqu’elle conduit Ă  cause des Ă©tourdissements
- Ne pas cesser soudainement la prise aprùs une utilisation à long terme –> pourrait produire des symptîmes de sevrage
- Utiliser protection solaire (risque de photosensibilité)
- Prévenir le médecin immédiatement si les symptÎmes suivants apparaissent: mal de gorge, fiÚvre, nausées/vomissements persistants, urine foncée, selles pùles

- Prendre son temps lors du changement de position
- Si tabagisme: consulter Md pour ajuster doses –> fumer augmente le mĂ©tabolisme des antipsychotiques
- Se vetir correctement selon la température: les antipsychotiques rendent la température corporelle plus difficile à maintenir
- Éviter de boire de l’alcool –> antipsychotiques potentialisent les effets de l’alcool et inversement
- Éviter de prendre d’autres Rx avant l’aprobation du Md
- Continuer de prendre le Rx mĂȘme si il note une amĂ©lioration de l’état

57
Q

Rx de la vignette

DĂ©crivez le trio de Rx donnĂ© en cas d’agressivitĂ© (classe et rĂŽle de chaque Rx)
Pourquoi on les donne ensemble?

A

Halopéridol + Lorazépam + Diphenhydramine

1) Halopéridol (Haldol)
Classe: antipsychotique
Raison d’administration: RĂ©duire l’agitation psychotique et les symptĂŽmes positifs

2) Lorazépam
Classe: Benzodiazépine
Raison d’administration: RĂ©duire l’agitation en induisant un effet sĂ©datif.

3) Diphenhydramine
Classe: Anticholinergique
Raison d’administration: PrĂ©venir ou traiter les effets secondaires extrapyramidaux causĂ©s par l’antipsychotique

Pourquoi
L’Haldol soulage les symptĂŽmes psychotiques. Le LorazĂ©pam potentialise l’effet calmant tout en rĂ©duisant la dose d’antipsychotique nĂ©cĂ©ssaire, rĂ©duisant le risque de SEP ou de syndrome malin. L’agitation est Ă©galement plus rapidement contrĂŽlĂ©e. L’association permet une rĂ©duction des doses, minimisant les effets secondaires tout en optimisant le contrĂŽle de l’agitation. Le diphenhydramine participe aussi Ă  la prĂ©vention des effets secondaires.

58
Q

Rx

Expliquer la relation entre la RX et les approches psychosociales

(un peu flou mais vrm important et je savais pas comment le plugger lol)

A

L’efficacitĂ© de la psychopharmacothĂ©rapie augmente lorsque combinĂ©e avec les approches!

Il existe une relation Ă©troite entre les deux, car la mĂ©dication rĂ©duit la mĂ©fiance et encourage les patients Ă  accepter de l’aide :)