APSIC 4 Flashcards

1
Q

Chapitre 12.2

Quels-sont les facteurs prédisposants au suicide?

A
  • Une ou plusieurs tentatives de suicide
  • Problème de santé mentale (dépression, schizo, trouble anxieux)
  • Problème dépendance à l’alcool ou aux drogues
  • Divers traits de personnalités (anxiété, faible estime de soi, impulsivité)
  • Difficulté de reconnaissance ou d’acceptation de l’orientation sexuelle
  • Problème de santé physique chronique
  • Manque d’aptitude à résoudre certains problèmes
  • Suicide chez un membre du réseau immédiat
  • Maltraitance dans l’enfance
  • Isolement ou absence de liens significatifs dans la famille
  • Chomage ou pauvreté
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2
Q

Chapitre 12.2

Quels-sont les facteurs contribuants au suicide?

A
  • Abus de substances et de jeux de hasard
  • Idées suicidaires antérieures
  • Fait de vivre seul
  • Effritement dans les relations interpersonnelles
  • Refus de demander de l’aide
  • Augmentation de l’impulsivité
  • Conflit dans la famille ou le travail
  • Isolement
  • Absence de réseau de soutien
  • Deuil récent
  • Disponibilité des moyens pour se suicider
  • Manque de continuité dans les soins
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3
Q

Chapitre 12.2

Quels-sont les facteurs précipitants du suicide?

A

À l’adolescence
* Rupture amoureuse
* Échec scolaire
* Conflits soudain dans la famille
* Conflit avec les pairs avec humiliation et/ou rejet

À l’age adulte
* Rupture amoureuse
* Perte d’emploi
* Échec professionnel
* Conflit avec la justice
* Difficultés financières

Chez les personnes agées
* Deuil du conjoint
* Perte du permis de conduire
* Perte de l’autonomie fonctionnelle
* Emménagement dans un établissement pour personnes en perte dÙ’autonomie
* Maladie chronique

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4
Q

Chapitre 12.4

Quels-sont les 3 types de suicides?

A
  1. Suicide égoïste: se sent coupé du courant dominant de la société, a l’impression qu’il ne fait pas parti du groupe
  2. Suicide altruiste: contraire du suicide égoiste, lien très fort avec le groupe, peut l’amener à sacrifier sa vie pour le groupe
  3. Suicide anomique: réponse aux changements dans sa vie (divorce) qui pertubent son sentiment d’intégration au groupe
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5
Q

Quelles sont les principales formes de comportements suicidaires?

A
  • Idées suicidaires : pensées persistantes de mort, de fin de vie, ou de souffrance.
  • Menaces suicidaires : expression verbale de l’intention de se suicider, souvent en quête d’attention ou de soutien.
  • Tentatives de suicide : actions concrètes visant à se donner la mort, parfois de manière impulsive ou dans un moment de crise.
  • Suicide réussi : mise à exécution du projet suicidaire, entraînant la mort de la personne.
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6
Q

Comment évaluer le risque suicidaire chez un patient ?

A
  • Évaluation directe : Demander directement au patient s’il pense au suicide, s’il a un plan, et s’il a les moyens de le mettre en œuvre.
  • Identification des facteurs de risque : Troubles psychiatriques, antécédents familiaux, comportements autodestructeurs, stress, isolement social.
  • Surveillance de l’intensité des pensées suicidaires : Intensité, fréquence, et persistance des pensées suicidaires.
  • Planification du suicide : Savoir si le patient a un plan spécifique, les moyens d’y parvenir et un délai précis.
  • Histoire des tentatives précédentes : Les antécédents de tentatives suicidaires augmentent le risque.
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7
Q

Quelles sont les premières étapes dans la prise en charge post-suicidaire ?

A
  • Évaluation de la sécurité du patient : Assurer que le patient ne présente plus de danger immédiat pour lui-même.
  • Intervention psychothérapeutique : Démarrer une psychothérapie pour traiter les causes sous-jacentes du suicide (dépression, troubles de la personnalité, traumatisme).
  • Hospitalisation : En fonction du risque, une hospitalisation peut être nécessaire pour assurer la sécurité du patient et lui offrir un soutien intensif.
  • Médication : Antidépresseurs, anxiolytiques ou stabilisateurs de l’humeur pour traiter les troubles psychiatriques associés.
  • Soutien familial : Impliquer la famille dans la prise en charge pour renforcer le soutien social du patient.
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8
Q

Quels sont les signes précurseurs d’un suicide chez un patient ?

A
  • Changements de comportement : Isolement social, retrait des activités quotidiennes, changement de l’humeur (désespoir, tristesse persistante).
  • Comportements autodestructeurs : Automutilation, abus de substances, comportement à risque.
  • Messages ambigus ou directs : Parler fréquemment de la mort, donner des objets personnels, faire des adieux.
  • Sentiment d’impuissance et de désespoir : Le patient exprime des pensées de vide ou de « ne plus avoir de raison de vivre ».
  • Perte d’intérêt pour l’avenir : Absence de projets à long terme, sentiment que la situation ne s’améliorera pas.
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9
Q

Quelle est l’importance de la relation thérapeutique dans la prévention du suicide ?

A
  • Relation de confiance : Une relation thérapeutique fondée sur la confiance permet au patient de se sentir écouté et soutenu, réduisant ainsi le sentiment de solitude et de désespoir.
  • Identification précoce des signes de crise : Grâce à la relation, le thérapeute peut identifier rapidement les signes de détresse et d’idées suicidaires.
  • Soutien émotionnel continu : Un suivi régulier permet d’apporter un soutien émotionnel constant et de renforcer les stratégies de gestion des émotions.
  • Favoriser l’expression des émotions : Permettre au patient de parler ouvertement de ses pensées suicidaires et de ses souffrances peut réduire le risque de passage à l’acte.
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10
Q

Quel-est le rôle de l’infirmière dans la prévention du suicide?

A

L’infirmière joue un rôle clé dans la prévention du suicide en identifiant les signes précoces de détresse et en offrant un soutien émotionnel. Ses responsabilités incluent :

  • Identification du risque suicidaire : Observer les signes de dépression, d’isolement social, ou d’idées suicidaires chez le patient.
  • Création d’une relation de confiance : Écouter activement et de manière non jugeante pour encourager le patient à exprimer ses pensées et émotions.
  • Surveillance de la sécurité du patient : Évaluer et suivre les comportements à risque, garantir que le patient est dans un environnement sûr.
  • Éducation sur la santé mentale : Sensibiliser le patient et sa famille aux signes de détresse et à l’importance de chercher de l’aide.
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11
Q

Quelles-sont les interventions de l’infirmière lors d’une crise suicidaire?

A
  • Évaluation du risque immédiat : Identifier si le patient présente un risque suicidaire élevé, notamment en évaluant s’il a un plan précis et des moyens pour se suicider.
  • Assurer la sécurité : Si nécessaire, hospitaliser le patient ou l’accompagner dans un environnement sécurisé (chambre protégée, surveillance rapprochée).
  • Communication ouverte : Créer un climat de confiance, encourager le patient à parler de ses émotions et de ses idées suicidaires.
  • Soutien émotionnel immédiat : Offrir un soutien psychologique pour apaiser la crise et réduire le sentiment de détresse.
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12
Q

Quel-est le role de l’infirmière dans le suivi post-crise suicidaire?

A
  • Évaluation continue : Suivre l’évolution des symptômes de détresse, surveiller l’apparition de nouvelles pensées suicidaires.
  • Soutien psychologique : Fournir un soutien émotionnel régulier pour renforcer la gestion des émotions et encourager des comportements positifs.
  • Coordination avec l’équipe : Collaborer avec les psychologues, psychiatres et autres professionnels pour assurer un suivi multidisciplinaire adapté.
  • Encouragement à la thérapie : Motiver le patient à s’engager dans des thérapies comportementales ou médicamenteuses pour traiter les causes sous-jacentes (ex : dépression, troubles anxieux).
  • Éducation et prévention : Informer le patient et sa famille sur les ressources d’aide disponibles (lignes d’écoute, groupes de soutien).
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13
Q

Quel-est le rôle de l’infirmière dans la gestion des comportements suicidaires chroniques?

A
  • Suivi rapproché : Assurer une surveillance régulière des comportements à risque et des états émotionnels du patient.
  • Renforcement des stratégies de coping : Encourager l’apprentissage et la pratique de stratégies d’adaptation pour mieux gérer le stress et les émotions négatives (ex : relaxation, méditation).
  • Encouragement de la participation aux traitements : S’assurer que le patient suit les traitements médicamenteux et les thérapies psychologiques, et aider à surmonter l’hésitation à demander de l’aide.
  • Intervention en cas de crise : Être capable d’identifier une crise imminente et d’intervenir rapidement, par exemple, en coordonnant l’admission en soins intensifs si nécessaire.
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14
Q

Quelles-sont les interventions infirmières en situation de deuil après un suicide?

A
  • Soutien psychologique aux proches : Apporter un soutien émotionnel aux proches du défunt pour les aider à faire face au deuil et à la culpabilité.
  • Soutien éducatif : Fournir des informations sur les réactions normales au deuil et les ressources de soutien.
  • Encouragement à la thérapie : Diriger les proches vers des groupes de soutien ou des thérapies de deuil pour les aider à traiter leur souffrance.
  • Suivi des personnes vulnérables : Identifier les proches qui pourraient être à risque de souffrir de troubles du deuil pathologique ou d’idées suicidaires.
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15
Q

Quel-est le but et le processus de postvention suite à un suicide?

A

But de la postvention :
Apporter du soutien aux proches : Offrir un soutien psychologique aux familles et amis du défunt, pour les aider à traverser le deuil et la culpabilité souvent associés au suicide.
Réduire les risques de contagion suicidaire : Prévenir le suicide contagieux, particulièrement dans les groupes vulnérables (famille, amis proches, collègues).
Fournir un soutien aux professionnels de santé : Soutenir les membres de l’équipe soignante qui peuvent être affectés par le suicide d’un patient, pour prévenir l’épuisement émotionnel et le burn-out.
Prévenir les effets psychologiques négatifs : Diminuer les impacts psychologiques de l’événement, tels que l’anxiété, la dépression, ou le sentiment de culpabilité chez les proches et les soignants.

Processus de postvention :
1. Évaluation initiale :
Identifier les personnes affectées par le suicide (famille, proches, membres de l’équipe soignante) et évaluer leur besoin de soutien immédiat.

  1. Soutien immédiat aux proches :
    Proposer une écoute active : Offrir un espace de parole pour que les proches puissent exprimer leur douleur, leur confusion ou leur culpabilité.
    Information sur les ressources disponibles : Fournir des informations sur les groupes de soutien au deuil, les psychologues, ou les lignes d’écoute.
  2. Coordination avec les équipes de soutien :
    Mettre en place une prise en charge multidisciplinaire incluant psychologues, psychiatres, et autres professionnels de santé pour accompagner les proches.
    Assurer que les soignants impliqués dans la prise en charge du patient aient accès à un soutien psychologique afin de prévenir le trouble de stress post-traumatique (TSPT) ou la culpabilité professionnelle.
  3. Débriefing avec l’équipe soignante :
    Organiser des réunions de débriefing pour permettre aux soignants de partager leurs émotions et de discuter des événements. Ces moments peuvent également permettre de réévaluer les protocoles de soins et la prévention du suicide.
  4. Planification d’un suivi à long terme :
    Mettre en place un suivi pour les proches du défunt, afin de détecter tout signe de trouble du deuil pathologique ou d’idées suicidaires dans les mois suivant l’événement.
    Proposer des séances de soutien continu aux proches et aux membres de l’équipe soignante pour les aider à surmonter l’événement dans le temps.
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16
Q

Risque suicidaire faible - Interventions infirmières

A

Le risque suicidaire faible implique que le patient présente des idées suicidaires passagères mais ne semble pas avoir de plan précis ni les moyens d’agir.

Interventions infirmières :

  • Évaluation et écoute active : Prendre le temps d’écouter le patient sans jugement pour mieux comprendre ses pensées et émotions.
  • Surveillance et suivi : Planifier des suivis réguliers pour évaluer l’évolution de l’état émotionnel du patient.
  • Renforcer la sécurité : S’assurer que l’environnement est sécurisé (pas d’accès à des objets dangereux).
  • Soutien émotionnel : Encourager le patient à parler de ses émotions et à identifier des stratégies pour faire face à la souffrance.
  • Éducation et prévention : Informer le patient des signes avant-coureurs d’une crise suicidaire et l’encourager à rechercher de l’aide en cas de besoin.
  • Soutien social : Encourager l’implication de la famille ou des proches pour créer un réseau de soutien.
17
Q

Risque suicidaire modéré - Interventions infirmières

A

Le risque suicidaire modéré indique que le patient présente des idées suicidaires récurrentes avec un plan vague ou des intentions suicidaires qui sont parfois impulsives mais pas encore concrètes.

Interventions infirmières :

  • Évaluation approfondie : Réaliser une évaluation détaillée des pensées suicidaires, du plan éventuel et des moyens d’agir.
  • Création d’un plan de sécurité : Aider le patient à développer un plan pour éviter de se retrouver seul dans des moments de crise, et identifier des actions à entreprendre en cas de besoin (contacter un proche, appeler une ligne d’urgence, etc.).
  • Hospitalisation ou surveillance étroite : Si nécessaire, discuter d’une hospitalisation ou mettre en place une surveillance plus rapprochée dans un cadre sécurisé.
  • Interventions thérapeutiques : Collaborer avec l’équipe de soins pour démarrer des traitements psychothérapeutiques (par exemple, TCC ou thérapie comportementale dialectique) et médicamenteux (antidépresseurs, anxiolytiques).
  • Renforcement du soutien familial : Travailler avec la famille ou les proches pour assurer un suivi à la maison et renforcer la sécurité du patient.
18
Q

Risque suicidaire élevé - Interventions infirmières

A

Le risque suicidaire élevé indique que le patient a des pensées suicidaires persistantes, un plan clair et des moyens pour se suicider. Il existe un danger imminent.

Interventions infirmières :

  • Évaluation immédiate et urgente : Réévaluer immédiatement la situation et recueillir des informations détaillées sur le plan suicidaire, les moyens, et le degré de préparation.
  • Hospitalisation d’urgence : Si nécessaire, procéder à une hospitalisation immédiate dans un cadre sécurisé (unité psychiatrique) pour assurer la sécurité du patient.
  • Suivi constant et surveillance rapprochée : Assurer une surveillance continue et un monitoring rapproché, en particulier dans les premières heures ou jours.
  • Interventions immédiates : En cas de crise, s’assurer que le patient soit sous observation 24h/24, éviter tout accès à des objets dangereux (médicaments, armes).
  • Soutien psychologique intensif : Fournir une écoute active, des interventions cognitives et émotionnelles immédiates pour désamorcer la crise, et travailler avec l’équipe thérapeutique pour un traitement adapté (médicaments, thérapie de crise).
  • Soutien à la famille et aux proches : Informer et soutenir les proches du patient, afin de les aider à comprendre la situation et à jouer un rôle actif dans la prévention du suicide.
19
Q

Risque suicidaire très élevé - Interventions infirmières

A

Le risque suicidaire très élevé indique que le patient est en crise suicidaire aiguë avec une préparation active, un plan très précis, et des moyens immédiats pour se suicider. Il existe un risque immédiat pour la vie du patient.

Interventions infirmières :

  • Intervention d’urgence immédiate : Si le patient est en crise active, appeler les secours ou procéder à une intervention d’urgence (transport vers les urgences ou unité psychiatrique).
  • Assurer une surveillance continue : Le patient doit être sous surveillance permanente (ex. : dans une chambre protégée, avec un soignant dédié ou une surveillance vidéo).
  • Retrait immédiat de tout moyen suicidaire : Éliminer tout accès à des objets ou substances qui pourraient être utilisés pour se suicider (médicaments, objets tranchants, etc.).
  • Interventions thérapeutiques intensifiées : Évaluer la nécessité d’un traitement médical d’urgence, comme l’administration de sédatifs ou d’autres médicaments pour stabiliser l’état mental du patient.
  • Soutien psychologique de crise : Fournir un soutien psychologique intense pour maintenir le patient en sécurité émotionnelle, réduire la panique et la souffrance, et offrir des stratégies pour gérer la douleur mentale.
  • Collaborer avec l’équipe de santé mentale : Impliquer l’ensemble de l’équipe soignante, y compris psychologues et psychiatres, pour une prise en charge rapide et complète.