APSIC 5 đŸ„č Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’un trouble du comportement alimentaire (TCA) ?

A

Un trouble du comportement alimentaire (TCA) est une pathologie caractĂ©risĂ©e par une relation perturbĂ©e avec la nourriture, entraĂźnant des comportements alimentaires anormaux pouvant affecter la santĂ© physique et mentale. Les TCA incluent l’anorexie mentale, la boulimie et le trouble de l’hyperphagie boulimique.

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2
Q

Chapitre 19.1

Quels-sont les différents facteurs/influences liés aux troubles de conduite alimentaire?

A

MAKEEEE SENS GUYS UTILISONS NOTRE BON SENS:))
* * Facteur gĂ©nĂ©tiques: les antĂ©cĂ©dents familiaux (par ex des antcs familiaux de boulimie, troubles de l’humeur, troubles liĂ©s Ă  l’usage de substances ou d’obĂ©sitĂ© = augmenter risque boulimie)

  • Facteurs neurobiologiques: Deux neurotransmetteurs (sĂ©rotonine et noradrĂ©naline) pourraient jouer un rĂŽle dans boulimie et anorexie mentale. Cette hypothĂšse repose sur le fait que : Les personnes boulimiques rĂ©pondent bien au traitement par les inhibiteurs sĂ©lectifs de la recapture de la sĂ©rotonine (ISRS) et les dĂ©sĂ©quilibres dans la sĂ©rotonine et la dopamine, impliquĂ©s dans la rĂ©gulation de l’appĂ©tit, des Ă©motions et du plaisir, peuvent prĂ©disposer Ă  un TCA.
  • Influences psychologiques: Le “moi” se sent menacĂ©, sa vulnĂ©rabilitĂ© s’exprime par le sentiment que la personne n’a pas le controle sur son corps, donc en changeant sa conduite alimentaire, cela donne un sentiment de controle. Les personnes souffrant de TCA prĂ©sentent souvent faible estime de soi, anxiĂ©tĂ©, perfectionnisme, diff. Ă  gĂ©rer leurs Ă©motions
  • Influences sociales: Les rĂ©seaux sociaux, photo faisant promotion de la beautĂ©, de la shape, etc = amplifie les comportements malsains avec la nourriture. Une image corporelle nĂ©gative et une insatisfaction persistante face Ă  son apparence jouent un rĂŽle central dans les TCA, notamment l’anorexie ou la boulimie.
  • Influences familiales: les comportements familiaux, comme un contrĂŽle excessif des repas ou une critique de l’apparence, peuvent ĂȘtre des facteurs dĂ©clencheurs.
  • PubertĂ©: Les changements hormonaux liĂ©s Ă  la pubertĂ©, combinĂ©s Ă  des modifications corporelles rapides, peuvent accentuer le risque de dĂ©velopper un TCA.
  • ÉvĂ©nements stressants: les transitions de vie (par exemple, entrer Ă  l’universitĂ©, perte d’un emploi ou sĂ©paration) peuvent agir comme des catalyseurs
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3
Q

Quelles sont les caractĂ©ristiques de l’anorexie mentale et les critĂšres de diagnostiques ?

A

L’anorexie mentale est caractĂ©risĂ©e par :

  • Restriction de l’apport Ă©nergĂ©tique par rapport aux besoins corporels.
  • Sous poids par rapport Ă  l’ñge, le sexe, le stade de dĂ©veloppement et l’état de santĂ©
  • Peur intense de prendre du poids ou de devenir “gros”, au point qu’il y a souvent une obsession et/ou une grande anxiĂ©tĂ© associĂ©e avec la nourriture ou l’acte de manger. C’est souvent dĂ©rangeant mĂȘme d’observer d’autres personnes s’alimenter, ou de discuter de l’alimentation.
  • Distorsion de l’image corporelle ou dysmorphie corporelle, influençant l’estime de soi, ou absence de reconnaissance du faible poids corporel (la personne imagine que sa composition corporelle est trĂšs diffĂ©rente que la rĂ©alitĂ©)
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4
Q

Quelles sont les caractéristiques de la boulimie et les critÚres de diagnostiques ?

A

La boulimie est marquée par des épisodes de consommation excessive de nourriture en peu de temps suivis de comportements compensatoires

  • Sur le moment procure plaisir, mais ensuite sentiment de culpabilitĂ©, dĂ©nigrement et humeur dĂ©pressive
  • Pour aider le corps Ă  Ă©liminer l’excĂšs de calories, les personnes peuvent se livrer Ă  des purges (vomissements provoquĂ©s ou recours abusif aux laxatifs, aux diurĂ©tiques et aux lavements) ou d’autre comportements compensatoires inappropriĂ©s (jeĂ»ne ou exercice physique excessif).
  • InquiĂ©tudes par rapport Ă  leur apparence, Ă  leur image corporelle et comment sont perçues par les autres
  • Poids fluctue souvent pcq alternance crises boulimiques et des jeĂ»nes
  • Peut s’accompagner de troubles de l’humeur, troubles anxieux et usage substances
  • La frĂ©quence des Ă©pisodes survient au moins une fois par semaine pendant trois mois.
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5
Q

Qu’est-ce que le trouble de l’hyperphagie boulimique et les critùres de diagnostiques ?

A

Consiste Ă  avoir des Ă©pisodes d’hyperphagie pouvant ressembler Ă  ceux des personnes boulimiques, mais pas suivis de comportements compensatoires. SOUVENT dĂ©crit comme « incontrĂŽlable »!!!

Au moins 3 des critĂšres suivants:
* Mange bcp et + rapidement que la normale
* Pers. décrit son alimentation comme « incontrÎlable »
* Mange ad sensation pénible de distension abdo
* Mange bcp en l’absence de sensation physique de faim
* Mange seul, car gĂȘnĂ© de la quantitĂ© de nourriture qu’elle ingĂšre
* Se sent dĂ©goutĂ©e d’elle-mĂȘme, dĂ©primĂ©e ou trĂšs coupable

  • La frĂ©quence des Ă©pisodes survient au moins une fois par semaine pendant trois mois.
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6
Q

Quelles sont les signes et symptĂŽmes d’une personne aux prises avec l’anorexie mentale + que serait-il notre constat d’évaluation infirmiĂšre?

A

Signes et symptĂŽmes
* Perte de poids significative (IMC en bas de 16 kg/mÂČ)
* Fatigue, faiblesse, Ă©tourdissements, diminution concentration
* Intolérence au froid (lié à la diminution de la masse graisseuse et de la production énergitique)
* Fragilisation des cheveux et chute importante
* Signe du pli cutanĂ© (consiste Ă  pincer doucement la peau entre le pouce et l’index. (Chez les pers avec anorexie mentale, on peut voir une turgescence cutanĂ©e diminuĂ©e)
* Lanugo ; pilosité/duvet souvent a/n abdomen, dos et visage
* Aménorrhée
* Bradycardie
* Hypotension
* Hypoglycémie
Notre constat d’évaluation
Déséquilibre nutritionnel et liquidien
(Voir cartes plus tard pour nos interventions en lien avec le déséquilibre nutritionel et liquidien)

Signes et symptĂŽmes
* IncapacitĂ© d’admettre les consĂ©quences de ses conduites alimentaires inadaptĂ©es
Notre constat d’évaluation
DĂ©ni
(Voir cartes plus tard pour nos interventions en lien avec le déni)

Signes et symptĂŽmes
* Image corporelle perturbée
* SymptÎmes dépressifs
* Pensées dévalorisantes
* IncapacitĂ© d’accepter le renforcement positif
* Isolement social (peut éviter les repas partagés ou des événements sociaux)
Notre constat d’évaluation
Image corporelle perturbée
*Faible estime de soi *
(Voir cartes plus tard pour nos interventions en lien avec l’image corporelle perturbĂ©e et faible estime de soi)

!!!!! Faut pas oublier le signe de « Russel » (callositĂ©/rougeurs des phalanges ou du dos de la main) ,qui peut ĂȘtre expliquĂ© quand une personne se fait vomir frĂ©quemment Ă  l’aide de ses doigts !!!!!

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7
Q

Quelles sont les signes et symptĂŽmes d’une personne aux prises avec l’hyperphagie boulimique + que serait-il notre constat d’évaluation infirmiĂšre?

A

Signes et symptĂŽmes
* Poids supĂ©rieur de 20% au poids normal en fonction de l’ñge et de la taille
Notre constat d’évaluation
DĂ©sĂ©quilibre nutritionnel : apports supĂ©rieurs aux exigences de l’organisme associĂ©s Ă  des Ă©pisodes hyperphagiques
(Voir cartes plus tard pour nos interventions en lien avec un apport alimentaire excessif)

Signes et symptĂŽmes
* Propos d’autodĂ©prĂ©ciation face Ă  son apparence physique
* DĂ©sir de perdre du poids

Notre constat d’évaluation
*Image corporelle perturbée
Faible estime de soi
(Voir cartes plus tard pour nos interventions en lien avec l’image corporelle perturbĂ©e et faible estime de soi)

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8
Q

Quelles sont les complications physiques des TCA ?

A

Anorexie:
Cardiovasculaires
* Arythmies cardiaques : troubles du rythme cardiaque, pouvant ĂȘtre fatals.
* Hypotension sévÚre : baisse dangereuse de la pression sanguine.
* Atrophie cardiaque : rĂ©duction de la taille et de la force du cƓur.
* Bradycardie

Gastro-intestinales
* Ralentissement de la vidange gastrique : digestion plus lente et ballonnements.
* Constipation sĂ©vĂšre : due Ă  une rĂ©duction de l’apport alimentaire et de la motilitĂ© intestinale.
* Atrophie des organes digestifs : dysfonctionnement progressif du systĂšme gastro-intestinal.

Musculosquelettiques
* Ostéoporose : perte de densité osseuse, augmentant le risque de fractures.
* Perte musculaire : fonte musculaire entraßnant une faiblesse générale.

Neurologiques
* Troubles cognitifs : difficultés de concentration et de mémoire.
* Neuropathies : engourdissements ou douleurs nerveuses, notamment aux extrémités.

Endocriniennes
* Hypoglycémie : taux de sucre dans le sang dangereusement bas.
* DérÚglement hormonal : aménorrhée (pouvnt avoir impact sur fertilité), impact sur les hormones sexuelles, thyroïdiennes et de stress (cortisol).

HĂ©matologiques
* AnĂ©mie : diminution des globules rouges en raison d’une carence en fer, vitamine B12 ou acide folique.
* DĂ©ficience immunitaire : augmentation du risque d’infections.

Dermatologiques
* Hématomes spontanés : fragilité des vaisseaux sanguins.
* Pùleur : liée à une anémie ou à une mauvaise circulation.

Boulimie : dĂ©sĂ©quilibres Ă©lectrolytiques, dommages dentaires (Ă©rosion dentaire), troubles digestifs, risques d’auto-infliger des blessures par vomissements.

Hyperphagie boulimique : obésité, diabÚte de type 2, maladies cardiovasculaires, problÚmes gastro-intestinaux.

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9
Q

Quelles sont les approches thérapeutiques pour traiter les TCA ?

A

Avec la TCC (intervention psychologique), l’objectif est de travailler sur les croyances erronĂ©es de la personne quant au poids, Ă  la minceur et aux formes corporelles puisque ce sont ces croyances qui maintiennent les comportements alimentaires problĂ©matiques. Elle vise Ă  modifier les habitudes alimentaires et les comportements de contrĂŽle tout en travaillant sur les prĂ©occupations associĂ©es au poids et Ă  la silhouette
La thĂ©rapie peut ĂȘtre individuelle ou en groupe. Si individuel, la thĂ©rapeute incite la personne Ă  analyser les conflits rĂ©solus et Ă  reconnaĂźtre que ces conduites alimentaires inadaptĂ©es sont un mĂ©canisme de dĂ©fense auquel elles recourent pour soulager sa souffrance Ă©motionnelle, a pour objectif d’amener la personne Ă  rĂ©soudre les problĂšmes qui lui sont propres et de l’aider Ă  trouver des stratĂ©gies d’adaptation plus efficaces pour rĂ©agir aux situations stressantes, dont l’alimentation malsaine

La thĂ©rapie interpersonnelle (intervention psychologique) vise Ă  rĂ©pondre au postulat que les personnes aux prises avec un trouble des conduites alimentaires prĂ©sentent des enjeux interpersonnels associĂ©s au dĂ©veloppement ou au maintien des comportements alimentaires problĂ©matiques. L’objectif de la thĂ©rapie interpersonnelle et de travailler avec la personne afin d’amĂ©liorer ses interactions interpersonnelles et permet d’agir en amont des comportements alimentaires en mettant l’accent sur les aspects relationnels pouvant influencer ses comportements.
Une approche comportementale peut ĂȘtre privilĂ©giĂ©e pendant la pĂ©riode oĂč le gain de poids est souhaitĂ©. La mĂ©thode consiste Ă  s’entendre avec la personne anorexique sur l’obtention de privilĂšges en Ă©change d’une prise de poids. Cette mĂ©thode thĂ©rapeutique laisse une grande autonomie Ă  la personne, elle n’a pas l’impression d’ĂȘtre « soumises » au traitement.

Les interventions familiales :
PrivilĂ©giĂ© auprĂšs de la population adolescente et jeunes adultes puisque les parents occupent un rĂŽle central dans la gestion des symptĂŽmes au quotidien. L’approche Maudsley vise Ă  outiller les parents afin qu’ils adoptent un rĂŽle actif dans le traitement et bouscule la conception traditionnelle du locus de contrĂŽle c’est-Ă -dire la perception que les personnes d’avoir du pouvoir ou non sur leur vie. Dans la premiĂšre phase les parents sont responsables de l’alimentation de leur enfant et l’enfant reprend cette responsabilitĂ© une fois qu’il dĂ©montre sa volontĂ© et sa capacitĂ© de l’assumer plus sainement. Il est recommandĂ© de l’assortir d’un accompagnement psycho Ă©ducatif des parents afin de leur faire prendre conscience de leur rĂŽle et de leur influence dans le traitement ainsi que de l’impact de leur interaction

La prise en charge globale :
Les interventions globales sont des interventions concertĂ©es et intĂ©grĂ©es qui visent Ă  faciliter et Ă  assurer la cohĂ©rence des soins et des services offerts comme dans le cadre du programme d’intervention des troubles de conduite alimentaire (PITCA). Le PITCA s’adresse Ă  toute personne ayant des prĂ©occupations et des comportements en matiĂšre alimentaire qui entraĂźnent chez elle une dĂ©tresse Ă©motionnelle et des difficultĂ©s de fonctionnement et non pas uniquement aux personnes aux prises avec un trouble sĂ©vĂšre.

La psychopharmacothérapie :
Les antidĂ©presseurs en particulier la fluoxĂ©tine ont une utilitĂ© dĂ©montrĂ©e dans le traitement de la boulimie que la personne prĂ©sente des symptĂŽmes dĂ©pressifs ou non. Il se peut que la fluoxĂ©tine (ISRS) rĂ©duise le dĂ©sir impĂ©rieux de consommer des glucides ce qui diminuerait du mĂȘme coup l’incidence des crises boulimiques souvent associĂ©es Ă  la consommation de grandes quantitĂ©s de glucides. Les ISRS en particulier la sertraline pourrait s’avĂ©rer efficace dans le traitement de l’hyperphagie boulimique. Le topiramate pourrait favoriser la perte de poids chez les personnes aux prises avec l’hyperphagie boulimique en plus de rĂ©duire les Ă©pisodes d’hyperphagie. Le psychostimulant Vyvanse est utilisĂ© pour le traitement de l’hyperphagie de modĂ©rĂ©e Ă  grave chez les adultes

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10
Q

Quelles sont les différences entre les TCA et les troubles alimentaires liés à des pathologies psychiatriques ?

A

Les troubles alimentaires peuvent aussi ĂȘtre liĂ©s Ă  des troubles psychiatriques comme la dĂ©pression, l’anxiĂ©tĂ©, ou des troubles obsessionnels compulsifs (TOC). Toutefois, dans les TCA, la relation avec la nourriture est centrale et devient un moyen de gĂ©rer les Ă©motions, contrairement aux troubles alimentaires secondaires aux pathologies psychiatriques oĂč la nourriture est un symptĂŽme secondaire.

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11
Q

Quel est le rĂŽle gĂ©nĂ©ral de l’infirmiĂšre dans la prise en charge des troubles du comportement alimentaire ?

A

L’infirmiĂšre joue un rĂŽle clĂ© dans la surveillance, le soutien psychologique et la gestion des soins mĂ©dicaux des patients souffrant de troubles du comportement alimentaire. Elle aide Ă  Ă©valuer l’état de santĂ© du patient, Ă  surveiller les signes vitaux, Ă  accompagner le patient dans son parcours thĂ©rapeutique, et Ă  fournir un soutien Ă©motionnel.

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12
Q

Comment l’infirmiĂšre surveille-t-elle l’état physique d’un patient souffrant d’anorexie mentale ?

A

L’infirmiùre surveille:
* le poids corporel

  • l’équilibre hydrique
  • les signes de dĂ©nutrition
  • les paramĂštres vitaux (frĂ©quence cardiaque, tension artĂ©rielle, tempĂ©rature).

L’inf considùre les facteurs suivants:
Les signes de dĂ©shydratation : l’évaluation repose sur la soif, l’hypotension orthostatique, la tachycardie, le taux Ă©levĂ© de sodium et d’autres symptĂŽmes

  • DĂ©sĂ©quilibre Ă©lectrolytique : Les valeurs critiques Ă  considĂ©rer sont le taux de potassium, taux de phosphate, le taux de magnĂ©sium et le taux de calcium (vĂ©rifier la prĂ©sence du syndrome de rĂ©alimentation = dĂ©sĂ©quilibre Ă©lectrolytique causĂ© lorsqu’une personne sous-alimentĂ©e recommence Ă  s’alimenter, ce qui peut causer plusieurs “carences” en Ă©lectrolytes et mener Ă  la mort)
  • Arythmie cardiaque : Variation du segment ST et des ondes T gĂ©nĂ©ralement liĂ©es Ă  un dĂ©sĂ©quilibre Ă©lectrolytique
  • Bradycardie sĂ©vĂšre : Moins de 50 batt par minutes
  • Hypothermie : TempĂ©rature corporelle en bas de 36
  • Hypotension artĂ©rielle ou hypotension orthostatique
  • IdĂ©es suicidaires
  • Perturbation du fonctionnement scolaire, professionnel ou familial

!! L’infirmiĂšre doit suivre l’alimentation du patient pour s’assurer qu’il respecte les recommandations nutritionnelles, prĂ©venir les risques de malnutrition ou de comportements alimentaires dangereux (comme les vomissements aprĂšs les repas), et ajuster les soins en fonction de la prise alimentaire (par exemple, en cas de restriction alimentaire ou de frĂ©nĂ©sie alimentaire).

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13
Q

Quel est le rîle de l’infirmiùre dans le soutien psychologique des patients atteints de TCA ?

A

L’infirmiĂšre offre un soutien Ă©motionnel, Ă©coute active, et encourage le patient Ă  exprimer ses Ă©motions et ses difficultĂ©s. Elle crĂ©e un environnement de confiance oĂč le patient se sent en sĂ©curitĂ© pour discuter de ses prĂ©occupations. L’infirmiĂšre participe Ă©galement Ă  la gestion du stress et Ă  la rĂ©duction des comportements de contrĂŽle alimentaire.

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14
Q

Quelles sont les interventions infirmiÚres pour le déficit alimentaire/ déséquilibre nutritionel et liquidien ?

A
  • Alimentation entĂ©rale via SNG avec prescription (si besoin, si prescription)
  • Surveiller les labo (Ă©lectrolytes) pour vĂ©rifier la prĂ©sence du syndrome de rĂ©alimentation (dĂ©sĂ©quilibre Ă©lectrolytique causĂ© lorsqu’une personne sous-alimentĂ©e recommence Ă  s’alimenter, ce qui peut causer plusieurs “carences” en Ă©lectrolytes)
  • Expliquer que les privilĂšges et les restrictions dĂ©pendent de sa collaboration au traitement et la prise de poids (Ă©viter de se laisser manipuler par la personne et ĂȘtre rigide)
  • Peser die au matin aprĂšs premiĂšre Ă©limination ; ne pas laisser la personne voir son poids
  • Rester avec la personne pendant les repas (environ 30-40 min, car si trop longs= trop importance sur la nourriture) et pendant l’heure qui suit (pour Ă©viter qu’elle jette la nourriture ou se fasse vomir)
  • Toujours faire preuve de respect et d’empathie
  • Assurer le suivi en nutrition
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15
Q

Quelle approche l’infirmiĂšre utilise-t-elle pour Ă©tablir une relation de confiance avec un patient atteint de TCA ?

A

L’infirmiĂšre adopte une approche empathique, non jugeante, et respectueuse, en montrant une Ă©coute active et en Ă©tant patiente face aux rĂ©sistances du patient. Elle Ă©vite de se concentrer uniquement sur les comportements alimentaires, mais cherche Ă  comprendre les enjeux Ă©motionnels et psychologiques sous-jacents, afin d’établir une relation thĂ©rapeutique de confiance.

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16
Q

Quelles sont les interventions infirmiÚres pour une personne TCA dans le déni?

A
  • Établir une relation de confiance et montrer l’estime qu’on a pour la personne : va permettre estime de soi et Ă©tablissement relation thĂ©rapeutique
  • Éviter de discuter ou nĂ©gocier avec la personne qui rĂ©siste au traitement. Lui rappeler les comportements inacceptables et les consĂ©quences pour Ă©viter la manipulation.
  • Inciter la personne Ă  exprimer ses sentiments sur son rĂŽle dans la famille, sa dĂ©pendance, son indĂ©pendance, son besoin de rĂ©alisation et son estime de soi et l’aider Ă  trouver des moyens de mieux maĂźtriser ses aspects problĂ©matiques sans recourir aux conduites alimentaires inadaptĂ©es.
  • Encourager le pouvoir de la personne en l’incitant Ă  participer aux soins et aux dĂ©cisions pour lui montrer qu’elle a du pouvoir autrement que par conduites alimentaires
17
Q

Quelles sont les interventions infirmiĂšres pour l’image corporelle perturbĂ©e et la faible estime de soi?

A
  • Aider la personne Ă  envisager avec + de rĂ©alisme son image corporelle : permet de prendre conscience de ses distorsions cognitives
  • Aider la personne Ă  s’accepter et Ă  comprendre que la perfection est irrĂ©aliste grĂące Ă  la rĂ©troaction positive : le fait de reconnaĂźtre ses qualitĂ©s et accepter ses imperfections peut aider Ă  diminuer les objectifs irrĂ©alistes.
  • Ébranler les croyances de la personne, dire les faits (ex tu n’as pas mangĂ©, je t’ai observĂ©)
18
Q

Quelles sont les interventions infirmiĂšres pour un rapport alimentaire excessif?

A
  • Encourager la personne Ă  tenir un journal alimentaire pour la conscientiser Ă  son alimentation
  • Analyser avec elle ses Ă©motions et ses sentiments liĂ©es au fait de manger : peut aider Ă  repĂ©rer les moments oĂč elle satisfait un besoin Ă©motionnel et non physiologique.
  • DĂ©terminer avec la personne les situations ou contextes favorisant l’hyperphagie (ex : un examen qui approche) pour trouver des stratĂ©gies d’adaptation efficaces plutĂŽt que les conduites alimentaires.
  • Collaborer avec la personne et une diĂ©tĂ©tiste-nutritionniste pour crĂ©er un rĂ©gime alimentaire qui tient compte des prĂ©fĂ©rences et habitudes alimentaires de la personne afin que celle-ci soit plus encline Ă  suivre le rĂ©gime.
  • Établir des objectifs avec la personne en lien avec les saines habitudes alimentaires qui peuvent avoir comme effet de perdre du poids (mais ne pas focusser sur la perte de poids, plus sur les bonnes habitudes alimentaires).
  • Respecter l’intimitĂ© de la personne obĂšse, car celle-ci pourrait ĂȘtre embarrassĂ©e
  • Évaluer la motivation de la personne Ă  perdre du poids (si elle le fait pour qqun d’autre, elle risque de pas avoir assez de motivation pour suivre le traitement).
  • Aider la personne Ă  trouver des moyens de mettre en valeur les Ă©lĂ©ments attrayants de son physique (cheveux, sourire
), mais aussi l’aider Ă  reconnaĂźtre ses qualitĂ©s, forces et rĂ©alisations afin de lui montrer que l’estime de soi ne passe pas seulement par le physique.
  • Proposer des groupes d’entraide ou thĂ©rapeutique avec des personnes qui vivent les mĂȘmes problĂšmes/situations pour amĂ©liorer sa motivation, diminuer sa solitude et aider Ă  rĂ©soudre les problĂšmes liĂ©s Ă  sa situation
19
Q

Quels sont les principaux types de donnĂ©es collectĂ©es par l’infirmiĂšre dans le cadre des TCA ?

A

1.Données physiologiques : poids, paramÚtres vitaux (fréquence cardiaque, tension artérielle, température), état nutritionnel.

2.DonnĂ©es comportementales : habitudes alimentaires (ex nb de repas pris par jour, si mange collations, etc), signes dĂ©shydratation (ex on peut regarder pli cutanĂ©, fatigue, etc), comportements de restriction, purges (collecte des informations sur la frĂ©quence des vomissements, l’utilisation de laxatifs, de diurĂ©tiques ou d’autres mĂ©dicaments pour induire la purge), exercice physique excessif.

3.DonnĂ©es psychologiques : humeur, anxiĂ©tĂ©, dĂ©pression, perception de l’image corporelle.

4.Données sociales : situation familiale, soutien social, facteurs de stress environnementaux.

20
Q

Quelles informations l’infirmiùre recueille-t-elle lors de l’entretien avec le patient concernant ses habitudes alimentaires ?

A

L’infirmiùre interroge le patient sur ses habitudes alimentaires :

  • FrĂ©quence des repas et des collations.
  • Types d’aliments consommĂ©s (prĂ©fĂ©rences, restrictions).
  • Moments de la journĂ©e oĂč les repas sont pris.
  • Comportements d’évitement alimentaire ou de restriction.

Etc.

21
Q

Quelles donnĂ©es doivent ĂȘtre collectĂ©es spĂ©cifiquement lors d’une crise d’hyperphagie boulimique ?

A

Lors d’une crise de frĂ©nĂ©sie alimentaire, l’infirmiĂšre collecte des informations sur :

  • La quantitĂ© de nourriture ingĂ©rĂ©e.
  • Les dĂ©clencheurs Ă©motionnels (stress, anxiĂ©tĂ©, tristesse).
  • Les comportements compensatoires (vomissements, laxatifs,
    etc.).
  • L’impact Ă©motionnel ressenti aprĂšs la crise (coupable, honte, soulagement).
22
Q

Quels sont les principes d’une relation de confiance avec un patient souffrant de TCA ?

A
  • Écoute active : Comprendre les prĂ©occupations du patient sans jugement (important de rassurer le pt en lui disant qu’il n’y a pas de jugement et que notre objectif est de l’aider et de l’écouter)
  • Respect de l’autonomie : Laisser le patient prendre des dĂ©cisions tout en l’encourageant Ă  participer au traitement.
  • Absence de confrontation : Ne pas stigmatiser les comportements alimentaires, mais chercher Ă  comprendre le fondement psychologique de ceux-ci.
23
Q

Quelles pourraient ĂȘtre des exemples de questions Ă  poser pour une personnes aux prises avec un TCA?

A

Questions sur les comportements alimentaires :

« Peux-tu me parler de tes habitudes alimentaires quotidiennes ? »
« As-tu des restrictions sur certains types d’aliments ? Si oui, pourquoi ? »
« T’arrive-t-il de manger de grandes quantitĂ©s de nourriture en peu de temps ? Que ressens-tu aprĂšs ? »

Questions sur les préoccupations personnelles :
« Comment te sens-tu par rapport à ton corps ou à ton apparence ? »
« As-tu l’impression que ton poids influence la maniĂšre dont tu te perçois ou te valorises ? »

Questions sur les comportements compensatoires :
« AprĂšs avoir mangĂ©, ressens-tu le besoin de compenser, comme en vomissant, en prenant des laxatifs ou en faisant beaucoup d’exercice ? »

Questions sur les impacts physiques et Ă©motionnels :
« As-tu remarqué des changements dans ton corps (fatigue, perte de cheveux, rÚgles irréguliÚres) ? »
« Te sens-tu parfois triste, anxieuse ou dépassée à cause de tes habitudes alimentaires ? »
« Comment te sens-tu aprÚs avoir mangé ? »

Questions sur l’environnement et les relations :
« Que disent tes proches de tes habitudes alimentaires ou de ton poids ? »
« Est-ce que tu ressens des pressions ou des attentes autour de ton apparence ou de ce que tu manges ? »

Questions sur les antécédents :
« As-tu dĂ©jĂ  essayĂ© de contrĂŽler ton poids ou ton alimentation de maniĂšre intentionnelle ? Comment cela s’est-il passĂ© ? »
« As-tu eu des changements récents ou des événements stressants dans ta vie ? »

24
Q

Quel rÎle jouent les médicaments dans le traitement des TCA ?

A

Les mĂ©dicaments peuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour traiter les comorbiditĂ©s associĂ©es aux TCA, comme la dĂ©pression et l’anxiĂ©tĂ©. Les antidĂ©presseurs (ISRS) sont couramment prescrits pour traiter les symptĂŽmes dĂ©pressifs et les compulsions alimentaires. Les antipsychotiques peuvent ĂȘtre utilisĂ©s dans les cas graves d’anorexie mentale.

25
Q

Quelle-est la différence entre le trouble de la personnalité et les traits de personnalité?

A

Trait de personnalité :
DĂ©finition : Sont des caractĂ©ristiques avec lesquelles une personne naĂźt ou qui se dĂ©veloppent tĂŽt dans la vie, qui influent sur sa façon de percevoir l’environnement et de s’y relier, de penser et agir dans diverses contexte et, qui est stable et persistante dans le temps.
Nature : Adaptatif et flexible, il fait partie du développement normal de la personnalité.
Exemple : Une personne qui est naturellement timide, mĂ©thodique, ou extravertie sans que cela n’affecte gravement sa vie quotidienne.

Troubles de personnalité :
Se manifestent quand ces traits de personnalitĂ© devient de façon marquĂ©e des attentes de la culture de la personne et deviennent rigides au point de contribuer Ă  des comportements inadaptĂ©s, de nuire Ă  la capacitĂ© fonctionnelle et de causer de la dĂ©tresse. Les symptĂŽmes les plus courants sont une dĂ©tĂ©rioration des fonctions de relations interpersonnelles ainsi que des dysfonctionnements de la cognition, de l’affect et du contrĂŽle des impulsions. Les 2 composantes centrales qui caractĂ©risent les troubles de personnalitĂ© sont 1) L’identitĂ© et le sens de soi = difficultĂ© Ă  avoir une image claire et stable de soi, de ses objectifs et ses valeurs, ce qui est reflĂ©tĂ© par un sentiment chronique de vide et des comportements contradictoires. 2) Les relations interpersonnelles = difficultĂ©s Ă  Ă©tablir des liens Ă©troits et durables avec autrui, difficultĂ© Ă  gĂ©rer les Ă©motions.

Principales différences :
* GravitĂ© et impact : Les traits de personnalitĂ© sont relativement bĂ©nins et ne gĂ©nĂšrent pas de souffrance significative. Un trouble de la personnalitĂ© est plus extrĂȘme et interfĂšre souvent de maniĂšre importante avec la vie quotidienne du patient.

  • FlexibilitĂ© : Un trait de personnalitĂ© est souvent flexible et peut Ă©voluer avec le temps ou dans diffĂ©rents contextes. Un trouble de la personnalitĂ© est rigide et persistant, mĂȘme dans des contextes variĂ©s.
  • AdaptabilitĂ© : Les traits de personnalitĂ© peuvent ĂȘtre adaptĂ©s aux exigences de la vie quotidienne, tandis qu’un trouble de la personnalitĂ© conduit gĂ©nĂ©ralement Ă  des comportements inadaptĂ©s et dysfonctionnels.
26
Q

Quelle-est la classification des troubles de la personnalité?

A

Les troubles de la personnalité sont classés en trois groupes selon leur similitude clinique :

Groupe A (Comportements bizarres ou excentriques) : ) se caractérisent par une bizarrerie et anxiété sociale, méfiance, froideur et excentricité.
1. Trouble de la personnalitĂ© paranoĂŻaque = La personne est toujours aux aguets, Ă  l’affĂ»t des humiliations et des trahisons, en Ă©tat d’hypervigilance et prĂȘte Ă  se dĂ©fendre contre toute menace rĂ©elle ou imaginaire. Se caractĂ©rise par des comportements en rĂ©action Ă  des menaces perçues
2. Trouble de la personnalité schizoïde = se caractérise par une incapacité profonde à établir des relations personnelles, « mode de détachement général par rapport aux relations sociales et de restriction de la variété des expressions émotionnelles dans les rapports avec autrui ». Les personnes qui présentent ce trouble sont souvent jugées excentriques, isolées, solitaires ou peu sociables.
**3. **Trouble de la personnalitĂ© schizotypique = « schizophrĂšnes latents », leur comportement est Ă©trange et excentrique, mais n’atteint pas le degrĂ© de dĂ©compensation associĂ© Ă  la schizophrĂ©nie. Les symptĂŽmes se rapprochent plus de ceux de la schizophrĂ©nie que de ceux de la personnalitĂ© schizoĂŻde avec d’importantes particularitĂ©s dans la pensĂ©e, comportement et apparence. Sont gĂ©nĂ©ralement distantes, s’isolent et affichent un comportement apathique et neutre. Elles peuvent aussi dĂ©compenser et manifester des comportements psychotiques comme des pensĂ©es dĂ©lirantes, des hallucinations et des agissements bizarres. La plupart du temps, leur affect est plat (ex elles peuvent rire en parlant de leurs problĂšmes ou d’une situation que la plupart des gens jugeraient triste)

Groupe B (Comportements thĂ©Ăątraux, Ă©motifs, imprĂ©visibles ou capricieux) : se caractĂ©rise par une forme de drame qui renvoie Ă  l’impulsivitĂ©, Ă©motivitĂ©, instabilitĂ© et troubles relationnels.
1. Trouble de la personnalitĂ© antisociale = comportement socialement irresponsable, axĂ© sur l’exploitation d’autrui et dĂ©nuĂ© de tout sentiment de culpabilitĂ©. La personne Ă  la personnalitĂ© antisociale a l’impression d’ĂȘtre elle-mĂȘme une victime, car ses principaux mĂ©canismes de dĂ©fense sont la projection, le dĂ©ni et la dĂ©valuation d’autrui. Elle exploite les autres sans honte ni remords pour satisfaire ses propres dĂ©sirs. Elle n’assume pas les consĂ©quences de ses actes.
2. Trouble de la personnalitĂ© limite (borderline) = se caractĂ©rise par des relations intenses et chaotiques, une instabilitĂ© affective et une attitude fluctuante avec les autres. Sont impulsives ont un comportement directement ou indirectement autodestructeur et n’ont pas une idĂ©e claire de leur identitĂ© personnelle.
3. Trouble de la personnalitĂ© histrionique = Comportement extraverti, colorĂ© et thĂ©Ăątral chez une personne excitable et Ă©motive. La personne a du mal Ă  nouer des relations durables. Elle adopte souvent un comportement de sĂ©duction et de flirt pour se rassurer sur son attractivitĂ© et obtenir de l’approbation d’autrui. Elle a tendance Ă  adopter une attitude de dramatisation, de recherche d’attention, de sociabilitĂ© excessive et de sĂ©duction.
4. Trouble de la personnalitĂ© narcissique = Ont une perception exagĂ©rĂ©e de leur valeur. « Un mode gĂ©nĂ©ral de fantaisies ou de comportements grandioses, de besoin d’ĂȘtre admirĂ© et de manque d’empathie ». Ces personnes sont hypersensibles aux Ă©valuations d’autrui. L’humeur de la personne narcissique rĂ©sulte souvent de distorsions de la rĂ©alitĂ© et d’un sentiment de grandeur, de sorte qu’elle se montre gĂ©nĂ©ralement optimiste, dĂ©tendue, souriante et insouciante.

Groupe C (Comportements anxieux ou craintifs) : !! TRUC oCd = Compulsif, manque Confiance, peur ĂȘtre CritiquĂ©!! se reconnaĂźt Ă  de l’anxiĂ©tĂ© qui se manifeste par l’inhibition sociale, la crainte d’ĂȘtre critiquĂ©, la rigiditĂ© et le perfectionnisme.
1. Trouble de la personnalitĂ© Ă©vitante = Est extrĂȘmement** sensible au rejet**, ce qui peut la mener Ă  une vie trĂšs retirĂ©e socialement. Elle est animĂ©e d’un fort dĂ©sir de compagnie, n’est pas asociale. Est souvent maladroite et mal Ă  l’aise en sociĂ©tĂ©.
2. Trouble de la personnalitĂ© dĂ©pendante = = se caractĂ©rise par le **manque de confiance en soi **et un besoin excessif d’ĂȘtre pris en charge par autrui, qui peut aller jusqu’à un malaise extrĂȘme dĂ©coulant du seul fait de se retrouver seul, mĂȘme un court moment.
3. Trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive = affiche souvent un comportement sérieux et a du mal à exprimer ses émotions. Excessivement disciplinée et perfectionniste, elle se préoccupe à outrance des rÚgles. Elle est inflexible quant à la façon de faire les choses. Une peur intense de commettre des erreurs lui rend difficile la prise de décision. Elle est trÚs méticuleuse et travaille habituellement avec patience et diligence à des tùches qui exigent précision et discipline.

27
Q

Comment pouvons-nous expliquer/décrire le trouble de la personnalité limite ?

A

Le diagnostic du trouble de la personnalitĂ© limite a Ă©tĂ© dĂ©crit comme un ensemble cohĂ©rent et stable de comportements instables notamment question de :
1. DifficultĂ© relationnelle et identitaire s’exprimant par des relations instables
2. Difficulté à maßtriser ses émotions
3. Comportement impulsif
4. InstabilitĂ© de l’image de soi
Les personnes aux prises avec ce trouble semblent toujours en Ă©tat de crise et prĂ©sentent de frĂ©quentes saute d’humeur. Leur affect est d’une intensitĂ© extrĂȘme et leur comportement varie souvent d’un jour Ă  l’autre. Elle provoque frĂ©quemment des situations chaotiques notamment dans les relations interpersonnelles. Les personnes affichent une tonalitĂ© affective dominante notamment la dĂ©pression qui cĂšde rĂ©guliĂšrement le pas Ă  l’agitation anxieuse ou Ă  des accĂšs de colĂšre inappropriĂ©s.

Comorbidité chez les personnes aux prises avec ce trouble : dĂ©pression, troubles bipolaires

28
Q

Quelles-sont les différents facteurs de prédisposition des troubles de la personnalité limites?

A
  • GĂ©nĂ©tique : PrĂ©disposition familiale ou hĂ©ritage biologique.
  • Environnementale : Traumatisme prĂ©coce, abus, nĂ©gligence, ou mauvais modĂšles parentaux.
  • Psychologique : ModĂšles de pensĂ©e et de comportement mal adaptĂ©s, souvent dĂ©veloppĂ©s en rĂ©ponse Ă  des Ă©vĂ©nements stressants ou conflictuels, traumatisme durant l’enfance, etc.
  • DĂ©veloppementaux : Selon la thĂ©orie des relations d’objets, la personne aux prises avec un TPL est restĂ©e bloquĂ©e Ă  la phase de rapprochement de son dĂ©veloppement = lui crĂ©e un sentiment de peur de l’abandon
29
Q

Quels sont les modes d’interaction chez les personnes TPL

A

L’attachement excessif et l’éloignement
La personne avec ce trouble prĂ©sente gĂ©nĂ©ralement un mode d’interaction avec autrui caractĂ©risĂ© par des comportements d’attachement excessif et d’éloignement. Lorsqu’elle s’accroche Ă  une autre personne elle peut manifester des comportements d’impuissance, de dĂ©pendance voire d’infantilisme. Elle veut passer tout son temps avec l’autre et communique trĂšs souvent avec l’autre et cherche constamment Ă  ĂȘtre rassurĂ© par l’autre. Quand elle ne peut pas ĂȘtre auprĂšs de la personne sur qui elle a jetĂ© son dĂ©volu elle peut se livrer Ă  des comportements impulsifs ou auto mutilateurs.
Les comportements d’éloignement se caractĂ©risent par l’hostilitĂ©, la colĂšre et la dĂ©valorisation d’autrui et se manifeste en rĂ©action au malaise suscitĂ©es par l’intimitĂ©. La dĂ©valorisation d’autrui consiste Ă  discrĂ©diter l’autre, Ă  nier ses points forts ou l’importance qu’ils ont pour soi
La personne aux prises avec ce trouble y recourt lorsqu’elle doit composer avec des sĂ©parations, des affrontements ou des tentatives de limiter certains de ces comportements

Clivage
Un mĂ©canisme de dĂ©fense du moi primitif frĂ©quemment observĂ© chez la personne aux prises avec ce trouble. Ce mĂ©canisme dĂ©coule du fait que cette derniĂšre n’est pas arrivĂ©e Ă  intĂ©rioriser la notion de permanence de l’objet et reste donc incapable d’intĂ©grer et d’accepter la coexistence des sentiments positifs et des sentiments nĂ©gatifs. De son point de vue tout est complĂštement positif ou complĂštement nĂ©gatif. Cette perception persistera jusqu’à ce que la personne se sente menacĂ©e pour une raison ou pour une autre. La personne a de la difficultĂ© Ă  rĂ©guler ses Ă©motions. Ex : la personne peut dire des phrases ressemblant Ă  celle-ci : « tu es la meilleure infirmiĂšre que j’ai eu, l’autre qui Ă©tait lĂ  avant toi ouf
 »

Manipulation
Dans les efforts qu’elle dĂ©ploie pour Ă©viter la sĂ©paration tant redoutĂ© la personne aux prises avec ce trouble et se livre Ă  la manipulation. À ses yeux tous les moyens sont bons pour obtenir le rĂ©sultat dĂ©sirĂ©, autrement dit pour apaiser son anxiĂ©tĂ© de sĂ©paration

Comportement autodestructeur
Ce trouble s’accompagne souvent de comportements d’automutilation Ă  rĂ©pĂ©tition. Bien que ces actes puissent ĂȘtre fatals dans le cas de la personne qui a une personnalitĂ© limite il s’agit le plus souvent de tentatives destinĂ©es Ă  envoyer un signal de dĂ©tresse aux proches. Les tentatives de suicide sont assez frĂ©quentes en raison du sentiment d’abandon qui suit la sĂ©paration avec un ĂȘtre cher. La tentative comporte gĂ©nĂ©ralement une marge de sĂ©curitĂ© par exemple la personne avale des comprimĂ©s dans un endroit oĂč elle est certaine qu’on la dĂ©couvrira Ă  temps ou tĂ©lĂ©phone Ă  quelqu’un pour lui dire ce qu’elle vient de faire. Le taux d’endorphines dans leur organisme est plus Ă©levĂ© que chez la moyenne des gens ce qui rehausse leur seuil de douleur. Comme leurs comportements d’automutilation se produisent la plupart du temps quand elles sont dans un Ă©tat de dĂ©personnalisation et de dĂ©rĂ©alisation elles ne ressentent pas la douleur tout de suite. Elle continue donc Ă  se mutiler jusqu’à ce qu’elle finisse par avoir mal et ce afin de contrer leur sentiment d’irrĂ©alitĂ©. Certaines personnes disent aimer mieux ressentir la douleur que de ne rien se ressentir du tout

Impulsivité
Les personnes avec ce trouble arrivent difficilement à maßtriser leur impulsion. Leurs comportements impulsifs sont variés tels que fugué, usage de substances, jeu et pratiques sexuelles à risque, conduite dangereuse et excÚs alimentaire.

30
Q

Quelles sont les modalités thérapeutiques pour une personne aux prises avec un trouble de la personnalité?

A

Psychothérapie individuelle
-Peut ĂȘtre Ă  court terme ou Ă  long terme
-Une psychothĂ©rapie de longue durĂ©e tente de comprendre et de modifier Ă  la fois le comportement inadaptĂ©, la cognition et l’affect des personnes dont le trouble de la personnalitĂ© envahit la vie personnelle et sociale

Thérapie de groupe
-Met l’accent sur l’acquisition de compĂ©tences sociales et utile pour surmonter l’anxiĂ©tĂ©, amĂ©liorer la confiance interpersonnelle et favoriser l’établissement de relations satisfaisantes chez la personne Ă  la personnalitĂ© Ă©vitante
-convient aux personnes avec la personnalité antisociale qui réagissent de maniÚre plus adaptée au soutien et aux commentaires des pairs

Thérapie cognitivo-comportementale
-Fournit des renseignements positifs à la personne et l’incite à changer de comportement
-Permet Ă  la personne d’acquĂ©rir de nouvelles maniĂšres de rĂ©agir Ă  la frustration
-Aide à cerner et à corriger les pensées erronées
-RĂ©duction des agressions verbales et physiques

Thérapie comportementale dialectique
-Traiter les comportements chroniques d’automutilation et de parasol suicide des personnes aux prises avec un trouble de la personnalitĂ© limite SpĂ©cifique pour les troubles borderline, elle aide Ă  rĂ©guler les Ă©motions et les comportements impulsifs.
-Basé sur la conviction que le principal problÚme de ces derniÚres est la dysrégulation émotionnelle
-Repose sur 4 modalités thérapeutiques :
1- L’acquisition de compĂ©tences en groupe
2-La psychothérapie individuelle
3-Le contact téléphonique
4-La rĂ©union d’équipe

Les bienfaits de ce traitement pour les personnes aux prises avec un TPL :
-RĂ©duction des comportements suicidaires et de tout mĂ©diation mais aussi pour la dĂ©pression, la colĂšre, l’impulsivitĂ© et les hospitalisations et une augmentation de l’estime de soi et du fonctionnement gĂ©nĂ©ral

Thérapies psychanalytiques
Deux approches psychanalytiques :
La thĂ©rapie basĂ©e sur la mentalisation (vise Ă  aider la pers Ă  amĂ©liorer ses capacitĂ©s de rĂ©flexion et de comprĂ©hension des Ă©tats internes ainsi que la façon dont ces Ă©tats affectent le comportement). L’objectif consiste Ă  lui apprendre Ă  utiliser la mentalisation lorsqu’elle vit des situations stressantes et amĂ©liorer Ă  long terme sa capacitĂ© Ă  entrer en relation avec autrui.
La thérapie focalisée sur le transfert (cherche à utiliser le transfert qui se produit dans une relation personne-thérapeute pour aider la personne à améliorer sa perception de soi et ses compétences relationnelles).

Psychopharmacothérapie :
Les classes de mĂ©dicaments les plus prescrites sont les antipsychotiques, les stabilisateurs de l’humeur et les antidĂ©presseurs surtout la quĂ©tiapine, la lamotrigine et la sertraline
Les antipsychotiques ont des effets positifs dans le traitement des symptĂŽmes cognitivo perceptifs (Parfois prescrits pour traiter des symptĂŽmes d’agitation ou des Ă©pisodes de paranoĂŻa ou de dĂ©lires dans les cas sĂ©vĂšres de TPL.
Utilisés à court terme pour les symptÎmes aigus.)
Les antidĂ©presseurs ISRS : UtilisĂ©s pour traiter les symptĂŽmes de dĂ©pression et d’anxiĂ©tĂ© associĂ©s au TPL.
Aident Ă  rĂ©guler l’humeur et Ă  diminuer l’impulsivitĂ© et l’irritabilitĂ©.
Les agents stabilisateurs de l’humeur offrent certains avantages dans le traitement de la dysrĂ©gulation Ă©motionnelle notamment en ce qui concerne les symptĂŽmes impulsifs et agressifs. (Aident Ă  contrĂŽler les fluctuations Ă©motionnelles intenses, souvent prĂ©sentes dans le TPL.
Peuvent réduire les comportements impulsifs et suicidaires).
**La psychopharmacothĂ©rapie peut ĂȘtre utile pour la gestion de signes et symptĂŽmes qui nuisent au fonctionnement de la personne, mais ne vise pas une amĂ©lioration du trouble de la personnalitĂ© comme tel.

31
Q

Quels sont les signes et symptĂŽmes + les constats d’évaluation associĂ©s aux comportements d’une personne TPL?

A

Signes et symptĂŽmes
* Peur de l’abandon
* Lésions auto-infligées sur les membres du corps
* AntĂ©cĂ©dents de comportement d’auto-mutilation
* Impulsivité
* Envie irrésistible de se faire du mal
* Sentiment d’ĂȘtre menacĂ© de perdre des relations importantes
**Constat d’évaluation **
Risque d’automutilation
Interventions inf
Observer de prĂšs le comportement de la personne, soigner ses blessures sans y accorder trop d’importance, veiller Ă  ce que l’envrionnement soit sĂ©curitaire, encourager l’expression orale des sentiments, inciter la personne Ă  s’adresser au personnel quand elle ressent l’envie de se mutiler.

Signes et symptĂŽmes
* Humeur dépressive
* Passage à l’acte
* DĂ©tresse Ă©motionnelle persistante
* Sentiment de vide
* Anxiété de séparation
* Expression inappropriée de colÚre
**Constat d’évaluation **
Crise psychopathologique
Interventions inf
Établir une relation de confiance, encourager la personne Ă  exprimer sa colĂšre de façon appropriĂ©e, donner une rĂ©troaction positive aux comportements appropriĂ©s

Signes et symptĂŽmes
* Rapprochement et Ă©loignement
* PhénomÚne de clivage avec les intervenants
* Manipulation
**Constat d’évaluation **
Interactions sociales perturbées
Interventions inf
Examiner les comportements inappropriĂ©s, encourager l’indĂ©pendance et faire du renforcement positif, explorer les peurs, expliquer Ă  la personnes le caractĂšre inappropriĂ© de ses comportements, explorer avec la personne les Ă©motions et sentiments associĂ©s Ă  sa peur d’ĂȘtre abandonnĂ©, rester Ă  la disposition de la personne SANS FAVORISER LA DÉPENDANCE, assurer un roulement du personnel.

32
Q

Comment l’infirmiĂšre peut-elle gĂ©rer les comportements impulsifs chez les patients ?

A
  • Mettre en place un environnement sĂ©curisĂ© : Limiter les sources de stress et les situations de crise.
  • Utiliser des techniques de gestion du stress : Techniques de relaxation, respiration profonde, ou mĂ©ditation guidĂ©e pour apaiser le patient.
  • Encourager la rĂ©gulation Ă©motionnelle : Apprendre au patient Ă  reconnaĂźtre ses Ă©motions et Ă  adopter des stratĂ©gies pour les gĂ©rer avant qu’elles ne deviennent incontrĂŽlables.
  • Renforcer les comportements appropriĂ©s : RĂ©compenser les comportements positifs et utiliser des renforcements positifs.
33
Q

Comment l’infirmiùre peut-elle soutenir un patient borderline ?

A
  • CrĂ©er un cadre stable et prĂ©visible : Les patients borderline rĂ©agissent positivement Ă  des rĂšgles claires et Ă  une structure cohĂ©rente.
  • Favoriser la rĂ©gulation des Ă©motions : Enseigner des techniques de gestion des Ă©motions comme la pleine conscience (mindfulness) ou la thĂ©rapie dialectique comportementale (TDC).
  • Utiliser des techniques de validation Ă©motionnelle : ReconnaĂźtre les sentiments du patient tout en les guidant vers des comportements plus adaptĂ©s.
  • Encourager la prise en charge active du patient : Aider le patient Ă  reconnaĂźtre ses pensĂ©es Ă©motionnelles et Ă  travailler sur des stratĂ©gies d’adaptation.
34
Q

Quelles interventions infirmiĂšres sont spĂ©cifiques Ă  la prise en charge d’un patient narcissique ?

A
  • Maintenir des limites fermes mais bienveillantes : Ne pas cĂ©der aux comportements manipulateurs ou excessifs tout en restant respectueux.
  • Favoriser l’autocritique constructive : Aider le patient Ă  reconnaĂźtre des comportements inadaptĂ©s sans porter de jugement, et encourager l’amĂ©lioration de ses interactions avec les autres.
  • Soutenir la gestion des Ă©motions : Aider Ă  dĂ©velopper une meilleure rĂ©gulation Ă©motionnelle pour Ă©viter les rĂ©actions excessives liĂ©es Ă  un sentiment d’humiliation ou de rejet.
  • Renforcer l’auto-Ă©fficacitĂ© : Encourager l’indĂ©pendance et la prise de dĂ©cisions tout en Ă©vitant les dĂ©pendances excessives vis-Ă -vis des autres.
35
Q

Quelles-sont les interventions infirmiÚres dans la prise en charge des troubles de la personnalité?

A
  • Évaluation continue :
    Observer les comportements du patient, ses réactions émotionnelles et ses relations interpersonnelles.
    Identifier les signes de crise ou de décompensation émotionnelle (par exemple, comportements suicidaires, réactions impulsives, crises de colÚre).
  • Établissement d’une relation thĂ©rapeutique de confiance :
    Créer un environnement sûr et structuré.
    Être empathique, cohĂ©rent et non jugeant pour favoriser l’ouverture du patient.
  • Éducation thĂ©rapeutique :
    Expliquer le trouble de la personnalitĂ© au patient d’une maniĂšre comprĂ©hensible.
  • Enseigner des stratĂ©gies d’adaptation : gestion des Ă©motions, relaxation, pleine conscience, techniques de rĂ©solution de problĂšmes.
  • Gestion des comportements impulsifs et des crises Ă©motionnelles :
    Fournir un cadre stable et prévisible pour réduire les comportements impulsifs.
    Utiliser des techniques de dé-escalade, telles que la respiration profonde et la régulation émotionnelle.
  • Renforcement des comportements adaptĂ©s :
    Encourager le patient Ă  adopter des comportements prosociaux et respectueux.
    Utiliser des renforcements positifs (encouragements, reconnaissance des efforts).
  • Intervention en cas de risque suicidaire :
    Évaluer systĂ©matiquement le risque suicidaire.
    Assurer une surveillance rapprochée et mettre en place des mesures de sécurité (par exemple, restriction des objets dangereux).
    Informer l’équipe pluridisciplinaire et initier des mesures de soutien intensif (hospitalisation si nĂ©cessaire).
  • Soutien Ă  l’adhĂ©sion au traitement :
    Suivre la prise des médicaments et surveiller les effets secondaires.
    Encourager l’engagement du patient dans la thĂ©rapie (notamment les thĂ©rapies comportementales comme la TDC ou la TCC).
  • Soutien familial :
    Sensibiliser la famille ou les proches aux spécificités du trouble de la personnalité pour un meilleur soutien.
    Offrir des ressources pour aider à comprendre et à gérer les relations avec le patient.
  • Encourager l’autonomie du patient :
    Aider le patient Ă  dĂ©velopper des compĂ©tences d’autogestion, Ă  prendre des dĂ©cisions et Ă  assumer ses choix.
    Favoriser la prise en charge active des symptĂŽmes et des situations sociales.
36
Q

Quelle-est la diffĂ©rence entre les comportements d’automutilation non-suicidaires et les comportements suicidaires dans le trouble de la personnalitĂ© limite?

A

Comportements d’automutilation non-suicidaires (CANS) :
DĂ©finition : Actes d’automutilation qui ne visent pas Ă  provoquer la mort, mais plutĂŽt Ă  gĂ©rer des Ă©motions intenses ou Ă  exprimer un mal-ĂȘtre.
Exemples :
Couper, griffer, brûler sa peau.
Se frapper, se pincer ou se gratter jusqu’à provoquer des blessures.
Objectif : Soulager la souffrance Ă©motionnelle, obtenir un soulagement temporaire de l’anxiĂ©tĂ©, de la colĂšre, ou de la tristesse intense.
Contexte : Courant dans le trouble de la personnalitĂ© limite (TPL), souvent en rĂ©action Ă  une instabilitĂ© Ă©motionnelle, Ă  des sentiments de vide ou de rejet, ça leur permet d’avoir le « contrĂŽle » sur quelque chose et de gĂ©rer leur souffrance Ă©motionnelle.

Comportements suicidaires :
DĂ©finition : Actes ou pensĂ©es visant Ă  mettre fin Ă  sa vie. Ces comportements peuvent ĂȘtre impulsifs ou planifiĂ©s, souvent en rĂ©ponse Ă  un dĂ©sespoir profond ou Ă  une crise Ă©motionnelle extrĂȘme.
Exemples :
Tentatives de suicide par ingestion de substances, ingestion de mĂ©dicaments en surdose, sauts, ou utilisation d’objets pour se blesser gravement.
Menaces répétées de suicide.
Objectif : Mettre fin à la souffrance émotionnelle insupportable ou résoudre un conflit interne, en pensant que la mort est la seule issue.
Contexte : Les patients TPL peuvent avoir des idéations suicidaires fréquentes et des tentatives en raison de leur instabilité émotionnelle et de leur difficulté à gérer les relations interpersonnelles.

Principales différences :
Intention : L’automutilation non-suicidaire est principalement utilisĂ©e pour gĂ©rer la douleur Ă©motionnelle, tandis que les comportements suicidaires visent Ă  mettre fin Ă  la souffrance par la mort. Aussi, les comportements suicidaires sont souvent associĂ©s Ă  des pensĂ©es de dĂ©sespoir persistantes et une perte d’espoir, tandis que l’automutilation peut survenir dans des moments de crise mais sans la mĂȘme vision catastrophique du futur.