APSIC 5 đ„č Flashcards
Quâest-ce quâun trouble du comportement alimentaire (TCA) ?
Un trouble du comportement alimentaire (TCA) est une pathologie caractĂ©risĂ©e par une relation perturbĂ©e avec la nourriture, entraĂźnant des comportements alimentaires anormaux pouvant affecter la santĂ© physique et mentale. Les TCA incluent lâanorexie mentale, la boulimie et le trouble de lâhyperphagie boulimique.
Chapitre 19.1
Quels-sont les différents facteurs/influences liés aux troubles de conduite alimentaire?
MAKEEEE SENS GUYS UTILISONS NOTRE BON SENS:))
* * Facteur gĂ©nĂ©tiques: les antĂ©cĂ©dents familiaux (par ex des antcs familiaux de boulimie, troubles de lâhumeur, troubles liĂ©s Ă lâusage de substances ou dâobĂ©sitĂ© = augmenter risque boulimie)
- Facteurs neurobiologiques: Deux neurotransmetteurs (sĂ©rotonine et noradrĂ©naline) pourraient jouer un rĂŽle dans boulimie et anorexie mentale. Cette hypothĂšse repose sur le fait que : Les personnes boulimiques rĂ©pondent bien au traitement par les inhibiteurs sĂ©lectifs de la recapture de la sĂ©rotonine (ISRS) et les dĂ©sĂ©quilibres dans la sĂ©rotonine et la dopamine, impliquĂ©s dans la rĂ©gulation de lâappĂ©tit, des Ă©motions et du plaisir, peuvent prĂ©disposer Ă un TCA.
- Influences psychologiques: Le âmoiâ se sent menacĂ©, sa vulnĂ©rabilitĂ© sâexprime par le sentiment que la personne nâa pas le controle sur son corps, donc en changeant sa conduite alimentaire, cela donne un sentiment de controle. Les personnes souffrant de TCA prĂ©sentent souvent faible estime de soi, anxiĂ©tĂ©, perfectionnisme, diff. Ă gĂ©rer leurs Ă©motions
- Influences sociales: Les rĂ©seaux sociaux, photo faisant promotion de la beautĂ©, de la shape, etc = amplifie les comportements malsains avec la nourriture. Une image corporelle nĂ©gative et une insatisfaction persistante face Ă son apparence jouent un rĂŽle central dans les TCA, notamment lâanorexie ou la boulimie.
- Influences familiales: les comportements familiaux, comme un contrĂŽle excessif des repas ou une critique de lâapparence, peuvent ĂȘtre des facteurs dĂ©clencheurs.
- Puberté: Les changements hormonaux liés à la puberté, combinés à des modifications corporelles rapides, peuvent accentuer le risque de développer un TCA.
- ĂvĂ©nements stressants: les transitions de vie (par exemple, entrer Ă lâuniversitĂ©, perte dâun emploi ou sĂ©paration) peuvent agir comme des catalyseurs
Quelles sont les caractĂ©ristiques de lâanorexie mentale et les critĂšres de diagnostiques ?
Lâanorexie mentale est caractĂ©risĂ©e par :
- Restriction de lâapport Ă©nergĂ©tique par rapport aux besoins corporels.
- Sous poids par rapport Ă lâĂąge, le sexe, le stade de dĂ©veloppement et lâĂ©tat de santĂ©
- Peur intense de prendre du poids ou de devenir âgrosâ, au point quâil y a souvent une obsession et/ou une grande anxiĂ©tĂ© associĂ©e avec la nourriture ou lâacte de manger. Câest souvent dĂ©rangeant mĂȘme dâobserver dâautres personnes sâalimenter, ou de discuter de lâalimentation.
- Distorsion de lâimage corporelle ou dysmorphie corporelle, influençant lâestime de soi, ou absence de reconnaissance du faible poids corporel (la personne imagine que sa composition corporelle est trĂšs diffĂ©rente que la rĂ©alitĂ©)
Quelles sont les caractéristiques de la boulimie et les critÚres de diagnostiques ?
La boulimie est marquée par des épisodes de consommation excessive de nourriture en peu de temps suivis de comportements compensatoires
- Sur le moment procure plaisir, mais ensuite sentiment de culpabilité, dénigrement et humeur dépressive
- Pour aider le corps Ă Ă©liminer lâexcĂšs de calories, les personnes peuvent se livrer Ă des purges (vomissements provoquĂ©s ou recours abusif aux laxatifs, aux diurĂ©tiques et aux lavements) ou dâautre comportements compensatoires inappropriĂ©s (jeĂ»ne ou exercice physique excessif).
- Inquiétudes par rapport à leur apparence, à leur image corporelle et comment sont perçues par les autres
- Poids fluctue souvent pcq alternance crises boulimiques et des jeûnes
- Peut sâaccompagner de troubles de lâhumeur, troubles anxieux et usage substances
- La fréquence des épisodes survient au moins une fois par semaine pendant trois mois.
Quâest-ce que le trouble de lâhyperphagie boulimique et les critĂšres de diagnostiques ?
Consiste Ă avoir des Ă©pisodes dâhyperphagie pouvant ressembler Ă ceux des personnes boulimiques, mais pas suivis de comportements compensatoires. SOUVENT dĂ©crit comme « incontrĂŽlable »!!!
Au moins 3 des critĂšres suivants:
* Mange bcp et + rapidement que la normale
* Pers. décrit son alimentation comme « incontrÎlable »
* Mange ad sensation pénible de distension abdo
* Mange bcp en lâabsence de sensation physique de faim
* Mange seul, car gĂȘnĂ© de la quantitĂ© de nourriture quâelle ingĂšre
* Se sent dĂ©goutĂ©e dâelle-mĂȘme, dĂ©primĂ©e ou trĂšs coupable
- La fréquence des épisodes survient au moins une fois par semaine pendant trois mois.
Quelles sont les signes et symptĂŽmes dâune personne aux prises avec lâanorexie mentale + que serait-il notre constat dâĂ©valuation infirmiĂšre?
Signes et symptĂŽmes
* Perte de poids significative (IMC en bas de 16 kg/mÂČ)
* Fatigue, faiblesse, Ă©tourdissements, diminution concentration
* Intolérence au froid (lié à la diminution de la masse graisseuse et de la production énergitique)
* Fragilisation des cheveux et chute importante
* Signe du pli cutanĂ© (consiste Ă pincer doucement la peau entre le pouce et lâindex. (Chez les pers avec anorexie mentale, on peut voir une turgescence cutanĂ©e diminuĂ©e)
* Lanugo ; pilosité/duvet souvent a/n abdomen, dos et visage
* Aménorrhée
* Bradycardie
* Hypotension
* Hypoglycémie
Notre constat dâĂ©valuation
Déséquilibre nutritionnel et liquidien
(Voir cartes plus tard pour nos interventions en lien avec le déséquilibre nutritionel et liquidien)
Signes et symptĂŽmes
* IncapacitĂ© dâadmettre les consĂ©quences de ses conduites alimentaires inadaptĂ©es
Notre constat dâĂ©valuation
DĂ©ni
(Voir cartes plus tard pour nos interventions en lien avec le déni)
Signes et symptĂŽmes
* Image corporelle perturbée
* SymptÎmes dépressifs
* Pensées dévalorisantes
* IncapacitĂ© dâaccepter le renforcement positif
* Isolement social (peut éviter les repas partagés ou des événements sociaux)
Notre constat dâĂ©valuation
Image corporelle perturbée
*Faible estime de soi *
(Voir cartes plus tard pour nos interventions en lien avec lâimage corporelle perturbĂ©e et faible estime de soi)
!!!!! Faut pas oublier le signe de « Russel » (callositĂ©/rougeurs des phalanges ou du dos de la main) ,qui peut ĂȘtre expliquĂ© quand une personne se fait vomir frĂ©quemment Ă lâaide de ses doigts !!!!!
Quelles sont les signes et symptĂŽmes dâune personne aux prises avec lâhyperphagie boulimique + que serait-il notre constat dâĂ©valuation infirmiĂšre?
Signes et symptĂŽmes
* Poids supĂ©rieur de 20% au poids normal en fonction de lâĂąge et de la taille
Notre constat dâĂ©valuation
DĂ©sĂ©quilibre nutritionnel : apports supĂ©rieurs aux exigences de lâorganisme associĂ©s Ă des Ă©pisodes hyperphagiques
(Voir cartes plus tard pour nos interventions en lien avec un apport alimentaire excessif)
Signes et symptĂŽmes
* Propos dâautodĂ©prĂ©ciation face Ă son apparence physique
* DĂ©sir de perdre du poids
Notre constat dâĂ©valuation
*Image corporelle perturbée
Faible estime de soi
(Voir cartes plus tard pour nos interventions en lien avec lâimage corporelle perturbĂ©e et faible estime de soi)
Quelles sont les complications physiques des TCA ?
Anorexie:
Cardiovasculaires
* Arythmies cardiaques : troubles du rythme cardiaque, pouvant ĂȘtre fatals.
* Hypotension sévÚre : baisse dangereuse de la pression sanguine.
* Atrophie cardiaque : rĂ©duction de la taille et de la force du cĆur.
* Bradycardie
Gastro-intestinales
* Ralentissement de la vidange gastrique : digestion plus lente et ballonnements.
* Constipation sĂ©vĂšre : due Ă une rĂ©duction de lâapport alimentaire et de la motilitĂ© intestinale.
* Atrophie des organes digestifs : dysfonctionnement progressif du systĂšme gastro-intestinal.
Musculosquelettiques
* Ostéoporose : perte de densité osseuse, augmentant le risque de fractures.
* Perte musculaire : fonte musculaire entraßnant une faiblesse générale.
Neurologiques
* Troubles cognitifs : difficultés de concentration et de mémoire.
* Neuropathies : engourdissements ou douleurs nerveuses, notamment aux extrémités.
Endocriniennes
* Hypoglycémie : taux de sucre dans le sang dangereusement bas.
* DérÚglement hormonal : aménorrhée (pouvnt avoir impact sur fertilité), impact sur les hormones sexuelles, thyroïdiennes et de stress (cortisol).
HĂ©matologiques
* AnĂ©mie : diminution des globules rouges en raison dâune carence en fer, vitamine B12 ou acide folique.
* DĂ©ficience immunitaire : augmentation du risque dâinfections.
Dermatologiques
* Hématomes spontanés : fragilité des vaisseaux sanguins.
* Pùleur : liée à une anémie ou à une mauvaise circulation.
Boulimie : dĂ©sĂ©quilibres Ă©lectrolytiques, dommages dentaires (Ă©rosion dentaire), troubles digestifs, risques dâauto-infliger des blessures par vomissements.
Hyperphagie boulimique : obésité, diabÚte de type 2, maladies cardiovasculaires, problÚmes gastro-intestinaux.
Quelles sont les approches thérapeutiques pour traiter les TCA ?
Avec la TCC (intervention psychologique), lâobjectif est de travailler sur les croyances erronĂ©es de la personne quant au poids, Ă la minceur et aux formes corporelles puisque ce sont ces croyances qui maintiennent les comportements alimentaires problĂ©matiques. Elle vise Ă modifier les habitudes alimentaires et les comportements de contrĂŽle tout en travaillant sur les prĂ©occupations associĂ©es au poids et Ă la silhouette
La thĂ©rapie peut ĂȘtre individuelle ou en groupe. Si individuel, la thĂ©rapeute incite la personne Ă analyser les conflits rĂ©solus et Ă reconnaĂźtre que ces conduites alimentaires inadaptĂ©es sont un mĂ©canisme de dĂ©fense auquel elles recourent pour soulager sa souffrance Ă©motionnelle, a pour objectif dâamener la personne Ă rĂ©soudre les problĂšmes qui lui sont propres et de lâaider Ă trouver des stratĂ©gies dâadaptation plus efficaces pour rĂ©agir aux situations stressantes, dont lâalimentation malsaine
La thĂ©rapie interpersonnelle (intervention psychologique) vise Ă rĂ©pondre au postulat que les personnes aux prises avec un trouble des conduites alimentaires prĂ©sentent des enjeux interpersonnels associĂ©s au dĂ©veloppement ou au maintien des comportements alimentaires problĂ©matiques. Lâobjectif de la thĂ©rapie interpersonnelle et de travailler avec la personne afin dâamĂ©liorer ses interactions interpersonnelles et permet dâagir en amont des comportements alimentaires en mettant lâaccent sur les aspects relationnels pouvant influencer ses comportements.
Une approche comportementale peut ĂȘtre privilĂ©giĂ©e pendant la pĂ©riode oĂč le gain de poids est souhaitĂ©. La mĂ©thode consiste Ă sâentendre avec la personne anorexique sur lâobtention de privilĂšges en Ă©change dâune prise de poids. Cette mĂ©thode thĂ©rapeutique laisse une grande autonomie Ă la personne, elle nâa pas lâimpression dâĂȘtre « soumises » au traitement.
Les interventions familiales :
PrivilĂ©giĂ© auprĂšs de la population adolescente et jeunes adultes puisque les parents occupent un rĂŽle central dans la gestion des symptĂŽmes au quotidien. Lâapproche Maudsley vise Ă outiller les parents afin quâils adoptent un rĂŽle actif dans le traitement et bouscule la conception traditionnelle du locus de contrĂŽle câest-Ă -dire la perception que les personnes dâavoir du pouvoir ou non sur leur vie. Dans la premiĂšre phase les parents sont responsables de lâalimentation de leur enfant et lâenfant reprend cette responsabilitĂ© une fois quâil dĂ©montre sa volontĂ© et sa capacitĂ© de lâassumer plus sainement. Il est recommandĂ© de lâassortir dâun accompagnement psycho Ă©ducatif des parents afin de leur faire prendre conscience de leur rĂŽle et de leur influence dans le traitement ainsi que de lâimpact de leur interaction
La prise en charge globale :
Les interventions globales sont des interventions concertĂ©es et intĂ©grĂ©es qui visent Ă faciliter et Ă assurer la cohĂ©rence des soins et des services offerts comme dans le cadre du programme dâintervention des troubles de conduite alimentaire (PITCA). Le PITCA sâadresse Ă toute personne ayant des prĂ©occupations et des comportements en matiĂšre alimentaire qui entraĂźnent chez elle une dĂ©tresse Ă©motionnelle et des difficultĂ©s de fonctionnement et non pas uniquement aux personnes aux prises avec un trouble sĂ©vĂšre.
La psychopharmacothérapie :
Les antidĂ©presseurs en particulier la fluoxĂ©tine ont une utilitĂ© dĂ©montrĂ©e dans le traitement de la boulimie que la personne prĂ©sente des symptĂŽmes dĂ©pressifs ou non. Il se peut que la fluoxĂ©tine (ISRS) rĂ©duise le dĂ©sir impĂ©rieux de consommer des glucides ce qui diminuerait du mĂȘme coup lâincidence des crises boulimiques souvent associĂ©es Ă la consommation de grandes quantitĂ©s de glucides. Les ISRS en particulier la sertraline pourrait sâavĂ©rer efficace dans le traitement de lâhyperphagie boulimique. Le topiramate pourrait favoriser la perte de poids chez les personnes aux prises avec lâhyperphagie boulimique en plus de rĂ©duire les Ă©pisodes dâhyperphagie. Le psychostimulant Vyvanse est utilisĂ© pour le traitement de lâhyperphagie de modĂ©rĂ©e Ă grave chez les adultes
Quelles sont les différences entre les TCA et les troubles alimentaires liés à des pathologies psychiatriques ?
Les troubles alimentaires peuvent aussi ĂȘtre liĂ©s Ă des troubles psychiatriques comme la dĂ©pression, lâanxiĂ©tĂ©, ou des troubles obsessionnels compulsifs (TOC). Toutefois, dans les TCA, la relation avec la nourriture est centrale et devient un moyen de gĂ©rer les Ă©motions, contrairement aux troubles alimentaires secondaires aux pathologies psychiatriques oĂč la nourriture est un symptĂŽme secondaire.
Quel est le rĂŽle gĂ©nĂ©ral de lâinfirmiĂšre dans la prise en charge des troubles du comportement alimentaire ?
LâinfirmiĂšre joue un rĂŽle clĂ© dans la surveillance, le soutien psychologique et la gestion des soins mĂ©dicaux des patients souffrant de troubles du comportement alimentaire. Elle aide Ă Ă©valuer lâĂ©tat de santĂ© du patient, Ă surveiller les signes vitaux, Ă accompagner le patient dans son parcours thĂ©rapeutique, et Ă fournir un soutien Ă©motionnel.
Comment lâinfirmiĂšre surveille-t-elle lâĂ©tat physique dâun patient souffrant dâanorexie mentale ?
LâinfirmiĂšre surveille:
* le poids corporel
- lâĂ©quilibre hydrique
- les signes de dénutrition
- les paramÚtres vitaux (fréquence cardiaque, tension artérielle, température).
Lâinf considĂšre les facteurs suivants:
Les signes de dĂ©shydratation : lâĂ©valuation repose sur la soif, lâhypotension orthostatique, la tachycardie, le taux Ă©levĂ© de sodium et dâautres symptĂŽmes
- DĂ©sĂ©quilibre Ă©lectrolytique : Les valeurs critiques Ă considĂ©rer sont le taux de potassium, taux de phosphate, le taux de magnĂ©sium et le taux de calcium (vĂ©rifier la prĂ©sence du syndrome de rĂ©alimentation = dĂ©sĂ©quilibre Ă©lectrolytique causĂ© lorsquâune personne sous-alimentĂ©e recommence Ă sâalimenter, ce qui peut causer plusieurs âcarencesâ en Ă©lectrolytes et mener Ă la mort)
- Arythmie cardiaque : Variation du segment ST et des ondes T généralement liées à un déséquilibre électrolytique
- Bradycardie sévÚre : Moins de 50 batt par minutes
- Hypothermie : Température corporelle en bas de 36
- Hypotension artérielle ou hypotension orthostatique
- Idées suicidaires
- Perturbation du fonctionnement scolaire, professionnel ou familial
!! LâinfirmiĂšre doit suivre lâalimentation du patient pour sâassurer quâil respecte les recommandations nutritionnelles, prĂ©venir les risques de malnutrition ou de comportements alimentaires dangereux (comme les vomissements aprĂšs les repas), et ajuster les soins en fonction de la prise alimentaire (par exemple, en cas de restriction alimentaire ou de frĂ©nĂ©sie alimentaire).
Quel est le rĂŽle de lâinfirmiĂšre dans le soutien psychologique des patients atteints de TCA ?
LâinfirmiĂšre offre un soutien Ă©motionnel, Ă©coute active, et encourage le patient Ă exprimer ses Ă©motions et ses difficultĂ©s. Elle crĂ©e un environnement de confiance oĂč le patient se sent en sĂ©curitĂ© pour discuter de ses prĂ©occupations. LâinfirmiĂšre participe Ă©galement Ă la gestion du stress et Ă la rĂ©duction des comportements de contrĂŽle alimentaire.
Quelles sont les interventions infirmiÚres pour le déficit alimentaire/ déséquilibre nutritionel et liquidien ?
- Alimentation entérale via SNG avec prescription (si besoin, si prescription)
- Surveiller les labo (Ă©lectrolytes) pour vĂ©rifier la prĂ©sence du syndrome de rĂ©alimentation (dĂ©sĂ©quilibre Ă©lectrolytique causĂ© lorsquâune personne sous-alimentĂ©e recommence Ă sâalimenter, ce qui peut causer plusieurs âcarencesâ en Ă©lectrolytes)
- Expliquer que les privilĂšges et les restrictions dĂ©pendent de sa collaboration au traitement et la prise de poids (Ă©viter de se laisser manipuler par la personne et ĂȘtre rigide)
- Peser die au matin aprĂšs premiĂšre Ă©limination ; ne pas laisser la personne voir son poids
- Rester avec la personne pendant les repas (environ 30-40 min, car si trop longs= trop importance sur la nourriture) et pendant lâheure qui suit (pour Ă©viter quâelle jette la nourriture ou se fasse vomir)
- Toujours faire preuve de respect et dâempathie
- Assurer le suivi en nutrition
Quelle approche lâinfirmiĂšre utilise-t-elle pour Ă©tablir une relation de confiance avec un patient atteint de TCA ?
LâinfirmiĂšre adopte une approche empathique, non jugeante, et respectueuse, en montrant une Ă©coute active et en Ă©tant patiente face aux rĂ©sistances du patient. Elle Ă©vite de se concentrer uniquement sur les comportements alimentaires, mais cherche Ă comprendre les enjeux Ă©motionnels et psychologiques sous-jacents, afin dâĂ©tablir une relation thĂ©rapeutique de confiance.
Quelles sont les interventions infirmiÚres pour une personne TCA dans le déni?
- Ătablir une relation de confiance et montrer lâestime quâon a pour la personne : va permettre estime de soi et Ă©tablissement relation thĂ©rapeutique
- Ăviter de discuter ou nĂ©gocier avec la personne qui rĂ©siste au traitement. Lui rappeler les comportements inacceptables et les consĂ©quences pour Ă©viter la manipulation.
- Inciter la personne Ă exprimer ses sentiments sur son rĂŽle dans la famille, sa dĂ©pendance, son indĂ©pendance, son besoin de rĂ©alisation et son estime de soi et lâaider Ă trouver des moyens de mieux maĂźtriser ses aspects problĂ©matiques sans recourir aux conduites alimentaires inadaptĂ©es.
- Encourager le pouvoir de la personne en lâincitant Ă participer aux soins et aux dĂ©cisions pour lui montrer quâelle a du pouvoir autrement que par conduites alimentaires
Quelles sont les interventions infirmiĂšres pour lâimage corporelle perturbĂ©e et la faible estime de soi?
- Aider la personne à envisager avec + de réalisme son image corporelle : permet de prendre conscience de ses distorsions cognitives
- Aider la personne Ă sâaccepter et Ă comprendre que la perfection est irrĂ©aliste grĂące Ă la rĂ©troaction positive : le fait de reconnaĂźtre ses qualitĂ©s et accepter ses imperfections peut aider Ă diminuer les objectifs irrĂ©alistes.
- Ăbranler les croyances de la personne, dire les faits (ex tu nâas pas mangĂ©, je tâai observĂ©)
Quelles sont les interventions infirmiĂšres pour un rapport alimentaire excessif?
- Encourager la personne Ă tenir un journal alimentaire pour la conscientiser Ă son alimentation
- Analyser avec elle ses Ă©motions et ses sentiments liĂ©es au fait de manger : peut aider Ă repĂ©rer les moments oĂč elle satisfait un besoin Ă©motionnel et non physiologique.
- DĂ©terminer avec la personne les situations ou contextes favorisant lâhyperphagie (ex : un examen qui approche) pour trouver des stratĂ©gies dâadaptation efficaces plutĂŽt que les conduites alimentaires.
- Collaborer avec la personne et une diététiste-nutritionniste pour créer un régime alimentaire qui tient compte des préférences et habitudes alimentaires de la personne afin que celle-ci soit plus encline à suivre le régime.
- Ătablir des objectifs avec la personne en lien avec les saines habitudes alimentaires qui peuvent avoir comme effet de perdre du poids (mais ne pas focusser sur la perte de poids, plus sur les bonnes habitudes alimentaires).
- Respecter lâintimitĂ© de la personne obĂšse, car celle-ci pourrait ĂȘtre embarrassĂ©e
- Ăvaluer la motivation de la personne Ă perdre du poids (si elle le fait pour qqun dâautre, elle risque de pas avoir assez de motivation pour suivre le traitement).
- Aider la personne Ă trouver des moyens de mettre en valeur les Ă©lĂ©ments attrayants de son physique (cheveux, sourireâŠ), mais aussi lâaider Ă reconnaĂźtre ses qualitĂ©s, forces et rĂ©alisations afin de lui montrer que lâestime de soi ne passe pas seulement par le physique.
- Proposer des groupes dâentraide ou thĂ©rapeutique avec des personnes qui vivent les mĂȘmes problĂšmes/situations pour amĂ©liorer sa motivation, diminuer sa solitude et aider Ă rĂ©soudre les problĂšmes liĂ©s Ă sa situation
Quels sont les principaux types de donnĂ©es collectĂ©es par lâinfirmiĂšre dans le cadre des TCA ?
1.Données physiologiques : poids, paramÚtres vitaux (fréquence cardiaque, tension artérielle, température), état nutritionnel.
2.DonnĂ©es comportementales : habitudes alimentaires (ex nb de repas pris par jour, si mange collations, etc), signes dĂ©shydratation (ex on peut regarder pli cutanĂ©, fatigue, etc), comportements de restriction, purges (collecte des informations sur la frĂ©quence des vomissements, lâutilisation de laxatifs, de diurĂ©tiques ou dâautres mĂ©dicaments pour induire la purge), exercice physique excessif.
3.DonnĂ©es psychologiques : humeur, anxiĂ©tĂ©, dĂ©pression, perception de lâimage corporelle.
4.Données sociales : situation familiale, soutien social, facteurs de stress environnementaux.
Quelles informations lâinfirmiĂšre recueille-t-elle lors de lâentretien avec le patient concernant ses habitudes alimentaires ?
LâinfirmiĂšre interroge le patient sur ses habitudes alimentaires :
- Fréquence des repas et des collations.
- Types dâaliments consommĂ©s (prĂ©fĂ©rences, restrictions).
- Moments de la journĂ©e oĂč les repas sont pris.
- Comportements dâĂ©vitement alimentaire ou de restriction.
Etc.
Quelles donnĂ©es doivent ĂȘtre collectĂ©es spĂ©cifiquement lors dâune crise dâhyperphagie boulimique ?
Lors dâune crise de frĂ©nĂ©sie alimentaire, lâinfirmiĂšre collecte des informations sur :
- La quantité de nourriture ingérée.
- Les déclencheurs émotionnels (stress, anxiété, tristesse).
- Les comportements compensatoires (vomissements, laxatifs,
etc.). - Lâimpact Ă©motionnel ressenti aprĂšs la crise (coupable, honte, soulagement).
Quels sont les principes dâune relation de confiance avec un patient souffrant de TCA ?
- Ăcoute active : Comprendre les prĂ©occupations du patient sans jugement (important de rassurer le pt en lui disant quâil nây a pas de jugement et que notre objectif est de lâaider et de lâĂ©couter)
- Respect de lâautonomie : Laisser le patient prendre des dĂ©cisions tout en lâencourageant Ă participer au traitement.
- Absence de confrontation : Ne pas stigmatiser les comportements alimentaires, mais chercher Ă comprendre le fondement psychologique de ceux-ci.
Quelles pourraient ĂȘtre des exemples de questions Ă poser pour une personnes aux prises avec un TCA?
Questions sur les comportements alimentaires :
« Peux-tu me parler de tes habitudes alimentaires quotidiennes ? »
« As-tu des restrictions sur certains types dâaliments ? Si oui, pourquoi ? »
« Tâarrive-t-il de manger de grandes quantitĂ©s de nourriture en peu de temps ? Que ressens-tu aprĂšs ? »
Questions sur les préoccupations personnelles :
« Comment te sens-tu par rapport à ton corps ou à ton apparence ? »
« As-tu lâimpression que ton poids influence la maniĂšre dont tu te perçois ou te valorises ? »
Questions sur les comportements compensatoires :
« AprĂšs avoir mangĂ©, ressens-tu le besoin de compenser, comme en vomissant, en prenant des laxatifs ou en faisant beaucoup dâexercice ? »
Questions sur les impacts physiques et Ă©motionnels :
« As-tu remarqué des changements dans ton corps (fatigue, perte de cheveux, rÚgles irréguliÚres) ? »
« Te sens-tu parfois triste, anxieuse ou dépassée à cause de tes habitudes alimentaires ? »
« Comment te sens-tu aprÚs avoir mangé ? »
Questions sur lâenvironnement et les relations :
« Que disent tes proches de tes habitudes alimentaires ou de ton poids ? »
« Est-ce que tu ressens des pressions ou des attentes autour de ton apparence ou de ce que tu manges ? »
Questions sur les antécédents :
« As-tu dĂ©jĂ essayĂ© de contrĂŽler ton poids ou ton alimentation de maniĂšre intentionnelle ? Comment cela sâest-il passĂ© ? »
« As-tu eu des changements récents ou des événements stressants dans ta vie ? »
Quel rÎle jouent les médicaments dans le traitement des TCA ?
Les mĂ©dicaments peuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour traiter les comorbiditĂ©s associĂ©es aux TCA, comme la dĂ©pression et lâanxiĂ©tĂ©. Les antidĂ©presseurs (ISRS) sont couramment prescrits pour traiter les symptĂŽmes dĂ©pressifs et les compulsions alimentaires. Les antipsychotiques peuvent ĂȘtre utilisĂ©s dans les cas graves dâanorexie mentale.
Quelle-est la différence entre le trouble de la personnalité et les traits de personnalité?
Trait de personnalité :
DĂ©finition : Sont des caractĂ©ristiques avec lesquelles une personne naĂźt ou qui se dĂ©veloppent tĂŽt dans la vie, qui influent sur sa façon de percevoir lâenvironnement et de sây relier, de penser et agir dans diverses contexte et, qui est stable et persistante dans le temps.
Nature : Adaptatif et flexible, il fait partie du développement normal de la personnalité.
Exemple : Une personne qui est naturellement timide, mĂ©thodique, ou extravertie sans que cela nâaffecte gravement sa vie quotidienne.
Troubles de personnalité :
Se manifestent quand ces traits de personnalitĂ© devient de façon marquĂ©e des attentes de la culture de la personne et deviennent rigides au point de contribuer Ă des comportements inadaptĂ©s, de nuire Ă la capacitĂ© fonctionnelle et de causer de la dĂ©tresse. Les symptĂŽmes les plus courants sont une dĂ©tĂ©rioration des fonctions de relations interpersonnelles ainsi que des dysfonctionnements de la cognition, de lâaffect et du contrĂŽle des impulsions. Les 2 composantes centrales qui caractĂ©risent les troubles de personnalitĂ© sont 1) LâidentitĂ© et le sens de soi = difficultĂ© Ă avoir une image claire et stable de soi, de ses objectifs et ses valeurs, ce qui est reflĂ©tĂ© par un sentiment chronique de vide et des comportements contradictoires. 2) Les relations interpersonnelles = difficultĂ©s Ă Ă©tablir des liens Ă©troits et durables avec autrui, difficultĂ© Ă gĂ©rer les Ă©motions.
Principales différences :
* GravitĂ© et impact : Les traits de personnalitĂ© sont relativement bĂ©nins et ne gĂ©nĂšrent pas de souffrance significative. Un trouble de la personnalitĂ© est plus extrĂȘme et interfĂšre souvent de maniĂšre importante avec la vie quotidienne du patient.
- FlexibilitĂ© : Un trait de personnalitĂ© est souvent flexible et peut Ă©voluer avec le temps ou dans diffĂ©rents contextes. Un trouble de la personnalitĂ© est rigide et persistant, mĂȘme dans des contextes variĂ©s.
- AdaptabilitĂ© : Les traits de personnalitĂ© peuvent ĂȘtre adaptĂ©s aux exigences de la vie quotidienne, tandis quâun trouble de la personnalitĂ© conduit gĂ©nĂ©ralement Ă des comportements inadaptĂ©s et dysfonctionnels.
Quelle-est la classification des troubles de la personnalité?
Les troubles de la personnalité sont classés en trois groupes selon leur similitude clinique :
Groupe A (Comportements bizarres ou excentriques) : ) se caractérisent par une bizarrerie et anxiété sociale, méfiance, froideur et excentricité.
1. Trouble de la personnalitĂ© paranoĂŻaque = La personne est toujours aux aguets, Ă lâaffĂ»t des humiliations et des trahisons, en Ă©tat dâhypervigilance et prĂȘte Ă se dĂ©fendre contre toute menace rĂ©elle ou imaginaire. Se caractĂ©rise par des comportements en rĂ©action Ă des menaces perçues
2. Trouble de la personnalité schizoïde = se caractérise par une incapacité profonde à établir des relations personnelles, « mode de détachement général par rapport aux relations sociales et de restriction de la variété des expressions émotionnelles dans les rapports avec autrui ». Les personnes qui présentent ce trouble sont souvent jugées excentriques, isolées, solitaires ou peu sociables.
**3. **Trouble de la personnalitĂ© schizotypique = « schizophrĂšnes latents », leur comportement est Ă©trange et excentrique, mais nâatteint pas le degrĂ© de dĂ©compensation associĂ© Ă la schizophrĂ©nie. Les symptĂŽmes se rapprochent plus de ceux de la schizophrĂ©nie que de ceux de la personnalitĂ© schizoĂŻde avec dâimportantes particularitĂ©s dans la pensĂ©e, comportement et apparence. Sont gĂ©nĂ©ralement distantes, sâisolent et affichent un comportement apathique et neutre. Elles peuvent aussi dĂ©compenser et manifester des comportements psychotiques comme des pensĂ©es dĂ©lirantes, des hallucinations et des agissements bizarres. La plupart du temps, leur affect est plat (ex elles peuvent rire en parlant de leurs problĂšmes ou dâune situation que la plupart des gens jugeraient triste)
Groupe B (Comportements thĂ©Ăątraux, Ă©motifs, imprĂ©visibles ou capricieux) : se caractĂ©rise par une forme de drame qui renvoie Ă lâimpulsivitĂ©, Ă©motivitĂ©, instabilitĂ© et troubles relationnels.
1. Trouble de la personnalitĂ© antisociale = comportement socialement irresponsable, axĂ© sur lâexploitation dâautrui et dĂ©nuĂ© de tout sentiment de culpabilitĂ©. La personne Ă la personnalitĂ© antisociale a lâimpression dâĂȘtre elle-mĂȘme une victime, car ses principaux mĂ©canismes de dĂ©fense sont la projection, le dĂ©ni et la dĂ©valuation dâautrui. Elle exploite les autres sans honte ni remords pour satisfaire ses propres dĂ©sirs. Elle nâassume pas les consĂ©quences de ses actes.
2. Trouble de la personnalitĂ© limite (borderline) = se caractĂ©rise par des relations intenses et chaotiques, une instabilitĂ© affective et une attitude fluctuante avec les autres. Sont impulsives ont un comportement directement ou indirectement autodestructeur et nâont pas une idĂ©e claire de leur identitĂ© personnelle.
3. Trouble de la personnalitĂ© histrionique = Comportement extraverti, colorĂ© et thĂ©Ăątral chez une personne excitable et Ă©motive. La personne a du mal Ă nouer des relations durables. Elle adopte souvent un comportement de sĂ©duction et de flirt pour se rassurer sur son attractivitĂ© et obtenir de lâapprobation dâautrui. Elle a tendance Ă adopter une attitude de dramatisation, de recherche dâattention, de sociabilitĂ© excessive et de sĂ©duction.
4. Trouble de la personnalitĂ© narcissique = Ont une perception exagĂ©rĂ©e de leur valeur. « Un mode gĂ©nĂ©ral de fantaisies ou de comportements grandioses, de besoin dâĂȘtre admirĂ© et de manque dâempathie ». Ces personnes sont hypersensibles aux Ă©valuations dâautrui. Lâhumeur de la personne narcissique rĂ©sulte souvent de distorsions de la rĂ©alitĂ© et dâun sentiment de grandeur, de sorte quâelle se montre gĂ©nĂ©ralement optimiste, dĂ©tendue, souriante et insouciante.
Groupe C (Comportements anxieux ou craintifs) : !! TRUC oCd = Compulsif, manque Confiance, peur ĂȘtre CritiquĂ©!! se reconnaĂźt Ă de lâanxiĂ©tĂ© qui se manifeste par lâinhibition sociale, la crainte dâĂȘtre critiquĂ©, la rigiditĂ© et le perfectionnisme.
1. Trouble de la personnalitĂ© Ă©vitante = Est extrĂȘmement** sensible au rejet**, ce qui peut la mener Ă une vie trĂšs retirĂ©e socialement. Elle est animĂ©e dâun fort dĂ©sir de compagnie, nâest pas asociale. Est souvent maladroite et mal Ă lâaise en sociĂ©tĂ©.
2. Trouble de la personnalitĂ© dĂ©pendante = = se caractĂ©rise par le **manque de confiance en soi **et un besoin excessif dâĂȘtre pris en charge par autrui, qui peut aller jusquâĂ un malaise extrĂȘme dĂ©coulant du seul fait de se retrouver seul, mĂȘme un court moment.
3. Trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive = affiche souvent un comportement sérieux et a du mal à exprimer ses émotions. Excessivement disciplinée et perfectionniste, elle se préoccupe à outrance des rÚgles. Elle est inflexible quant à la façon de faire les choses. Une peur intense de commettre des erreurs lui rend difficile la prise de décision. Elle est trÚs méticuleuse et travaille habituellement avec patience et diligence à des tùches qui exigent précision et discipline.
Comment pouvons-nous expliquer/décrire le trouble de la personnalité limite ?
Le diagnostic du trouble de la personnalitĂ© limite a Ă©tĂ© dĂ©crit comme un ensemble cohĂ©rent et stable de comportements instables notamment question deâŻ:
1. DifficultĂ© relationnelle et identitaire sâexprimant par des relations instables
2. Difficulté à maßtriser ses émotions
3. Comportement impulsif
4. InstabilitĂ© de lâimage de soi
Les personnes aux prises avec ce trouble semblent toujours en Ă©tat de crise et prĂ©sentent de frĂ©quentes saute dâhumeur. Leur affect est dâune intensitĂ© extrĂȘme et leur comportement varie souvent dâun jour Ă lâautre. Elle provoque frĂ©quemment des situations chaotiques notamment dans les relations interpersonnelles. Les personnes affichent une tonalitĂ© affective dominante notamment la dĂ©pression qui cĂšde rĂ©guliĂšrement le pas Ă lâagitation anxieuse ou Ă des accĂšs de colĂšre inappropriĂ©s.
ComorbiditĂ©âŻchez les personnes aux prises avec ce trouble : dĂ©pression, troubles bipolaires
Quelles-sont les différents facteurs de prédisposition des troubles de la personnalité limites?
- Génétique : Prédisposition familiale ou héritage biologique.
- Environnementale : Traumatisme précoce, abus, négligence, ou mauvais modÚles parentaux.
- Psychologique : ModĂšles de pensĂ©e et de comportement mal adaptĂ©s, souvent dĂ©veloppĂ©s en rĂ©ponse Ă des Ă©vĂ©nements stressants ou conflictuels, traumatisme durant lâenfance, etc.
- DĂ©veloppementaux : Selon la thĂ©orie des relations dâobjets, la personne aux prises avec un TPL est restĂ©e bloquĂ©e Ă la phase de rapprochement de son dĂ©veloppement = lui crĂ©e un sentiment de peur de lâabandon
Quels sont les modes dâinteraction chez les personnes TPL
Lâattachement excessif et lâĂ©loignement
La personne avec ce trouble prĂ©sente gĂ©nĂ©ralement un mode dâinteraction avec autrui caractĂ©risĂ© par des comportements dâattachement excessif et dâĂ©loignement. Lorsquâelle sâaccroche Ă une autre personne elle peut manifester des comportements dâimpuissance, de dĂ©pendance voire dâinfantilisme. Elle veut passer tout son temps avec lâautre et communique trĂšs souvent avec lâautre et cherche constamment Ă ĂȘtre rassurĂ© par lâautre. Quand elle ne peut pas ĂȘtre auprĂšs de la personne sur qui elle a jetĂ© son dĂ©volu elle peut se livrer Ă des comportements impulsifs ou auto mutilateurs.
Les comportements dâĂ©loignement se caractĂ©risent par lâhostilitĂ©, la colĂšre et la dĂ©valorisation dâautrui et se manifeste en rĂ©action au malaise suscitĂ©es par lâintimitĂ©. La dĂ©valorisation dâautrui consiste Ă discrĂ©diter lâautre, Ă nier ses points forts ou lâimportance quâils ont pour soi
La personne aux prises avec ce trouble y recourt lorsquâelle doit composer avec des sĂ©parations, des affrontements ou des tentatives de limiter certains de ces comportements
Clivage
Un mĂ©canisme de dĂ©fense du moi primitif frĂ©quemment observĂ© chez la personne aux prises avec ce trouble. Ce mĂ©canisme dĂ©coule du fait que cette derniĂšre nâest pas arrivĂ©e Ă intĂ©rioriser la notion de permanence de lâobjet et reste donc incapable dâintĂ©grer et dâaccepter la coexistence des sentiments positifs et des sentiments nĂ©gatifs. De son point de vue tout est complĂštement positif ou complĂštement nĂ©gatif. Cette perception persistera jusquâĂ ce que la personne se sente menacĂ©e pour une raison ou pour une autre. La personne a de la difficultĂ© Ă rĂ©guler ses Ă©motions. Ex : la personne peut dire des phrases ressemblant Ă celle-ci : « tu es la meilleure infirmiĂšre que jâai eu, lâautre qui Ă©tait lĂ avant toi ouf⊠»
Manipulation
Dans les efforts quâelle dĂ©ploie pour Ă©viter la sĂ©paration tant redoutĂ© la personne aux prises avec ce trouble et se livre Ă la manipulation. Ă ses yeux tous les moyens sont bons pour obtenir le rĂ©sultat dĂ©sirĂ©, autrement dit pour apaiser son anxiĂ©tĂ© de sĂ©paration
Comportement autodestructeur
Ce trouble sâaccompagne souvent de comportements dâautomutilation Ă rĂ©pĂ©tition. Bien que ces actes puissent ĂȘtre fatals dans le cas de la personne qui a une personnalitĂ© limite il sâagit le plus souvent de tentatives destinĂ©es Ă envoyer un signal de dĂ©tresse aux proches. Les tentatives de suicide sont assez frĂ©quentes en raison du sentiment dâabandon qui suit la sĂ©paration avec un ĂȘtre cher. La tentative comporte gĂ©nĂ©ralement une marge de sĂ©curitĂ© par exemple la personne avale des comprimĂ©s dans un endroit oĂč elle est certaine quâon la dĂ©couvrira Ă temps ou tĂ©lĂ©phone Ă quelquâun pour lui dire ce quâelle vient de faire. Le taux dâendorphines dans leur organisme est plus Ă©levĂ© que chez la moyenne des gens ce qui rehausse leur seuil de douleur. Comme leurs comportements dâautomutilation se produisent la plupart du temps quand elles sont dans un Ă©tat de dĂ©personnalisation et de dĂ©rĂ©alisation elles ne ressentent pas la douleur tout de suite. Elle continue donc Ă se mutiler jusquâĂ ce quâelle finisse par avoir mal et ce afin de contrer leur sentiment dâirrĂ©alitĂ©. Certaines personnes disent aimer mieux ressentir la douleur que de ne rien se ressentir du tout
Impulsivité
Les personnes avec ce trouble arrivent difficilement à maßtriser leur impulsion. Leurs comportements impulsifs sont variés tels que fugué, usage de substances, jeu et pratiques sexuelles à risque, conduite dangereuse et excÚs alimentaire.
Quelles sont les modalités thérapeutiques pour une personne aux prises avec un trouble de la personnalité?
Psychothérapie individuelle
-Peut ĂȘtre Ă court terme ou Ă long terme
-Une psychothĂ©rapie de longue durĂ©e tente de comprendre et de modifier Ă la fois le comportement inadaptĂ©, la cognition et lâaffect des personnes dont le trouble de la personnalitĂ© envahit la vie personnelle et sociale
Thérapie de groupe
-Met lâaccent sur lâacquisition de compĂ©tences sociales et utile pour surmonter lâanxiĂ©tĂ©, amĂ©liorer la confiance interpersonnelle et favoriser lâĂ©tablissement de relations satisfaisantes chez la personne Ă la personnalitĂ© Ă©vitante
-convient aux personnes avec la personnalité antisociale qui réagissent de maniÚre plus adaptée au soutien et aux commentaires des pairs
Thérapie cognitivo-comportementale
-Fournit des renseignements positifs Ă la personne et lâincite Ă changer de comportement
-Permet Ă la personne dâacquĂ©rir de nouvelles maniĂšres de rĂ©agir Ă la frustration
-Aide à cerner et à corriger les pensées erronées
-RĂ©duction des agressions verbales et physiques
Thérapie comportementale dialectique
-Traiter les comportements chroniques dâautomutilation et de parasol suicide des personnes aux prises avec un trouble de la personnalitĂ© limite SpĂ©cifique pour les troubles borderline, elle aide Ă rĂ©guler les Ă©motions et les comportements impulsifs.
-Basé sur la conviction que le principal problÚme de ces derniÚres est la dysrégulation émotionnelle
-Repose sur 4 modalités thérapeutiques :
1- Lâacquisition de compĂ©tences en groupe
2-La psychothérapie individuelle
3-Le contact téléphonique
4-La rĂ©union dâĂ©quipe
Les bienfaits de ce traitement pour les personnes aux prises avec un TPL :
-RĂ©duction des comportements suicidaires et de tout mĂ©diation mais aussi pour la dĂ©pression, la colĂšre, lâimpulsivitĂ© et les hospitalisations et une augmentation de lâestime de soi et du fonctionnement gĂ©nĂ©ral
Thérapies psychanalytiques
Deux approches psychanalytiques :
La thĂ©rapie basĂ©e sur la mentalisation (vise Ă aider la pers Ă amĂ©liorer ses capacitĂ©s de rĂ©flexion et de comprĂ©hension des Ă©tats internes ainsi que la façon dont ces Ă©tats affectent le comportement). Lâobjectif consiste Ă lui apprendre Ă utiliser la mentalisation lorsquâelle vit des situations stressantes et amĂ©liorer Ă long terme sa capacitĂ© Ă entrer en relation avec autrui.
La thérapie focalisée sur le transfert (cherche à utiliser le transfert qui se produit dans une relation personne-thérapeute pour aider la personne à améliorer sa perception de soi et ses compétences relationnelles).
Psychopharmacothérapie :
Les classes de mĂ©dicaments les plus prescrites sont les antipsychotiques, les stabilisateurs de lâhumeur et les antidĂ©presseurs surtout la quĂ©tiapine, la lamotrigine et la sertraline
Les antipsychotiques ont des effets positifs dans le traitement des symptĂŽmes cognitivo perceptifs (Parfois prescrits pour traiter des symptĂŽmes dâagitation ou des Ă©pisodes de paranoĂŻa ou de dĂ©lires dans les cas sĂ©vĂšres de TPL.
Utilisés à court terme pour les symptÎmes aigus.)
Les antidĂ©presseurs ISRS : UtilisĂ©s pour traiter les symptĂŽmes de dĂ©pression et dâanxiĂ©tĂ© associĂ©s au TPL.
Aident Ă rĂ©guler lâhumeur et Ă diminuer lâimpulsivitĂ© et lâirritabilitĂ©.
Les agents stabilisateurs de lâhumeur offrent certains avantages dans le traitement de la dysrĂ©gulation Ă©motionnelle notamment en ce qui concerne les symptĂŽmes impulsifs et agressifs. (Aident Ă contrĂŽler les fluctuations Ă©motionnelles intenses, souvent prĂ©sentes dans le TPL.
Peuvent réduire les comportements impulsifs et suicidaires).
**La psychopharmacothĂ©rapie peut ĂȘtre utile pour la gestion de signes et symptĂŽmes qui nuisent au fonctionnement de la personne, mais ne vise pas une amĂ©lioration du trouble de la personnalitĂ© comme tel.
Quels sont les signes et symptĂŽmes + les constats dâĂ©valuation associĂ©s aux comportements dâune personne TPL?
Signes et symptĂŽmes
* Peur de lâabandon
* Lésions auto-infligées sur les membres du corps
* AntĂ©cĂ©dents de comportement dâauto-mutilation
* Impulsivité
* Envie irrésistible de se faire du mal
* Sentiment dâĂȘtre menacĂ© de perdre des relations importantes
**Constat dâĂ©valuation **
Risque dâautomutilation
Interventions inf
Observer de prĂšs le comportement de la personne, soigner ses blessures sans y accorder trop dâimportance, veiller Ă ce que lâenvrionnement soit sĂ©curitaire, encourager lâexpression orale des sentiments, inciter la personne Ă sâadresser au personnel quand elle ressent lâenvie de se mutiler.
Signes et symptĂŽmes
* Humeur dépressive
* Passage Ă lâacte
* DĂ©tresse Ă©motionnelle persistante
* Sentiment de vide
* Anxiété de séparation
* Expression inappropriée de colÚre
**Constat dâĂ©valuation **
Crise psychopathologique
Interventions inf
Ătablir une relation de confiance, encourager la personne Ă exprimer sa colĂšre de façon appropriĂ©e, donner une rĂ©troaction positive aux comportements appropriĂ©s
Signes et symptĂŽmes
* Rapprochement et Ă©loignement
* PhénomÚne de clivage avec les intervenants
* Manipulation
**Constat dâĂ©valuation **
Interactions sociales perturbées
Interventions inf
Examiner les comportements inappropriĂ©s, encourager lâindĂ©pendance et faire du renforcement positif, explorer les peurs, expliquer Ă la personnes le caractĂšre inappropriĂ© de ses comportements, explorer avec la personne les Ă©motions et sentiments associĂ©s Ă sa peur dâĂȘtre abandonnĂ©, rester Ă la disposition de la personne SANS FAVORISER LA DĂPENDANCE, assurer un roulement du personnel.
Comment lâinfirmiĂšre peut-elle gĂ©rer les comportements impulsifs chez les patients ?
- Mettre en place un environnement sécurisé : Limiter les sources de stress et les situations de crise.
- Utiliser des techniques de gestion du stress : Techniques de relaxation, respiration profonde, ou méditation guidée pour apaiser le patient.
- Encourager la rĂ©gulation Ă©motionnelle : Apprendre au patient Ă reconnaĂźtre ses Ă©motions et Ă adopter des stratĂ©gies pour les gĂ©rer avant quâelles ne deviennent incontrĂŽlables.
- Renforcer les comportements appropriés : Récompenser les comportements positifs et utiliser des renforcements positifs.
Comment lâinfirmiĂšre peut-elle soutenir un patient borderline ?
- Créer un cadre stable et prévisible : Les patients borderline réagissent positivement à des rÚgles claires et à une structure cohérente.
- Favoriser la régulation des émotions : Enseigner des techniques de gestion des émotions comme la pleine conscience (mindfulness) ou la thérapie dialectique comportementale (TDC).
- Utiliser des techniques de validation émotionnelle : Reconnaßtre les sentiments du patient tout en les guidant vers des comportements plus adaptés.
- Encourager la prise en charge active du patient : Aider le patient Ă reconnaĂźtre ses pensĂ©es Ă©motionnelles et Ă travailler sur des stratĂ©gies dâadaptation.
Quelles interventions infirmiĂšres sont spĂ©cifiques Ă la prise en charge dâun patient narcissique ?
- Maintenir des limites fermes mais bienveillantes : Ne pas céder aux comportements manipulateurs ou excessifs tout en restant respectueux.
- Favoriser lâautocritique constructive : Aider le patient Ă reconnaĂźtre des comportements inadaptĂ©s sans porter de jugement, et encourager lâamĂ©lioration de ses interactions avec les autres.
- Soutenir la gestion des Ă©motions : Aider Ă dĂ©velopper une meilleure rĂ©gulation Ă©motionnelle pour Ă©viter les rĂ©actions excessives liĂ©es Ă un sentiment dâhumiliation ou de rejet.
- Renforcer lâauto-Ă©fficacitĂ© : Encourager lâindĂ©pendance et la prise de dĂ©cisions tout en Ă©vitant les dĂ©pendances excessives vis-Ă -vis des autres.
Quelles-sont les interventions infirmiÚres dans la prise en charge des troubles de la personnalité?
- Ăvaluation continue :
Observer les comportements du patient, ses réactions émotionnelles et ses relations interpersonnelles.
Identifier les signes de crise ou de dĂ©compensation Ă©motionnelle (par exemple, comportements suicidaires, rĂ©actions impulsives, crises de colĂšre). - Ătablissement dâune relation thĂ©rapeutique de confiance :
Créer un environnement sûr et structuré.
Ătre empathique, cohĂ©rent et non jugeant pour favoriser lâouverture du patient. - Ăducation thĂ©rapeutique :
Expliquer le trouble de la personnalitĂ© au patient dâune maniĂšre comprĂ©hensible. - Enseigner des stratĂ©gies dâadaptation : gestion des Ă©motions, relaxation, pleine conscience, techniques de rĂ©solution de problĂšmes.
- Gestion des comportements impulsifs et des crises Ă©motionnelles :
Fournir un cadre stable et prévisible pour réduire les comportements impulsifs.
Utiliser des techniques de dé-escalade, telles que la respiration profonde et la régulation émotionnelle. - Renforcement des comportements adaptés :
Encourager le patient Ă adopter des comportements prosociaux et respectueux.
Utiliser des renforcements positifs (encouragements, reconnaissance des efforts). - Intervention en cas de risque suicidaire :
Ăvaluer systĂ©matiquement le risque suicidaire.
Assurer une surveillance rapprochée et mettre en place des mesures de sécurité (par exemple, restriction des objets dangereux).
Informer lâĂ©quipe pluridisciplinaire et initier des mesures de soutien intensif (hospitalisation si nĂ©cessaire). - Soutien Ă lâadhĂ©sion au traitement :
Suivre la prise des médicaments et surveiller les effets secondaires.
Encourager lâengagement du patient dans la thĂ©rapie (notamment les thĂ©rapies comportementales comme la TDC ou la TCC). - Soutien familial :
Sensibiliser la famille ou les proches aux spécificités du trouble de la personnalité pour un meilleur soutien.
Offrir des ressources pour aider Ă comprendre et Ă gĂ©rer les relations avec le patient. - Encourager lâautonomie du patient :
Aider le patient Ă dĂ©velopper des compĂ©tences dâautogestion, Ă prendre des dĂ©cisions et Ă assumer ses choix.
Favoriser la prise en charge active des symptĂŽmes et des situations sociales.
Quelle-est la diffĂ©rence entre les comportements dâautomutilation non-suicidaires et les comportements suicidaires dans le trouble de la personnalitĂ© limite?
Comportements dâautomutilation non-suicidaires (CANS) :
DĂ©finition : Actes dâautomutilation qui ne visent pas Ă provoquer la mort, mais plutĂŽt Ă gĂ©rer des Ă©motions intenses ou Ă exprimer un mal-ĂȘtre.
Exemples :
Couper, griffer, brûler sa peau.
Se frapper, se pincer ou se gratter jusquâĂ provoquer des blessures.
Objectif : Soulager la souffrance Ă©motionnelle, obtenir un soulagement temporaire de lâanxiĂ©tĂ©, de la colĂšre, ou de la tristesse intense.
Contexte : Courant dans le trouble de la personnalitĂ© limite (TPL), souvent en rĂ©action Ă une instabilitĂ© Ă©motionnelle, Ă des sentiments de vide ou de rejet, ça leur permet dâavoir le « contrĂŽle » sur quelque chose et de gĂ©rer leur souffrance Ă©motionnelle.
Comportements suicidaires :
DĂ©finition : Actes ou pensĂ©es visant Ă mettre fin Ă sa vie. Ces comportements peuvent ĂȘtre impulsifs ou planifiĂ©s, souvent en rĂ©ponse Ă un dĂ©sespoir profond ou Ă une crise Ă©motionnelle extrĂȘme.
Exemples :
Tentatives de suicide par ingestion de substances, ingestion de mĂ©dicaments en surdose, sauts, ou utilisation dâobjets pour se blesser gravement.
Menaces répétées de suicide.
Objectif : Mettre fin à la souffrance émotionnelle insupportable ou résoudre un conflit interne, en pensant que la mort est la seule issue.
Contexte : Les patients TPL peuvent avoir des idéations suicidaires fréquentes et des tentatives en raison de leur instabilité émotionnelle et de leur difficulté à gérer les relations interpersonnelles.
Principales différences :
Intention : Lâautomutilation non-suicidaire est principalement utilisĂ©e pour gĂ©rer la douleur Ă©motionnelle, tandis que les comportements suicidaires visent Ă mettre fin Ă la souffrance par la mort. Aussi, les comportements suicidaires sont souvent associĂ©s Ă des pensĂ©es de dĂ©sespoir persistantes et une perte dâespoir, tandis que lâautomutilation peut survenir dans des moments de crise mais sans la mĂȘme vision catastrophique du futur.