APSIC 5 đ„č Flashcards
Quâest-ce quâun trouble du comportement alimentaire (TCA) ?
Un trouble du comportement alimentaire (TCA) est une pathologie caractĂ©risĂ©e par une relation perturbĂ©e avec la nourriture, entraĂźnant des comportements alimentaires anormaux pouvant affecter la santĂ© physique et mentale. Les TCA incluent lâanorexie mentale, la boulimie et le trouble de lâhyperphagie boulimique.
Chapitre 19.1
Quels-sont les différents facteurs/influences liés aux troubles de conduite alimentaire?
MAKEEEE SENS GUYS UTILISONS NOTRE BON SENS:))
* * Facteur gĂ©nĂ©tiques: les antĂ©cĂ©dents familiaux (par ex des antcs familiaux de boulimie, troubles de lâhumeur, troubles liĂ©s Ă lâusage de substances ou dâobĂ©sitĂ© = augmenter risque boulimie)
- Facteurs neurobiologiques: Deux neurotransmetteurs (sĂ©rotonine et noradrĂ©naline) pourraient jouer un rĂŽle dans boulimie et anorexie mentale. Cette hypothĂšse repose sur le fait que : Les personnes boulimiques rĂ©pondent bien au traitement par les inhibiteurs sĂ©lectifs de la recapture de la sĂ©rotonine (ISRS) et les dĂ©sĂ©quilibres dans la sĂ©rotonine et la dopamine, impliquĂ©s dans la rĂ©gulation de lâappĂ©tit, des Ă©motions et du plaisir, peuvent prĂ©disposer Ă un TCA.
- Influences psychologiques: Le âmoiâ se sent menacĂ©, sa vulnĂ©rabilitĂ© sâexprime par le sentiment que la personne nâa pas le controle sur son corps, donc en changeant sa conduite alimentaire, cela donne un sentiment de controle. Les personnes souffrant de TCA prĂ©sentent souvent faible estime de soi, anxiĂ©tĂ©, perfectionnisme, diff. Ă gĂ©rer leurs Ă©motions
- Influences sociales: Les rĂ©seaux sociaux, photo faisant promotion de la beautĂ©, de la shape, etc = amplifie les comportements malsains avec la nourriture. Une image corporelle nĂ©gative et une insatisfaction persistante face Ă son apparence jouent un rĂŽle central dans les TCA, notamment lâanorexie ou la boulimie.
- Influences familiales: les comportements familiaux, comme un contrĂŽle excessif des repas ou une critique de lâapparence, peuvent ĂȘtre des facteurs dĂ©clencheurs.
- Puberté: Les changements hormonaux liés à la puberté, combinés à des modifications corporelles rapides, peuvent accentuer le risque de développer un TCA.
- ĂvĂ©nements stressants: les transitions de vie (par exemple, entrer Ă lâuniversitĂ©, perte dâun emploi ou sĂ©paration) peuvent agir comme des catalyseurs
Quelles sont les caractĂ©ristiques de lâanorexie mentale et les critĂšres de diagnostiques ?
Lâanorexie mentale est caractĂ©risĂ©e par :
- Restriction de lâapport Ă©nergĂ©tique par rapport aux besoins corporels.
- Sous poids par rapport Ă lâĂąge, le sexe, le stade de dĂ©veloppement et lâĂ©tat de santĂ©
- Peur intense de prendre du poids ou de devenir âgrosâ, au point quâil y a souvent une obsession et/ou une grande anxiĂ©tĂ© associĂ©e avec la nourriture ou lâacte de manger. Câest souvent dĂ©rangeant mĂȘme dâobserver dâautres personnes sâalimenter, ou de discuter de lâalimentation.
- Distorsion de lâimage corporelle ou dysmorphie corporelle, influençant lâestime de soi, ou absence de reconnaissance du faible poids corporel (la personne imagine que sa composition corporelle est trĂšs diffĂ©rente que la rĂ©alitĂ©)
Quelles sont les caractéristiques de la boulimie et les critÚres de diagnostiques ?
La boulimie est marquée par des épisodes de consommation excessive de nourriture en peu de temps suivis de comportements compensatoires
- Sur le moment procure plaisir, mais ensuite sentiment de culpabilité, dénigrement et humeur dépressive
- Pour aider le corps Ă Ă©liminer lâexcĂšs de calories, les personnes peuvent se livrer Ă des purges (vomissements provoquĂ©s ou recours abusif aux laxatifs, aux diurĂ©tiques et aux lavements) ou dâautre comportements compensatoires inappropriĂ©s (jeĂ»ne ou exercice physique excessif).
- Inquiétudes par rapport à leur apparence, à leur image corporelle et comment sont perçues par les autres
- Poids fluctue souvent pcq alternance crises boulimiques et des jeûnes
- Peut sâaccompagner de troubles de lâhumeur, troubles anxieux et usage substances
- La fréquence des épisodes survient au moins une fois par semaine pendant trois mois.
Quâest-ce que le trouble de lâhyperphagie boulimique et les critĂšres de diagnostiques ?
Consiste Ă avoir des Ă©pisodes dâhyperphagie pouvant ressembler Ă ceux des personnes boulimiques, mais pas suivis de comportements compensatoires. SOUVENT dĂ©crit comme « incontrĂŽlable »!!!
Au moins 3 des critĂšres suivants:
* Mange bcp et + rapidement que la normale
* Pers. décrit son alimentation comme « incontrÎlable »
* Mange ad sensation pénible de distension abdo
* Mange bcp en lâabsence de sensation physique de faim
* Mange seul, car gĂȘnĂ© de la quantitĂ© de nourriture quâelle ingĂšre
* Se sent dĂ©goutĂ©e dâelle-mĂȘme, dĂ©primĂ©e ou trĂšs coupable
- La fréquence des épisodes survient au moins une fois par semaine pendant trois mois.
Quelles sont les signes et symptĂŽmes dâune personne aux prises avec lâanorexie mentale + que serait-il notre constat dâĂ©valuation infirmiĂšre?
Signes et symptĂŽmes
* Perte de poids significative (IMC en bas de 16 kg/mÂČ)
* Fatigue, faiblesse, Ă©tourdissements, diminution concentration
* Intolérence au froid (lié à la diminution de la masse graisseuse et de la production énergitique)
* Fragilisation des cheveux et chute importante
* Signe du pli cutanĂ© (consiste Ă pincer doucement la peau entre le pouce et lâindex. (Chez les pers avec anorexie mentale, on peut voir une turgescence cutanĂ©e diminuĂ©e)
* Lanugo ; pilosité/duvet souvent a/n abdomen, dos et visage
* Aménorrhée
* Bradycardie
* Hypotension
* Hypoglycémie
Notre constat dâĂ©valuation
Déséquilibre nutritionnel et liquidien
(Voir cartes plus tard pour nos interventions en lien avec le déséquilibre nutritionel et liquidien)
Signes et symptĂŽmes
* IncapacitĂ© dâadmettre les consĂ©quences de ses conduites alimentaires inadaptĂ©es
Notre constat dâĂ©valuation
DĂ©ni
(Voir cartes plus tard pour nos interventions en lien avec le déni)
Signes et symptĂŽmes
* Image corporelle perturbée
* SymptÎmes dépressifs
* Pensées dévalorisantes
* IncapacitĂ© dâaccepter le renforcement positif
* Isolement social (peut éviter les repas partagés ou des événements sociaux)
Notre constat dâĂ©valuation
Image corporelle perturbée
*Faible estime de soi *
(Voir cartes plus tard pour nos interventions en lien avec lâimage corporelle perturbĂ©e et faible estime de soi)
!!!!! Faut pas oublier le signe de « Russel » (callositĂ©/rougeurs des phalanges ou du dos de la main) ,qui peut ĂȘtre expliquĂ© quand une personne se fait vomir frĂ©quemment Ă lâaide de ses doigts !!!!!
Quelles sont les signes et symptĂŽmes dâune personne aux prises avec lâhyperphagie boulimique + que serait-il notre constat dâĂ©valuation infirmiĂšre?
Signes et symptĂŽmes
* Poids supĂ©rieur de 20% au poids normal en fonction de lâĂąge et de la taille
Notre constat dâĂ©valuation
DĂ©sĂ©quilibre nutritionnel : apports supĂ©rieurs aux exigences de lâorganisme associĂ©s Ă des Ă©pisodes hyperphagiques
(Voir cartes plus tard pour nos interventions en lien avec un apport alimentaire excessif)
Signes et symptĂŽmes
* Propos dâautodĂ©prĂ©ciation face Ă son apparence physique
* DĂ©sir de perdre du poids
Notre constat dâĂ©valuation
*Image corporelle perturbée
Faible estime de soi
(Voir cartes plus tard pour nos interventions en lien avec lâimage corporelle perturbĂ©e et faible estime de soi)
Quelles sont les complications physiques des TCA ?
Anorexie:
Cardiovasculaires
* Arythmies cardiaques : troubles du rythme cardiaque, pouvant ĂȘtre fatals.
* Hypotension sévÚre : baisse dangereuse de la pression sanguine.
* Atrophie cardiaque : rĂ©duction de la taille et de la force du cĆur.
* Bradycardie
Gastro-intestinales
* Ralentissement de la vidange gastrique : digestion plus lente et ballonnements.
* Constipation sĂ©vĂšre : due Ă une rĂ©duction de lâapport alimentaire et de la motilitĂ© intestinale.
* Atrophie des organes digestifs : dysfonctionnement progressif du systĂšme gastro-intestinal.
Musculosquelettiques
* Ostéoporose : perte de densité osseuse, augmentant le risque de fractures.
* Perte musculaire : fonte musculaire entraßnant une faiblesse générale.
Neurologiques
* Troubles cognitifs : difficultés de concentration et de mémoire.
* Neuropathies : engourdissements ou douleurs nerveuses, notamment aux extrémités.
Endocriniennes
* Hypoglycémie : taux de sucre dans le sang dangereusement bas.
* DérÚglement hormonal : aménorrhée (pouvnt avoir impact sur fertilité), impact sur les hormones sexuelles, thyroïdiennes et de stress (cortisol).
HĂ©matologiques
* AnĂ©mie : diminution des globules rouges en raison dâune carence en fer, vitamine B12 ou acide folique.
* DĂ©ficience immunitaire : augmentation du risque dâinfections.
Dermatologiques
* Hématomes spontanés : fragilité des vaisseaux sanguins.
* Pùleur : liée à une anémie ou à une mauvaise circulation.
Boulimie : dĂ©sĂ©quilibres Ă©lectrolytiques, dommages dentaires (Ă©rosion dentaire), troubles digestifs, risques dâauto-infliger des blessures par vomissements.
Hyperphagie boulimique : obésité, diabÚte de type 2, maladies cardiovasculaires, problÚmes gastro-intestinaux.
Quelles sont les approches thérapeutiques pour traiter les TCA ?
Avec la TCC (intervention psychologique), lâobjectif est de travailler sur les croyances erronĂ©es de la personne quant au poids, Ă la minceur et aux formes corporelles puisque ce sont ces croyances qui maintiennent les comportements alimentaires problĂ©matiques. Elle vise Ă modifier les habitudes alimentaires et les comportements de contrĂŽle tout en travaillant sur les prĂ©occupations associĂ©es au poids et Ă la silhouette
La thĂ©rapie peut ĂȘtre individuelle ou en groupe. Si individuel, la thĂ©rapeute incite la personne Ă analyser les conflits rĂ©solus et Ă reconnaĂźtre que ces conduites alimentaires inadaptĂ©es sont un mĂ©canisme de dĂ©fense auquel elles recourent pour soulager sa souffrance Ă©motionnelle, a pour objectif dâamener la personne Ă rĂ©soudre les problĂšmes qui lui sont propres et de lâaider Ă trouver des stratĂ©gies dâadaptation plus efficaces pour rĂ©agir aux situations stressantes, dont lâalimentation malsaine
La thĂ©rapie interpersonnelle (intervention psychologique) vise Ă rĂ©pondre au postulat que les personnes aux prises avec un trouble des conduites alimentaires prĂ©sentent des enjeux interpersonnels associĂ©s au dĂ©veloppement ou au maintien des comportements alimentaires problĂ©matiques. Lâobjectif de la thĂ©rapie interpersonnelle et de travailler avec la personne afin dâamĂ©liorer ses interactions interpersonnelles et permet dâagir en amont des comportements alimentaires en mettant lâaccent sur les aspects relationnels pouvant influencer ses comportements.
Une approche comportementale peut ĂȘtre privilĂ©giĂ©e pendant la pĂ©riode oĂč le gain de poids est souhaitĂ©. La mĂ©thode consiste Ă sâentendre avec la personne anorexique sur lâobtention de privilĂšges en Ă©change dâune prise de poids. Cette mĂ©thode thĂ©rapeutique laisse une grande autonomie Ă la personne, elle nâa pas lâimpression dâĂȘtre « soumises » au traitement.
Les interventions familiales :
PrivilĂ©giĂ© auprĂšs de la population adolescente et jeunes adultes puisque les parents occupent un rĂŽle central dans la gestion des symptĂŽmes au quotidien. Lâapproche Maudsley vise Ă outiller les parents afin quâils adoptent un rĂŽle actif dans le traitement et bouscule la conception traditionnelle du locus de contrĂŽle câest-Ă -dire la perception que les personnes dâavoir du pouvoir ou non sur leur vie. Dans la premiĂšre phase les parents sont responsables de lâalimentation de leur enfant et lâenfant reprend cette responsabilitĂ© une fois quâil dĂ©montre sa volontĂ© et sa capacitĂ© de lâassumer plus sainement. Il est recommandĂ© de lâassortir dâun accompagnement psycho Ă©ducatif des parents afin de leur faire prendre conscience de leur rĂŽle et de leur influence dans le traitement ainsi que de lâimpact de leur interaction
La prise en charge globale :
Les interventions globales sont des interventions concertĂ©es et intĂ©grĂ©es qui visent Ă faciliter et Ă assurer la cohĂ©rence des soins et des services offerts comme dans le cadre du programme dâintervention des troubles de conduite alimentaire (PITCA). Le PITCA sâadresse Ă toute personne ayant des prĂ©occupations et des comportements en matiĂšre alimentaire qui entraĂźnent chez elle une dĂ©tresse Ă©motionnelle et des difficultĂ©s de fonctionnement et non pas uniquement aux personnes aux prises avec un trouble sĂ©vĂšre.
La psychopharmacothérapie :
Les antidĂ©presseurs en particulier la fluoxĂ©tine ont une utilitĂ© dĂ©montrĂ©e dans le traitement de la boulimie que la personne prĂ©sente des symptĂŽmes dĂ©pressifs ou non. Il se peut que la fluoxĂ©tine (ISRS) rĂ©duise le dĂ©sir impĂ©rieux de consommer des glucides ce qui diminuerait du mĂȘme coup lâincidence des crises boulimiques souvent associĂ©es Ă la consommation de grandes quantitĂ©s de glucides. Les ISRS en particulier la sertraline pourrait sâavĂ©rer efficace dans le traitement de lâhyperphagie boulimique. Le topiramate pourrait favoriser la perte de poids chez les personnes aux prises avec lâhyperphagie boulimique en plus de rĂ©duire les Ă©pisodes dâhyperphagie. Le psychostimulant Vyvanse est utilisĂ© pour le traitement de lâhyperphagie de modĂ©rĂ©e Ă grave chez les adultes
Quelles sont les différences entre les TCA et les troubles alimentaires liés à des pathologies psychiatriques ?
Les troubles alimentaires peuvent aussi ĂȘtre liĂ©s Ă des troubles psychiatriques comme la dĂ©pression, lâanxiĂ©tĂ©, ou des troubles obsessionnels compulsifs (TOC). Toutefois, dans les TCA, la relation avec la nourriture est centrale et devient un moyen de gĂ©rer les Ă©motions, contrairement aux troubles alimentaires secondaires aux pathologies psychiatriques oĂč la nourriture est un symptĂŽme secondaire.
Quel est le rĂŽle gĂ©nĂ©ral de lâinfirmiĂšre dans la prise en charge des troubles du comportement alimentaire ?
LâinfirmiĂšre joue un rĂŽle clĂ© dans la surveillance, le soutien psychologique et la gestion des soins mĂ©dicaux des patients souffrant de troubles du comportement alimentaire. Elle aide Ă Ă©valuer lâĂ©tat de santĂ© du patient, Ă surveiller les signes vitaux, Ă accompagner le patient dans son parcours thĂ©rapeutique, et Ă fournir un soutien Ă©motionnel.
Comment lâinfirmiĂšre surveille-t-elle lâĂ©tat physique dâun patient souffrant dâanorexie mentale ?
LâinfirmiĂšre surveille:
* le poids corporel
- lâĂ©quilibre hydrique
- les signes de dénutrition
- les paramÚtres vitaux (fréquence cardiaque, tension artérielle, température).
Lâinf considĂšre les facteurs suivants:
Les signes de dĂ©shydratation : lâĂ©valuation repose sur la soif, lâhypotension orthostatique, la tachycardie, le taux Ă©levĂ© de sodium et dâautres symptĂŽmes
- DĂ©sĂ©quilibre Ă©lectrolytique : Les valeurs critiques Ă considĂ©rer sont le taux de potassium, taux de phosphate, le taux de magnĂ©sium et le taux de calcium (vĂ©rifier la prĂ©sence du syndrome de rĂ©alimentation = dĂ©sĂ©quilibre Ă©lectrolytique causĂ© lorsquâune personne sous-alimentĂ©e recommence Ă sâalimenter, ce qui peut causer plusieurs âcarencesâ en Ă©lectrolytes et mener Ă la mort)
- Arythmie cardiaque : Variation du segment ST et des ondes T généralement liées à un déséquilibre électrolytique
- Bradycardie sévÚre : Moins de 50 batt par minutes
- Hypothermie : Température corporelle en bas de 36
- Hypotension artérielle ou hypotension orthostatique
- Idées suicidaires
- Perturbation du fonctionnement scolaire, professionnel ou familial
!! LâinfirmiĂšre doit suivre lâalimentation du patient pour sâassurer quâil respecte les recommandations nutritionnelles, prĂ©venir les risques de malnutrition ou de comportements alimentaires dangereux (comme les vomissements aprĂšs les repas), et ajuster les soins en fonction de la prise alimentaire (par exemple, en cas de restriction alimentaire ou de frĂ©nĂ©sie alimentaire).
Quel est le rĂŽle de lâinfirmiĂšre dans le soutien psychologique des patients atteints de TCA ?
LâinfirmiĂšre offre un soutien Ă©motionnel, Ă©coute active, et encourage le patient Ă exprimer ses Ă©motions et ses difficultĂ©s. Elle crĂ©e un environnement de confiance oĂč le patient se sent en sĂ©curitĂ© pour discuter de ses prĂ©occupations. LâinfirmiĂšre participe Ă©galement Ă la gestion du stress et Ă la rĂ©duction des comportements de contrĂŽle alimentaire.
Quelles sont les interventions infirmiÚres pour le déficit alimentaire/ déséquilibre nutritionel et liquidien ?
- Alimentation entérale via SNG avec prescription (si besoin, si prescription)
- Surveiller les labo (Ă©lectrolytes) pour vĂ©rifier la prĂ©sence du syndrome de rĂ©alimentation (dĂ©sĂ©quilibre Ă©lectrolytique causĂ© lorsquâune personne sous-alimentĂ©e recommence Ă sâalimenter, ce qui peut causer plusieurs âcarencesâ en Ă©lectrolytes)
- Expliquer que les privilĂšges et les restrictions dĂ©pendent de sa collaboration au traitement et la prise de poids (Ă©viter de se laisser manipuler par la personne et ĂȘtre rigide)
- Peser die au matin aprĂšs premiĂšre Ă©limination ; ne pas laisser la personne voir son poids
- Rester avec la personne pendant les repas (environ 30-40 min, car si trop longs= trop importance sur la nourriture) et pendant lâheure qui suit (pour Ă©viter quâelle jette la nourriture ou se fasse vomir)
- Toujours faire preuve de respect et dâempathie
- Assurer le suivi en nutrition
Quelle approche lâinfirmiĂšre utilise-t-elle pour Ă©tablir une relation de confiance avec un patient atteint de TCA ?
LâinfirmiĂšre adopte une approche empathique, non jugeante, et respectueuse, en montrant une Ă©coute active et en Ă©tant patiente face aux rĂ©sistances du patient. Elle Ă©vite de se concentrer uniquement sur les comportements alimentaires, mais cherche Ă comprendre les enjeux Ă©motionnels et psychologiques sous-jacents, afin dâĂ©tablir une relation thĂ©rapeutique de confiance.