APSIC 5 Flashcards

1
Q

Chapitre 19.1

Quels-sont les différents facteurs/influences liés aux troubles de conduite alimentaire?

A
  • Facteur génétiques: les antécédents familiaux, soit + de chance si mère a souffert d’un trouble
  • Facteurs neurobiologiques: 2 neurotransmetteurs, sérotonine et noradrénaline jouent un rôle dans boulimie et anorexie mentale, quand on a faim, il y a des changements neurobiologiques comme la dépression et la pensée obsessionnelle = contribue à la persistance du trouble, personnes boulimiques répondent bien au traitement ISRS
  • Influences psychologiques: inachèvement du processus de la séparation et de l’individualisation, quand le “moi” se sent menacé, sa vulnérabilité s’exprime par le sentiment que la personne n’a pas le controle sur son corps, donc en changeant sa conduite alimentaire, cela donne un sentiment de controle, faible estime de soi, anxiété, perfectionnisme
  • Influences sociales: représentation sociale de la beauté, pression ressenti de pouvoir atteindre une minceur, médias sociaux met de l’avant cette image = amplifie trouble alimentaire
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2
Q

Qu’est-ce qu’un trouble du comportement alimentaire (TCA) ?

A

Un trouble du comportement alimentaire (TCA) est une pathologie caractérisée par une relation perturbée avec la nourriture, entraînant des comportements alimentaires anormaux pouvant affecter la santé physique et mentale. Les TCA incluent l’anorexie mentale, la boulimie et le trouble de l’hyperphagie boulimique.

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3
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’anorexie mentale et les critères de diagnsotiques ?

A

L’anorexie mentale est caractérisée par une restriction alimentaire sévère, une peur intense de prendre du poids et une image corporelle déformée. Les individus cherchent à maintenir un poids corporel anormalement bas.

  • Restriction de l’apport énergétique par rapport aux besoins corporels.
  • Peur intense de prendre du poids ou de devenir “gros”.
  • Distorsion de l’image corporelle, influençant l’estime de soi, ou absence de reconnaissance de la gravité du faible poids corporel.
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4
Q

Quelles sont les caractéristiques de la boulimie et les critères de diagnostiques ?

A

La boulimie est marquée par des épisodes de consommation excessive de nourriture suivis de comportements compensatoires comme les vomissements, l’utilisation excessive de laxatifs ou l’exercice physique excessif pour éviter la prise de poids.

  • Épisodes récurrents de frénésie alimentaire (binge eating).
    Comportements compensatoires inappropriés pour éviter la prise de poids (vomissements, laxatifs, exercice excessif).
  • La fréquence des épisodes survient au moins une fois par semaine pendant trois mois.
  • L’estime de soi est excessivement influencée par le poids corporel.
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5
Q

Qu’est-ce que le trouble de l’hyperphagie boulimique (Binge Eating Disorder) et les critères de diagnostiques ?

A

Le trouble de l’hyperphagie boulimique implique des épisodes de frénésie alimentaire similaires à ceux observés dans la boulimie, mais sans comportements compensatoires (pas de vomissements ni de laxatifs). Les individus éprouvent un sentiment de perte de contrôle lors de ces épisodes.

  • Épisodes récurrents de frénésie alimentaire, caractérisés par une perte de contrôle.
  • Au moins trois des éléments suivants : manger rapidement, manger jusqu’à se sentir désagréablement plein, manger de grandes quantités même en l’absence de faim, manger seul par honte, ressentir de la culpabilité ou de la détresse après l’épisode.
  • La fréquence des épisodes survient au moins une fois par semaine pendant trois mois.
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6
Q

Quelles sont les complications physiques des TCA ?

A
  • Anorexie : déshydratation, carences nutritionnelles, ostéoporose, troubles cardiaques, aménorrhée.
  • Boulimie : déséquilibres électrolytiques, dommages dentaires (érosion dentaire), troubles digestifs, risques d’auto-infliger des blessures par vomissements.
  • Hyperphagie boulimique : obésité, diabète de type 2, maladies cardiovasculaires, problèmes gastro-intestinaux.
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7
Q

Quelles sont les approches thérapeutiques pour traiter les TCA ?

A
  • Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) : efficace pour traiter la boulimie et l’hyperphagie boulimique.
  • Thérapie familiale : utile pour l’anorexie mentale, particulièrement chez les adolescents.
  • Médication : antidépresseurs (ISRS) peuvent être utilisés pour traiter la boulimie et l’hyperphagie boulimique.
  • Hospitalisation : dans les cas graves d’anorexie mentale ou d’insuffisance nutritionnelle.
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8
Q

Quelles sont les différences entre les TCA et les troubles alimentaires liés à des pathologies psychiatriques ?

A

Les troubles alimentaires peuvent aussi être liés à des troubles psychiatriques comme la dépression, l’anxiété, ou des troubles obsessionnels compulsifs (TOC). Toutefois, dans les TCA, la relation avec la nourriture est centrale et devient un moyen de gérer les émotions, contrairement aux troubles alimentaires secondaires aux pathologies psychiatriques où la nourriture est un symptôme secondaire.

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9
Q

Quel est le rôle général de l’infirmière dans la prise en charge des troubles du comportement alimentaire ?

A

L’infirmière joue un rôle clé dans la surveillance, le soutien psychologique et la gestion des soins médicaux des patients souffrant de troubles du comportement alimentaire. Elle aide à évaluer l’état de santé du patient, à surveiller les signes vitaux, à accompagner le patient dans son parcours thérapeutique, et à fournir un soutien émotionnel.

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10
Q

Comment l’infirmière surveille-t-elle l’état physique d’un patient souffrant d’anorexie mentale ?

A

L’infirmière surveille:
* le poids corporel

  • l’équilibre hydrique
  • les signes de dénutrition
  • les paramètres vitaux (fréquence cardiaque, tension artérielle, température).

Elle évalue aussi les signes de déshydratation, de troubles électrolytiques, et de complications liées à la malnutrition comme les troubles cardiaques ou l’ostéoporose.

L’infirmière doit suivre l’alimentation du patient pour s’assurer qu’il respecte les recommandations nutritionnelles, prévenir les risques de malnutrition ou de comportements alimentaires dangereux (comme les vomissements après les repas), et ajuster les soins en fonction de la prise alimentaire (par exemple, en cas de restriction alimentaire ou de frénésie alimentaire).

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11
Q

Quel est le rôle de l’infirmière dans le soutien psychologique des patients atteints de TCA ?

A

L’infirmière offre un soutien émotionnel, écoute active, et encourage le patient à exprimer ses émotions et ses difficultés. Elle crée un environnement de confiance où le patient se sent en sécurité pour discuter de ses préoccupations. L’infirmière participe également à la gestion du stress et à la réduction des comportements de contrôle alimentaire.

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12
Q

Comment l’infirmière peut-elle intervenir dans la prévention des rechutes des TCA ?

A

L’infirmière travaille avec l’équipe pluridisciplinaire (psychologues, psychiatres, nutritionnistes) pour identifier les signes précurseurs de rechutes et intervient pour ajuster les stratégies thérapeutiques. Elle aide également à renforcer les stratégies de gestion de l’anxiété et de l’estime de soi, et encourage le suivi thérapeutique régulier.

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13
Q

Quel rôle l’infirmière joue-t-elle dans l’éducation thérapeutique des patients souffrant de TCA ?

A

L’infirmière participe à l’éducation thérapeutique en expliquant les conséquences des comportements alimentaires sur la santé physique et mentale. Elle aide le patient à comprendre l’importance d’une alimentation équilibrée, à identifier les signes de malnutrition ou de suralimentation, et à reconnaître les effets négatifs des comportements compensatoires (vomissements, usage de laxatifs).

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14
Q

En cas d’hospitalisation, quelles sont les responsabilités spécifiques de l’infirmière dans la gestion des soins aux patients anorexiques ?

A

L’infirmière veille à la mise en place d’un suivi alimentaire strict, suit l’évolution du poids et des signes de dénutrition, et administre les traitements prescrits (médicaments, vitamines, suppléments). Elle crée un environnement sûr et structuré pour limiter l’isolement et les comportements autodestructeurs. Elle surveille également les complications médicales liées à la malnutrition.

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15
Q

Quel est le rôle de l’infirmière dans la gestion des comportements de purge chez les patients souffrant de boulimie ?

A

L’infirmière surveille les signes de purge (vomissements, laxatifs, exercice excessif), évalue les risques de déshydratation et de déséquilibre électrolytique, et intervient pour prévenir les complications graves. Elle doit aussi soutenir le patient dans la prise de conscience des dangers de ces comportements et les aider à trouver des alternatives plus saines pour gérer l’anxiété.

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16
Q

Comment l’infirmière peut-elle collaborer avec l’équipe multidisciplinaire dans le traitement des TCA ?

A

L’infirmière fait partie intégrante de l’équipe pluridisciplinaire qui comprend des psychiatres, des psychologues, des nutritionnistes et des médecins. Elle assure la liaison entre les différents intervenants, partage les observations sur l’évolution des symptômes et les comportements alimentaires du patient, et soutient la mise en œuvre du plan de traitement global.

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17
Q

Quel est le rôle de l’infirmière dans la gestion des crises chez les patients souffrant de TCA ?

A

L’infirmière doit être formée pour reconnaître les signes de crise chez un patient souffrant de TCA, comme une perte de contrôle alimentaire ou un risque vital (complications cardiaques, déshydratation sévère). Elle intervient rapidement pour sécuriser le patient, stabiliser ses paramètres vitaux et coordonner les soins urgents. Elle doit également rassurer le patient et le soutenir psychologiquement pendant la crise.

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18
Q

Quelle approche l’infirmière utilise-t-elle pour établir une relation de confiance avec un patient atteint de TCA ?

A

L’infirmière adopte une approche empathique, non jugeante, et respectueuse, en montrant une écoute active et en étant patiente face aux résistances du patient. Elle évite de se concentrer uniquement sur les comportements alimentaires, mais cherche à comprendre les enjeux émotionnels et psychologiques sous-jacents, afin d’établir une relation thérapeutique de confiance.

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19
Q

Quelle est l’importance de la surveillance psychiatrique par l’infirmière chez les patients souffrant de TCA ?

A

L’infirmière joue un rôle clé dans la surveillance des symptômes psychiatriques associés aux TCA, comme l’anxiété, la dépression, les troubles de l’image corporelle et l’obsession alimentaire. Elle évalue la détresse émotionnelle du patient et travaille avec les autres professionnels pour ajuster le traitement en conséquence, notamment en cas de comorbidités psychiatriques.

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20
Q

Comment l’infirmière intervient-elle lors de l’évaluation nutritionnelle d’un patient souffrant de TCA ?

A

L’infirmière collabore avec le nutritionniste pour effectuer une évaluation complète des habitudes alimentaires du patient, en documentant l’apport alimentaire, les comportements restrictifs ou compulsifs, et les habitudes de purge. Elle peut également participer à la mise en place de régimes thérapeutiques adaptés, en surveillant leur tolérance et leur efficacité.

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21
Q

Quelle est la place de l’infirmière dans le traitement ambulatoire des TCA ?

A

Dans le cadre du suivi ambulatoire, l’infirmière suit l’évolution du patient à distance, participe à des séances de psychothérapie de groupe ou individuelles, et assure un suivi des comportements alimentaires. Elle veille également à la mise en place de stratégies d’adaptation, soutient le patient dans la gestion du stress et l’accompagne dans ses rendez-vous médicaux.

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22
Q

Quels sont les principaux types de données collectées par l’infirmière dans le cadre des TCA ?

A
  1. Données physiologiques : poids, paramètres vitaux (fréquence cardiaque, tension artérielle, température), état nutritionnel.

2.Données comportementales : habitudes alimentaires, comportements de restriction ou de frénésie alimentaire, purges, exercice physique excessif.

3.Données psychologiques : humeur, anxiété, dépression, perception de l’image corporelle.

4.Données sociales : situation familiale, soutien social, facteurs de stress environnementaux.

23
Q

Quelles sont les données physiologiques importantes à collecter chez un patient souffrant d’anorexie mentale ?

A
  • Poids corporel et indice de masse corporelle (IMC).
  • Signes de déshydratation (bouche sèche, urines foncées).
  • Paramètres vitaux : fréquence cardiaque (pouvant être très basse), tension artérielle, température corporelle.
  • Bilan sanguin pour évaluer les niveaux de sodium, potassium, calcium, et d’autres électrolytes.
  • Surveillance des signes d’ostéoporose, de bradycardie et des arythmies cardiaques.
24
Q

Quelles données comportementales l’infirmière doit-elle collecter ?

A
  • Comportements alimentaires : nombre de repas pris, quantités ingérées, fréquence des épisodes de frénésie alimentaire ou de restriction.
  • Comportements compensatoires : vomissements, utilisation de laxatifs, exercice physique excessif.
  • Rituels alimentaires : nourriture coupée en morceaux, consommation seule, heures spécifiques pour manger.
  • Comportements de dissimulation : refus de manger, cachette de nourriture.
25
Q

Comment l’infirmière évalue-t-elle l’état émotionnel du patient souffrant de TCA ?

A

L’infirmière évalue l’humeur du patient en posant des questions ouvertes sur son état émotionnel. Elle identifie les signes de dépression, d’anxiété, et d’angoisse liés à l’image corporelle, ainsi que les pensées obsessionnelles autour de la nourriture et du poids. L’infirmière observe aussi le niveau d’auto-critique et de perfectionnisme du patient.

26
Q

Quelles données l’infirmière collecte-t-elle pour évaluer les risques de complications liées aux TCA ?

A
  • Risque de dénutrition : surveillance des signes de perte de poids rapide, diminution des réserves de graisse corporelle et de la masse musculaire.
  • Risque de déshydratation : évaluation de l’hydratation par l’examen clinique et la prise en charge de l’équilibre hydro-électrolytique.
  • Risque cardiaque : surveillance de la bradycardie, des arythmies, des symptômes de défaillance cardiaque.
  • Risque de complications digestives : troubles gastriques, lésions œsophagiennes dues aux vomissements répétés, troubles intestinaux dus aux laxatifs.
27
Q

Comment l’infirmière évalue-t-elle les comportements liés à la purge chez les patients souffrant de boulimie ?

A

L’infirmière collecte des informations sur la fréquence des vomissements, l’utilisation de laxatifs, de diurétiques ou d’autres médicaments pour induire la purge. Elle évalue aussi les signes de déshydratation, les symptômes gastro-intestinaux (douleurs abdominales, constipation) et surveille les signes de déséquilibre électrolytique, particulièrement la baisse de potassium.

28
Q

Quelles informations l’infirmière recueille-t-elle lors de l’entretien avec le patient concernant ses habitudes alimentaires ?

A

L’infirmière interroge le patient sur ses habitudes alimentaires :

  • Fréquence des repas et des collations.
  • Types d’aliments consommés (préférences, restrictions).
  • Moments de la journée où les repas sont pris.
  • Comportements d’évitement alimentaire ou de restriction.
  • Existence d’épisodes de frénésie alimentaire (quantité ingérée, rapidité, sentiment de perte de contrôle).
29
Q

Quelles données doivent être collectées spécifiquement lors d’une crise d’hyperphagie boulimique ?

A

Lors d’une crise de frénésie alimentaire, l’infirmière collecte des informations sur :

  • La quantité de nourriture ingérée.
  • Les déclencheurs émotionnels (stress, anxiété, tristesse).
  • Les comportements compensatoires (vomissements, laxatifs,
    etc.).
  • L’impact émotionnel ressenti après la crise (coupable, honte, soulagement).
30
Q

Quand le trouble des conduites alimentaires devient-il une urgence médicale ?

A
  • Insuffisance nutritionnelle sévère : dénutrition extrême, hypoglycémie, carences graves en vitamines et minéraux, troubles électrolytiques (ex. hypokaliémie).
  • Troubles cardiaques graves : bradycardie sévère (fréquence cardiaque < 40-50 bpm), arythmies cardiaques, hypotension extrême.
  • Déshydratation sévère : risque d’insuffisance rénale aiguë, déséquilibres électrolytiques (hypokaliémie).
  • Comportements de purge excessifs : rupture œsophagienne, syndrome de réalimentation, vomissements violents, utilisation excessive de laxatifs.
  • Comportements suicidaires ou automutilation active.
  • Binge eating incontrôlable : ingestion excessive de nourriture avec perte de contrôle, risques gastro-intestinaux ou métaboliques aigus.
  • Syndrome de réalimentation : défaillance organique liée à une réintroduction trop rapide de la nutrition chez un patient gravement dénutri.
31
Q

Quels sont les principes d’une relation de confiance avec un patient souffrant de TCA ?

A
  • Écoute active : Comprendre les préoccupations du patient sans jugement.
  • Respect de l’autonomie : Laisser le patient prendre des décisions tout en l’encourageant à participer au traitement.
  • Absence de confrontation : Ne pas stigmatiser les comportements alimentaires, mais chercher à comprendre le fondement psychologique de ceux-ci.
32
Q

Quelles sont les principales approches thérapeutiques utilisées pour traiter les TCA ?

A
  • Psychothérapies : TCC, thérapie interpersonnelle, thérapie par la pleine conscience.
  • Prise en charge nutritionnelle : Rééducation alimentaire et suivi nutritionnel.
  • Médicaments : Antidépresseurs, antipsychotiques (en cas de comorbidité).
  • Hospitalisation : En cas de gravité, pour une surveillance médicale et psychologique intensive.
33
Q

Qu’est-ce que la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) ?
Réponse :

A

La TCC vise à identifier et modifier les pensées et comportements dysfonctionnels liés à l’alimentation, à l’image corporelle et aux émotions. Elle aide à déconstruire les croyances irrationnelles et à adopter des comportements alimentaires sains.

34
Q

Quel rôle jouent les médicaments dans le traitement des TCA ?

A

Les médicaments peuvent être utilisés pour traiter les comorbidités associées aux TCA, comme la dépression et l’anxiété. Les antidépresseurs (ISRS) sont couramment prescrits pour traiter les symptômes dépressifs et les compulsions alimentaires. Les antipsychotiques peuvent être utilisés dans les cas graves d’anorexie mentale.

35
Q

Quels-sont les signes et symptômes de la sous-alimentation?

A
  • Perte de poids significative (souvent plus de 10% du poids corporel initial).
  • Fatigue excessive et faiblesse générale.
  • Peau sèche et cheveux fins ou cassants.
  • Pâleur de la peau, souvent associée à une anémie.
  • Frissons fréquents ou sensation de froid (hypothermie).
  • Troubles du sommeil (insomnie, réveils fréquents).
  • Maux de tête et étourdissements.
  • Anxiété ou irritabilité accrue.
  • Baisse de la libido.
  • Constipation ou troubles gastro-intestinaux.
  • Diminution de la capacité d’attention et de concentration.
36
Q

Quelle-est la classification des troubles de la personnalité?

A

Les troubles de la personnalité sont classés en trois groupes (clusters) selon leur similitude clinique :

Cluster A (Troubles étranges ou bizarres) :
Paranoïaque
Schizoïde
Schizotypique

Cluster B (Troubles dramatiques, émotionnels ou erratiques) :
Antisocial
Borderline
Histrionique
Narcissique

Cluster C (Troubles anxieux ou craintifs) :
Évitant
Dépendant
Obsessif-compulsif

37
Q

Qu’est-ce qu’un trouble de la personnalité ?

A

Un trouble de la personnalité est un ensemble stable de traits de personnalité qui dévient de manière significative par rapport aux attentes de la culture d’une personne. Cela affecte les domaines suivants :

  • Cognition : Façons de percevoir soi-même, les autres et les événements.
  • Affectivité : Gamme, intensité et régulation des émotions.
    Fonctionnement interpersonnel : Capacité à établir et maintenir des relations.
  • Contrôle des impulsions : Comportements impulsifs et gestion de la frustration.
38
Q

Décris les troubles de la personnalité - Cluster A (Troubles étranges ou bizarres)

A

Personnalité paranoïaque :
Symptômes : Méfiance excessive, tendance à interpréter les actions des autres comme malveillantes.
Comportements : Refus de se confier aux autres, tendance à être en colère ou sur la défensive.

Personnalité schizoïde :
Symptômes : Détachement social, faible expression émotionnelle, manque d’intérêt pour les relations intimes.
Comportements : Préférence pour les activités solitaires, manque d’intérêt pour les expériences sociales.

Personnalité schizotypique :
Symptômes : Idées de référence, pensées ou croyances bizarres, anxiété sociale marquée.
Comportements : Comportements excentriques, idées délirantes non systématisées, croyances magiques.

39
Q

Décris les troubles de la personnalité - Cluster B (Troubles dramatiques, émotionnels ou erratiques)

A

Personnalité antisociale :
Symptômes : Manipulation, mensonge, absence de remords après des actes nuisibles, comportements criminels.
Comportements : Agir de manière impulsive, violer les droits des autres sans culpabilité.

Personnalité borderline :
Symptômes : Instabilité émotionnelle, relations interpersonnelles chaotiques, peur intense de l’abandon.
Comportements : Comportements autodestructeurs, changements d’humeur fréquents, impulsivité.

Personnalité histrionique :
Symptômes : Besoin constant d’attention, comportement théâtral et exagéré.
Comportements : Recherche de validation extérieure, tentatives de manipuler l’attention des autres.

Personnalité narcissique :
Symptômes : Sens exagéré de sa propre importance, besoin d’admiration, manque d’empathie.
Comportements : Exploitation des autres, sentiments de supériorité, égoïsme.

40
Q

Décris les troubles de la personnalité - Cluster C (Troubles anxieux ou craintifs)

A

Personnalité évitante :
Symptômes : Sensibilité accrue à la critique, peur du rejet, évitement des interactions sociales.
Comportements : Eviter les situations sociales, se sentir inadapté ou inadéquat.

Personnalité dépendante :
Symptômes : Besoin excessif d’être pris en charge, peur de la séparation, soumission excessive.
Comportements : Tendance à se soumettre aux autres, difficulté à prendre des décisions seul.

Personnalité obsessionnelle-compulsive (non OCS) :
Symptômes : Préoccupation excessive pour l’ordre, le perfectionnisme, et le contrôle.
Comportements : Rigide, difficulté à déléguer des tâches, préoccupations excessives pour les détails.

41
Q

Quelles-sont les différentes causes des troubles de la personnalité?

A
  • Génétique : Prédisposition familiale ou héritage biologique.
  • Environnementale : Traumatisme précoce, abus, négligence, ou mauvais modèles parentaux.
  • Psychologique : Modèles de pensée et de comportement mal adaptés, souvent développés en réponse à des événements stressants ou conflictuels.
42
Q

Quels-sont les différents traitements des troubles de la personnalité?

A

Psychothérapie :
TCC (Thérapie cognitivo-comportementale) : Pour traiter les schémas de pensée et de comportement dysfonctionnels.
Thérapie dialectique comportementale (TDC) : Spécifique pour les troubles borderline, elle aide à réguler les émotions et les comportements impulsifs.
Thérapie psychodynamique : Exploration des origines des troubles dans l’enfance et du développement des conflits internes.

Médicaments :
Antidépresseurs (pour les symptômes dépressifs et anxieux).
Stabilisateurs de l’humeur (notamment dans les troubles borderline et antisociaux).
Antipsychotiques (en cas de symptômes psychotiques ou de pensées délirantes).

Groupes de soutien :
Sessions de thérapie de groupe pour améliorer les compétences sociales et relationnelles.

43
Q

Quel est le rôle de l’infirmière dans la prise en charge des troubles de la personnalité ?

A
  • L’évaluation clinique : Observation des comportements et des signes de détresse.
  • La gestion des relations interpersonnelles : Établir une relation de confiance, gérer les interactions parfois difficiles.
  • Le suivi des traitements médicaux et psychothérapeutiques : Surveiller l’adhésion au traitement et soutenir le patient dans son parcours thérapeutique.
  • L’éducation thérapeutique : Sensibiliser le patient à la gestion de ses émotions et de ses comportements.
44
Q

Quelles sont les interventions infirmières pour améliorer la relation thérapeutique avec un patient souffrant d’un trouble de la personnalité ?

A
  • Établir une relation de confiance : Être empathique, non jugeant, et respectueux des limites du patient.
  • Maintenir une communication claire et cohérente : Éviter toute ambiguïté, fournir des informations de manière structurée.
  • Poser des limites et des règles claires : Prévenir les comportements impulsifs ou manipulatifs en étant constant et respectueux des règles établies.
  • Encourager l’autonomie : Aider le patient à prendre des décisions et à gérer ses émotions, tout en respectant son rythme.
45
Q

Comment l’infirmière peut-elle gérer les comportements impulsifs chez les patients ?

A
  • Mettre en place un environnement sécurisé : Limiter les sources de stress et les situations de crise.
  • Utiliser des techniques de gestion du stress : Techniques de relaxation, respiration profonde, ou méditation guidée pour apaiser le patient.
  • Encourager la régulation émotionnelle : Apprendre au patient à reconnaître ses émotions et à adopter des stratégies pour les gérer avant qu’elles ne deviennent incontrôlables.
  • Renforcer les comportements appropriés : Récompenser les comportements positifs et utiliser des renforcements positifs.
46
Q

Comment l’infirmière peut-elle soutenir un patient borderline ?

A
  • Créer un cadre stable et prévisible : Les patients borderline réagissent positivement à des règles claires et à une structure cohérente.
  • Favoriser la régulation des émotions : Enseigner des techniques de gestion des émotions comme la pleine conscience (mindfulness) ou la thérapie dialectique comportementale (TDC).
  • Utiliser des techniques de validation émotionnelle : Reconnaître les sentiments du patient tout en les guidant vers des comportements plus adaptés.
  • Encourager la prise en charge active du patient : Aider le patient à reconnaître ses propres triggers émotionnels et à travailler sur des stratégies d’adaptation.
47
Q

Quelles interventions infirmières sont spécifiques à la prise en charge d’un patient narcissique ?

A
  • Maintenir des limites fermes mais bienveillantes : Ne pas céder aux comportements manipulateurs ou excessifs tout en restant respectueux.
  • Favoriser l’autocritique constructive : Aider le patient à reconnaître des comportements inadaptés sans porter de jugement, et encourager l’amélioration de ses interactions avec les autres.
  • Soutenir la gestion des émotions : Aider à développer une meilleure régulation émotionnelle pour éviter les réactions excessives liées à un sentiment d’humiliation ou de rejet.
  • Renforcer l’auto-éfficacité : Encourager l’indépendance et la prise de décisions tout en évitant les dépendances excessives vis-à-vis des autres.
48
Q

Quel rôle l’infirmière joue-t-elle dans la gestion du traitement médicamenteux des troubles de la personnalité ?

A
  • Observation des effets secondaires : Surveiller les effets indésirables des médicaments, notamment les antipsychotiques, antidépresseurs et stabilisateurs de l’humeur.
  • Encouragement à l’adhésion au traitement : Aider le patient à comprendre l’importance du traitement et à surmonter les résistances possibles.
  • Suivi des prescriptions : Vérifier la conformité des prescriptions et observer l’évolution des symptômes en lien avec les traitements.
  • Soutien éducatif : Fournir des informations claires sur les médicaments, leurs effets et les symptômes associés aux troubles de la personnalité.
49
Q

Quel rôle l’infirmière joue-t-elle dans l’éducation thérapeutique des patients souffrant de troubles de la personnalité ?

A
  • Informer le patient sur son trouble : Expliquer le trouble de la personnalité de manière compréhensible pour aider le patient à en reconnaître les signes et à mieux gérer ses comportements.
  • Enseigner des stratégies d’adaptation : Former le patient à utiliser des techniques de gestion des émotions, comme la relaxation, l’expression émotionnelle saine et la gestion du stress.
  • Promouvoir l’autogestion : Encourager le patient à reconnaître ses déclencheurs émotionnels et à mettre en place des stratégies pour les gérer de manière proactive.
  • Impliquer la famille ou les proches : Lorsque c’est possible, sensibiliser les proches à la maladie pour qu’ils soutiennent le patient de manière appropriée.
50
Q

Quelles-sont les interventions infirmières dans la prise en charge des troubles de la personnalité?

A
  • Évaluation continue :
    Observer les comportements du patient, ses réactions émotionnelles et ses relations interpersonnelles.
    Identifier les signes de crise ou de décompensation émotionnelle (par exemple, comportements suicidaires, réactions impulsives, crises de colère).
  • Établissement d’une relation thérapeutique de confiance :
    Créer un environnement sûr et structuré.
    Être empathique, cohérent et non jugeant pour favoriser l’ouverture du patient.
  • Éducation thérapeutique :
    Expliquer le trouble de la personnalité au patient d’une manière compréhensible.
  • Enseigner des stratégies d’adaptation : gestion des émotions, relaxation, pleine conscience, techniques de résolution de problèmes.
  • Gestion des comportements impulsifs et des crises émotionnelles :
    Fournir un cadre stable et prévisible pour réduire les comportements impulsifs.
    Utiliser des techniques de dé-escalade, telles que la respiration profonde et la régulation émotionnelle.
  • Renforcement des comportements adaptés :
    Encourager le patient à adopter des comportements prosociaux et respectueux.
    Utiliser des renforcements positifs (encouragements, reconnaissance des efforts).
  • Intervention en cas de risque suicidaire :
    Évaluer systématiquement le risque suicidaire.
    Assurer une surveillance rapprochée et mettre en place des mesures de sécurité (par exemple, restriction des objets dangereux).
    Informer l’équipe pluridisciplinaire et initier des mesures de soutien intensif (hospitalisation si nécessaire).
  • Soutien à l’adhésion au traitement :
    Suivre la prise des médicaments et surveiller les effets secondaires.
    Encourager l’engagement du patient dans la thérapie (notamment les thérapies comportementales comme la TDC ou la TCC).
  • Soutien familial :
    Sensibiliser la famille ou les proches aux spécificités du trouble de la personnalité pour un meilleur soutien.
    Offrir des ressources pour aider à comprendre et à gérer les relations avec le patient.
  • Encourager l’autonomie du patient :
    Aider le patient à développer des compétences d’autogestion, à prendre des décisions et à assumer ses choix.
    Favoriser la prise en charge active des symptômes et des situations sociales.
51
Q

Quelle-est la différence entre le trouble de la personnalité d’un trait de personnalité?

A

Trait de personnalité :
Définition : Un trait de personnalité est une caractéristique stable et persistante qui reflète la façon dont une personne pense, ressent ou agit dans divers contextes.
Nature : Adaptatif et flexible, il fait partie du développement normal de la personnalité.
Exemple : Une personne qui est naturellement timide, méthodique, ou extravertie sans que cela n’affecte gravement sa vie quotidienne.

Trouble de la personnalité :
Définition : Un trouble de la personnalité est un modèle durable de comportements, de pensées et d’émotions qui dévient de manière significative des attentes culturelles et qui provoque une souffrance ou un dysfonctionnement dans la vie de l’individu.
Nature : Rigidité des traits de personnalité qui devient pathologique, affectant de manière importante les relations sociales, la vie professionnelle et la gestion des émotions.
Exemple : Une personne avec un trouble de la personnalité paranoïaque, dont la méfiance excessive nuit aux relations interpersonnelles et provoque un isolement social.

Principales différences :
* Gravité et impact : Les traits de personnalité sont relativement bénins et ne génèrent pas de souffrance significative. Un trouble de la personnalité est plus extrême et interfère souvent de manière importante avec la vie quotidienne du patient.

  • Flexibilité : Un trait de personnalité est souvent flexible et peut évoluer avec le temps ou dans différents contextes. Un trouble de la personnalité est rigide et persistant, même dans des contextes variés.
  • Adaptabilité : Les traits de personnalité peuvent être adaptés aux exigences de la vie quotidienne, tandis qu’un trouble de la personnalité conduit généralement à des comportements inadaptés et dysfonctionnels.
52
Q

Quelle-est la différence entre les comportements d’automutilation non-suicidaires et les comportements suicidaires dans le trouble de la personnalité limite?

A

Comportements d’automutilation non-suicidaires (CANS) :
Définition : Actes d’automutilation qui ne visent pas à provoquer la mort, mais plutôt à gérer des émotions intenses ou à exprimer un mal-être.
Exemples :
Couper, griffer, brûler sa peau.
Se frapper, se pincer ou se gratter jusqu’à provoquer des blessures.
Objectif : Soulager la souffrance émotionnelle, obtenir un soulagement temporaire de l’anxiété, de la colère, ou de la tristesse intense.
Contexte : Courant dans le trouble de la personnalité limite (TPL), souvent en réaction à une instabilité émotionnelle, à des sentiments de vide ou de rejet.

Comportements suicidaires :
Définition : Actes ou pensées visant à mettre fin à sa vie. Ces comportements peuvent être impulsifs ou planifiés, souvent en réponse à un désespoir profond ou à une crise émotionnelle extrême.
Exemples :
Tentatives de suicide par ingestion de substances, ingestion de médicaments en surdose, sauts, ou utilisation d’objets pour se blesser gravement.
Menaces répétées de suicide.
Objectif : Mettre fin à la souffrance émotionnelle insupportable ou résoudre un conflit interne, en pensant que la mort est la seule issue.
Contexte : Les patients TPL peuvent avoir des idéations suicidaires fréquentes et des tentatives en raison de leur instabilité émotionnelle et de leur difficulté à gérer les relations interpersonnelles.

Principales différences :
Intention : L’automutilation non-suicidaire est principalement utilisée pour gérer la douleur émotionnelle, tandis que les comportements suicidaires visent à mettre fin à la souffrance par la mort.

Gravité : Les comportements suicidaires représentent un risque vital immédiat, tandis que les comportements d’automutilation, bien que graves et indicatifs d’un mal-être profond, ne visent généralement pas à tuer.

Comportements associés : Les comportements suicidaires sont souvent associés à des pensées de désespoir persistantes et une perte d’espoir, tandis que l’automutilation peut survenir dans des moments de crise mais sans la même vision catastrophique du futur.

53
Q

Quelles-sont les modalités thérapeutiques pour les troubles de la personnalité, avec un focus sur le trouble de la personnalité limite (TPL)?

A

Psychothérapie :

  • Thérapie comportementale dialectique (TDC) :
    Objectif : Aider à gérer l’instabilité émotionnelle et les comportements impulsifs caractéristiques du TPL.
    Principes : Combiner des techniques de thérapie cognitivo-comportementale (TCC) avec des stratégies de mindfulness (pleine conscience) et d’acceptation pour aider le patient à mieux réguler ses émotions et ses comportements.
    Avantages : Réduit les comportements suicidaires et autodestructeurs, améliore la régulation émotionnelle et les compétences interpersonnelles.
  • Thérapie cognitive-comportementale (TCC) :
    Objectif : Modifier les schémas de pensée négatifs, irrationnels et les comportements dysfonctionnels.
    Principes : Aider le patient à identifier les pensées et croyances qui alimentent l’instabilité émotionnelle et à les remplacer par des pensées plus réalistes et adaptatives.
    Avantages : Utilisée pour traiter les symptômes de dépression, d’anxiété et de colère associés au TPL.
  • Thérapie psychodynamique :
    Objectif : Explorer les causes sous-jacentes du trouble, souvent liées à des traumatismes précoces ou des relations problématiques avec les figures parentales.
    Principes : Aider le patient à comprendre les conflits internes et les patterns de comportement répétitifs issus de son passé, et à développer une meilleure intégration de soi.
    Avantages : Peut aider à résoudre des problèmes de troubles de l’identité et à améliorer les relations interpersonnelles à long terme.

Médicaments :
* Antidépresseurs (ISRS) :
Utilisés pour traiter les symptômes de dépression et d’anxiété associés au TPL.
Aident à réguler l’humeur et à diminuer l’impulsivité et l’irritabilité.

  • Stabilisateurs de l’humeur (ex. : Lamotrigine) :
    Aident à contrôler les fluctuations émotionnelles intenses, souvent présentes dans le TPL.
    Peuvent réduire les comportements impulsifs et suicidaires.
  • Antipsychotiques de faible dose :
    Parfois prescrits pour traiter des symptômes d’agitation ou des épisodes de paranoïa ou de délires dans les cas sévères de TPL.
    Utilisés à court terme pour les symptômes aigus.

Thérapie de groupe :
Objectif : Fournir un espace pour développer des compétences sociales, améliorer la gestion des émotions et tester des comportements plus adaptés dans un environnement contrôlé.
Avantages : Offre un soutien par les pairs, ce qui peut être particulièrement bénéfique pour les patients ayant des difficultés à gérer les relations interpersonnelles.

Soins psychiatriques intégrés :
Approche multidisciplinaire : Implique une équipe de soignants (médecins, psychologues, infirmiers) pour offrir une approche globale et coordonnée du traitement.
Avantages : Permet un suivi étroit et une réponse rapide aux crises tout en assurant une prise en charge continue du patient, ce qui est essentiel pour les personnes avec un TPL.

Thérapie familiale :
Objectif : Améliorer la compréhension et la communication au sein de la famille.
Avantages : Aide à réduire les conflits familiaux, offre un soutien supplémentaire au patient, et aide les proches à comprendre et gérer le TPL de manière plus efficace.