Apsic 6 Flashcards

1
Q

Expliquer le cycle dans lequel un consommateur récréatif peut tomber

A

Une consommation récréative associé à une vulnérabilité contextuelle peut amener à la consommation comme stratégie d’adaptation qui procure un sentiment de bien-être pour ensuite mener à de la culpabilité, de la honte et de la colère jusqu’à ce qu’une opportunité de brisé le cycle s’arrête jusqu’à la prochaine vulnérabilité contextuelle.

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2
Q

Quelles peuvent être les conséquences physique d’une consommation d’alcool abusive et chronique ?

A
  • Neuropathie périphérique : lésions nerveuses qui cause de la douleur et des sensations de brûlures, de picotements ou démangeaisons aux extrémités.
  • Myopathie alcoolique : douleur, sensibilité et œdème musculaire
  • Encéphalopathie de Wernicke : paralysie des muscles oculaires, diplopie, ataxie, somnolence et stupeur
  • Psychose de Korsakoff : confusion, perte de mémoire récente et fabulation. Souvent associé à l’encéphalopathie de Wernicke
  • Cardiomyopathie alcoolique : accumulation de lipides dans les cellules du myocarde entraînant une hypertrophie et un amincissement des parois du cœur. Provoque une insuffisance cardiaque ou arythmie
  • Œsophagite : inflammation douloureuse de l’œsophage
  • Gastrite : inflammation de la paroi de l’estomac, douleur épigastrique, nausées, vomissements et distension de l’estomac
  • Pancréatite
  • Hépatite alcoolique : inflammation du foie.
  • Cirrhose : les cellules du foie sont détruites et remplacées par un tissu fibreux (cicatriciel) non fonctionnel. Nausées, vomi, perte de poids, douleurs abdo, ictère, œdème, anémie et anomalie de coagulation. Peut provoquer plusieurs complications si pas de tx.
  • Leucopénie : trouble lié à l’usage d’alcool perturbe la production, le fonctionnement et le mouvement des leucocytes donc augmente le risque d’infections.
  • Trombocytopénie
  • Dysfonction sexuel
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3
Q

Qu’est ce que peut faire sur l’organisme les sédatifs, hypnotiques et anxiolitiques ?

A

Entraînent une dépression du SNC. Peuvent soulager l’anxiété jusqu’à mener le décès. Effets sur l’organisme :
- Réduit l’activité cérébrale, nerveuse, musculaire et cardiaque
- Effets sur le sommeil et le rêves
- Sur le système respiratoire : dépression respiratoire
- Cardiovasc : hypotension, forte dose : défaillance cardiovasc
- fonctionnement hépatique : stimulent la production des enzymes hépatiques
- température corporelle : fortes doses : abaisser la température
- fonctionnement sexuel : 2 phases : accroissement de la libido puis baisse du plaisir

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4
Q

Qu’est-ce que le cannabis peut provoquer sur le plan physique et psychologique d’une consommation abusive et chronique ?

A

Une conso excessive et prolongée augmente le risque de troubles psychotiques et d’apparition d’autres troubles mentaux. Elle peut aussi mener à une indifférence affective, désintérêt, humeur dysphorique et manque d’attention. Peut causé problèmes :
- Cardiovasc : tachycardie et hypotension
- Respi : laryngite, bronchite, toux et expectorations, cancer du poumon

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5
Q

Qu’est-ce qu’une intoxication ?

A

L’apparition d’un ensemble de symptômes réversibles et propres à une substance donnée, consécutifs à l’usage récent de cette substance. Les symptômes se manifestent durant l’ingestion ou peu de temps après. Agit sur le SNC en provoquant des perturbations physiques et psychologiques. L’altération du jugement entraîne des comportements inadaptés et inappropriées et peut nuire au fonctionnement.

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6
Q

À quel moment une consommation est considéré problématique ?

A

Lorsque la consommation de celle-ci nuit à la capacité de la personne de s’acquitter de ses responsabilités professionnelles, scolaires ou domestiques. Se caractérise par un état de dépendance.

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7
Q

Qu’est-ce qui peut signaler qu’une personne est dépendante d’une substance ?

A

Dépendance se définit par :
- la consommation compulsive et continuelle de la substance ou
- la répétition d’un comportement compulsif en dépit des problèmes importants qui en résultent
- l’incapacité de cesser de consommer ou de cesser un comportement malgré des tentatives répétées
- l’apparition d’une tolérance
- symptômes de sevrage à la suite de l’arrêt ou d’une diminution

Dépendance psychologique: lorsque la personne considère que l’utilisation de cette substance est nécessaire pour optimiser son bien-être, ses relations interpersonnelles ou ses performances.

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8
Q

Quels sont les critères diagnostiques d’un problème de trouble de consommation d’une substance ?

A

Mode d’usage problématique conduisant à une altération du fonctionnement avec au moins 2 des manifestations suivantes, au cours d’une période de 12 mois :
1. Consommé en qqt importante ou sur une période prolongé que prévu
2. Désir persistant ou efforts infructueux pour diminuer la conso
3. Beaucoup de temps passé à des activités nécessaire pour en obtenir la substance, la consommé ou récupéré
4. Craving ou besoin de conso
5. Conso répétée conduisant à incapacité de remplir des obligations majeures
6. Conso continue malgré problèmes interpersonnels ou sociaux
7. Activités abandonnées ou réduite à cause de conso
8. Met sa vie en danger
9. Problème physique ou psychologique ne l’empêche pas de consommer
10. Tolérance perçu par besoin de qqt plus élevé
11. Effet de sevrage

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9
Q

Quelles sont les méthodes pharmaco qui peuvent aider le pt à faire son sevrage d’alcool ?

A

o Naltrexone (Revia) : 1ere intention aide à l’abstinence. Effet antagoniste au niveau des opioïdes. Bloque les aires du cerveau associées au plaisir de l’alcool et d’autres stupéfiants comme les opiacés ce qui inhibe le sentiment de devoir boire de l’alcool donc facilite le sevrage. Peut prendre plusieurs jours avant de faire effet.
o Acamprosate (Campral) : diminue les symptômes associé au sevrage. Inefficace chez la personne qui consomme encore.
o Disulfirame (Antabuse) : 2e intention. Entraîne une réaction physiologique rapide et aversive lors de la consommation d’alcool. Il ne faut pas consommer en même temps.
o Benzodiazépines : thérapie de substitution pour le sevrage d’alcool. Horaire régulier ou prn. Mais risque de dépendance.

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10
Q

Qu’est-ce que l’approche de réduction des méfaits et dans quel cas est-il pertinent d’utiliser cette méthode ?

A

Englobe plusieurs interventions permettant d’aider la personne à prévenir les risques liés à la consommation sans toutefois qu’elle ait à cesser sa consommation si elle n’est pas prête à le faire dans l’immédiat. Permet d’améliorer les compétences et les connaissances des personnes consommatrices afin qu’elles puissent mener une vie plus saine et plus sécuritaire tout en réduisant les risques. Ça permet à la personne de diminuer sa qqt ou la fréquence de sa conso. L’infirmière doit respecter les choix de la personne et l’accompagner dans l’objectif qu’elle se fixe. À utiliser quand la personne ne veut pas faire un arrêt complet.
Ex. Donner des seringues, centre de consommation supervisé

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11
Q

Quel est le rôle de l’infirmière en réduction des méfaits ?

A
  • Utiliser une approche humaniste sans jugement en acceptant les choix de la personne
  • Proposer une gamme d’approche pour soutenir les objectif de la personne qui n’inclut pas nécessairement l’abstinence.
  • Soutenir la personne malgré le maintien de certains comportements pouvant être néfastes à sa santé
  • Donner de l’information et des suggestions sur les médicaments et les options thérapeutiques, mais la personne prend elle-même ses décisions. Le partenariat est important ++
  • Célébrer chaque petite victoire malgré le temps que ça prend pour y arriver. Garder une attitude positive
  • Aider la personne à comprendre les conséquences de ses choix et de ses comportements
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12
Q

Quelles sont les tx pharmaco utilisé pour le sevrage d’un trouble lié à l’usage des opiacés ?

A

o Naloxone (Narcan) : antidote aux opiacés et agit rapidement pour renverser les effets d’une surdose. Peut aider à rétablir la respiration en 2 à 5 minutes. Bloque les récepteurs du SNC. Dure seulement 20 à 90 min, donc ça prend plusieurs doses.
o Méthadone et buprénorphine (suboxone) :plus utilisé. tx par agonistes opioïdes, tx de substitution. Permet d’atténuer les symptômes de sevrage et de réduire le risque global de mortalité. Agissent en remplacement des effets physiques des opioïdes qui étaient consommés.
L’infirmière doit s’assurer de faire un suivi régulier, car peut prendre plusieurs semaines pour trouver la dose adéquate pour la personne. Faible dose puis augmenter graduellement pour ne pas causer de surdose.

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13
Q

Quel est le rôle de l’infirmière concernant l’utilisation d’une pharmaco pour un sevrage ?

A
  • Approche axé sur la réduction des méfaits
  • Approche d’entretien motivationnel
  • Suivi des symptômes de sevrage
  • Prévention de la rechute
  • Enseignement: Sur trousse de naloxone (où s’en procurer une et comment ça fonctionne), aller chercher la méthadone à la pharmacie die, pour la Suboxone on doit induire des symptômes de sevrage avant de la commencer
  • Travail en partenariat avec les ressources dans la communauté et dans le milieu de santé
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14
Q

Quelles sont les 3 grandes catégories de substances et nommez des exemples

A

a. Dépresseurs du SNC : alcool, sédatifs, opiacés, héroïne
b. Stimulants du SNC : Cocaïne, amphétamines, nicotine, caféine
c. Perturbateurs du SNC : cannabis, LSD, ecstasy

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15
Q

Quels sont les troubles de santé mentale souvent associé au trouble de la consommation?

A

Schizophrénie et trouble bipolaire:
La présence simultanée de ces 2 troubles est généralement désignée par les termes comorbidité ou trouble concomitant. On ne sait pas vraiment quel trouble mène à l’autre, il existe plusieurs modèles.
La proportion de troubles mentaux est 3x plus élevé parmi les personnes aux prises avec un trouble lié à l’usage de substances. Surtout, trouble anxieux, dépressifs et schizophrénie et troubles d’adaptation de la personnalité. Presque la moitié des gens ayant un trouble d’usage de substance ont aussi un trouble de santé mentale.

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16
Q

Quels sont les étapes du traitement d’un trouble de consommation et quel est le but de chaque étape ?

A
  1. Engagement: La personne n’a pas de contact régulier avec le clinicien pour les troubles concomitants. Il faut donc établir une alliance de travail avec la personne.
  2. Persuation: La personne a des contacts réguliers avec le clinicien, mais ne veut pas chercher à réduire l’utilisation de substances. Il faut: faire prendre conscience à la personne que l’utilisation de substances est un problème, et continuer à la motiver et à la soutenir dans le changement.
  3. Traitement actif: La personne a la motivation nécessaire pour réduire l’utilisation pendant au moins 1 mois, mais pas + que 6. But: aider la personne à persister dans sa démarche et à viser l’abstinence, si c’est ce qui est souhaité.
  4. Prévention des rechutes: La personne n’a pas consommé depuis au mois 6mois. Il faut: Faire prendre conscience qu’elle peut faire une rechute et inclure d’autres aspects de la vie de la personne dans le rétablissement.
17
Q

Quelles sont les interventions à faire en cas de déni sur problème de consommation d’alcool ?

A

Établir un lien de confiance. Manifester une attitude de considération positive sans déresponsabiliser la personne vis-à-vis ses comportements.

Clarifier toute idée exprimée par la personne en adoptant une attitude objective et sans jugement

Cerner les problèmes récents ou les comportements inadaptés de la personne et voir avec elle en quoi la conso d’alcool y a contribué.

Garder une attitude bienveillante et non confrontante

Inciter la personne à participer à des activités de groupe

Explorer des stratégies d’adaptation autres que la conso d’alcool. Aider la personne à choisir les stratégies qui lui convient le mieux et souligner les efforts effectués

18
Q

En quoi les groupes de soutien peuvent-ils être pertinent comme approche thérapeutique des troubles de consommation ?

A

Puissant agent de changement. Sert à se reconnaître à travers les autres personnes qui connaissent des problèmes similaires aux leurs et pourvoir en discuter avec elles. De comprendre leurs propres attitudes envers l’utilisation de la substance ainsi que leur résistance a y renoncer en voyant comment les autres réagissent. Apprendre à exprimer plus directement et efficacement leurs sentiments et leurs besoins. Ils permettent à la personne d’acquérir des stratégies d’adaptation appropriées, d’apprendre à résoudre les problèmes engendrés ou exacerbés par les substances et de trouver des moyens d’améliorer sa qualité de vie et d’agir plus efficacement sans la consommation de substances. Objectif dépend des groupes :

  • Aide les personnes à comprendre et à gérer les sentiments et les situations difficiles
  • Centrés sur la formation orientés vers l’éducation psychologique et l’autogestion.
19
Q

Quels sont les objectifs ou résultats des interventions infirmières pour les troubles de consommation en général ?

A

La personne ne cause pas de tort à elle-même ou autrui

Elle reconnait être responsable de son comportement

Reconnait le lien entre sa consommation et ses problèmes personnels

Elle utilise d’autres mécanismes d’adaptation en situation stressante

Démontre la motivation d’effectuer un changement

Augmentation de l’estime de soi

Prend conscience de l’importance de ne pas consommer pour préserver son bien-être

20
Q

Quels sont les signes de sevrage de l’alcool ?

A

tremblements, tressautements de la langue et paupières, N/V, malaises ou faiblesses, tachycardie, diaphorèse, hypertension, anxiété, humeur dépressive, hallucination, céphalée, insomnie, même délirium.