Apsic 1 Flashcards

1
Q

Principaux mécanismes de défense

A

Régression : cmpt antérieurs ou les besoins étaient satisfaits

Refoulement : blocage inconscient des émotions, impulsions, souvenirs désagréables

Répression : représentation d’un idée ou pulsion devient intolérable et est oublier

Déni : refus de reconnaitre la réalité d’une perception traumatisante

Annulation rétroactive : annuler un évenement ou une pensée à l’origine d’un conflit psychique (pensée magique)

Formation réactionnelle : attitude susceptible de se transformer en traits de caractère. Émotions qui produisent de l’anxiété sont contre-balancés par des émotions inverse

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2
Q

définition du stress/anxiété non pathologique

A

l’anxiété est la réaction du corps lorsqu’il fait face à un stresseur.
Ça peut être une réaction normale dans certaines situations si les signes et symptômes d’anxiété se dissipent lorsque le danger passe

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3
Q

Définition de l’anxiété pathologique

A
  1. réaction disproportionnée au danger ou à la menace
  2. réaction persistante après la disparition du danger ou de la menace
  3. Capacité fonctionnelle touchée (intellectuelle, sociale, professionnelle)
  4. Souffre de problème psychophysiologique (colite, dermatite)
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4
Q

Différents niveaux d’anxiété et leurs définitions

A

Anxiété légère : Niv sous-clinique, entraine certains effets sur le plan émotionnel, social, professionnel (la gêne)

Anxiété modérée : symptômes plus fréquents et persistants mais fonctionnement maintenu. Les symptômes peuvent être d’ordre d’une perception de tension interne. Peut nécessité l’aide professionnelle.

Anxiété sévère : Symptômes sévères et persistants, fonctionnement très affectés. Peut avoir une augmentation de la FC, sentiment de panique, désir de fuire et d’isolement.

Anxiété de type panique : attaques de panique fréquentes, récurrentes et inattendus.

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5
Q

Facteurs de risque : Influences génétiques (tx anxieux et TOC)

A

Altérations biochimiques : abus ou privation de drogues, maladies chroniques (respiratoires, hyperthyroidie (changement hormonal)), stress prolongé

Altérations neuroatomiques : hérédité (vulnérabilité biologique, antécédent familiale de tx mentaux)

Tendances innées, tempérament : Genre, peut être modulé par l’entourage aussi

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6
Q

Facteurs de risque : Influences développementales (tx anxieux et TOC)

A

expériences susceptibles de porter atteinte au développement affectif, cognitif, identitaire ou social

expériences traumatiques

expériences d’abandon

expériences d’abus dans l’enfance

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7
Q

Facteurs de risque : Conditions présentes

A

Stratégies d’adaptation inefficaces

absence de réseau de soutien

perte récente

Présence de stresseur

âge (après 20 ans en général)

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8
Q

Manifestations cliniques (général) de l’anxiété

A

tachycardie, dyspnée, diaphorèse, nervosité, inquiétudes, agitation

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9
Q

Trouble de panique (signes cliniques)

A

attaques de panique récurrentes

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10
Q

TAG (signes cliniques)

A

inquiétudes excessices sur plusieurs situations qui nuient au fonctionnement de la Personne

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11
Q

Agoraphobie (signes cliniques)

A

Peur d’endroit ou situation ou il est difficile de s’échapper qui cause parfois l’incapacité de sortir de chez soi

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12
Q

Anxiété sociale (signes cliniques)

A

Peur excessive lorsque risque d’être au centre de l’attention ou risque d’être jugé, diminution du fonctionnement social et professionnel

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13
Q

Phobie spécifique (signes cliniques)

A

réaction excessive à une situation précise. pathologique lorsque nuit au focntionnement

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14
Q

TOC (signes cliniques)

A

obsession, compulsion ou les 2 avec une souffrance notable et une altération du fonctionnement

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15
Q

Différence entre obsession et compulsion

A

Obsession : « Pensée, impulsion, idée ou représentation persistante et répétée s’imposant à la conscience d’une personne qui bien qu’elle le reconnaisse comme excessive et irrationnelle ne parvient pas à les réprimer »
(Obsession= nature cognitive)
Exemples : Propreté ou contamination, doute ou erreur, ordre, religieuses, agressivité, sexuelles

Compulsion : « pulsion ou besoin irrépressible d’accomplir certains actes ou rituel qui peuvent sembler irrationnels »
(Compulsif= nature comportemental)
Exemples : Lavage des mains, ordonner, vérifier, prier, compter, répéter silencieusement certains mots

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16
Q

Interventions lors d’attaque de panique

A
  • Rester avec la personne
  • Rassurer sur sa sécurité
  • Attitude calme, objective, on parle des faits
  • Messages brefs, mots simple
  • si hyperventilation : respirer avec un sac papier, 6-12 normales et périodes de respiration diaphragmatique
  • diminution des stimuli
  • Médication PRN
    Après : analyser les éléments déclencheurs, enseignements des signes/symptômes de la montée d’anxiété et méthodes pour diminuer/stopper sa progression
17
Q

Élaboration d’un plan de soin pour le TOC

A
  • analyse de ce qui cause l’anxiété
  • enseignement pour cerner les facteurs précipitants
  • début du traitement : laisser du temps à ses rituels (éviter de porter un jugement ou de la désapprobation)
  • définir un horaire d’activité bien structuré avec la personne, qui lui laisse du temps pour accomplir ses rituels (structure = confort et un sentiment de sécurité nécessaire pour faire face aux activités quotidiennes)
  • Répondre aux besoins de la personne plutôt que d’avoir recours à la privation totale,
  • Renforcement positif si cmpt adapté (renforce l’autonomie et hausse de l’estime de soi)
  • Analyser avec la personne sa perception du danger afin de pouvoir l’aider dans un processus de désensibilisation ou de l’immersion
  • Encourager la personne à analyser ses sentiments plutôt qu’à les réprimer
  • Examiner avec la personne ce qui peut changer et ce qui ne peut pas changer (accepter les aspects de la situation qui ne pourront jamais changer)
  • Administrer les méthodes de soulagement pharmacologiques selon l’ordonnance et proposer des méthodes non-pharmacologiques en fonction de l’obsession-compulsion.
  • distraction afin d’aider la personne à interrompre ses pensées obsessives et ses rituels, par exemple la relaxation, l’activité physique et toute autre activité constructive qui lui convient.
  • Utiliser la technique de renversement des habitudes (TRH) p.463
  • enseignement quant au TOC, la médication
  • Offrir les coordonnées de ressources comme des services de soutien externes (groupe de soutien, psychothérapie individuelle)
18
Q

Interventions lors de troubles de l’anxiété

A
  • Déterminer les préoccupations immédiates
  • inciter à parler des changemnts désirés
  • discuter des changements possibles
  • Détermination des forces et ressources de la personne
  • Répondre aux beosins d’apprentissages, stratégies d’adaptation possible (avantages, inconvénients avec la personne)
  • Objectifs réalistes SMART (spécific, measurable, achievable, realistic, timely)
  • respiration, méditation, étirement, activité physique
  • rétroaction positive
19
Q

Approche thérapeutique pour les troubles anxieux

A
  • faire attention à notre propre anxiété (transferable)
  • accueil et le soutien.
  • Éviter de poser des jugements et de culpabiliser la personne.
  • approche centrée sur le respect, l’écoute active et l’empathie tout en utilisant le toucher thérapeutique afin de rassurer mais faire attention à une personne qui pourrait le percevoir comme une agression.
  • Développer une relation d’aide avec la personne basée sur l’alliance thérapeutique
  • promouvoir la croissance du client, son autonomie et son rétablissement.
  • clarté, la loyauté, l’affirmation de soi, la cohérence, le regard positif, l’immédiateté ainsi que la confrontation douce (au besoin, à éviter au débit de la relation).
20
Q

À l’arrivée a l’urgence si crise de panique

A

Bilan sanguin et ECG :
si crise de panique : présente de lactate, sensibilité accrue à l’hypercapnie, diminution du taux de CO2 sérique, diminution du taux de sérotonine. aucune arythmie
si IDM : présence de troponine et arythmie

21
Q

Options thérapeutique non-pharmacologique

A

a. Prise de conscience : permet de se rendre compte de l’action des facteurs qui créent le stress et des émotions associées aux réactions stressantes
b. Recherche de détente : activités motrices ou techniques de respiration et de relaxation progressive
c. Méditation pleine conscience : 20min une ou deux fois par jour, efficace pour baisser la tension artérielle et atténuer d’autres symptômes liés au stress
d. Soutien social : influence sur la capacité d’adaptation au stress, permet d’exprimer ses émotions
e. Journal : permet d’exprimer ses émotions sans jugement
f. Résolution de problème : stratégie d’adaptation, voir la situation d’un point de vu objectif et entreprendre une démarche de résolution de problème ou de prise de décision
i. Évaluer les faits
ii. Exprimer les objectifs visés par la résolution de la situation stressante
iii. Examiner les solutions possibles
iv. Déterminer les risques et avantages
v. Sélectionner une solution
vi. La mettre en application
vii. Évaluer le résultat de cette solution
viii. Si non efficace, en sélectionner une autre
g. Thermomètre de certitude : permet de classer les situations anxiogènes
h. Important de se baser sur qui fonctionne avec le patient (ce qu’il veut)

22
Q

Qu’est-ce que la TCC

A

peu de séances ; thérapie qui cherche à trouver des stratégies pour résoudre le problème (pas tout le monde a accès) ; dépend de la volonté du patient (bcp de travail)

23
Q

Pharmacothérapie : benzodiazépines (indication, durée, effets secondaires)

A

indication : Traitement d’appoint en situation de crise ou en attendant que les antidépresseurs soient efficaces (4 à 6 semaines).
(insomnie, délirium tremens, spasmes des muscles squelettiques, troubles convulsifs, état de mal épileptique et sédation préopératoire)

durée : Courte durée, risque de tolérance et dépendance
Nécessite un sevrage

effets secondaires : Somnolence, sédation, fatigue, faiblesse, ataxie, étourdissement et dépression respiratoire, diminution des performances motrices

24
Q

Pharmacothérapie : antidépresseur ISRS

A

indication : Traitement de première intention des troubles anxieux (TOC)

Durée : Longue durée, bonne tolérance

Effets secondaires : Céphalées, nausées, vomissements, diarrhée, constipation, fatigue, étourdissement, insomnie, baisse de la libido et autres troubles sexuels

25
Q

interventions inf : benzodiazépines

A

avant le début du traitement :
- évaluation de l’état mentale pour anticiper l’impact des effets indésirables
- évaluer PA et FC
- évaluer présence de troubles respi
- Éval les habitudes de sommeil (mise en place de mesures non-pharmaco)

pendant le traitement :
- suggerer tenue d’un journal (habitudes de sommeil, effets des traitements pharmaco et non-pharmaco)
- prévenir risques de chutes et blessures (environnement sécuritaire)

26
Q

enseignement sur les benzodiazépines

A
  • effets possibles (somnolence diurne, difficulté de concentration)
  • ne pas conduire
  • éviter l’alcool
  • dépression respir et diminution de l’état de conscience = consultation medecin
  • respect de la posologie pour diminuer risque de sevrage, d’intox et dépendance
  • consommation plus de 4 semaines peut causer effets négatifs sur la sommeil
  • proposer mesures non-pharmaco
27
Q

clomipramine : antidépresseur tricyclique

A

indication : trouble dépressif majeur, TOC

durée : plus de 2 semaines (habituellement 4 à 6 semaines)

effets secondaires : suicide, agranulocytose, étourdissement, constipation, nausée, troubles sexuelles

surveillance : suicide, agranulocytose

interventions :
- FSC : risque de syndrome sérotoninergique (confusion, tremblement, myoclonies, frissons, hyperthermie, diaphorèse, agitation, diarrhée)
- recherche extrapyramidaux (principalement personnes âgées) : rigidité, dystonie, akathisie