Apsic 4 Flashcards

1
Q

Quelle est la différences entre un facteur prédisposant, contribuant et précipitant pour le risque de suicide

A
  • Prédisposant : facteurs qui se trouvent dans le passé de la personne et qui contribuent à sa vulnérabilité
  • Contribuant : qui contribuent dans le moment présent à la fragilité de la personne
  • Précipitant : qui ont le potentiel de déclencher des idées suicidaires ou une tentative de suicide.
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2
Q

Quels sont les facteurs prédisposants du suicide

A

-Problèmes de santé mentale (dépression, schizo, troubles anxieux)
-Problèmes de dépendance aux substances
-Une ou plusieurs tentatives de suicides
-Divers traites de personnalité (anxiété, faible estime de soi, impulsivité)
- Problèmes de santé physique chronique
-Maltraitance dans l’enfance
-Chômage ou pauvreté
-Isolement et absence de soutien social

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3
Q

Quels sont les facteurs contribuants au suicide

A

-Abus de substances et de jeux au hasard
-Idées suicidaires antérieures
-Vivre seul
-Effritement dans les relations interpersonnelles
-Refus de demander de l’aide
-Augmentation de l’impulsivité
-Conflits dans la famille ou au travail
-Absence de réseau de soutien
-Deuil récent
-Disponibilité des moyens pour se suicider
-Manque de continuité dans les soins

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4
Q

Quels sont les facteurs précipitants pour le suicide

A

-Ado : rupture amoureuse, échec scolaire, conflits soudains avec la famille ou ses pairs, intimidation ou humiliation.
-Adulte : Rupture amoureuse, perte d’emploi, échec professionnel, conflit avec la justice, difficultés financières
-Personne âgée : deuil, perte du permis de conduire, perte de l’autonomie, emménagement dans un établissement pour p.a, maladie chronique.

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5
Q

Nommez quelques facteurs de risque de suicide

A
  • État civil : le fait d’avoir un état civil autre que marié augmente le risque d’avoir des comportements suicidaires
  • Sexe : les femmes sont plus nombreuses à faire des tentatives de suicide, mais les hommes en meurent plus souvent que les femmes.
  • La religion : pour certains il s’agit d’un facteur de protection et pour d’autres un facteur de risque
  • Facteurs socioéconomiques : les classes sociales supérieures er inférieures affichent un taux de suicide plus élevé que celui des classes moyennes.
  • Ethnicité : Au canada les Premières Nations ont des taux de suicide supérieurs à la population générales mais dépend des communautés.
  • Troubles de santé mentale : dépression, trouble bipolaire, trouble lié à l’usage des substances, schizo.
  • Problèmes de santé physique : trauma crâniens, troubles du sommeil, VIH-sida, maladie chronique douloureuse.
  • ATCD familiaux de suicide
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6
Q

Nommez quelques exemples de facteurs de protection du suicide

A
  • Individuels : capacité de demander de l’aide, connaissance de soi, activités valorisantes, bon état de santé physique et psychologique, saines habitudes de vie, capacité à résoudre des problèmes, optimisme devant l’avenir (buts à atteindre), capacité à se faire des amis.
  • Familiaux : relations harmonieuses avec la famille, dialogue dans le milieu familial, ouverture au sein de la famille, croyances culturelles ou religieuses qui réprouvent le suicide, développement d’un modèle d’entraide, milieu scolaire et familial valorisant.
  • Sociaux : accès à des activités dans la communauté, accès à des services d’aide, continuité des services, programmes de prévention du suicide.
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7
Q

Qu’est-ce que l’urgence suicidaire?

A

les idées, les actes et les plans suicidaires qui laissent présager une intention suicidaire à court terme (48heures).

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8
Q

Que veut dire l’acronyme COQ et pourquoi on l’utilise?

A

C : comment
O : où
Q : quand
Stratégie mnémotechnique pour déterminer si un plan suicidaire est présent. Toutefois l’urgence suicidaire ne se limite pas à ces trois questions.

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9
Q

Que comprend l’évaluation de l’urgence suicidaire ?

A
  • Fréquence des idées suicidaires
  • La durée de ces idées
  • L’intention suicidaire
  • Plan suicidaire
  • Dangerosité et létalité du moyen et l’accès à celui-ci
  • Le niveau de tension émotive de la personne
  • Capacité de la personne à demander de l’aide
  • Soutien social
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10
Q

Nommez quelques indices qui peuvent indiquer un risque suicidaire

A
  • Indices comportementaux : mettre de l’ordre dans ses affaires, testament, notes de suicide, soudaine amélioration de l’humeur.
  • Indices verbaux : propos directs (Je vais me suicider) ou indirects (c’est la dernière fois que vous me voyez)
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11
Q

Doit-on avoir un trouble dépressif pour avoir des idées suicidaires ?

A

Non, les idées suicidaires sont le résultat de l’interaction de plusieurs facteurs. Le désespoir est un symptôme de dépression et un facteur sous-jacent de prédisposition au suicide

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12
Q

Qu’est-ce qu’un plan de sécurité et quel est son utilité?

A

Intervention qui consiste à outiller la personne présentant des idéations ou des comportements suicidaires afin qu’elle soit en mesure de prévenir un passage à l’acte. Aussi appelé dans certains milieux un filet de sécurité.

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13
Q

quels sont les 6 éléments à mettre en place dans un plan de sécurité?

A
  • Reconnaitre les signes avant-coureurs
  • Choisir et utiliser des stratégies d’adaptation internes que la personne peut mettre en œuvre sans avoir à contacter quelqu’un d’autre
  • Trouver des personnes et des milieux sociaux sains que la personne peut fréquenter pour obtenir du soutien et pour se distraire
  • Trouver les membres de la famille ou autres proches qui peuvent l’aider à traverser un éventuelle crise
  • Trouver des coordonner des ressources communautaire, professionnels et autres services auxquels la personne peut s’adresser en cas de crise
  • Trouver des moyens de restreindre l’accès aux moyens létaux que la personne pourrait utiliser.
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14
Q

Pourquoi doit-on évaluer les stratégies d’adaptation de la personne?

A

La détermination des stratégies d’adaptation efficaces par le passé démontre à la personne que des solutions autres que le suicide sont possibles et qu’elle possède déjà certains ressources pour surmonter ces difficultés.

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15
Q

Nommez quelques exemples de techniques de communication qu’on peut mettre en place afin d’améliorer la communication lors de l’évaluation du risque suicidaire (page 295)

A

-La normalisation: Faire sentir à la personne qu’elle n’est pas la seule à avoir des idées suicidaires
-Poser des questions portant sur les faits comportementaux plutôt que sur des opinions ou des impressions
-Faire des suppositions douces en présumant l’existence des pensées ou des gestes suicidaires
-Poser des questions sur des situations plus spécifiques (utile si la personne nie toute idée suicidaire)

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16
Q

Quels sont les moments critiques ou on doit réévaluer le risque suicidaire?

A
  • Lorsqu’il y a changement dans la présentation clinique du pt ou une aggravation des Sx.
    -Au changement de la médication ou traitements
    -Lorsque l’inquiétude des proches augmente
    -Lorsqu’une personne arrête son traitement
17
Q

Quelles interventions peut-on mettre en place afin d’assurer la sécurité du pt lors d’un risque modéré/élevé de suicide?

A
  • Créer un environnement sécuritaire, éliminer les articles potentiellement dangereux.
    -Surveiller étroitement la personne
    -Collaborer avec la personne pour élaborer un plan de sécurité
    -Encourager la personne a exprimer ses sentiments
18
Q

Quelles interventions mettre en place en lien avec les stratégies d’adaptation inefficaces?

A

-Aider la personne à reconnaitre les stresser et les signes avant-coureurs
-Explorer avec la personne des stratégies utilisée dans le passé qui étaient efficaces
-Garder une attitude qui démontre à la personne qu’on ne la juge pas
-Aider la personne à trouver des réseaux de soutien, ressources ou activités qu’elle peut utiliser pour assurer sa sécurité

19
Q

Quelles infos peut-on transmettre aux proches d’une personne suicidaire?

A
  • Prendre au sérieux tout indice
    -Ne pas accepter de garder le secret
    -Trouvez de l’aide pour elle et pour vous-même
    -Sachez bien écouter
    -Dire à la personne à quel point son suicide serait dévastateur
    -Se familiariser avec les différents organismes qui viennent en aide aux personnes suicidaires
    -Redonner de l’espoir à la personne
    -Donner de l’amour et des encouragements
20
Q

Pourquoi est-il déconseillé de réaliser un contrat de non-suicide?

A

-cette méthode ne garantit rien
-Peut créer un sentiment de sécurité non justifié pour le clinicien
-Il y a un danger de relâcher sa vigilance et de moins réévaluer le risque suicidaire

21
Q

Quels sont les 7 comportements reconnus pour indiquer un risque d’agression ?

A
  • irritabilité
  • impulsivité
  • Refus de suivre les indications
  • Sensibilité à la provocation perçu
  • facilité à se mettre en colère lorsque les demandes sont refusées
  • attitudes négatives
  • agrssivité verbale
22
Q

Quel est l’outil utilisé pour apprécier le degré de dangerosité du comportement ? Quel est le but ?

A

Grille du potentiel de dangerosité selon l’approche Omega.
Les buts:
- mesurer le degré de dangerosité
- Guider dans le choix de l’intervention appropriée
- Avoir un langage commun entre les intervenants

23
Q

Qu’est-ce que l’approche Omega et quelles sont les interventions proposer ?

A

Repose sur l’apprentissage des modes d’interventions visant à assurer la sécurité des intervenants et celle d’autrui dans les situations d’agressivité et de violence.
1. Pacification: prendre le temps nécessaire afin de se centrer sur la personne (approche de communication). Sert à ce que la personne verbalise ses émotions, «faire passer la crise en mot»
2. Trêve: vise à marquer un temps d’arrêt dans l’action en cours (faire diversion, offrir de l’aide)
3. Requête alpha: consiste à demander à la personne de modifier son comportement en étant précis, encadrer et justifié: «Mr., vous tenez une chaise au dessus de votre tête, déposer-la maintenant.»
4. Recadrage: consiste à réitérer la mm demande jusqu’à 3x en utilisant un ton et un langage corporel favorisant la collaboration, si ne collabore pas, utiliser une attitude plus ferme.
5. L’alternative: expliquer à la personne les options possibles afin de la responsabiliser. 3 segments: l’alerte, l’alternative et l’officialisation: «Mr. vous pouvez aller à votre chambre ou venir dîner, vous choisissez»
6. L’option finale: donner à la personne la possibilité d’exprimer sa préférence dans l’application de l’option finale si elle a refusé l’alternative.
7. Intervention physique: dernier recours ! contention ou isolement.