Apsic 2 Flashcards
psychose vs schizophrénie
quelqu’un avec un trouble de schizophrénie va avoir des épisodes psychotiques. certaines personne peuvent faire des épisodes psychotiques sans avoir un trouble de schizophrénie. (ex : épisode psychotique bref ou trouble dépressif psychotique)
Trouble délirant
présence d’idées délirants qui persistent pendant au moins 1 mois.
trouble psychotique bref
apparition brutale de symptômes psychotiques après un stress psychosocial important. (1 jour jusqu’à moins d’1 mois). perte de contact avec la réalité, discours incohérent, idées délirantes, hallucinations, comportement bizarre, désorganisation.
Trouble schizophréniforme
Même que schizophrénie mais la maladie (phase prodromique, active et résiduelle) persiste depuis moins de 6 mois et la dégradation du fonctionnement n’est pas nécessaire pour poser le diagnostic
Trouble schizoaffectif
signes et symptômes de schizophrénie avec les éléments dominants d’une symptomatologie associé aux troubles de l’humeur (manie et dépression). présence d’hallucinations et/ou d’idées délirantes (pendant au moins 2 semaines en l’absence de trouble de l’humeur majeur)
Trouble psychotique induit par une substance ou un médicament
présence d’hallucinations et d’idée délirantes déclenchés par substance
trouble psychotique dû à une autre affection médicale
hallucinations ou idées délirantes du directement à une affection médicale (sauf délirium)
Trouble catatonique dû à une autre affection médicale
lorsque les antécédents, l’examen physique ou les résultats de lab montrent que les symptômes sont directement attribuables aux effets physiologiques d’une autre affection médicale ou troubles neurologiques
Schizophrénie (signes cliniques)
idées délirantes, hallucinations. discours désorganisé, cmpt grossièrement désorganisé ou catatonique, symptômes négatifs , diminution du niveau de fonctionnement, depuis au moisn 6 mois
Phases de la schizophrénie et leurs définitions
Phase 1 : la phase schizoïde
Signes qui apparaissent avant que la maladie ne devienne évidente. Ils peuvent inclure des comportements ou traits de personnalité distinctifs.
- Grande timidité
- Repli sur soi
- Piètres relations avec les pairs
- Mauvais résultats scolaires
- Comportements asociaux
- Réservé, passif et introverti
Phase 2 : la phase prodromique
Diffèrent des signes schizoïdes en ce qu’ils montrent plus clairement le développement de la schizophrénie
- Peut s’étendre sur des années
- Retrait social
- Perturbation des rôles
- Comportements excentriques ou inhabituels
- Négligence de l’hygiène et des soins personnels
- Affect émoussé ou inapproprié
- Perturbation dans la communication
- Idées bizarres
- Expériences perceptuelles inhabituelles
- Manque d’initiative, d’intérêts ou d’énergie
- Symptômes dépressifs
- Retrait social
- Signes d’altération cognitive
- Comportements obsessifs-compulsifs
Phase 3 : phase psychotique active (épisode schizophrénique aigu)
La schizophrénie est une maladie chronique, mais elle se caractérise par des épisodes aigus dont les symptômes sont plus prononcés. À la phase active du trouble, les symptômes psychotiques prédominent habituellement.
- Idées délirantes
- Hallucinations
- Discours désorganisés
- Comportements grossièrement désorganisé ou catatonique
- Symptômes négatifs (aboulie ou diminution de l’expression émotionnelles)
Phase 4 : la phase résiduelle
Suit la phase psychotique active de la maladie. Les symptômes sont absents ou moins dominants (+ sont moindres, - et cognitifs peuvent persister)
symptômes positifs de la schizophrénie
- idées délirantes (fausses croyances bien ancrées)
- hallucinations (auditives, visuelles, tactiles, olfactives, gustatives, kinesthésiques)
- pensée désorganisée
- comportement moteur anormal ou très désorganisé
Symptômes négatifs de la schizophrénie
- Émoussement de l’expression émotionnelle
- Aboulie : absence ou manque de motivation à terminer des activités dirigées vers un but
- Anergie (manque d’énergie pour accomplir les AVQ)
- Alogie (pauvreté du discours)
- Anhédonie (perte de capacité à ressentir le plaisir)
- Asociabilité (intérêt faible à l’égard des interactions/relations sociales)
- Anosognosie (non-conscience d’avoir une malaide ou un trouble malgré les symptômes)
- Isolement
- Humeur dépressive
Symptômes cognitifs de la schizophrénie
déficits dans plusieurs domaines de la fonction cognitive
facteurs précipitants, prédisposants à la schizophrénie
précipitants :
- évènements stressants
- modèle transactionnel d’adaptation au stress (influence le dev et le rétablissement)
prédisposant :
- facteurs génétiques (famille)
- facteurs biochimiques : augmentation du taux/sensibilité à la dopamine
- facteurs physiologiques : infections virales, anomalies anatomiques, électrophysiologie, affections médicales
- facteurs psychologiques : traumatisme de l’enfance, négligence, abus
- facteurs environnementaux : facteurs socioculturels (personnes défavorisées, manque de ressources matérielles, milieu urbain, immigrant), événements stressants
- consommation de drogues
signes avant-coureurs de la schizophrénie
- retrait social
- perturbation des rôles
- comportements excentriques ou inhabituels
- négligence de l’hygiène et des soins personnels
- affect innaproprié
- perturbation dans la communication
- idée bizarre
- expériences perceptuelles inhabituelles
- manque d’intérêt/d’énergie
- les proches peuvent avoir le sentiment de ne pas reconnaitre la personne
peut durée des années, permet le traitement précoce de la maladie