Approche psychanalytique et développement psychosexuel Flashcards

1
Q

Quel est l’objet de la libido génitale/sexualité génitale (stade) ?

A
Partenaire consentant(e), hors foyer (pas dans ma famille), hors enfance (pas un enfant) (objet allo-érotique)
-	Ce n'est plus soi-même
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2
Q

Quel est le but de la libido génitale/sexualité génitale (stade) ?

A

Recherche de plaisir, satisfaction dans la rencontre avec l’autre, partage, conjonction de deux désirs, mutualité

  • Pas immédiat et dans un zone génital unique
  • Pas dans des situations de contrôler ou d’être contrôler. Si non au niveau psychique pas rendu là.
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3
Q

Sous le primat génital comment s’organise maintenant les pulsions partielles ?

A
  • Chez l’enfant les pulsions partielles sont orienté sur le corps (Libido narcissique moi). Elles s’organise à la puberté pour former la sexualité GÉNITALE adulte

Les pulsions partielles coopèrent dorénavant, elles s’additionnent pour “donner le pas” au génital

-Sous le primat génital : Elles s’exprimes au travers la relation à l’autre (Libido object) J’ai besoin de l’autre

les préliminaires aboutisse au génital

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4
Q

Comment s’exprime la sexualité au stade génital ?

A

Au stade génital, la sexualité se colore différemment s’exprime bien différemment qu’auparavant.

  • Elle s’exprime ultimement au travers la relation à l’autre (libido d’objet vs libido narcissique)
  • J’ai besoin de l’autre, une échange
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5
Q

Quelles sont les transformations corporelles lors du processus pubertaire?

A

1) Développement des organes génitaux internes (gamètes)
2) Dev des organes génitaux externes + CSS (caractéristiques sexuelles secondaire)

3) Fonctionnalité du système H-H-G (hypothalamus-hypophyse-gonade)
- Homme acyclique, Femme cyclique

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6
Q

Quel est le rôle des zones érogènes à la phase génitale ?

A

Zones érogènes changent de fonction :
- Quelque chose s’ajoute: Il ne sont plus la finalité en soi

Serve maintenant de catalyseurs (activateur) préliminaires (versus: avant finalité en soi):

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7
Q

Comment une pathologie est à risque de se développer?

A

à chaque fois qu’il y a une changement dans le dev, il y à un risque que l’énergie sexuelle reste figé au point de fixation.

À chaque fois que quelque chose se complexifie dans l’organisme, des troubles de fonctionnement, de comportement peuvent survenir.

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8
Q

Qu’est-ce que la Libido ?

A

L’énergie sexuelle

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9
Q

Qu’est-ce qu’une inhibition ?

A

Arrêt/empêchement du dev, mouvement de la libido (énergie sexuelle)
“ causé par une crainte, peur arrêt du dev psychosexuel
-Conséquence de l’angoisse
-Détournement de la libido

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10
Q

À quel moment un point de fixation peut-il se développer dans l’enfance?

A

À chaque fois que quelque chose se complexifie dans l’organisme, des troubles de fonctionnement, de comportement peuvent survenir.
“ Ex : changement de stade

Ces troubles: résultent vraisemblablement d’inhibitions

Causé par une crainte, peur, angoisse. Lorsqu’un stade n’est pas résolu (trop d’insatisfaction on de satisfaction)

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11
Q

Où se jette la libido si elle ne va pas de l’avant?

A
  • Énergie massive Stop au stade : seulement des filets qui sont continuer
  • L’énergie va se jeter au point de fixation majeure
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12
Q

Pour Deutsch (1925) que représente la phase phallique chez la fille?

A

Phase phallique: masturbation clitoridienne active, pleinement satisfaisante, mais qui entraîne une culpabilité intense en lien avec le complexe d’Œdipe.

-Les filles en se masturbant en viennent à dev une angoisse (culpabilité) par rapport à leur désir œdipien. Cette masturbation est source d’une angoisse réelle de la peur de la castration du clitoris

source d’une réelle angoisse de castration qui se concentre sur son clitoris et qui est liée à la culpabilité de la masturbation.

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13
Q

Pour Deutsch quand la fille/femme serait réexposée au conflit phallique ?

A

À chaque fois qu’elle vit une nouvelle fonction sexuelle ou que celle-ci se répète

-À chaque fois que la fille expérimente (menstruation douloureuse, accouchement douloureuse, défloration) elle serait réinvesti du complexe d’œdipe. –» Douleur de ne pas avoir mon père ou la mère ou éliminer la mère).

Mais ça serait pour elle une occasion pour résoudre un peu plus ce complexe

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14
Q

Que pense Deutsch par rapport au dev féminin ?

A

le développement féminin est marqué par des “ événements incisifs majeurs pour le corps aussi bien que pour l’âme (culpabilité) “. Contrairement aux hommes, la vie de la femme est jalonnée d’événements “ de nature sanglante et traumatique “ : menstruation, défloration, fécondation, accouchement et ménopause.

La fille/femme serait réexposée au conflit phallique à chaque fois qu’elle vit une nouvelle fonction sexuelle ou qu’elle se répète. Cela lui permettrait de le dépasser et pour le résoudre un peu +

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15
Q

Quels sont les éléments qui jouent un rôle important dans l’organisation génitale infantile des femmes selon Horney ?

A

(1) les fantasmes oedipiens
(2) la peur de la blessure qui en découle
(3) le clitoris

Le rôle féminin en devenir peut, sous certaines conditions, être chargé de culpabilité et d’angoisse

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16
Q

Selon Jones, il n’y a que deux façons pour la libido féminine de s’exprimer elle-même. Quelles sont-elles ?

A

1- Renoncer au père ou à la mère (choix du désir) : Voit de maturité, qui permet la poursuite du développement

2-La libido reste accroché au père ou à la mère. Renoncé à sa féminité

C’est un ou l’autre la libido ne peut pas être satisfaire au 2 niveaux

17
Q

Selon Jones, qu’est-ce que la fille renonce si elle ne renonce pas à son père ou à sa mère à l’adolescence ?

A

Sa féminité
- Rester à la conviction interne qu’elle reste une petite fille qui a besoin d’être protéger. Elle a besoin d’un grand avec elle pour être heureuse.

18
Q

Selon Jones comment la fille arrive-t-elle à se développer comme sujet, comme adulte qui est capable de désir ?

A

Si elle a renoncé à l’attachement au père ou mère, elle met toute les chances de son côté pour se développer comme sujet, comme adulte qui est capable de désir. Un désir non étouffé des relent de l’amour du père ou de la mère (À l’adolescence capable d’agir sur nos désirs)

19
Q

Pour Benjamin, J (1988) qu’elle est le facteur majeur qui structure le désir de la femme, voire sa personnalité ?

A

C’est le désir de reconnaissance mutuelle
- Moi je reconnais l’autre, l’autre me reconnait

Pour se différencier, pour devenir soi-même, devenir sujet, il faut que la tension entre
affirmation de soi et reconnaissance de l’autre soit maintenu. L’autre n’est pas juste là pour répondre à mes besoins.

Si non
On tombe dans la domination (juste moi qui compte “JE”)
On tombe du côté de la soumission (juste les autres qui sont important)

20
Q

Selon Benjamin, pour se différencier, pour devenir soi-même, devenir sujet, il faut que ? soit maintenu

A

la tension entre

Affirmation de soi et reconnaissance de l’autre

21
Q

Pour Benjamin, qu’est-ce qui serait arrivé à modeler les principales manifestations d’Éros (érotisme) ?

A

Le rapport de domination entre H et F

22
Q

Selon Benjamin, qu’est-ce qui explique le rapport de domination H et F ? Pourquoi c’est habituellement l’homme qui est inscrit dans le rôle sadique (Sujet) et que c’est habituellement la femme qui n’a d’autre choix que d’adopter l’autre rôle (Objet)?

A

L’homme et son rôle de domination :
Lors de l’enfance,
afin de construire son identité de genre, et délaisser son identification au féminin….
le garçon a dû se libérer avec toute la violence d’une seconde naissance “ du féminin “, voire de la femme qui l’a porté.
A cette seconde naissance, se sont organisés, chez lui, les fantasmes de :
-Toute puissance
-Domination érotique
S’identifie au père (domination puissance)

  • pour mieux réussir dans sa démarche (séparation/individuation à la mère), il opère un clivage entre : (soit dépendant ou soit affirmé)
    o va associé ce qui est séparé et autonome au père “ imagos “ du père
    o ce qui ne l’est pas autonome “ imagos “ de la mère

Le rôle de la femme de dominé objet
-Désir provoqué par l’extérieur de soi par un autre excitant, séduisant, excitable

23
Q

Selon Benjamin, comment est vue l’arrivé du père pour le garçon ?

A

L’arrivée du père est vue un comme sauveteur. Il va l’idéalisé

Va donc vivre une seconde naissance

  • Ressortir au masculin
  • Ne veut plus du “féminin” (bisou, callin)
24
Q

Selon Benjamin comment la fille fait pour devenir sujet de son désir ?

A

Elle doit, petite, réussir sa démarche de séparation/individuation

Pour ce: elle a 2 avenues (inclusives):

  • 1ière: implique le Père
  • 2ième: implique la Mère
25
Q

Selon Benjamin, comment la fille fait pour réussir sa démarche de séparation/individuation

A

1ère solution: Implique l’identification amoureuse au père

Si la fille a la chance d’avoir une relation suffisamment satisfaisante avec le père (en profondeur), elle aura donc la chance (comme le garçon) de s’identifier à un sujet de désir (père) et devenir à son tour un “ sujet “ de désir
- c’est elle qui anime son désir

2ième solution: Présence de la “mère TÉMOIN “, et non agent de stimulation

Besoin que la mère occupe avec elle le même espace sans diriger les jeux. La mère n’est que témoin. Elle peut verbaliser ce que l’enfant n’est pas capable de dire (interprète de ce que vie l’enfant) sans le stimuler. Elle laisse l’enfant créer dans son jeu, laisse l’enfant réagir. Elle en vient tranquillement à désirer du dedans. C’est ça devenir sujet du désir

26
Q

Selon la perspective Freudienne qu’est-ce que l’amour génital ?

A

désigne la forme qu’a l’amour lorsque le sujet est mature au plan de son développement psycho-sexuel.

Attitude typique en amour ou viendraient s’unir les:

  • courant de sensualité/sexualité
  • courant de tendresse
  • les deux courant se croisent
27
Q

Selon la perspective Freudienne quelles sont les conditions de l’atteinte de l’amour génital

A

1-accès au stade génital,

2-dépassement du complexe d’Oedipe.

28
Q

Quel est l’origine et évolution du courant «sensualité/sexualité » ?

A

Origine : est le premier stade oral du développement psychosexuel

Évolution: est dans l’ensemble des stades suivants du développement psychosexuel (anal, phallique oedipien, (latence), génital)
- la libido qui traverse les stades

29
Q

Quel est l’origine et évolution du courant «tendresse» ?

A

Origine: le lien du premier objet d’amour dès le début de la vie. Habituellement lien à la mère.

Évolution: ce courant s’affirme au stade de latence, auprès de différents objets et, à l’âge adulte, il reprend sa force après les tumultes de l’adolescence

30
Q

Que doit faire l’adolescent pour arriver à l’amour génital ?

Comment ?

A

Pour arriver à l’amour génital l’ado doit se défendre contre les liens qui l’attachent aux Objets de son enfance .
(post-Freud):

Comment?

  • en les niant (« y a rien là»)
  • en s’opposant à eux (a ses parents)
  • en s’en détachant
  • en les abandonnant

Une sorte de rébellion de l’adolescence

31
Q

Quels sont les enjeux reliés à l’amour génital ?

A

1) Rejeter les fantasmes incestueux et les dépasser
2)Se soustraire à la dépendance (et ou autorité) parentale (très important et douloureux)
“ on a besoin de comprendre, pas seulement se soumettre à l’autorité
3)Effectuer choix sexuel à l’extérieur de la famille

32
Q

Est-ce que l’amour génital est possible à l’adolescence ?

A

Oui mais il n’est pas réalisé d’office
Pour arriver à l’amour génital l’ado doit se défendre contre les liens qui l’attachent aux objets intériorisés de son enfance (parents) .

33
Q

Que dit Blos P, dans sa théorie du devenir masculin (relation père-fils à l’adolescence) à propos de la «rébellion» observée chez le fils à l’adolescence ?

A

Contrairement à ce que dit freud ce n’est pas tant un reflet de la résurgence de l’Œdipe c’est plutôt une défense contre l’attachement pré-Oedipien du fils au père, ce père de la dyade père-fils (père idéalisé) qui a su sortir l’enfant de la dyade mère-fils *

l’adolescent ce défendrait contre la resurgence de cette attachement la pour devenir + indépendant.

34
Q

Selon Kernberg, l’amour génital se développe au travers deux grands stades. Quels sont-ils ?

A

Stade 1:
Plein développement de l’érotisme oral et de la surface du corps
-intégration de cet érotisme dans les relations objects.

La relation d’objet saine est vue ici comme impliquant principalement des affects positifs pour l’autre, sans perdre de vue, toutefois, les affects négatifs

Stade 2
Intégration complète de la génitalité dans la relation d’amour objectale,
laquelle n’est possible que par la résolution du conflit œdipien.

L’identité sexuée saine cimente l’identité du moi et lui donne maturité et profondeur.

L’intégration de la génitalité dans la relation d’amour permet la transformation de « tomber en amour » en un état de « être en amour »

Cette intégration fournit la capacité pour un plein plaisir sexuel (enjoyment) qui, en retour, implique une pleine intégration des érotismes pré-génitaux et des tendances génitales.