APP 2 Flashcards
LGBTQ+
Lesbiennes Gais Bisexuels Transidentitaires Queer/Questionnement
Caractéristiques qui font varier le genre et le sexe
Culture
Temps
Lieu
V ou F
Le rôle et l’expression du genre varient peu entre les générations et d’un endroit à l’autre
FAUX
Ils peuvent grandement varier entre les générations et les endroits
% population canadienne qui appartient à la communauté LGBTQ+
13%
% des personnes LGBTQ+ qui ont déjà ressentis de la discrimination en lien avec leur orientation sexuelle/identité de genre, et particulièrement où?
40%
Surtout dans le milieu de travail
% des LGBTQ+ qui ont déjà subis de l’intimidation
75%
V ou F
Les 75% qui ont subis de l’intimidation l’ont subis en raison de leur orientation/identité de genre
FAUX
46% (et non 75%) l’ont subit en ces raisons
% des étudiants LGBTQ+ qui sont victimisés à l’école
33%
% qui subissent harcèlement sexuel
45%
% qui sont agressés sexuellement
27%
Différences des soins de santé entre lesbiennes et femmes hétérosexuelles
Lesbiennes ont moins de chance d’avoir une source habituelle de soins (médecin de famille)
V ou F
Les LGBTQ+ ne subissent plus de discrimination/préjugés dans le milieu de santé
FAUX
Encore beaucoup font face à des préjugés et ont des soins retardés ou évitent d’obtenir des soins
V ou F
État de santé général des gais/lesbienne est meilleur que celui des hétéro
FAUX
Ils sont comparables
V OU F
Les gais/lesbiennes ont plus de problèmes de santé chronique que les hétéro
DURE À DIRE
Ils en déclarent plus, mais dur à dire si vraiment plus ou si juste plus ouverts sur le sujet
Comment se comparent les états de santé mentale entre les hétéro et les bisexuels
Hommes bisexuels sont 2x+ susceptibles de juger état de santé mentale comme mauvais que les hommes hétéro
Femmes bisexuelles : 3x+ susceptibles que les femmes hétéro
Chez quel groupe retrouve-t-on le plus de trouble de l’humeur/anxieux?
Chez toutes les minorités sexuelles
Fréquence des troubles humeur/anxieux chez qui est la pire?
Femmes bisexuelles : 1/4 ont ces troubles
Discrimination en milieu scolaire : par qui et où surtout?
- Les garçons sont plus discriminatoires que les filles, surtout dans les programmes scolaires très masculins
- Plus de manifestations d’homophobie dans les équipes sportives d’élite et de compétition
Enjeux de discrimination/impacts sur les jeunes lesbiennes
- Invisibilité sociale du lesbianisme (peu de modèles positifs)
- Pression de se conformer à la norme féminine hétérosexuelle
- Plus victimes de violences/agressions
- Le coming-out se fait plus tardivement
V ou F
les préjugés envers les bisexuels proviennent majoritairement des hétérosexuels
FAUX
Autant des hétéro que des homosexuels
Enjeux de discrimination des jeunes bisexuels
- Bisexualité vue comme une phase transitoire, de questionnement, alors que la personne n’est pas capable de se brancher
- Bisexualité vue comme une incapacité à assumer son homosexualité (gai ou lesbienne)
La bisexualité est plus souvent associée à …
l’hypersexualité
Enjeux des transexuels/transgenres
- Dans le milieu scolaire, en reviennent au personnel de les accomoder (dépendent des autres)
- Peuvent subir à la fois transphobie et homophobie
- Peuvent subir beaucoup de rejet/discrimination des autres qui refusent de reconnaître le genre auquel ils s’identifient
Quelle est la différence entre les enjeux des LGBTQ+ blancs et ceux issus de minorités ethniques?
Vivent tension/conflit identitaires entre leurs divers groupes d’appartenance
Autres enjeux des minorités ethniques LGBTQ+
- Vivent isolement dans les groupes LGBTQ+ qui ont moins de diversité culturelle
- Incompréhension au sein de leur famille
2 grands aspects qui sont impactés par la discrimination subie par les jeunes LGBTQ+
La réussite scolaire
La santé mentale
Impacts sur la réussite scolaire
Absentéisme à l’école
Insécurité par rapport à l’environnement scolaire
Difficultés d’apprentissage
Aspirations plus limités
Plus faible sentiment d’appartenance à l’école
Ces impacts scolaires causent plus de quoi?
Décrochage scolaire
Persévérance scolaire moindre
V ou F
Les jeunes cégepiens ne se sentent pas à l’aise de parler de leur orientation en raison de la hausse de discrimination p/r au secondaire
FAUX
Moins de discrimination, mais le traumatisme vécu au secondaire est souvent suffisant pour limiter les jeunes de parler de leur orientation
3 types de facteurs qui aident les LGBTQ+ à ne pas décrocher/poursuivre leurs études
- facteurs personnels : acceptation de soi, coming out
- facteurs interpersonnels : soutien de l’entourage ou des membres du personnel face à des situations
homophobes/transphobes - facteurs communautaires : présence de groupe de soutien à l’école
Impacts sur la santé mentale
- Troubles de l’humeur
- Détresse psychologique
- Honte/isolement
- Dépression
- Baisse de l’estime de soi
- Idées suicidaires/suicide
Androgyne
Personne dont l’identité de genre se situe entre les 2 pôles, présentent des aspects à la fois associés aux hommes et aux femmes
Asexualité
Pas d’attirance sexuelle
Bisexualité : type de relations et dans quelle mesure?
Relations émotionnelles, affectives ou sexuelles, mais pas toujours dans la même mesure ni en parallèle
Bi-spiritualité
Dans les communautés autochtones nord-américaines, personne qui incarne à la fois des caractéristiques/qualités considérés comme masculines et féminines
Cisgenre
Identité de genre correspond à l’expression de genre
Une personne qui se sent femme et se présente comme une femme, vs une personne qui se sent homme mais se présente comme une femme
Cissexualité
Identité de genre correspond au sexe associé à la naissance
Intersexe
Une personne dont le sexe biologique/assigné à la naissance présente à la fois des caractéristiques à la fois ni strictement féminines et masculines
pansexualité
attirance pour tous les sexes ou les identités de genre
Queer
Présente une attirance/identité qui diffère des normes dominantes
Terme parapluie, englobe toutes les personnes qui refusent de se conformer à la vision binaire des sexes/genres/identités de genre
Transexuelle
Une personne qui a complété une transition dans le but de faire correspondre son identité de genre à son sexe biologique
Transgenre
Personne pour qui l’identité de genre ne correspond pas au sexe biologique, mais qui n’a pas entamé ou a débuté une transition dans le but de créer une adéquation entre les 2
Personne dont l’identité/expression de genre se situe en dehors des cadres féminins/masculins traditionnels
TRavesti
Personne qui de façon permanente ou occasionnelle, présente une expression de genre qui ne correspond pas à son expression de genre habituelle
Cissexisme
Présomption de conformité à la vision du monde binaire, structurée par 2 genres seulement et correspondant à 2 sexes uniquement
Dysphorie de genre
Diagnostic clinique qui établit une discordance réelle entre identité de genre et sexe biologique
Hétérosexisme
Affirmation de l’hétérosexualité comme norme sociale ou comme étant l’orientation supérieure aux autres
Pratiques sociales qui omettent la présence de diversité des orientations et des identités de genre, en prenant pour acquis que tous sont hétérosexuels
Modèle d’Erickson : 3ème crise (3-6 ans) et explication
Initiative vs culpabilité
Force adaptative : Courage
L’enfant doit atteindre équilibre entre le désir d’attendre des buts et les jugements moraux liés à ce qu’il veut faire
Initiative : avec sa nouvelle autonomie et ses nouvelles capacités cognitives, l’enfant veut prendre initiative pour atteindre des buts, élaborer des projets et les réaliser.
Culpabilité : L’enfant recherche bcp approbation parentale, donc peut se sentir coupable si les parents freinent ses initiatives. L’enfant peut aussi perdre de vue ses limites, ce qui peut entraîner de la culpabilité par rapport à ses motivations et ses actes
Résolution de la crise initiative vs culpabilité?
Courage lui permet de prendre des initiatives avec confiance et de ne pas ressentir de culpabilité par rapport à celles-ci, il peut agir sans être inhibé par la peur de la punition
Sur quoi repose la réussite de la résolution de la crise?
Sur l’initiative parentale : si les parents encouragent autonomie de l’enfant tout en maintenant discipline et autorité, enfant possède espace pour se développer et prendre initiative sans subir de culpabilité face à ses actions
Conséquences de parents trop permissifs vs trop sévères sur l’issue de la crise
Trop permissifs : enfant qui prend trop d’initiatives sans penser à leurs répercussions sur les autres
Trop sévères : enfant qui ne prend pas d’initiative dans la peur de ressentir de la honte d’avoir déçu le parent, peur de la critique
Lien entre phase de crise Erickson et situation d’Henri
- Sans ses parents, Henri est effrayé de jouer avec les autres, il ne prend pas d’initiative et n’ose pas expérimenter si ses parents expriment des craintes, donc on peut penser que ses parents très protecteurs ont restreints son envie d’explorer, de prendre des initiatives
- Le père qui réagit très fortement face aux jeux d’Henri et d’Olivia, sans donner d’explication, peut entraîner un fort sentiment de culpabilité envers Henri d’avoir pris l’initiative de jouer au docteur avec sa cousine. Pourrait avoir des répercussions dans le futur, et pourrait entraver le stade de développement suivant
Stade de Piaget pour les enfants de 2-6 ans
Stade préopératoire
Bases du stade préopératoire
Enfant peut se représenter mentalement des objets qui ne sont pas présents
Par quoi sont limitées les représentations mentales de l’enfant en stade préopératoire ?
Par le fait que l’enfant ne peut pas encore penser logiquement (pas encore au stade des opérations mentales)
2 phases du stade préopératoire
- Pensée préconceptuelle (2-4 ans)
- Fonction symbolique
- Enfant est capable de se représenter mentalement des situations : se manifeste par le langage, le jeu symbolique et l’imitation différée
- Capable de se représenter des situations passées ou d’en imaginer d’autres à venir ou fictives - Phase intuitive (4-7 ans)
- Pensée à sens unique qui ne tient pas compte des liens entre les situations et qui arrive souvent à des conclusions erronées
- Enfant comprend le monde qui l’entoure en se basant sur ses perceptions et son intuition plutôt que sur sa pensée logique
5 catégories de progrès cognitif au stade préopératoire
- Fonction symbolique
- Compréhension de l’identité
- Compréhension des liens de causalité
- Capacité à classifier
- Compréhension des nombres
Description de la fonction symbolique
- Enfant utilise certains symboles qui ont une signification
- L’enfant est capable de se faire des représentations mentales de concepts qui ne sont pas physiquement présents
- Se traduit beaucoup par le langage : meilleur symbole (le plus usuel) de la pensée
- Se traduit aussi par le jeu symbolique et par l’imitation différée
Description de la compréhension de l’identité
Compréhension de l’enfant que les personnes/objets restent essentiellement les mêmes, qu’ils conservent la même identité
Des changements mineurs ne font pas varier l’identité de quelqu’un
Permet de développer une compréhension du monde plus ordonnée/structurée
Description de la compréhension des liens de causalité (qu’ont de spécial leurs liens de causalité?)
Établit des liens de causalité, mais sur une base transductive plutôt que logique : l’enfant établit un lien de causalité entre 2 concepts sur la seule base de proximité dans le temps
Dans la compréhension des liens de causalité, l’enfant au stade préopératoire n’utilise pas quoi?
La pensée inductive : tirer une conclusion générale à partir de données particulières
La pensée déductive : tirer une conclusion particulière à partir de données générales
Comment la réalité diverge-t-elle des étapes de Piaget?
Les enfants comprennent souvent mieux les relations causales ce que l’avait dit Piaget
Description de la capacité de classifier : quelle capacité l’enfant doit-il posséder pour classifier?
La capacité à établir les similitudes et les différences entre les concepts à classifier
Comment évolue la capacité à classifier selon l’âge?
Au début, l’enfant est capable de classifier mais selon des règles de regroupement qui sont variables, les critères de regroupement ne sont pas stables
À 4 ans : l’enfant est capable de classer des objets selon 2 critères, mais sans nuance
5 stades à passer pour dire qu’un enfant maîtrise les nombres
- Principe d’ordre stable : capable de compter avec les nombres dans l’ordre (1,2,3 et non 3,1,2)
- Principe de correspondance biunivoque : associe chaque élément compté avec 1 seul nombre
- Principe de cardinalité : Le dernier nombre de la suite désigne le nombre total d’items
- Principe de non-pertinence de l’objet de départ : Si on commence à compter par le 3ème ou le 1er, on va arriver au même total
- Principe d’abstraction : les règles précédentes s’appliquent à tous les items comptés, toujours
Compréhension des nombres : étapes selon les âges
3,5 ans : la cardinalité est acquise
4,5 ans ; grâce à l’ordinalité (comparer des éléments numériques), l’enfant est capable de comprendre les notions de + ou -
5 ans : L’enfant est capable de compter jusqu’à 20 en ordre, et est capable de résoudre des problèmes simples avec des groupes de 10
6 ans : la plupart des enfants ont développés le sens de la numération
Influences de la compréhension des nombres
- Importance accordée par la famille
- Culture
- Classe socio-économique
Lien entre le stade préopératoire et les activités d’Henri
Il est capable de classifier des objets, et semble capable de les classer selon 2 critères (forme et couleur), mais inclut des morceaux de bois, donc pas de distinction ou de nuance (normal pour enfant de 4 ans)
Les 5 limites du stade préopératoire
- La centration
- L’égocentrisme
- La non-conservation
- L’irréversibilité
- Transduction
Définition de la centration et impact sur quoi
L’enfant ne perçoit qu’un aspect d’une situation au détriment des autres (ne peut pas faire de décentration)
Impact sur la compréhension du monde physique et des relations sociales
Définition de l’égocentrisme et forme spéciale?
3 ans : Pense que le monde tourne autour de lui
Incapable de voir du point de vue de quelqu’un d’autre (forme de centration)
Animisme : forme d’égocentrisme qui constitue à associer des caractéristiques humaines à des objets inanimés
Description de la non-conservation
Incapacité de comprendre que des qtés restent égales malgré leur transformation apparente si rien n’est enlevé ou ajouté
Irréversibilité
Incapacité de comprendre que certaines modifications/transformations peuvent être faites en sens inverse pour revenir à l’état initial de l’objet
Empêche donc encore plus la compréhension du principe de conservation
Transduction
Crée un lien de causalité juste en fonction de la proximité des évènements dans le temps
N’utilise pas de pensée déductive ou inductive
v
f
Comment les parents peuvent-ils favoriser le développement cognitif de leur enfant?
Guider l’enfant
L’encourager vers les activités qu’il peut faire seul, et apporter du support modéré aux activités qu’il ne peut faire seul, afin de l’encourager à développer une autonomie dans cette activité
Inciter l’enfant à devenir responsable de son apprentissage