9. Analyse de la scène auditive Flashcards

1
Q

Il est possible de porter son attention sur un stimulus sonore en particulier (ex. la voix) parmi une panoplie de sons. De quels concepts parle-t-on ici ?

A

Masquage
Amplification sélective des sons de la parole par l’oreille
Localisation des sons
Distance de la source sonore
Caractéristiques du stimulus (ex. timbre, fréquence, etc.)

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Q

Vrai ou faux. Le phénomène d’entendre en contexte de scène auditive complexe met en évidence l’idée selon laquelle les humains (et les autres animaux) entendent non seulement avec leurs oreilles, mais aussi avec leur cerveau.

A

Vrai. On inclut des concepts corticaux tels que la compréhension contextuelle, faire des liens grâce à l’accès lexical, etc.

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3
Q

À quoi correspond cette définition : “En tentant de donner un sens à la scène auditive, un auditeur doit former des images perceptuelles distinctes, d’une ou plusieurs sources sonores.

A

Objets auditifs

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4
Q

Donner des exemples de sources sonores (2) dans l’analyse de la scène auditive.

A

Locuteurs individuels
Lignes musicales
Objets mécaniques
Etc.

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5
Q

Quel énoncé est faux concernant le regroupement auditif dans le cadre de la formation d’un objet auditif ?

A) Le regroupement peut se produire à travers les fréquences, comme le regroupement des harmoniques d’une voyelle.

B) Le regroupement dans le temps permet de créer des flux perceptuels à partir de sons successifs d’une même source.

C) Le regroupement auditif se limite uniquement aux sons appartenant à une source distincte et ne s’applique pas aux composants sonores d’une même source.

D) Le regroupement des sons provenant d’une même source permet la formation d’un objet auditif cohérent.

A

C) Le regroupement auditif se limite uniquement aux sons appartenant à une source distincte et ne s’applique pas aux composants sonores d’une même source.

Cet énoncé est faux, car le regroupement auditif s’applique précisément aux sons appartenant à une même source, qu’ils soient répartis sur différentes fréquences ou différents moments dans le temps.

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6
Q

Quel énoncé est faux concernant la ségrégation auditive ?

A) La ségrégation permet de séparer les composants sonores d’une source particulière de ceux d’autres sources.

B) La ségrégation des sons dans une scène sonore aide à distinguer les sons provenant de différentes sources.

C) La ségrégation auditive se produit uniquement à travers les fréquences, sans prendre en compte le facteur temporel.

D) La ségrégation permet de distinguer les sons provenant de sources différentes, comme des instruments ou des voix dans une conversation.

A

C) La ségrégation auditive se produit uniquement à travers les fréquences, sans prendre en compte le facteur temporel.

La ségrégation auditive peut également se produire dans le domaine temporel (par exemple, lors de la distinction de flux temporels provenant de différentes sources).

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7
Q

Quel énoncé est faux concernant l’analyse de la scène auditive ?

A) Dans l’exemple du cocktail, les flux pertinents pourraient être les phrases formées par les successions de phonèmes provenant des différents locuteurs concurrents.

B) La ségrégation des objets auditifs se fait principalement sur la base des différences de bas niveau entre les sons, comme les fréquences fondamentales, les timbres, les instants d’apparition ou l’emplacement des sources.

C) La ségrégation des objets auditifs dépend uniquement des différences de timbre et d’intensité entre les sons provenant de différentes sources.

D) D’autres facteurs de ségrégation, de niveau supérieur, comprennent les indices linguistiques, les accents et la reconnaissance de voix familières.

A

C) La ségrégation des objets auditifs dépend uniquement des différences de timbre et d’intensité entre les sons provenant de différentes sources.

La ségrégation des objets auditifs prend également en compte d’autres facteurs, comme les fréquences fondamentales, les indices linguistiques, les accents et la reconnaissance de voix familières, en plus du timbre et de l’intensité.

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8
Q

Vrai ou faux. La ségrégation des objets auditifs repose uniquement sur des différences de bas niveau (telles que les fréquences fondamentales, les timbres, l’emplacement des sources, etc.), sans tenir compte de facteurs de niveau supérieur comme les indices linguistiques ou la reconnaissance de voix familières.

A

Faux.
La ségrégation des objets auditifs prend en compte à la fois des facteurs de bas niveau (comme les fréquences, les timbres, l’emplacement des sources) et des facteurs de niveau supérieur, tels que les indices linguistiques, les accents et la reconnaissance de voix familières.

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9
Q

Qu’est-ce que la fusion dans le contexte de l’audition et comment se manifeste-t-elle lors d’événements simultanés ou séquentiels ?

A

La fusion est une condition de stimulation où des sons sont perçus comme provenant de la MÊME source sonore.

Elle peut concerner aussi bien des événements simultanés, où plusieurs sons sont perçus comme appartenant à une même source en raison de caractéristiques communes, que des événements séquentiels, où des sons successifs sont intégrés pour former une seule perception de source continue.

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10
Q

À quoi correspond cette définition :
« Condition de stimulation qui mène à la perception de sources sonores différentes – Les sons sont perçus comme provenant de deux sources. Peut concerner des événements simultanés ou des événements séquentiels. »

A

La ségrégation auditive.

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11
Q

Associez chaque situation à la ségrégation auditive ou à la fusion.

A) Écouter une conversation dans un café bruyant et comprendre distinctement les paroles d’une personne parmi plusieurs autres qui parlent en même temps.

B) Entendre un orchestre où les différents instruments jouent simultanément, mais percevoir la musique comme un tout cohérent.

C) Écouter une mélodie jouée sur un piano et percevoir chaque note comme un flux continu, venant d’une seule source.

A

A) Ségrégation
B) Fusion
C) Fusion

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12
Q

Définir l’analyse de la scène auditive.

A

L’analyse de la scène auditive est l’habileté à regrouper les données sensorielles et à les décomposer de manière à permettre la formation de représentations mentales distinctes pour chaque source sonore. Ce processus permet de percevoir et de séparer les différents objets auditifs dans un environnement sonore complexe.

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13
Q

Vrai ou faux. Depuis plus d’un demi-siècle, les chercheurs tentent de résoudre la problématique du “cocktail party”, qui fait référence aux obstacles rencontrés pour comprendre la parole dans un environnement bruyant.

A

Vrai. La problématique du “cocktail party” désigne la difficulté à comprendre une parole spécifique dans un environnement sonore saturé de multiples sources concurrentes, comme lors d’une conversation dans un lieu bruyant.

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14
Q

Qu’est-ce qui peut nuire à la formation d’objets auditifs ?

A

Le fait de ne pas être en mesure de séparer les composantes des sources sonores peut nuire à la formation d’objets auditifs. Ce phénomène est connu sous le nom de masquage.

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15
Q

Quel énoncé décrit le mieux le masquage énergétique ?

A) Le masquage énergétique se produit lorsque le son concurrent coïncide en fréquence et en temps avec un signal d’intérêt, rendant ce dernier difficile à percevoir.

B) Le masquage énergétique survient lorsque deux sons concurrents sont séparés en fréquence mais coïncident dans le temps.

C) Le masquage énergétique se produit lorsqu’un son concurrent empêche la perception d’un signal d’intérêt en raison de différences de timbre.

D) Le masquage énergétique se produit uniquement lorsque le son d’intérêt est plus fort que le son concurrent.

A

A) Le masquage énergétique se produit lorsque le son concurrent coïncide en fréquence et en temps avec un signal d’intérêt, rendant ce dernier difficile à percevoir.

Le masquage énergétique fait référence à la difficulté de percevoir un signal d’intérêt lorsque celui-ci est masqué par un autre son concurrent qui coïncide à la fois en fréquence et en temps.

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16
Q

Quel énoncé est faux concernant le masquage énergétique ?

A) Le masquage énergétique est principalement un phénomène périphérique, se produisant lorsque le signal sonore et le masque génèrent des schémas d’activité qui se superposent sur la membrane basilaire de la cochlée.

B) Le masquage énergétique se produit lorsque deux sons concurrents génèrent des schémas d’activité distincts et non chevauchants sur la membrane basilaire.

C) Ces schémas d’activité entrent en compétition pour stimuler les fibres auditives qui se chevauchent.

D) Le masquage énergétique est un phénomène qui affecte la perception des sons en raison de la concurrence pour l’accès aux fibres auditives dans la cochlée.

A

B) Le masquage énergétique se produit lorsque deux sons concurrents génèrent des schémas d’activité distincts et non chevauchants sur la membrane basilaire.

Le masquage énergétique se produit précisément lorsque les schémas d’activité des sons concurrents se chevauchent sur la membrane basilaire, créant une compétition pour stimuler les fibres auditives.

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17
Q

Qu’est-ce que le masquage informationnel et comment se manifeste-t-il dans des situations où il n’y a pas de chevauchement spectro-temporel entre le signal et le masque ?

A

Le masquage informationnel est une forme de masquage où il n’y a pas de chevauchement spectro-temporel entre le signal et le masque.

Ce type de masquage se manifeste dans des situations où la séparation spectrale des sons est suffisante, mais où des difficultés liées à la perception de l’information restent, comme lorsqu’une information sonore est masquée par la concurrence d’autres informations auditives ou contextuelles. Cela peut réduire la capacité de percevoir le signal d’intérêt, même s’il est distinct du masque en fréquence et en temps.

EXEMPLE :

Imaginez que vous êtes dans une pièce calme, où plusieurs personnes parlent en même temps. Vous essayez de suivre une conversation spécifique, mais malgré le fait que vous puissiez distinguer les différentes voix grâce à la séparation spectrale (les différentes fréquences), vous avez du mal à vous concentrer sur la personne qui parle, car il y a trop de conversations simultanées.

Dans ce cas, il n’y a pas de chevauchement spectro-temporel entre les voix (elles ne se superposent pas en fréquence et en temps), mais l’information auditivement présente est tellement abondante et complexe que votre capacité à suivre un seul locuteur est réduite à cause de la compétition d’information entre les voix. Ce phénomène est un exemple de masquage informationnel, car, bien que les sons soient séparés dans le domaine spectral et temporel, votre cerveau a du mal à traiter les informations pertinentes dans un contexte saturé.

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18
Q

Quel est le maximum de masquage informationnel qui peut être atteint, en termes de niveaux de décibels ?

A) Le masquage informationnel peut atteindre jusqu’à 5 décibels.

B) Le masquage informationnel peut atteindre jusqu’à 10 décibels.

C) Le masquage informationnel peut atteindre jusqu’à des dizaines de décibels.

D) Le masquage informationnel ne dépasse généralement pas 1 décibel.

A

C) Le masquage informationnel peut atteindre jusqu’à des dizaines de décibels.

Cela est surprenant étant donné que l’analyse
spectrale effectuée par la cochlée semble accomplir son rôle habituel de séparation des activités des composants du signal et du masque, qui diffèrent en fréquence.

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19
Q

Vrai ou faux. Le masquage informationnel émerge dans la voie auditive centrale, malgré une séparation spectro-temporelle suffisante entre le signal et le masque.

A

Vrai. Le masquage informationnel émerge dans la voie auditive centrale, où il peut être influencé par des facteurs cognitifs ou contextuels, même lorsque la séparation spectro-temporelle entre le signal et le masque est suffisante.

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20
Q

Quel énoncé est vrai concernant l’analyse de la scène auditive et la formation des flux auditifs ?

A) L’analyse de la scène auditive consiste uniquement à percevoir des objets auditifs individuels sans tenir compte du temps.

B) Des séquences d’objets auditifs qui s’étendent dans le temps forment des flux auditifs.

C) Les flux auditifs ne prennent pas en compte l’attention descendante ni l’expérience de l’auditeur.

D) La formation des flux auditifs dépend uniquement des caractéristiques acoustiques de chaque objet sonore, sans influence de l’attention.

A

B) Des séquences d’objets auditifs qui s’étendent dans le temps forment des flux auditifs.

Les flux auditifs sont formés par des séquences d’objets auditifs qui s’étendent dans le temps, permettant à l’auditeur de percevoir des objets sonores continus dans le cadre de l’analyse de la scène auditive.

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21
Q

Quel énoncé est vrai concernant la sélection des objets auditifs dans l’analyse de la scène auditive ?

A) La sélection des objets auditifs se fait uniquement de manière automatique sans aucune influence de l’expérience ou des attentes.

B) La sélection des objets auditifs est le résultat d’une combinaison de saillance ascendante et d’attention descendante, filtrée par l’expérience et les attentes.

C) Les objets auditifs sont sélectionnés exclusivement en fonction de leur intensité sonore, indépendamment du contexte.

D) L’attention descendante n’a aucun rôle dans la sélection des objets auditifs lors de l’analyse de la scène auditive.

A

B) La sélection des objets auditifs est le résultat d’une combinaison de saillance ascendante et d’attention descendante, filtrée par l’expérience et les attentes.

L’analyse de la scène auditive implique une sélection des objets auditifs basée sur des facteurs tels que la saillance acoustique (ascendante) et l’attention dirigée (descendante), influencée par l’expérience et les attentes de l’auditeur.

22
Q

Les noyaux binauraux du tronc cérébral ne sont pas impliqués dans l’analyse de la scène auditive, car l’information provenant d’une seule cochlée suffit.

A

Faux.Les noyaux binauraux du tronc cérébral sont essentiels pour l’analyse de la scène auditive, car ils permettent le traitement des informations provenant des deux oreilles et sont cruciaux pour la localisation des sons.

23
Q

Pourquoi les informations provenant d’une seule cochlée ne suffisent-elles pas pour une analyse complète de la scène auditive ?

A

Les informations provenant d’une seule cochlée ne suffisent pas, car les signaux binauraux sont essentiels pour localiser et analyser correctement les sources sonores dans l’espace.

24
Q

Quelle est la fonction des noyaux binauraux du tronc cérébral dans l’analyse de la scène auditive ?

A

Les noyaux binauraux du tronc cérébral sont impliqués dans le traitement des informations provenant des deux oreilles, ce qui permet la localisation spatiale et l’intégration des sons.

Explication supplémentaire :

Lorsque les sons arrivent à nos oreilles, ils peuvent arriver avec de légères différences en termes de temps d’arrivée (indice temporel) et d’intensité (indice d’intensité) selon l’oreille où ils sont perçus. Ces différences sont cruciales pour déterminer la localisation spatiale des sources sonores. Les noyaux binauraux, situés dans le tronc cérébral, comparent ces informations provenant des deux oreilles et effectuent des ajustements pour identifier la direction d’où provient le son.

Ces noyaux jouent donc un rôle fondamental dans le croisement de l’information binaurale, permettant au cerveau de traiter correctement les sons en fonction de leur origine dans l’espace.

25
Q

Vrai ou faux. Le traitement de l’information sensorielle est toujours unidirectionnel, allant des niveaux bas (cochlée) aux niveaux supérieurs (cerveau).

A

Faux. Le traitement de l’information sensorielle n’est pas unidirectionnel, il y a aussi des influences « top-down » provenant de l’attention, des attentes et de l’expérience.

26
Q

Quel énoncé est faux concernant le traitement de l’information sensorielle ?

A) Le traitement de l’information sensorielle peut suivre un flux de bas en haut, c’est-à-dire de la cochlée jusqu’au cerveau.

B) Il existe une interaction entre les processus « bottom-up » et « top-down » dans le traitement de l’information.

C) Le traitement de l’information sensorielle implique à la fois des influences « bottom-up » et « top-down » .

D) Les processus « bottom-up » sont influencés par l’attention, les attentes et l’expérience.

A

D) Les processus « bottom-up » sont influencés par l’attention, les attentes et l’expérience.

Ce sont les processus « top-down » qui ont influencés par l’attention, les attentes et l’expérience.

27
Q

Quels sont les éléments principaux (8) qui permettent l’analyse de la scène auditive ?

A

1) Fréquence
2) Intensité
3) Harmonicité
4) Localisation
5) Temps d’attaque et de relâche
6) Modulation temporelle
7) Séparation temporelle
8) Timbre

28
Q

Qu’est-ce que la séparation spectrale ?

A

Capacité du système auditif à distinguer une source
sonore d’une autre sur la base de la fréquence ou de l’intensité, lorsque celles-ci sont différentes.

29
Q

Compléter. Les sons qui diffèrent sur la ______________ produisent la plus grande ségrégation.

A

fréquence

30
Q

Quel énoncé est vrai concernant la fréquence et la ségrégation des sons ?

A) Les sons qui diffèrent sur la fréquence produisent la plus grande ségrégation, mais seuls les sons de haute fréquence sont concernés.

B) Deux signaux complexes ayant différentes composantes fréquentielles (par exemple, hauteur tonale) seront codés comme provenant de la même source sonore.

C) Une voix d’homme et une voix de femme produisent des sons dont les composantes fréquentielles diffèrent, ce qui les fait être perçues comme provenant de sources sonores distinctes.

D) Les sons qui diffèrent en fréquence ne créent pas de ségrégation, car la fréquence n’est pas un facteur important dans l’audition.

A

C) Une voix d’homme et une voix de femme produisent des sons dont les composantes fréquentielles diffèrent, ce qui les fait être perçues comme provenant de sources sonores distinctes.

Les différences de fréquence, comme la hauteur tonale entre une voix d’homme et une voix de femme, permettent de les distinguer comme des sources sonores distinctes.

31
Q

Si un son est plus intense qu’un autre, le système nerveux central sera capable de faire la ségrégation de ces sources sonores.

A

Vrai. Le système auditif est très sensible aux différences d’intensité, ce qui aide à la ségrégation des sources sonores, car une source plus intense peut être perçue comme distincte d’une source moins intense.

32
Q

À quel concept fait-on référence dans cet énoncé :

Le fait que les composantes spectrales d’un son complexe soient des multiples entiers de la fondamentale aide à percevoir différentes fréquences comme faisant partie d’une
même source sonore.

A

Harmonicité

32
Q

Quel énoncé est vrai concernant le spectre d’amplitude et l’intensité d’un son ?

A) La plupart des sources sonores produisent un spectre d’amplitude particulier et relativement constant, indépendamment de l’intensité.

B) L’augmentation ou la diminution de l’intensité modifie les composantes fréquentielles d’un son.

C) La majorité des sons changent complètement leur spectre d’amplitude lorsqu’on modifie leur intensité.

D) Les sources sonores n’ont pas de spectre d’amplitude particulier.

A

A) La plupart des sources sonores produisent un spectre d’amplitude particulier et relativement constant, indépendamment de l’intensité.

Cela signifie que les caractéristiques spectrales (ex. fréquentielles) d’un son restent relativement constantes, même si son intensité varie.

33
Q

Vrai ou faux. Lorsqu’une personne chante, on ne perçoit qu’une seule tonalité puisque le système auditif fusionne les informations provenant de
plusieurs régions spectrales afin de produire une seule image auditive.

A

Vrai

34
Q

Que se passe-t-il si une harmonique déroge de l’harmonicité ?

A

Concept d’harmonique désaccordée :
Si une harmonique déroge de l’harmonicité, elle est perçue comme un son indépendant, distinct du reste des harmoniques, car elle ne correspond plus à un multiple exact de la fréquence fondamentale.

35
Q

À partir de quel pourcentage de variation la troisième harmonique est-elle perçue comme un son indépendant ?

A) 5%

B) 9%

C) 10%

D) 15%

A

B) 9%

Une variation de plus de 8% dans la fréquence d’une harmonique la fait déroger de l’harmonicité et elle est perçue comme un son indépendant.

36
Q

Quel énoncé est vrai concernant la séparation spatiale ?

A) La séparation spatiale se base uniquement sur les différences de fréquence entre les sources sonores.

B) La séparation spatiale est l’habileté du système auditif à différencier des sources sonores sur la base de leur localisation respective dans l’espace.

C) La séparation spatiale permet uniquement de différencier les sons en fonction de leur intensité.

D) La séparation spatiale se produit seulement lorsque les sons proviennent de la même source sonore.

A

B) La séparation spatiale est l’habileté du système auditif à différencier des sources sonores sur la base de leur localisation respective dans l’espace.

La séparation spatiale permet de distinguer différentes sources sonores en fonction de leur position dans l’espace.

37
Q

Quel énoncé est vrai concernant les attaques et relâches temporelles des sons ?

A) Si deux sons n’ont pas le même temps de montée et de descente, ils seront toujours perçus comme provenant de la même source sonore.

B) Le temps d’attaque et le temps de relâche d’un son sont sans importance dans la reconnaissance de l’instrument de musique.

C) Si deux sons n’ont pas le même temps de montée et de descente, il y a plus de chances qu’ils soient perçus comme provenant de sources sonores différentes.

A

C) Si deux sons n’ont pas le même temps de montée et de descente, il y a plus de chances qu’ils soient perçus comme provenant de sources sonores différentes.

Les différences dans les temps d’attaque et de relâche peuvent aider à distinguer des sources sonores et, en musique, à identifier les instruments.

38
Q

Les sons de la nature, modulés lentement en amplitude, sont-ils perçus comme provenant d’une seule source sonore par le système auditif ?

A

Oui.
Le système auditif fusionne les composantes qui varient au même rythme et les distingue du reste, ce qui aide à la détermination d’une source sonore, comme dans le cas des sons naturels.

39
Q

Quel énoncé est faux concernant la réduction de masquage par comodulation ?

A) Un signal à détecter sera plus masqué par un bruit qui possède une modulation en amplitude similaire.

B) Si le bruit est modulé différemment (par exemple, un bruit hululé), cela réduit le masquage.

C) Le masquage par comodulation se produit uniquement lorsque le bruit est modulé de manière identique au signal.

D) Le phénomène de réduction de masquage par comodulation permet de mieux détecter un signal en présence de bruit.

A

C) Le masquage par comodulation se produit uniquement lorsque le bruit est modulé de manière identique au signal.

Le masquage par comodulation se réduit lorsque le bruit et le signal sont modulés différemment, ce qui améliore la détection du signal.

40
Q

Expliquez dans quelles conditions deux sons alternant dans le temps peuvent être perçus comme une seule source ou comme deux sources distinctes.

A

Concept de séparation temporelle :

Lorsque deux sons alternent dans le temps, ils seront perçus comme deux sources distinctes si l’intervalle entre eux est suffisamment long pour que le système auditif puisse les séparer. Temps de pause entre les sons.

En revanche, si les sons alternent de manière rapide, avec un intervalle court, ils peuvent être perçus comme provenant d’une seule source, car le système auditif les fusionne en un flux continu. Pas de temps de pause entre les sons.

41
Q

Quel élément permet de différencier deux instruments de musique qui jouent la même note ?

A

Le timbre

42
Q

Quels sont les trois concepts importants du timbre et leur rôle dans l’analyse sonore ?

A
  1. Spectral Centroid : mesure le centre de masse du spectre sonore et est lié à l’impression de brillance d’un son.
  2. Spectral Flux : mesure les changements dans le spectre sonore au fil du temps, utile pour détecter les changements dans le timbre.
  3. Log Attack Time : mesure le temps nécessaire pour qu’un son atteigne son amplitude maximale, important pour caractériser l’attaque du son
43
Q

Quel énoncé est vrai concernant les concepts du timbre ?

A) Spectral Centroid mesure le temps nécessaire pour qu’un son atteigne son amplitude maximale.

B) Spectral Flux représente le centre de masse du spectre sonore et est lié à l’impression de brillance d’un son.

C) Log Attack Time est utilisé pour quantifier la variation de l’énergie spectrale entre les trames successives d’un signal audio.

D) Spectral Centroid est lié à l’impression de brillance d’un son, tandis que Spectral Flux mesure les changements dans le spectre sonore au fil du temps.

A

D) Spectral Centroid est lié à l’impression de brillance d’un son, tandis que Spectral Flux mesure les changements dans le spectre sonore au fil du temps.

44
Q

Une personne qui n’a pas accès à l’un ou plusieurs des indices nécessaires pour l’analyse de la scène auditive peut rencontrer des difficultés dans le traitement auditif.

A

Vrai. Un manque d’accès à certains indices auditifs peut affecter la capacité à analyser correctement la scène auditive.

45
Q

Quel énoncé est vrai concernant le trouble de traitement auditif (TTA) ?

A) Les enfants ont généralement un accès plus limité aux indices auditifs que les adultes, ce qui peut influencer leur capacité à analyser la scène auditive.

B) Les adultes sont moins sensibles aux otites récurrentes bilatérales, ce qui ne pose pas de problème pour le traitement auditif.

C) Apprendre une seconde langue ne peut pas affecter le traitement auditif, car il s’agit d’un processus purement cognitif.

D) Les problèmes d’attention ou d’hyperactivité n’ont aucun lien avec les troubles de traitement auditif chez les enfants.

A

A) Les enfants ont généralement un accès plus limité aux indices auditifs que les adultes, ce qui peut influencer leur capacité à analyser la scène auditive.

46
Q

Vrai ou faux. L’effet McGurk montre que les informations visuelles peuvent interférer avec la perception auditive, créant une perception différente de celle attendue uniquement par l’audition.

A

Vrai. L’effet McGurk démontre que lorsque les informations visuelles (par exemple, la lecture labiale) et auditives (comme les sons) sont discordantes, cela peut entraîner une perception auditive altérée, souvent perçue comme un compromis entre les deux stimuli.

47
Q

En lien avec l’influence du système visuel sur le système auditif, qu’est-ce que l’effet ventriloque ?

A

L’effet ventriloque montre que lorsqu’une personne voit les lèvres d’un ventriloque bouger sans entendre son propre son, elle attribue la source sonore à la marionnette, démontrant ainsi l’influence du système visuel sur la perception auditive.

48
Q

Expliquer le phénomène “Parchment Skin Illusion”.

A

Le phénomène de l’illusion de la peau de parchemin (Parchment Skin Illusion) illustre comment la perception auditive peut influencer la perception tactile. Lorsque des sons complexes sont modulés, notamment dans les hautes fréquences, cela peut modifier la façon dont une personne perçoit le toucher.

Plus précisément :

Si les hautes fréquences d’un son complexe sont augmentées, l’individu peut avoir l’impression que ses mains sont très sèches lorsqu’elles se frottent l’une contre l’autre.

Si les hautes fréquences sont diminuées, la sensation perçue peut être celle de mains très moites.

Si le spectre du son reste inchangé, la sensation tactile reste normale.

Indique une interaction entre les systèmes auditif et somatique dans le cerveau.

49
Q

Quel énoncé est faux à propos de l’illusion de la peau de parchemin (Parchment Skin Illusion) ?

A) Si les hautes fréquences d’un son complexe sont augmentées, la personne perçoit ses mains comme très sèches.

B) Si les hautes fréquences d’un son complexe sont diminuées, la personne perçoit ses mains comme très moites.

C) Si le spectre du son reste inchangé, la sensation tactile perçue ne change pas.

D) Augmenter les hautes fréquences d’un son complexe rend les mains perçues comme plus moites.

A

D) Augmenter les hautes fréquences d’un son complexe rend les mains perçues comme plus moites.

50
Q

Question : Quel énoncé est faux ?

A) L’étude indépendante des systèmes sensoriels nous apprend la surface de ce qui mène à notre cognition.

B) Nos connaissances de l’influence des différents systèmes sur les autres domaines sensoriels sont fragmentaires.

C) Les lois qui régissent la perception auditive doivent être mises en relation avec les autres systèmes sensoriels.

D) La perception auditive est un phénomène isolé et ne dépend pas des autres systèmes sensoriels.

A

D) La perception auditive est un phénomène isolé et ne dépend pas des autres systèmes sensoriels.