8. Localisation Flashcards

1
Q

Compléter. La localisation implique plusieurs plans : le plan horizontal (ou ___________) ,le plan vertical (ou _____________) et la distance.

A

azimuth
élévation

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2
Q

Qui a publié en 1907 les conclusions de ses travaux sur la “perception de la direction des sons”, aujourd’hui connue sous le terme de “théorie Duplex” de la localisation de la source sonore.

A

Lord Rayleigh

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3
Q

Quels sont les deux paramètres distincts utilisés pour localiser une source sonore dans le plan horizontal ?

A

1) Délai interaural pour les sons de basses fréquences

2) Disparité de l’intensité pour les sons de hautes fréquences

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4
Q

Vrai ou faux. La théorie Duplex souligne que les sons de basses fréquences subissent une baisse d’intensité en gagnant l’oreille controlatérale.

A

Faux. La théorie Duplex souligne que les sons de basses fréquences NE subissent PAS de baisse d’intensité en gagnant l’oreille controlatérale.

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5
Q

Quels sont les deux mécanismes utilisés pour la localisation des sons dans le plan horizontal, et comment chacun est-il associé à une gamme de fréquences spécifique ?

A
  1. La différence de temps interaurale (ITD) : Ce mécanisme est utile pour les basses fréquences (jusqu’à 1500 Hz), car le son met plus de temps à atteindre chaque oreille, permettant ainsi de localiser la direction d’origine du son.
  2. La différence d’intensité interaurale (IID) : Ce mécanisme est plus utile pour les hautes fréquences (à partir de 1500 Hz), car les sons à haute fréquence sont atténués par la tête, créant une différence d’intensité entre les oreilles, ce qui permet de localiser la source sonore.
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6
Q

Pourquoi un son émis par une source distante provoque-t-il un déphasage entre les signaux reçus par les deux oreilles ?

A) Parce que la fréquence du son varie en fonction de la distance parcourue.

B) Parce que la vitesse du son est constante et la distance crée un retard dans l’arrivée du son à l’oreille la plus éloignée, induisant un déphasage.

C) Parce que les ondes sonores subissent une atténuation en fonction de la distance parcourue.

D) Parce que le déphasage est uniquement causé par les différences d’intensité entre les deux oreilles.

A

B) Parce que la vitesse du son est constante et la distance crée un retard dans l’arrivée du son à l’oreille la plus éloignée, induisant un déphasage.

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7
Q

Pourquoi la différence de temps interaurale (ITD) ne dépend-elle pas de la fréquence du son ?

A) Parce que la vitesse du son varie en fonction de la fréquence.

B) Parce que la vitesse du son est constante et ne change pas avec la fréquence, ce qui signifie que le temps nécessaire au son pour voyager d’une oreille à l’autre reste le même, quelle que soit la fréquence.

C) Parce que l’ITD est calculée uniquement à partir de la durée de l’onde sonore, et non de sa fréquence.

D) Parce que le système auditif compense automatiquement la variation de la fréquence pour maintenir une ITD fixe.

A

B) Parce que la vitesse du son est constante et ne change pas avec la fréquence, ce qui signifie que le temps nécessaire au son pour voyager d’une oreille à l’autre reste le même, quelle que soit la fréquence.

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8
Q

Comment la fréquence du son influence-t-elle l’exploitation de la différence de temps interaurale (ITD) par le système auditif ?

A) Le système auditif traite l’ITD de la même manière, peu importe la fréquence, en utilisant la différence d’intensité pour localiser le son.

B) Le système auditif utilise l’ITD de manière identique pour les basses et hautes fréquences, ce qui permet une localisation précise des sons.

C) Bien que l’ITD soit fixe, le système auditif traite cette information différemment selon la fréquence, en tenant compte du nombre de cycles effectués pendant le délai de temps.

D) Le système auditif ignore l’ITD pour les sons de haute fréquence, car ils ne génèrent pas de retard perceptible.

A

C) Bien que l’ITD soit fixe, le système auditif traite cette information différemment selon la fréquence, en tenant compte du nombre de cycles effectués pendant le délai de temps.

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9
Q

Qu’est-ce qu’un délai fixe ?

A

Un délai fixe est le temps constant qu’un son met pour se propager d’une oreille à l’autre. Ce délai est indépendant de la fréquence du son, mais la façon dont le son interagit avec ce délai dépend de sa fréquence.

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10
Q

Quel est l’impact du délai fixe sur la localisation du son ?

A

Sons de basse fréquence (200 Hz) : Leur période est longue, donc pendant un délai fixe (comme 660 µs), ils ne complètent pas un cycle complet.

Sons de haute fréquence (5000 Hz) : Leur période est courte, ce qui leur permet de compléter plusieurs cycles dans le même délai fixe.

DONC :

Les hautes fréquences (avec des périodes courtes) génèrent un plus grand nombre de cycles pendant le délai de propagation, ce qui aide à mieux localiser la source sonore. En revanche, les basses fréquences, avec des périodes longues, génèrent moins de cycles dans le même délai, rendant la localisation plus difficile.

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11
Q

Quel énoncé est vrai concernant la localisation des sons dans le plan horizontal ?

A) Les différences de phase entre les oreilles sont particulièrement utiles pour localiser les sons au-dessus de 1500 Hz.

B) Les ITD sont principalement utiles pour localiser les sons de haute fréquence (supérieure à 1500 Hz).

C) Les ITD sont réellement utilisables pour la localisation des sons principalement à des fréquences inférieures à 1500 Hz.

D) Les sons de haute fréquence génèrent des ITD précises, même pour des fréquences supérieures à 1500 Hz.

A

C) Les ITD sont réellement utilisables pour la localisation des sons principalement à des fréquences inférieures à 1500 Hz.

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12
Q

Que signifie l’ambiguïté de phase lorsque la longueur d’onde d’un son est courte ?

A) Le cerveau est capable de distinguer précisément chaque cycle du son grâce à des différences de phase entre les deux oreilles.

B) Les cycles du son sont trop longs pour être distingués entre les deux oreilles, ce qui rend difficile la localisation du son.

C) Plusieurs cycles d’une même onde peuvent traverser les deux oreilles en très peu de temps, rendant difficile pour le cerveau de déterminer quel cycle correspond à chaque oreille.

D) L’ambiguïté de phase se produit uniquement pour les sons de très basse fréquence, où les cycles sont très longs.

A

C) Plusieurs cycles d’une même onde peuvent traverser les deux oreilles en très peu de temps, rendant difficile pour le cerveau de déterminer quel cycle correspond à chaque oreille.

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13
Q

Qu’est-ce que la différence interaurale d’enveloppe (IED) ?

A) C’est la différence de fréquence entre les deux oreilles qui permet de localiser un son à haute fréquence.

B) C’est une différence de temps dans l’arrivée des modulations lentes (enveloppes) d’un son complexe entre les deux oreilles.

C) C’est un phénomène qui ne concerne que les sons de basse fréquence, et qui aide à déterminer leur direction.

D) C’est la différence d’intensité entre les deux oreilles pour un son complexe.

A

B) C’est une différence de temps dans l’arrivée des modulations lentes (enveloppes) d’un son complexe entre les deux oreilles.

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14
Q

Comment les sons complexes, comme la parole ou la musique, peuvent-ils être localisés malgré la présence de hautes fréquences ?

A) Les sons complexes sont localisés uniquement grâce aux différences d’intensité entre les deux oreilles.

B) Les hautes fréquences des sons complexes ne peuvent pas être localisées, mais les modulations lentes de l’enveloppe permettent de percevoir la direction du son.

C) Les hautes fréquences sont inaudibles, et seules les basses fréquences permettent la localisation des sons complexes.

D) Les sons complexes ne peuvent pas être localisés, peu importe la fréquence, car leur modulation est trop rapide pour être perçue par l’oreille humaine.

A

B) Les hautes fréquences des sons complexes ne peuvent pas être localisées, mais les modulations lentes de l’enveloppe permettent de percevoir la direction du son.

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15
Q

Quel est l’effet principal de l’ombre de la tête sur la localisation du son ?

A) Il crée une différence de phase entre les deux oreilles.

B) Il réduit l’intensité du son pour les fréquences basses uniquement.

C) Il amplifie l’intensité du son perçu par l’oreille la plus éloignée.

D) Il entraîne une différence d’intensité interaurale (IID), qui reflète la variation de l’intensité sonore entre les oreilles.

A

D) Il entraîne une différence d’intensité interaurale (IID), qui reflète la variation de l’intensité sonore entre les oreilles.

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16
Q

À quelle fréquence l’indice de différence d’intensité interaurale (IID) devient-il un indice effectif pour la localisation du son ?

A) En dessous de 1500 Hz.

B) Pour toutes les fréquences supérieures à 1500 Hz.

C) Pour les fréquences inférieures à 500 Hz uniquement.

D) Entre 500 Hz et 1500 Hz.

A

B) Pour toutes les fréquences supérieures à 1500 Hz.

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17
Q

Pourquoi l’indice de différence d’intensité interaurale (IID) est-il quasi inexistant pour des fréquences inférieures à 1500 Hz ?

A) Parce que les sons de basse fréquence ne sont pas affectés par l’ombre de la tête.

B) Parce que l’effet d’ombre de la tête ne modifie pas suffisamment l’intensité sonore pour les basses fréquences.

C) Parce que les sons de basse fréquence ont des longueurs d’onde plus longues, qui contournent facilement la tête.

D) Parce que la différence d’intensité pour ces fréquences est trop faible pour être détectée par l’oreille humaine.

A

C) Parce que les sons de basse fréquence ont des longueurs d’onde plus longues, qui contournent facilement la tête.

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18
Q

Vrai ou faux. Le phénomène d’ombre acoustique affecte seulement les hautes fréquences (plus de 1000 Hz). À 10 000 Hz, la différence d’intensité peut atteindre 20 dB.

A

Vrai

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19
Q

Que sont les cônes de confusion en psychoacoustique ?

A) Des régions dans l’espace où les sons ont des intensités et des fréquences identiques.

B) Des zones dans l’espace où tous les sons produisent les mêmes différences de temps interaurale (ITD) et différences d’intensité interaurale (IID).

C) Des zones où il est impossible de localiser les sons, car leur fréquence est trop faible.

D) Des régions où la différence d’intensité interaurale (IID) est plus importante que la différence de temps interaurale (ITD).

A

B) Des zones dans l’espace où tous les sons produisent les mêmes différences de temps interaurale (ITD) et différences d’intensité interaurale (IID).

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20
Q

Que signifie le concept des cônes de confusion dans le contexte de la localisation du son ?

A) Cela signifie qu’il est impossible de localiser un son provenant de n’importe quelle direction.

B) Cela désigne des régions où l’ITD et l’IID permettent de localiser un son avec précision.

C) Cela désigne des régions dans l’espace où des sons provenant de différentes positions peuvent produire la même ITD et être perçus comme provenant de la même localisation.

D) Cela signifie que seules les fréquences basses peuvent être localisées avec une précision élevée.

A

C) Cela désigne des régions dans l’espace où des sons provenant de différentes positions peuvent produire la même ITD et être perçus comme provenant de la même localisation.

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21
Q

Expliquez pourquoi il est difficile de localiser un son sans mouvement de la tête, en particulier lorsqu’il provient de l’avant, de l’arrière, du dessus ou du dessous.

A

Sans mouvement de la tête, il est difficile de localiser un son provenant de l’avant, de l’arrière, du dessus ou du dessous, car les indices binauraux (ITD et IID) ne permettent pas de différencier ces directions spécifiques.

En effet, les sons provenant de ces positions produisent des indices binauraux similaires, créant une ambiguïté directionnelle.

Cependant, il est possible de déterminer si le son provient de la gauche ou de la droite grâce aux différences d’intensité et de temps entre les deux oreilles.

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22
Q

Quel rôle jouent les mouvements de la tête dans la localisation sonore ?

A) Les mouvements de la tête réduisent la capacité à localiser les sons provenant de la gauche ou de la droite.

B) Les mouvements de la tête modifient les indices binauraux et aident à lever les ambiguïtés liées au cône de confusion.

C) Les mouvements de la tête n’ont aucun impact sur la localisation sonore.

D) Les mouvements de la tête augmentent l’ambiguïté directionnelle.

A

B) Les mouvements de la tête modifient les indices binauraux et aident à lever les ambiguïtés liées au cône de confusion.

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23
Q

Quel énoncé est faux concernant la localisation sonore et les ambiguïtés directionnelles ?

A) Les mouvements de la tête aident à lever l’ambiguïté directionnelle et améliorent la localisation sonore.

B) Les pavillons auriculaires jouent un rôle en modifiant le spectre des sons en fonction de leur direction.

C) Sans mouvement de la tête, il est possible de déterminer si un son provient de l’avant ou de l’arrière en utilisant les indices binauraux.

D) Le cône de confusion illustre une limite inhérente à l’utilisation des ITD pour la localisation sonore, mais peut être surmonté par les mouvements de la tête et les indices spectraux des pavillons.

A

C) Sans mouvement de la tête, il est possible de déterminer si un son provient de l’avant ou de l’arrière en utilisant les indices binauraux. (Cet énoncé est faux, car sans mouvement de la tête, il est impossible de distinguer si un son provient de l’avant ou de l’arrière.)

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24
Q

Pourquoi la localisation d’une source sonore est-elle plus précise lorsqu’elle provient de l’avant (azimuth 0°) plutôt que de l’arrière (azimuth 180°) ?

A

La localisation est plus précise lorsqu’une source sonore provient de l’avant (azimuth 0°) car les indices binauraux (différences de temps et d’intensité) sont symétriques et facilement interprétables. De plus, le pavillon de l’oreille joue un rôle important en affinant la localisation frontale.

En revanche, lorsque la source se situe derrière la tête (azimuth 180°), l’incertitude augmente légèrement, car les indices binauraux sont similaires à ceux des sons venant de l’avant, et les indices spectraux (dus à la réflexion et la diffraction par les oreilles) peuvent être moins informatifs.

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25
Q

Quelle est la principale raison de l’incertitude accrue (env. 10°) dans la localisation des sources sonores latérales (azimuth 90° et 270°) ?

A) Les indices binauraux sont faibles et difficiles à interpréter.

B) Les indices binauraux sont maximaux, ce qui peut conduire à une saturation et une moindre précision dans l’interprétation.

C) Le pavillon de l’oreille ne peut pas aider à localiser les sons venant des côtés.

D) Les indices spectraux sont plus informatifs pour les sources latérales que pour les sources frontales.

A

B) Les indices binauraux sont maximaux, ce qui peut conduire à une saturation et une moindre précision dans l’interprétation.

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26
Q

Quel énoncé est faux concernant la précision de localisation sonore en fonction de l’azimuth ?

A) La localisation des sources devant la tête (azimuth 0°) est très précise, avec une incertitude d’environ 3-4 degrés.

B) Lorsque la source sonore provient de l’arrière (azimuth 180°), l’incertitude augmente légèrement, mais reste faible.

C) La précision de la localisation est la plus faible lorsque la source sonore provient des côtés (azimuth 90° et 270°), avec une incertitude d’environ 10 degrés.

D) La précision de localisation est uniquement influencée par les indices binauraux et non par les indices spectraux.

A

D) La précision de localisation est uniquement influencée par les indices binauraux et non par les indices spectraux. (Cet énoncé est faux, car les indices spectraux jouent également un rôle important dans la localisation sonore.)

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27
Q

Vrai ou faux. Il y a un moins grand degré d’erreur de localisation au niveau des sons de la parole.

A

Faux. Il y a un plus grand degré d’erreur de localisation au niveau des sons de la parole.

Explication : Bien que le pavillon de l’oreille aide à amplifier les sons de la parole, il peut aussi introduire des réverbérations supplémentaires, ce qui rend plus difficile la localisation précise de la source sonore, en particulier dans des environnements acoustiquement complexes.

28
Q

Quelle affirmation est correcte concernant la localisation sonore ?

A) La localisation sonore est moins précise lorsque les sons proviennent de l’avant du corps (0 degré azimut).

B) Les capacités de localisation sonore sont meilleures pour les fréquences moyennes.

C) La localisation sonore est plus précise lorsque les sons proviennent de l’avant (0 degré azimut), et les capacités de localisation sont meilleures pour les basses et hautes fréquences, mais moins efficaces pour les fréquences moyennes.

D) La précision de la localisation sonore est identique pour toutes les fréquences.

A

C) La localisation sonore est plus précise lorsque les sons proviennent de l’avant (0 degré azimut), et les capacités de localisation sont meilleures pour les basses et hautes fréquences, mais moins efficaces pour les fréquences moyennes.

29
Q

Comment la localisation d’un son dans le plan vertical est-elle déterminée ?

A

La localisation d’un son dans le plan vertical est principalement attribuée à l’analyse de la composition spectrale du signal parvenant à chaque oreille. Les indices monauraux (qui dépendent d’un seul côté du corps) sont utilisés pour cela. Les réflexions sonores, dues à des structures comme les épaules ou le pavillon, modifient le spectre du son (en renforçant ou en atténuant certaines fréquences) et permettent ainsi au cerveau de déterminer la position du son dans le plan vertical.

30
Q

Quels indices sont principalement utilisés pour la localisation sonore dans le plan vertical ?

A) Les indices binauraux, qui comparent les sons entre les deux oreilles.

B) Les indices monauraux, qui se basent sur l’analyse d’un seul signal auditif.

C) Les indices visuels qui sont combinés avec les informations auditives.

D) Les indices temporels, qui comparent les retards entre les oreilles.

A

B) Les indices monauraux, qui se basent sur l’analyse d’un seul signal auditif.

31
Q

Quel énoncé est faux concernant la localisation dans le plan vertical ?

A) La localisation dans le plan vertical dépend de la composition spectrale du signal sonore.

B) Les réflexions sur les structures comme le pavillon et les épaules créent des interférences qui modifient le spectre du son.

C) Les indices binauraux sont les principaux indices utilisés pour localiser un son dans le plan vertical.

D) Les modifications spectrales dues aux réflexions peuvent entraîner des renforcements ou des dégradations des fréquences, permettant de localiser la source dans le plan vertical.

A

C) Les indices binauraux sont les principaux indices utilisés pour localiser un son dans le plan vertical. (Cet énoncé est faux, car ce sont principalement les indices monauraux qui sont utilisés pour la localisation verticale.)

32
Q

Pourquoi la localisation dans le plan vertical est-elle moins précise que dans le plan horizontal ?

A) Parce que les différences interaurales (ITD et IID) sont plus prononcées dans le plan vertical.

B) Parce qu’il n’y a pas de différences interaurales dans le plan vertical, et la localisation dépend principalement des indices spectraux, ce qui entraîne une incertitude plus grande.

C) Parce que la localisation verticale repose uniquement sur la détection des intensités sonores.

D) Parce que la position du son dans le plan vertical n’a aucune influence sur la précision de la localisation.

A

B) Parce qu’il n’y a pas de différences interaurales dans le plan vertical, et la localisation dépend principalement des indices spectraux, ce qui entraîne une incertitude plus grande.

33
Q

Quel énoncé est faux concernant la localisation dans le plan vertical ?

A) Il n’y a pas de différence interaurale dans le plan vertical.

B) Les indices liés au spectre sont utilisés pour localiser un son dans le plan vertical.

C) Le pouvoir de résolution dans le plan vertical est très précis, avec une incertitude inférieure à 5 degrés.

D) Les asymétries morphologiques, principalement au niveau des pavillons, peuvent aider à la localisation sonore dans le plan vertical.

A

C) Le pouvoir de résolution dans le plan vertical est très précis, avec une incertitude inférieure à 5 degrés. (Cet énoncé est faux, car l’incertitude dans la localisation verticale peut atteindre jusqu’à 15-20 degrés pour une source située au-dessus de la tête.)

34
Q

Pourquoi la localisation sonore dans le plan vertical devient-elle plus précise à partir de 2000 Hz ?

A

La localisation sonore dans le plan vertical devient plus précise à partir de 2000 Hz car, à cette fréquence, les sons ont des longueurs d’onde suffisamment courtes pour interagir de manière plus précise avec les structures du pavillon de l’oreille.

Cette interaction permet de coder les informations nécessaires pour déterminer la direction verticale de la source sonore. Avant 2000 Hz, les longueurs d’onde sont plus longues, ce qui permet aux sons de contourner le pavillon de manière plus diffuse, rendant ainsi la localisation moins précise.

35
Q

Quel énoncé est vrai concernant le rôle du pavillon dans la localisation verticale ?

A) La localisation verticale est précise avant 2000 Hz, car les longueurs d’onde sont suffisamment courtes pour interagir avec le pavillon.

B) La localisation verticale devient moins précise à partir de 2000 Hz, car les sons contourneraient le pavillon.

C) À partir de 2000 Hz, la taille et la forme des pavillons jouent un rôle significatif dans la localisation sonore verticale.

D) Les pavillons ne jouent aucun rôle dans la localisation des sons dans le plan vertical.

A

C) À partir de 2000 Hz, la taille et la forme des pavillons jouent un rôle significatif dans la localisation sonore verticale.

36
Q

Compléter. Les différentes circonvolutions du pavillon contribuent à renvoyer une partie du signal incident vers le conduit auditif, provoquant des __________ spectrales. Ces altérations sont perçues comme des __________ de direction d’un même signal, qui dépendent de la source en azimut ou sur le plan vertical.

A

Altérations
Changements

37
Q

Vrai ou faux. La perception spatiale, au sens de la localisation sonore, dépend des fonctions de transfert.

A

Vrai

38
Q

Que décrit la fonction de transfert directionnelle ?

A) Elle permet de localiser un son uniquement en fonction de son intensité.

B) Elle indique que la “signature” sonore d’une source reste identique quelle que soit sa position.

C) Elle dépend de la position du stimulus sonore, ce qui entraîne une “signature” sonore différente en fonction de la direction de la source.

D) Elle est indépendante de la position de la source sonore et se base uniquement sur la fréquence du son.

A

C) Elle dépend de la position du stimulus sonore, ce qui entraîne une “signature” sonore différente en fonction de la direction de la source.

39
Q

Pourquoi les indices spectraux, particulièrement autour de 1 kHz et entre 5 et 6 kHz, sont-ils cruciaux pour la localisation horizontale des sons ?

A

Les indices spectraux, notamment autour de 1 kHz et entre 5 et 6 kHz, sont cruciaux pour résoudre certaines confusions de localisation horizontale, comme la distinction entre les sons provenant de l’avant et de l’arrière.

Ces fréquences sont influencées par les structures du pavillon, qui modifient les ondes acoustiques de manière à aider à différencier la direction d’origine du son sur le plan horizontal.

40
Q

Dans quel cas les indices binauraux sont particulièrement importants pour la localisation sonore ?

A) Pour la distinction entre les sons provenant de l’avant et de l’arrière sur le plan vertical.

B) Pour la localisation des sons dans le plan horizontal, notamment pour différencier la direction de la source.

C) Pour la localisation des sons dans le plan vertical latéral (90° et 270°).

D) Pour la détection des sons à des fréquences très basses.

A

C) Pour la localisation des sons dans le plan vertical latéral (90° et 270°).

41
Q

Quel énoncé est faux concernant la localisation sonore ?

A) L’aspect binaural prime sur les indices spectraux pour la localisation en azimut (horizontal).

B) Les indices spectraux autour de 1 kHz et entre 5 et 6 kHz sont cruciaux pour résoudre les confusions de localisation horizontale.

C) Les indices binauraux sont particulièrement importants pour la localisation en élévation (vertical).

D) Les fréquences au-delà de 5 kHz ne sont pas utiles pour la localisation avant/arrière sur le plan horizontal.

A

D) Les fréquences au-delà de 5 kHz ne sont pas utiles pour la localisation avant/arrière sur le plan horizontal. (Cet énoncé est faux, car ces fréquences peuvent en fait être utiles pour cette localisation en raison des modifications des ondes acoustiques par les pavillons.)

42
Q

Pourquoi l’indice d’intensité est considéré comme un indice trompeur pour l’identification de la distance d’un son ?

A

L’indice d’intensité est considéré comme trompeur pour l’identification de la distance d’un son car la pression sonore diminue avec la distance.

Plus un son est faible, plus il semble être éloigné, même si la source sonore peut en réalité être plus proche.

Ce phénomène est dû à la perte d’intensité sonore de 6 dB chaque fois que la distance est doublée.

43
Q

Quel est l’indice principal utilisé pour l’identification de la distance d’un son ?

A) La fréquence du son.

B) L’intensité du son, car la pression diminue avec la distance.

C) Les différences de temps interaurales.

D) La direction du son.

A

B) L’intensité du son, car la pression diminue avec la distance.

44
Q

Comment la réverbération et la réflexion peuvent-elles améliorer le jugement de la distance d’une source sonore ?

A

La réverbération et la réflexion peuvent améliorer le jugement de la distance d’une source sonore en augmentant le ratio entre l’énergie du son direct et celle du son réfléchi.

Lorsque la source est éloignée, le son direct diminue en intensité, mais la réverbération permet d’obtenir des informations supplémentaires sur la distance en fournissant des indices sur la présence du son réfléchi, ce qui aide à évaluer la distance plus précisément.

45
Q

Vrai ou faux. En augmentant la réverbération d’un son, il est possible d’améliorer le jugement de la distance.

A

Vrai

46
Q

Quel phénomène est associé à la diminution de l’intensité des hautes fréquences avec l’éloignement d’une source sonore ?

A) La réverbération, qui augmente la précision de la localisation de la source.

B) La perte d’intensité des hautes fréquences, qui rend les sons plus graves à mesure qu’ils s’éloignent.

C) La diminution de l’intensité des hautes fréquences, ce qui aide à juger de la distance de la source sonore.

D) L’augmentation des basses fréquences avec la distance.

A

C) La diminution de l’intensité des hautes fréquences, ce qui aide à juger de la distance de la source sonore.

47
Q

Quels sont les bénéfices des mouvements horizontaux de la tête pour la localisation sonore ?

A

Les mouvements horizontaux de la tête améliorent la localisation sonore sur le plan vertical médian supérieur. Cela permet de mieux déterminer la position verticale des sources sonores, en particulier celles situées dans cette zone de l’espace.

48
Q

Comment les mouvements rotationnels de la tête aident à améliorer la localisation sonore sur le plan vertical latéral ?

A

Les mouvements rotationnels de la tête améliorent la précision de la localisation des sons sur le plan vertical latéral, c’est-à-dire pour les sons venant de gauche ou de droite.

Ces mouvements permettent de mieux identifier la direction horizontale des sons, en aidant à clarifier leur localisation.

49
Q

Les mouvements de la tête n’ont aucun effet sur la précision de la localisation des sons sur le plan vertical médian inférieur.

A

Faux. Les mouvements rotationnels de la tête aident à localiser la hauteur des sons dans les plans verticaux médian supérieur et inférieur.

50
Q

Que désigne le terme “mouvements céphalogyres” dans le contexte de la localisation sonore ?

A

Les mouvements céphalogyres font référence aux mouvements de la tête (horizontaux ou rotationnels) qui aident à améliorer la localisation sonore.

51
Q

Pourquoi la séparation spatiale du bruit et du signal est-elle cruciale dans une situation de type “cocktail party” ?

A

La séparation spatiale du bruit et du signal est cruciale dans une situation de type “cocktail party” car elle permet de distinguer clairement le signal d’intérêt (par exemple, une conversation) du bruit ambiant environnant.

Pour que cette séparation soit efficace, le signal doit être plus fort que le bruit et doit dépasser le seuil d’audibilité, ce qui permet de le localiser et de l’isoler auditivement.

52
Q

Dans une situation bruyante, quelle est la condition nécessaire pour permettre une séparation effective entre le signal et le bruit ?

A) Le signal doit être plus faible que le bruit ambiant.

B) Le signal doit être plus fort que le bruit et dépasser le seuil d’audibilité.

C) Le bruit doit être localisé à une position fixe.

D) Le signal doit être dans la même direction que le bruit.

A

B) Le signal doit être plus fort que le bruit et dépasser le seuil d’audibilité.

53
Q

Quel énoncé est vrai concernant la localisation dans le bruit ?

A) La localisation dans le bruit dépend principalement des différences de temps interaurales, indépendamment de la fréquence.

B) Le bruit a un effet sur la position apparente de la source si son spectre est proche de la fréquence d’un son pur.

C) La sélectivité fréquentielle n’a aucune influence sur la localisation dans le bruit.

D) Le bruit de fond n’interfère pas avec la localisation des sons lorsqu’ils sont à une fréquence élevée.

A

B) Le bruit a un effet sur la position apparente de la source si son spectre est proche de la fréquence d’un son pur.

54
Q

Vrai ou faux. La zone spectrale sensible pour la localisation dans le bruit correspond à une bande critique, qui est une zone de fréquences étroite.

A

Vrai

55
Q

L’effet d’antériorité (ou effet de préséance, ou effet de Haas) se produit dans quelles conditions ?

A) Lorsque deux sons arrivent simultanément à chaque oreille et sont perçus comme un seul signal.

B) Lorsque le son qui arrive en premier à l’oreille est perçu comme venant de la direction de l’autre son, quelle que soit l’intensité.

C) Lorsque deux sons riches en transitoires (sons complexes) arrivent avec un léger délai temporel entre les deux oreilles, et le cerveau localise la source en fonction du son qui parvient en premier.

D) Lorsque le son qui arrive en dernier est perçu comme étant plus fort et plus proche.

A

C) Lorsque deux sons riches en transitoires (sons complexes) arrivent avec un léger délai temporel entre les deux oreilles, et le cerveau localise la source en fonction du son qui parvient en premier.

56
Q

Quel est l’impact de l’effet d’antériorité sur la localisation sonore ?

A) Il permet au cerveau de fusionner deux sons et de localiser la source sonore en fonction de la fréquence dominante.

B) Il modifie la localisation perçue d’un son en fonction de l’intensité de l’onde sonore.

C) Il permet de changer virtuellement la localisation d’un son, en localisant la source dans la direction du son qui parvient en premier à l’oreille.

D) Il empêche le cerveau de localiser correctement les sons provenant de différentes directions.

A

C) Il permet de changer virtuellement la localisation d’un son, en localisant la source dans la direction du son qui parvient en premier à l’oreille.

57
Q

Comment peut-on créer une source sonore virtuelle dans un environnement stéréophonique ?

A) En manipulant uniquement l’intensité du son entre les deux oreilles.
B) En modifiant la différence de phase et de temps d’attaque entre les deux oreilles.
C) En changeant uniquement la fréquence du son entre les deux haut-parleurs.
D) En plaçant les haut-parleurs à des distances égales, sans affecter la phase ou l’intensité.

A

B) En modifiant la différence de phase et de temps d’attaque entre les deux oreilles.

58
Q

Vrai ou faux. Dans un système stéréophonique, deux haut-parleurs disposés de chaque côté peuvent créer une source virtuelle perçue au centre, grâce à des différences de phase et d’intensité.

A

Vrai

59
Q

Comment la perte auditive affecte-t-elle la performance en localisation sonore, et quels facteurs peuvent influencer cet effet ?

A

La perte auditive affecte la performance en localisation sonore selon plusieurs facteurs : le type et le degré de la perte, les fréquences touchées, ainsi que la région spatiale concernée et le niveau du signal.

60
Q

Quels sont les effets d’une perte auditive neurosensorielle bilatérale en hautes fréquences sur la localisation sonore ?

A) Difficulté de localisation dans le plan horizontal, mais bonne performance dans le plan vertical.

B) Bonne localisation dans le plan vertical, mais difficulté dans le plan horizontal.

C) Bonne performance dans le plan horizontal et vertical.

D) Difficulté dans les deux plans (horizontal et vertical).

A

B) Bonne localisation dans le plan vertical, mais difficulté dans le plan horizontal.

61
Q

Une perte auditive unilatérale sévère entraîne une difficulté de localisation sur le plan vertical, mais une bonne discrimination dans le plan horizontal.

A

Faux. Une perte auditive unilatérale sévère permet de maintenir la discrimination sur le plan vertical, mais rend difficile la localisation sur le plan horizontal.

62
Q

Comment une perte auditive conductive affecte la localisation sonore par rapport à une audition normale ?

A) La localisation dans le plan vertical est particulièrement difficile.

B) La localisation dans le plan horizontal est meilleure que chez les personnes ayant une perte neurosensorielle.

C) Les résultats en localisation horizontale sont inférieurs à ceux des personnes ayant une audition normale ou une perte neurosensorielle.

D) La perte auditive conductive n’affecte pas la localisation sonore.

A

C) Les résultats en localisation horizontale sont inférieurs à ceux des personnes ayant une audition normale ou une perte neurosensorielle.

63
Q

Quels sont les effets d’une perte auditive neurosensorielle unilatérale sur la localisation sonore dans le plan vertical et horizontal ?

A

Une perte auditive neurosensorielle unilatérale permet de maintenir la discrimination dans le plan vertical, mais rend difficile la localisation dans le plan horizontal.

64
Q

Quel facteur joue un rôle important dans la localisation dans le bruit ?

A) La capacité à discriminer l’intensité sonore.

B) La sélectivité fréquentielle.

C) La capacité à entendre les sons à basse fréquence.

D) La rapidité du traitement du son par le cerveau.

A

B) La sélectivité fréquentielle.

65
Q

Vrai ou faux. Les dommages cochléaires entraînent une mauvaise sélectivité fréquentielle, ce qui explique en partie pourquoi les personnes malentendantes sont davantage gênées par le bruit.

A

Vrai.

66
Q

Quel énoncé est faux concernant les personnes avec une perte auditive symétrique ?

A) Elles rapportent des difficultés de localisation, particulièrement pour l’évaluation de la distance.

B) Elles rencontrent peu de limitations dans la vie quotidienne, car il y a moins de corrélation avec la perception de la parole.

C) Elles sont généralement plus performantes dans la localisation sonore sur le plan vertical.

D) Elles ont des performances de localisation moins efficaces que celles ayant une audition normale.

A

C) Elles sont généralement plus performantes dans la localisation sonore sur le plan vertical.

Explication : Elles sont généralement MOINS performantes dans la localisation sonore sur le plan vertical.