8. Localisation Flashcards
Compléter. La localisation implique plusieurs plans : le plan horizontal (ou ___________) ,le plan vertical (ou _____________) et la distance.
azimuth
élévation
Qui a publié en 1907 les conclusions de ses travaux sur la “perception de la direction des sons”, aujourd’hui connue sous le terme de “théorie Duplex” de la localisation de la source sonore.
Lord Rayleigh
Quels sont les deux paramètres distincts utilisés pour localiser une source sonore dans le plan horizontal ?
1) Délai interaural pour les sons de basses fréquences
2) Disparité de l’intensité pour les sons de hautes fréquences
Vrai ou faux. La théorie Duplex souligne que les sons de basses fréquences subissent une baisse d’intensité en gagnant l’oreille controlatérale.
Faux. La théorie Duplex souligne que les sons de basses fréquences NE subissent PAS de baisse d’intensité en gagnant l’oreille controlatérale.
Quels sont les deux mécanismes utilisés pour la localisation des sons dans le plan horizontal, et comment chacun est-il associé à une gamme de fréquences spécifique ?
- La différence de temps interaurale (ITD) : Ce mécanisme est utile pour les basses fréquences (jusqu’à 1500 Hz), car le son met plus de temps à atteindre chaque oreille, permettant ainsi de localiser la direction d’origine du son.
- La différence d’intensité interaurale (IID) : Ce mécanisme est plus utile pour les hautes fréquences (à partir de 1500 Hz), car les sons à haute fréquence sont atténués par la tête, créant une différence d’intensité entre les oreilles, ce qui permet de localiser la source sonore.
Pourquoi un son émis par une source distante provoque-t-il un déphasage entre les signaux reçus par les deux oreilles ?
A) Parce que la fréquence du son varie en fonction de la distance parcourue.
B) Parce que la vitesse du son est constante et la distance crée un retard dans l’arrivée du son à l’oreille la plus éloignée, induisant un déphasage.
C) Parce que les ondes sonores subissent une atténuation en fonction de la distance parcourue.
D) Parce que le déphasage est uniquement causé par les différences d’intensité entre les deux oreilles.
B) Parce que la vitesse du son est constante et la distance crée un retard dans l’arrivée du son à l’oreille la plus éloignée, induisant un déphasage.
Pourquoi la différence de temps interaurale (ITD) ne dépend-elle pas de la fréquence du son ?
A) Parce que la vitesse du son varie en fonction de la fréquence.
B) Parce que la vitesse du son est constante et ne change pas avec la fréquence, ce qui signifie que le temps nécessaire au son pour voyager d’une oreille à l’autre reste le même, quelle que soit la fréquence.
C) Parce que l’ITD est calculée uniquement à partir de la durée de l’onde sonore, et non de sa fréquence.
D) Parce que le système auditif compense automatiquement la variation de la fréquence pour maintenir une ITD fixe.
B) Parce que la vitesse du son est constante et ne change pas avec la fréquence, ce qui signifie que le temps nécessaire au son pour voyager d’une oreille à l’autre reste le même, quelle que soit la fréquence.
Comment la fréquence du son influence-t-elle l’exploitation de la différence de temps interaurale (ITD) par le système auditif ?
A) Le système auditif traite l’ITD de la même manière, peu importe la fréquence, en utilisant la différence d’intensité pour localiser le son.
B) Le système auditif utilise l’ITD de manière identique pour les basses et hautes fréquences, ce qui permet une localisation précise des sons.
C) Bien que l’ITD soit fixe, le système auditif traite cette information différemment selon la fréquence, en tenant compte du nombre de cycles effectués pendant le délai de temps.
D) Le système auditif ignore l’ITD pour les sons de haute fréquence, car ils ne génèrent pas de retard perceptible.
C) Bien que l’ITD soit fixe, le système auditif traite cette information différemment selon la fréquence, en tenant compte du nombre de cycles effectués pendant le délai de temps.
Qu’est-ce qu’un délai fixe ?
Un délai fixe est le temps constant qu’un son met pour se propager d’une oreille à l’autre. Ce délai est indépendant de la fréquence du son, mais la façon dont le son interagit avec ce délai dépend de sa fréquence.
Quel est l’impact du délai fixe sur la localisation du son ?
Sons de basse fréquence (200 Hz) : Leur période est longue, donc pendant un délai fixe (comme 660 µs), ils ne complètent pas un cycle complet.
Sons de haute fréquence (5000 Hz) : Leur période est courte, ce qui leur permet de compléter plusieurs cycles dans le même délai fixe.
DONC :
Les hautes fréquences (avec des périodes courtes) génèrent un plus grand nombre de cycles pendant le délai de propagation, ce qui aide à mieux localiser la source sonore. En revanche, les basses fréquences, avec des périodes longues, génèrent moins de cycles dans le même délai, rendant la localisation plus difficile.
Quel énoncé est vrai concernant la localisation des sons dans le plan horizontal ?
A) Les différences de phase entre les oreilles sont particulièrement utiles pour localiser les sons au-dessus de 1500 Hz.
B) Les ITD sont principalement utiles pour localiser les sons de haute fréquence (supérieure à 1500 Hz).
C) Les ITD sont réellement utilisables pour la localisation des sons principalement à des fréquences inférieures à 1500 Hz.
D) Les sons de haute fréquence génèrent des ITD précises, même pour des fréquences supérieures à 1500 Hz.
C) Les ITD sont réellement utilisables pour la localisation des sons principalement à des fréquences inférieures à 1500 Hz.
Que signifie l’ambiguïté de phase lorsque la longueur d’onde d’un son est courte ?
A) Le cerveau est capable de distinguer précisément chaque cycle du son grâce à des différences de phase entre les deux oreilles.
B) Les cycles du son sont trop longs pour être distingués entre les deux oreilles, ce qui rend difficile la localisation du son.
C) Plusieurs cycles d’une même onde peuvent traverser les deux oreilles en très peu de temps, rendant difficile pour le cerveau de déterminer quel cycle correspond à chaque oreille.
D) L’ambiguïté de phase se produit uniquement pour les sons de très basse fréquence, où les cycles sont très longs.
C) Plusieurs cycles d’une même onde peuvent traverser les deux oreilles en très peu de temps, rendant difficile pour le cerveau de déterminer quel cycle correspond à chaque oreille.
Qu’est-ce que la différence interaurale d’enveloppe (IED) ?
A) C’est la différence de fréquence entre les deux oreilles qui permet de localiser un son à haute fréquence.
B) C’est une différence de temps dans l’arrivée des modulations lentes (enveloppes) d’un son complexe entre les deux oreilles.
C) C’est un phénomène qui ne concerne que les sons de basse fréquence, et qui aide à déterminer leur direction.
D) C’est la différence d’intensité entre les deux oreilles pour un son complexe.
B) C’est une différence de temps dans l’arrivée des modulations lentes (enveloppes) d’un son complexe entre les deux oreilles.
Comment les sons complexes, comme la parole ou la musique, peuvent-ils être localisés malgré la présence de hautes fréquences ?
A) Les sons complexes sont localisés uniquement grâce aux différences d’intensité entre les deux oreilles.
B) Les hautes fréquences des sons complexes ne peuvent pas être localisées, mais les modulations lentes de l’enveloppe permettent de percevoir la direction du son.
C) Les hautes fréquences sont inaudibles, et seules les basses fréquences permettent la localisation des sons complexes.
D) Les sons complexes ne peuvent pas être localisés, peu importe la fréquence, car leur modulation est trop rapide pour être perçue par l’oreille humaine.
B) Les hautes fréquences des sons complexes ne peuvent pas être localisées, mais les modulations lentes de l’enveloppe permettent de percevoir la direction du son.
Quel est l’effet principal de l’ombre de la tête sur la localisation du son ?
A) Il crée une différence de phase entre les deux oreilles.
B) Il réduit l’intensité du son pour les fréquences basses uniquement.
C) Il amplifie l’intensité du son perçu par l’oreille la plus éloignée.
D) Il entraîne une différence d’intensité interaurale (IID), qui reflète la variation de l’intensité sonore entre les oreilles.
D) Il entraîne une différence d’intensité interaurale (IID), qui reflète la variation de l’intensité sonore entre les oreilles.
À quelle fréquence l’indice de différence d’intensité interaurale (IID) devient-il un indice effectif pour la localisation du son ?
A) En dessous de 1500 Hz.
B) Pour toutes les fréquences supérieures à 1500 Hz.
C) Pour les fréquences inférieures à 500 Hz uniquement.
D) Entre 500 Hz et 1500 Hz.
B) Pour toutes les fréquences supérieures à 1500 Hz.
Pourquoi l’indice de différence d’intensité interaurale (IID) est-il quasi inexistant pour des fréquences inférieures à 1500 Hz ?
A) Parce que les sons de basse fréquence ne sont pas affectés par l’ombre de la tête.
B) Parce que l’effet d’ombre de la tête ne modifie pas suffisamment l’intensité sonore pour les basses fréquences.
C) Parce que les sons de basse fréquence ont des longueurs d’onde plus longues, qui contournent facilement la tête.
D) Parce que la différence d’intensité pour ces fréquences est trop faible pour être détectée par l’oreille humaine.
C) Parce que les sons de basse fréquence ont des longueurs d’onde plus longues, qui contournent facilement la tête.
Vrai ou faux. Le phénomène d’ombre acoustique affecte seulement les hautes fréquences (plus de 1000 Hz). À 10 000 Hz, la différence d’intensité peut atteindre 20 dB.
Vrai
Que sont les cônes de confusion en psychoacoustique ?
A) Des régions dans l’espace où les sons ont des intensités et des fréquences identiques.
B) Des zones dans l’espace où tous les sons produisent les mêmes différences de temps interaurale (ITD) et différences d’intensité interaurale (IID).
C) Des zones où il est impossible de localiser les sons, car leur fréquence est trop faible.
D) Des régions où la différence d’intensité interaurale (IID) est plus importante que la différence de temps interaurale (ITD).
B) Des zones dans l’espace où tous les sons produisent les mêmes différences de temps interaurale (ITD) et différences d’intensité interaurale (IID).
Que signifie le concept des cônes de confusion dans le contexte de la localisation du son ?
A) Cela signifie qu’il est impossible de localiser un son provenant de n’importe quelle direction.
B) Cela désigne des régions où l’ITD et l’IID permettent de localiser un son avec précision.
C) Cela désigne des régions dans l’espace où des sons provenant de différentes positions peuvent produire la même ITD et être perçus comme provenant de la même localisation.
D) Cela signifie que seules les fréquences basses peuvent être localisées avec une précision élevée.
C) Cela désigne des régions dans l’espace où des sons provenant de différentes positions peuvent produire la même ITD et être perçus comme provenant de la même localisation.
Expliquez pourquoi il est difficile de localiser un son sans mouvement de la tête, en particulier lorsqu’il provient de l’avant, de l’arrière, du dessus ou du dessous.
Sans mouvement de la tête, il est difficile de localiser un son provenant de l’avant, de l’arrière, du dessus ou du dessous, car les indices binauraux (ITD et IID) ne permettent pas de différencier ces directions spécifiques.
En effet, les sons provenant de ces positions produisent des indices binauraux similaires, créant une ambiguïté directionnelle.
Cependant, il est possible de déterminer si le son provient de la gauche ou de la droite grâce aux différences d’intensité et de temps entre les deux oreilles.
Quel rôle jouent les mouvements de la tête dans la localisation sonore ?
A) Les mouvements de la tête réduisent la capacité à localiser les sons provenant de la gauche ou de la droite.
B) Les mouvements de la tête modifient les indices binauraux et aident à lever les ambiguïtés liées au cône de confusion.
C) Les mouvements de la tête n’ont aucun impact sur la localisation sonore.
D) Les mouvements de la tête augmentent l’ambiguïté directionnelle.
B) Les mouvements de la tête modifient les indices binauraux et aident à lever les ambiguïtés liées au cône de confusion.
Quel énoncé est faux concernant la localisation sonore et les ambiguïtés directionnelles ?
A) Les mouvements de la tête aident à lever l’ambiguïté directionnelle et améliorent la localisation sonore.
B) Les pavillons auriculaires jouent un rôle en modifiant le spectre des sons en fonction de leur direction.
C) Sans mouvement de la tête, il est possible de déterminer si un son provient de l’avant ou de l’arrière en utilisant les indices binauraux.
D) Le cône de confusion illustre une limite inhérente à l’utilisation des ITD pour la localisation sonore, mais peut être surmonté par les mouvements de la tête et les indices spectraux des pavillons.
C) Sans mouvement de la tête, il est possible de déterminer si un son provient de l’avant ou de l’arrière en utilisant les indices binauraux. (Cet énoncé est faux, car sans mouvement de la tête, il est impossible de distinguer si un son provient de l’avant ou de l’arrière.)
Pourquoi la localisation d’une source sonore est-elle plus précise lorsqu’elle provient de l’avant (azimuth 0°) plutôt que de l’arrière (azimuth 180°) ?
La localisation est plus précise lorsqu’une source sonore provient de l’avant (azimuth 0°) car les indices binauraux (différences de temps et d’intensité) sont symétriques et facilement interprétables. De plus, le pavillon de l’oreille joue un rôle important en affinant la localisation frontale.
En revanche, lorsque la source se situe derrière la tête (azimuth 180°), l’incertitude augmente légèrement, car les indices binauraux sont similaires à ceux des sons venant de l’avant, et les indices spectraux (dus à la réflexion et la diffraction par les oreilles) peuvent être moins informatifs.
Quelle est la principale raison de l’incertitude accrue (env. 10°) dans la localisation des sources sonores latérales (azimuth 90° et 270°) ?
A) Les indices binauraux sont faibles et difficiles à interpréter.
B) Les indices binauraux sont maximaux, ce qui peut conduire à une saturation et une moindre précision dans l’interprétation.
C) Le pavillon de l’oreille ne peut pas aider à localiser les sons venant des côtés.
D) Les indices spectraux sont plus informatifs pour les sources latérales que pour les sources frontales.
B) Les indices binauraux sont maximaux, ce qui peut conduire à une saturation et une moindre précision dans l’interprétation.
Quel énoncé est faux concernant la précision de localisation sonore en fonction de l’azimuth ?
A) La localisation des sources devant la tête (azimuth 0°) est très précise, avec une incertitude d’environ 3-4 degrés.
B) Lorsque la source sonore provient de l’arrière (azimuth 180°), l’incertitude augmente légèrement, mais reste faible.
C) La précision de la localisation est la plus faible lorsque la source sonore provient des côtés (azimuth 90° et 270°), avec une incertitude d’environ 10 degrés.
D) La précision de localisation est uniquement influencée par les indices binauraux et non par les indices spectraux.
D) La précision de localisation est uniquement influencée par les indices binauraux et non par les indices spectraux. (Cet énoncé est faux, car les indices spectraux jouent également un rôle important dans la localisation sonore.)