6. Tonie Flashcards

1
Q

Compléter. La ___________ est la composante de la sensation qui permet de qualifier un son sur une échelle de grave à aigu. Ce caractère de la sensation est essentiellement liée à la _______________.

A

tonie
fréquence

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2
Q

Quel énoncé décrit le mieux le concept de “timbre” ?

a) Le timbre est la hauteur d’un son, déterminée par la fréquence fondamentale.

b) Le timbre est la qualité sonore qui permet de distinguer deux sons de même hauteur mais de sources différentes.

c) Le timbre est l’intensité d’un son, qui dépend de l’amplitude des vibrations.

d) Le timbre est la durée d’un son, influencée par la longueur des vibrations.

A

b) Le timbre est la qualité sonore qui permet de distinguer deux sons de même hauteur mais de sources différentes.

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3
Q

La hauteur tonale de deux sons sera-t-elle la même si la fréquence fondamentale de ces sons est identique ?

A

Oui, la hauteur tonale sera identique.

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4
Q

Pourquoi la hauteur tonale est une notion importante ?

A

La hauteur tonale est importante non seulement pour la musique et la parole, mais aussi pour notre capacité à analyser et organiser les sons dans notre environnement (ex. analyse de la scène auditive). En plus de sa valeur dans la communication, elle a des implications importantes pour la technologie auditive et la recherche en acoustique.

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5
Q

Qu’est-ce que la discrimination fréquentielle ?

A

Propriété de l’oreille qui permet de percevoir la différence entre deux sons purs de même niveau sonore, mais de fréquences différentes présentés l’un après l’autre.

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6
Q

Compléter. La sélectivité fréquentielle (SF) représente les capacités de __________ du système auditif périphérique.

A

filtrage

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6
Q

Qu’est-ce que la sélectivité fréquentielle ?

A

Faculté de distinguer deux sons émis simultanément.

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7
Q

Quelles sont les deux méthodes utilisées pour mesurer l’étendue fréquentielle des filtres du système auditif ?

A
  1. Courbes d’accord psychophysique
  2. Technique du bruit à encoche
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8
Q

Vrai ou faux. Les techniques de masquage sont des moyens pour mesurer la sélectivité fréquentielle.

A

Vrai. Car si un bruit peut agir sur l’audibilité d’un signal, c’est que l’oreille n’est pas capable de séparer les deux signaux.

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9
Q

Que représentent les courbes d’accord (ou courbes de sélectivité fréquentielle) dans un graphique ?

A

Les courbes montrent le niveau de pression d’un masque (son pur) nécessaire pour masquer un signal fixe.

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10
Q

Quelle est la méthodologie des courbes d’accord psychophysique ?

A

Présentation simultanée d’un masque et d’un signal.
Le participant doit indiquer lorsqu’il détecte le signal teste.

L’intensité et la fréquence du signal à détecter ne changent PAS (ex. un signal de 10 dB à 1000 Hz).

L’intensité et la fréquence du masque VARIENT.

On mesure le niveau de masque nécessaire pour couvrir le signal.

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11
Q

Vrai ou faux. Plus le pic de la courbe d’accord sera large, plus on dira que l’oreille est sélective en fréquence.

A

Faux. Plus le pic de la courbe d’accord sera ÉTROIT, plus on dira que l’oreille est sélective en fréquence.

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12
Q

Qu’est-il possible de conclure en observant les courbes d’accord ?

a) En lien avec le concept des bandes critiques ?
b) En lien avec le système périphérique chez l’animal

A

a) Tous les masques n’ont pas le même pouvoir sur un signal. Plus on s’éloigne de la fréquence du signal, plus le niveau de masque doit être élevé (dB) pour être efficace.

b) Les courbes sont similaires aux données du système périphérique chez l’animal. Cela suppose que ce type de traitement (encodage de la fréquence) se prduit très rapidement dans le système auditif (primitif).

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13
Q

Quelles sont les limites de la méthode des courbes d’accord ? Si l’on utilise :

a) Le masquage par un son pur
b) Le masquage par un bruit uniformément masquant ou un bruit à spectre étroit

A

a) Phénomène de battements lorsqu’on s’approche du son à masquer.

b) Influence des filtres voisins sur le signal à détecter (c.-à-d. débordement de masque) et asymétrie du masquage (c.-à-d. plus de masquage en hautes fréquences)

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14
Q

Comment la méthode du bruit à encoche tient compte des faiblesses de la technique des courbes d’accord ?

A

La technique du bruit à encoche consiste à masquer le signal par deux brandes de bruit situées de part et d’autre du signal sur l’axe des fréquences.

La méthode consiste alors à mesurer le
seuil de détection masqué en fonction de
l’intervalle de fréquence qui sépare les
deux bandes.

On peut alors déterminer la forme du filtre auditif (ou de la bande critique).

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15
Q

Vrai ou faux. Parce que l’encoche est symétrique par rapport au signal, la méthode du bruit à encoche n’est pas capable de montrer des asymétries dans la forme du filtre.

A

Vrai

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16
Q

Vrai ou faux. À propos des méthodes utilisées pour mesurer l’étendue fréquentielle des filtres :

a) Lors de la technique du bruit à encoche, l’examen doit de se faire en écoute binaural (les deux oreilles à la fois).

b) La technique du bruit à encoche évite le phénomène de battements.

c) La technique des courbes d’accord est la méthode la plus efficace pour établir les filtres auditifs.

d) Il est possible de modéliser l’oreille humaine à l’aide de 28 filtres.

A

a) Faux. C’est une écoute MONAURAL (une seule oreille à la fois).

b) Vrai

c) Faux. La technique du BRUIT À ENCOCHE est la méthode la plus efficace pour établir les filtres auditifs.

d) Faux. Il est possible de modéliser l’oreille humaine à l’aide de 24 filtres.

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17
Q

Vrai ou faux. L’encodage de la fréquence par le système auditif est très similaire d’une espèce à l’autre.

A

Faux. Il y a une grande variété de l’encodage selon l’espèce.

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18
Q

Qu’est-ce que la tonie ?

A

Perception subjective de la hauteur tonale (ou sonore).

Grandeur sensorielle associée à la fréquence

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19
Q

Quelles sont les deux hypothèses sur lesquelles s’appuie le concept de l’encodage de la fréquence par le système auditif ?

A
  1. Théorie de la place (codage tonotopique)
  2. Théorie du comptage temporel (codage temporel)
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20
Q

Qu’est-ce que la tonotopie ?

A

La “place” de la stimulation sur la membrane basilaire détermine la fréquence.

Les fréquences sont étalées de manière ordonnée le long de la membrane basilaire

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21
Q

Compléter. À l’apex de la cochlée, on retrouve les _______________ fréquences et à la base, on retrouve plutôt les ___________ fréquences.

A

hautes
basses

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22
Q

Vrai ou faux. Dans le cas d’une surdité, on remarque une réorganisation des cellules du cerveau.

A

Vrai

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23
Q

Qu’est-ce que l’encodage temporel ?

A

La fréquence est codée selon le taux de décharge des fibres, lequel est influencé par la période.

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24
Q

Compléter. La périodicité (ou le taux de répétition) joue un rôle important dans la perception de la hauteur tonale des sons, en particulier pour des fréquences allant d’environ 30 Hz à __________ Hz.

A

5000

25
Q

Quel facteur est principalement responsable de la perception de la hauteur tonale d’un son ?

a) La complexité du spectre du son
b) La fréquence fondamentale (périodicité) du son
c) Le niveau sonore du son
d) Le type d’harmoniques présentes dans le son

A

b) La fréquence fondamentale (périodicité) du son

26
Q

Quelle affirmation est correcte concernant la relation entre périodicité et spectre d’un son ?

a) Deux sons avec le même spectre auront toujours la même hauteur tonale, quel que soit leur taux de répétition.

b) Un son pur et un son complexe ayant la même fréquence fondamentale seront perçus avec des hauteurs tonales différentes.

c) Des sons ayant des spectres très différents mais la même fréquence fondamentale seront perçus avec la même hauteur tonale.

d) Les sons modulés en amplitude à différentes fréquences n’ont aucune influence sur la perception de la hauteur tonale.

A

c) Des sons ayant des spectres très différents mais la même fréquence fondamentale seront perçus avec la même hauteur tonale.

27
Q

Pourquoi la corrélation de phase est-elle valide pour les basses fréquences, mais ne fonctionne-t-elle plus à haute fréquence ?

a) À haute fréquence, la différence de phase entre les cycles devient trop grande pour être perçue correctement par l’oreille humaine.

b) À basse fréquence, les cellules ciliées de l’oreille interne sont trop sensibles pour traiter les variations de phase rapidement.

c) À haute fréquence, les cycles sont trop rapides, ce qui empêche les cellules ciliées de suivre précisément la phase, entraînant une fatiguabilité des cellules sensorielles.

d) À haute fréquence, la perception de la phase devient moins importante, car la hauteur tonale est déterminée uniquement par l’amplitude des ondes.

A

c) À haute fréquence, les cycles sont trop rapides, ce qui empêche les cellules ciliées de suivre précisément la phase, entraînant une fatiguabilité des cellules sensorielles.

Explication : À basses fréquences, les cellules ciliées de l’oreille interne peuvent suivre les variations de phase des sons, permettant une corrélation de phase efficace, ce qui aide à percevoir des caractéristiques comme la hauteur tonale. Cependant, à hautes fréquences, les cycles sont trop rapides pour que les cellules ciliées puissent suivre ces variations, ce qui mène à une fatiguabilité et limite la capacité à utiliser la phase pour la perception.

28
Q

Vrai ou faux. Le codage temporel s’appuie sur la capacité des CCEs à synchroniser leur activité sur la
périodicité des stimuli auditifs.

A

Faux. Le codage temporel s’appuie sur la capacité des CCIs à synchroniser leur activité sur la
périodicité des stimuli auditifs.

29
Q

Vrai ou faux. L’activité des cellules ciliées internes
préserve la fréquence des stimuli sonores jusqu’à
9 kHz : un codage temporel des basses
fréquences est ainsi réalisé.

A

Faux. L’activité des cellules ciliées internes
préserve la fréquence des stimuli sonores jusqu’à
5 kHz : un codage temporel des basses
fréquences est ainsi réalisé.

30
Q

Vrai ou faux. Au niveau périphérique, le système auditif produit un portrait assez fidèle des attributs du son.

A

Vrai.

31
Q

L’encodage des fréquence supérieures à 5000 Hz se réalise grâce au codage tonotopique, au codage temporel ou les deux ?

A

Grâce au codage tonotopique

32
Q

L’encodage des fréquence inférieures à 5000 Hz se réalise grâce au codage tonotopique, au codage temporel ou les deux ?

A

Les deux (tonotopique et temporel)

33
Q

Qu’est-ce que la résolution fréquentielle ?

A

Capacité du système auditif à distinguer
l’un de l’autre des sons de fréquences
voisines.

34
Q

Comment se nomme l’écart minimum des fréquences discernables ?

A

Seuil de discrimination fréquentielle (SF)

35
Q

Nommer l’une des méthodes employées afin de mesurer la résolution fréquentielle d’une personne.

A

C’est une méthode des stimuli constants, le choix forcé.

36
Q

Vrai ou faux. Le seuil différentiel d’un normo-entendant est similaire à celui d’un musicien professionnel.

A

Faux. Le musicien professionnel aura un seuil différentiel significativement plus bas (meilleur).

37
Q

Les expériences psychoacoustiques
sur la résolution fréquentielle ont permis
d’arriver à deux conclusions. Nommer ces conclusions.

A
  1. L’humain a une meilleure résolution en basses fréquences.
  2. L’humain a une meilleure résolution en haute intensité (dB SL). *Cette différence est aussi plus prononcée pour les basses fréquences.
38
Q

En général, la hauteur tonale est fortement corrélée avec la fréquence du son. Nommer une situation dans laquelle ce n’est pas vrai.

A

Au téléphone, la hauteur tonale correspond à une fréquence où il n’y a pas d’énergie (pas de vibration).

Ce phénomène est dû à la manière dont le son est codé par le système auditif.

C’est le concept de la fondamentale (f0) manquante.

39
Q

Vrai ou faux. Contrairement à la sonie, la tonie n’est pas unidimensionelle.

A

Vrai. La tonie a plusieurs dimensions ou “qualités” et c’est ce qui la rend plus difficile à définir

40
Q

Quelle est la définition complète de la hauteur tonale, qui combine les définitions de Yoost (2000) et Moore (1995) ?

A

La hauteur tonale est l’attribut de la sensation auditive qui permet d’ordonner les sons en termes de grave à aigu (Yoost, 2000) ou de les ordonner sur une échelle musicale (Moore, 1995).

41
Q

Stevens a voulu construire une
échelle reflétant la réalité psychologique de comment les gens perçoivent la fréquence des sons (hauteur tonale en fonction de la fréquence). Comment se nomme cette échelle ?

A

Échelle des mels

42
Q

Vrai ou faux. L’échelle des mels a été construite de la même façon que l’échelle des sones.

A

Vrai.

43
Q

Vrai ou faux. Sur l’échelle des mels, la hauteur croit moins vite que la fréquence.

A

Vrai.

Ex :
■ 3000 mels = environ 9000Hz
■ 2000 mels = environ 3000Hz
■ 1000 mels = 1000H

44
Q

Vrai ou faux. À chaque fois qu’on ajoute 1000 mels, on double la fréquence.

A

Faux. On triple la fréquence.

45
Q

Quel est l’intervalle de base de l’échelle musicale ?

A

L’octave

46
Q

Compléter. Deux notes séparées d’un octave ont entre elles un rapport de fréquence de ? : ?.

A

2:1

47
Q

Quel énoncé est faux ?

a) L’échelle musicale est organisée de façon à ce que la hauteur soit une fonction logarithmique de la fréquence.

b) La différence entre 2 sons de basses fréquences est moins grande (en Hz) que la différence entre 2 sons de hautes fréquences.

c) La perception de la hauteur musicale est maximale au milieu de l’étendue et moins bonne aux extrémités.

d) La hauteur tonale est perçue de manière linéaire pour toutes les fréquences.

e) La qualité musicale (chroma) se
perd autour de 5KHz.

A

d) La hauteur tonale est perçue de manière linéaire pour toutes les fréquences.

48
Q

Qu’est-ce que l’oreille absolue ?

A

Capacité que possèdent certaines personnes d’identifier une note musicale sans note de référence

49
Q

Quel énoncé est faux ?

a) Une élévation du niveau sonore rend la hauteur tonale des sons de haute fréquence plus aiguë.

b) L’intensité sonore n’a aucun effet sur la perception de la hauteur tonale des sons de fréquence moyenne.

c) Une augmentation du niveau sonore fait baisser la hauteur tonale des sons graves.

d) Plus un son est joué fort, plus sa hauteur tonale perçue reste stable pour les sons graves.

A

d) Plus un son est joué fort, plus sa hauteur tonale perçue reste stable pour les sons graves.

50
Q

Quel énoncé est correct concernant la relation entre la durée d’un son et la perception de la hauteur tonale ?

a) Pour un son de fréquence inférieure à 1000 Hz, la durée doit être d’au moins 3 à 9 périodes pour que la hauteur tonale soit perçue de manière définie.

b) Au-dessus de 1000 Hz, la durée minimale nécessaire pour percevoir une hauteur tonale définie est de 30 ms.

c) Une diminution de la durée d’un son augmente la hauteur tonale perçue.

d) Une élévation de la durée d’un son diminue la hauteur tonale perçue.

A

Réponse : a) Pour un son de fréquence inférieure à 1000 Hz, la durée doit être d’au moins 3 à 9 périodes pour que la hauteur tonale soit perçue de manière définie.

b) est incorrect : La durée minimale au-dessus de 1000 Hz est de 10 ms, et non 30 ms.

c) est incorrect : Une diminution de la durée d’un son diminue la perception de la hauteur tonale.

d) est incorrect : Une augmentation de la durée d’un son améliore la perception de la hauteur tonale, pas l’inverse.

51
Q

Quel phénomène décrit la diplacousie binaurale ?

a) La perception de hauteurs tonales identiques pour un même son lorsqu’il est entendu de chaque oreille.

b) La différence de hauteur tonale perçue lorsqu’un son est entendu de chaque oreille.

c) La fusion des hauteurs tonales en une seule lorsqu’un son est entendu simultanément par les deux oreilles.

d) La perte de la capacité à percevoir des sons en haute fréquence dans l’oreille gauche.

A

b) La différence de hauteur tonale perçue lorsqu’un son est entendu de chaque oreille.

52
Q

Parmi les affirmations suivantes concernant la diplacousie binaurale, laquelle est correcte ?

a) La diplacousie binaurale est un phénomène qui n’existe que chez les personnes malentendantes.
b) La différence de hauteur tonale perçue entre les deux oreilles peut atteindre jusqu’à 50%.

c) La diplacousie binaurale est présente à un certain degré même chez les individus normo-entendants, avec une différence de hauteur tonale estimée à environ 3%.

d) Lorsque le son est perçu simultanément par les deux oreilles, il est toujours perçu avec des hauteurs tonales différentes.

A

c) La diplacousie binaurale est présente à un certain degré même chez les individus normo-entendants, avec une différence de hauteur tonale estimée à environ 3%.

53
Q

Quel est l’effet d’un bruit masquant (ou d’un son pur de fréquence inférieure) sur la perception de la hauteur d’un son pur ?

a) Le bruit masquant diminue toujours la hauteur perçue du son pur, indépendamment de sa fréquence.

b) Si le bruit masquant est un bruit blanc ou un son pur de fréquence inférieure, la hauteur tonale du son pur va augmenter.

c) Un son masquant augmente la hauteur tonale du son pur uniquement si sa fréquence est supérieure à celle du son pur.

d) Le bruit masquant n’a aucun effet sur la perception de la hauteur du son pur.

A

b) Si le bruit masquant est un bruit blanc ou un son pur de fréquence inférieure, la hauteur tonale du son pur va augmenter.

54
Q

Quelle affirmation est correcte concernant la hauteur tonale d’un son complexe ?

a) La hauteur tonale d’un son complexe correspond à la moyenne des fréquences des harmoniques.

b) La hauteur tonale d’un son complexe correspond à la fréquence de la fondamentale (Fo), indépendamment des autres harmoniques.

c) La hauteur tonale d’un son complexe correspond à la fréquence la plus élevée des harmoniques.

d) La hauteur tonale d’un son complexe est déterminée par la somme des fréquences des harmoniques.

A

b) La hauteur tonale d’un son complexe correspond à la fréquence de la fondamentale (Fo), indépendamment des autres harmoniques.

55
Q

Quelle affirmation est correcte concernant les harmoniques d’un son complexe et leur influence sur la perception de la hauteur fondamentale ?

a) Les harmoniques à 5 ou 6 ont une forte influence sur la perception de la hauteur fondamentale.

b) Ce sont les premiers harmoniques du complexe qui dominent la perception de la hauteur fondamentale, tandis que les harmoniques à 5 ou 6 perdent toute dominance.

c) Les harmoniques de fréquence élevée (comme celles à 5 ou 6) sont les seules responsables de la perception de la hauteur fondamentale.

d) Les harmoniques à 5 ou 6 sont plus importantes que la fondamentale pour la perception de la hauteur du son.

A

b) Ce sont les premiers harmoniques du complexe qui dominent la perception de la hauteur fondamentale, tandis que les harmoniques à 5 ou 6 perdent toute dominance.

56
Q

Que se passe-t-il lorsque la fondamentale est absente dans un son complexe ?

a) La hauteur perçue du son correspond à la fréquence la plus élevée présente dans le spectre.

b) La perception de la hauteur tonale dépend uniquement des harmoniques présentes, et non de la fréquence fondamentale.

c) Même si la fréquence fondamentale est absente, la hauteur perçue correspond à la fréquence qui serait normalement la fondamentale du son.

d) La perception de la hauteur tonale est impossible sans la fréquence fondamentale présente dans le spectre.

A

c) Même si la fréquence fondamentale est absente, la hauteur perçue correspond à la fréquence qui serait normalement la fondamentale du son.

57
Q

Quel est le nombre minimal d’harmoniques consécutives nécessaires pour que la fondamentale absente puisse être perçue ?

a) Il suffit d’une seule harmonique pour percevoir la fondamentale absente.

b) Il faut au moins 2 harmoniques consécutives pour percevoir la fondamentale absente.

c) Il faut au moins 3 harmoniques consécutives pour percevoir la fondamentale absente.

d) Il faut au moins 5 harmoniques consécutives pour percevoir la fondamentale absente.

A

c) Il faut au moins 3 harmoniques consécutives pour percevoir la fondamentale absente.

58
Q

Parmi les affirmations suivantes, laquelle est correcte concernant l’importance des harmoniques dans la perception de la fondamentale absente ?

a) Les harmoniques à haute fréquence, au-dessus de 5 kHz, sont les plus importantes pour la perception de la fondamentale absente.

b) Les 5 à 6 premières harmoniques sont les plus importantes pour extraire la fréquence fondamentale, tandis que les harmoniques à des fréquences plus élevées perdent leur dominance spectrale.

c) Il est possible de percevoir la fondamentale absente uniquement avec des harmoniques situées au-dessus de 5 kHz.

d) Plus il y a d’harmoniques à haute fréquence, plus il devient difficile de percevoir la fondamentale absente.

A

b) Les 5 à 6 premières harmoniques sont les plus importantes pour extraire la fréquence fondamentale, tandis que les harmoniques à des fréquences plus élevées perdent leur dominance spectrale.

À noter : Il faut au moins deux harmoniques en-dessous de 5 KHz

59
Q

Quelle affirmation est correcte concernant la hauteur tonale des bruits ?

a) Les bruits à grande largeur spectrale (supérieure à 15 Hz) ont une perception de hauteur tonale claire et distincte.

b) La hauteur perçue d’un bruit à spectre de faible largeur est déterminée par sa fréquence centrale.

c) La perception de la hauteur tonale des bruits est indépendante de la largeur spectrale.

d) La perception de la hauteur tonale d’un bruit s’améliore au-delà de 15 Hz de largeur spectrale.

A

b) La hauteur perçue d’un bruit à spectre de faible largeur est déterminée par sa fréquence centrale.

Explication : Les bruits peuvent produire une impression de hauteur tonale, surtout lorsqu’ils ont un spectre de faible largeur. Dans ce cas, la hauteur perçue correspond généralement à la fréquence centrale du bruit. Cependant, lorsque la largeur spectrale dépasse environ 15 Hz, la perception de la hauteur se dégrade, et elle devient moins claire.