3. Masquage Flashcards

1
Q

Vrai ou faux. Les basses fréquences traversent plus facilement, contrairement aux hautes fréquences qui sont des ondes courtes qui ont plus tendance à rebondir.

A

Vrai.

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2
Q

Vrai ou faux. L’atténuation interauriculaire avec les écouteurs supra-auriculaires est plus élevée qu’avec les écouteurs intra-auriculaires.

A

Faux. C’est le contraire. L’atténuation interauriculaire avec :

Supra-auriculaire = 40db
Intra-auriculaire = env. 60 dB

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3
Q

Vrai ou faux. Il n’y a pas d’atténuation interauriculaire lorsqu’on utilise le vibreur osseux.

A

Vrai.

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4
Q

À quoi correspond cette définition : “Il forme la frontière entre les niveaux « infraliminaires » et « supraliminaires » de l’audition”.

A

Le seuil de détection

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5
Q

Quelle est la définition du seuil d’audition (audibilité) ?

A) Le niveau sonore à partir duquel une personne ressent de la douleur.

B) Le niveau minimum de pression sonore nécessaire pour que l’oreille humaine puisse détecter un signal.

C) Le niveau sonore maximum que l’oreille peut tolérer sans dommage.

D) Le niveau sonore qui provoque une sensation de confort auditif.

A

B) Le niveau minimum de pression sonore nécessaire pour que l’oreille humaine puisse détecter un signal.

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6
Q

Vrai ou faux. Le seuil d’audition (audibilité) d’une personne varie en fonction de la fréquence.

A

Vrai.

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7
Q

Quels facteurs déterminent le seuil d’audibilité ?

A) Les capacités physiologiques, le bruit de l’environnement, les bruits physiologiques et les fonctions de transfert.

B) L’âge, le sexe, la culture et l’éducation.

C) La température, l’humidité, la lumière et l’espace.

D) La taille, le poids, l’activité physique et le rythme cardiaque.

A

A) Les capacités physiologiques, le bruit de l’environnement, les bruits physiologiques et les fonctions de transfert.

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8
Q

Compléter. Le champ auditif est délimité par l’_______________ dynamique dont la limite inférieur désigne le seuil de ______________ et la limite supérieure désigne le seuil d’_______________.

A

étendue
perception
inconfort

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9
Q

Vrai ou faux. L’étendue dynamique est plus petite pour les très basses fréquences et les très hautes fréquences, comparativement aux fréquences moyennes.

A

Vrai.

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10
Q

Associer chaque type de décibel avec sa définition appropriée :

  1. dB SPL
  2. dB HL
  3. dB SL

A) Représente les décibels par rapport à l’audition humaine normale.
B) Représente le nombre de décibels au-dessus du seuil d’audition à une fréquence donnée.
C) Mesure le niveau de pression sonore.

A

1 - C
2 - A
3 - B

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11
Q

Comment calcule-t-on les dB SL ?

A

Stimulation auditive (dB HL) - Seuil audition = dB SL

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12
Q

Qu’est-ce que le “masquage” ?

A

Procédé par lequel le seuil d’audition d’un son est augmenté par la présence d’un autre son.

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12
Q

Quel(s) énoncé(s) décrit correctement le masquage des sons ?

A) Le masquage est toujours maximum lorsque les deux sons sont présentés simultanément.

B) Le masquage n’est effectif que lorsque les sons sont présentés simultanément.

C) Le masquage peut également être effectif sur les sons qui précèdent ou suivent le son à détecter.

D) Le masquage n’a aucun impact sur la perception des sons.

A

A) et C)

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12
Q

À quoi correspond cette définition : “Le signal masqué reste audible en ayant diminué d’intensité apparente”.

A

Masquage partiel

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13
Q

Qu’est-ce que la courbe de l’effet de masque ?

A

Élévation du seuil d’audition dans la zone de fréquence dans laquelle se situe le spectre du signal masquant.

Pour chaque type de signal masquant, on obtient une courbe d’effet de masque spécifique.

En d’autres mots :

Lorsque on écoute un son, comme un chuchotement, dans un environnement bruyant, le bruit ambiant peut rendre ce son difficile à entendre. C’est ce qu’on appelle le masquage.

La courbe montre que, dans certaines plages de fréquences (où le bruit masquant est présent), il faut un son cible plus fort pour qu’on puisse l’entendre. Cela signifie que le seuil d’audition (le niveau sonore minimum pour détecter le son) augmente dans ces fréquences.

Selon le type de son masquant (comme un bruit à spectre étroit, un bruit blanc, ou un son pur), la courbe sera différente. Chaque type de son masquant aura un effet spécifique sur la façon dont on perçoit le son cible.

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14
Q

Qu’est-ce qui caractérise un bruit à spectre étroit ?

A) C’est un signal acoustique qui couvre un large éventail de fréquences.

B) C’est un signal acoustique qui s’étend sur un intervalle plus ou moins précis de fréquences audibles.

C) Il est toujours inaudible pour l’oreille humaine.

D) C’est un bruit qui n’a aucune fréquence définie.

A

B) C’est un signal acoustique qui s’étend sur un intervalle plus ou moins précis de fréquences audibles.

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15
Q

Vrai ou faux. Lors du masquage, le bruit affecte la détection sur un intervalle de fréquences plus ou moins précis en marge du spectre du bruit.

A

Vrai.

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16
Q

Vrai ou faux. La courbe d’effet de masque est symétrique par rapport à la fréquence centrale du bruit.

A

Faux. Elle n’est PAS symétrique.

17
Q

Puisque la courbe d’effet de masque n’est pas symétrique par rapport à la fréquence centrale du bruit, que remarque-t-on au niveau des fréquences avoisinantes ?

A

Il y a une masquage qui se produit au niveau des fréquences avoisinantes (débordement).

18
Q

Qu’est-ce que l’effet de débordement du masque (“Upward spread of masking”) ?

A

On observe une dissymétrie du masquage
qui s’accentue lorsque le niveau du masque
augmente. Il y a plus de débordement dans les hautes fréquences.

19
Q

Vrai ou faux. Plus on augmente l’amplitude du bruit (dB), moins qu’il y a de débordement du masque.

A

Faux. Plus on augmente l’amplitude, plus il y a un débordement important.

20
Q

Vrai ou faux. Les masques de hautes
fréquences ne sont efficaces que
sur une gamme de fréquences
relativement étroite autour de la
fréquence du masque, tandis que
les basses fréquences tendent à
être des masques efficaces sur une
gamme de fréquences beaucoup
plus large.

A

Vrai.

21
Q

Qu’est-ce qu’une bande critique ?

A

Zone fréquentielle (ou un
filtre auditif) dans laquelle le bruit à un effet
masquant.

22
Q

Combien y a-t-il de bandes critiques au total ?

A

24

23
Q

Quel énoncé est faux concernant la non-linéarité de la perception auditive et le phénomène de masquage ?

A) La non-linéarité de la perception auditive se manifeste par le fait qu’en présence d’un son, un autre son peut devenir inaudible, un phénomène connu sous le nom de masquage, qui peut poser problème lorsque le son masqué est celui que l’on souhaite entendre.

B) Plusieurs hypothèses expliquent cette non-linéarité, notamment le traitement cochléaire des sons, qui introduit des distorsions dans la forme des ondes acoustiques et qui peut avoir un impact significatif sur la perception auditive.

C) Les distorsions des ondes acoustiques engendrées par le traitement cochléaire peuvent être suffisamment importantes pour rendre audibles des sons supplémentaires qui ne faisaient pas partie du message acoustique initial.

D) Le masquage est toujours considéré comme un phénomène bénéfique, car il permet d’éliminer les sons indésirables en masquant complètement les sons que l’on souhaite entendre.

A

D) Le masquage est toujours considéré comme un phénomène bénéfique, car il permet d’éliminer les sons indésirables en masquant complètement les sons que l’on souhaite entendre.

24
Q

Vrai ou faux. La largeur des bandes critiques est relativement constante jusqu’à 2500Hz puis elle augmente proportionnellement avec la fréquence.

A

Faux. La largeur des bandes critiques est relativement constante jusqu’à 500Hz puis elle augmente proportionnellement avec la fréquence.

25
Q

Vrai ou faux. Un bruit masquant plus large que la bande critique sera plus efficace qu’un bruit masquant ayant une largeur identique à la bande critique.

A

Faux. Le niveau de masque sera identique.

26
Q

Quel énoncé décrit correctement le bruit blanc ?

A) Le bruit blanc est un signal acoustique dont la densité spectrale varie considérablement d’une fréquence à l’autre, ce qui le rend difficile à percevoir.

B) Le bruit blanc est un signal acoustique à densité spectrale constante, s’étendant sur tout l’intervalle de fréquences audibles.

C) Le bruit blanc est un son qui ne contient que des fréquences basses, créant une sensation de grondement.

D) Le bruit blanc est un signal acoustique qui n’a aucune densité spectrale, ce qui le rend inaudible pour l’oreille humaine.

A

B) Le bruit blanc est un signal acoustique à densité spectrale constante, s’étendant sur tout l’intervalle de fréquences audibles.

27
Q

Quel ajustement faut-il faire pour avoir un bruit blanc uniformément masquant ?

A

Le bruit devra avoir une densité constante de 500Hz, puis une densité constamment décroissante, proportionnellement à la fréquence, au-delà de 500Hz.

Donc, il faudra diminuer le bruit blanc de 3dB par octave à partir de 500Hz.

28
Q

Vrai ou faux. L’atténuateur est une machine qui masque de façon uniforme selon la fréquence afin d’égaliser le bruit blanc.

A

Vrai.

29
Q

Pourquoi le masquage par des sons purs est un type de masquage qui est peu utilisé ?

A

Lorsque la fréquence du son masquant est proche de celle du signal, un phénomène de “battements” peut se produire. Ce phénomène peut créer l’illusion d’un son supplémentaire, qui n’est pas physiquement présent, mais qui est perçu par le cerveau. Cela rend la perception du son cible plus difficile.

30
Q

Vrai ou faux. La sensation de battement est présente lorsque le son masquant est à une distance inférieure à environ 5 Hz.

A

Vrai.

31
Q

Par rapport au masquage central, quelle est la différence entre une écoute diotique et une écoute dichotique ?

A

Diotique : Écoute binaurale avec signaux identiques sur les deux oreilles.

Dichotique : Signal dans une oreille et les masque dans l’autre.

32
Q

En écoute dichotique, quel effet de masquage central sera le meilleur entre :

A) Un masque continu et un signal pulsé

B) Son pulsés simultanés dans les deux oreilles

A

B)

33
Q

Vrai ou faux. Le masquage central est plus important sur les basses fréquences que les hautes fréquences.

A

Faux. Le masquage central est plus important sur les HAUTES fréquences que les basses fréquences.

34
Q

Vrai ou faux. Le masquage central est plus fort que le masquage périphérique simple (monoaural et binaural).

A

Faux. Il est MOINS fort.

35
Q

Sachant que le masquage central est normalement d’environ 5 dB (ou moins), quel est le maximum de décibels que le masquage central peut atteindre ? Et selon quelles conditions (3) ?

A

15 dB
SI :
- Le bruit est assez fort
- Le son et le masque sont pulsés, présentés simultanément.
- Le son et le masque sont centrés sur la même fréquence.

36
Q

Vrai ou faux. Un bruit masquant n’a aucun effet sur le seuil de détection d’un signal donné lorsque le masque précède (antérieur) ou suit (postérieur) le signal.

A

Faux. Un bruit masquant peut élever le seuil de détection d’un signal donné, même si le
masque précède (antérieur) ou suit (postérieur) le signal.

37
Q

Par rapport an masquage non-simultané, quel énoncé décrit le mieux le masquage antérieur ?

A) Le masquage antérieur, ou proactif, se produit lorsque le son masquant suit le signal test, le rendant inaudible.

B) Dans le masquage antérieur, le son masquant précède le signal test et reste efficace même avec un intervalle de jusqu’à 200 ms entre les deux sons.

C) Le masquage antérieur est plus efficace que le masquage postérieur, car il fonctionne même si les sons ne sont pas présentés simultanément.

D) Le masquage antérieur ne peut pas être efficace si l’intervalle entre le son masquant et le signal test dépasse 50 ms.

A

B) Dans le masquage antérieur, le son masquant précède le signal test et reste efficace même avec un intervalle de jusqu’à 200 ms entre les deux sons.

38
Q

Vrai ou faux. Le masque postérieur est efficace jusqu’à 200ms après la fin du signal.

A

Faux. Le masque postérieur est efficace jusqu’à 20-30ms après la fin du signal.

39
Q

Quel masquage est le plus efficace entre le masquage postérieur et le masquage antérieur ?

A

Le masquage antérieur.

40
Q

Pourquoi est-il possible pour un bruit masquant d’élever le seuil de détection d’un signal même si le masque précède ou suit ce signal ? Nommer les deux hypothèses.

A
  1. Chevauchement des vibrations cochléaires.
    À la suite d’une stimulation, la membrane basilaire de la cochlée continue à vibrer pendant un certain temps (jusqu’à 200ms).
  2. Chevauchement dans le traitement de l’information au niveau central.
    Réduction temporaire de la sensibilité des cellules stimulées (délai de recharge avant la prochaine stimulation).
41
Q

Quels sont les deux moyens de réduire le masque (“démasquage”) sans modifier le niveau sonore du signal ou du bruit masquant ?

A

La perception du signal peut être améliorée lors le signal et le bruit masquant proviennent de directions différentes ou lorsqu’ils ont des phases différentes.

Donc, on peut modifier la direction du signal ou du bruit ou encore, on peut modifier la phase du signal ou du bruit.

42
Q

Vrai ou faux. Plus on s’approche des basses fréquences, moins il y a de démasquage.

A

Faux. Plus on s’approche des basses fréquences, plus il y a de démasquage. L’amélioration du seuil de détection par démasquage peut aller jusqu’à un gain de 15 dB.