8. Les humeurs et l'effort Flashcards
Donnez la définition des humeurs.
Les humeurs sont des états affectifs dont ni l’objet ni la cause sont déterminées. (Schwarz et Clore, 1996)
Les humeurs peuvent-elles influencer la persistance et l’intensité d’un comportement ?
Oui, puisque les individus peuvent utiliser et utilisent leurs humeurs comme information en ce qui concerne l’exécution d’une tâche.
Donnez une définition de l’effort.
L’effort se rapporte à la mobilisation des ressources pour le comportement instrumental et concerne l’intensité et la persistance du comportement.
Comment peut-on quantifier l’intensité de l’effort ?
Lors de l’exécution d’une tâche de performance, l’intensité de l’effort peut être quantifiée en mesurant la réactivité cardiovasculaire (surtout la contractilité cardiaque et la tension artérielle systolique - SBP).
Expliquez le lien entre l’humeur, la tâche et l’effort.
Réactivité cardiovasculaire par rapport à l’effort:
- Tâche « unfix » : humeur négative > humeur positive.
- Tâche facile : humeur négative > humeur positive.
- Tâche difficile : humeur positive < humeur négative.
- Tâche extrêmement difficile : pas d’effet de l’humeur.
Quand mesure-t-on l’activité cardiovasculaire ?
Pendant la phase d’adaptation, pendant l’induction de l’humeur et durant l’exécution de la tâche de performance-
Expliquez l’étude de Gendolle et Krüsken (2002) concernant la tâche sans standard de performance.
Manipulation de l’humeur au moyen d’une vidéo (négative versus positive).
Puis on effectue une tâche « d2 » pendant 5 min avec comme consigne de faire de son mieux.
Mesures : évaluation de sa propre capacité et changement de la tension artérielle systolique (SBP).
Résultat : Dans une humeur négative, la capacité est évaluée comme plus basse et le changement de la PSS est plus important en comparaison avec l’humeur positive.
Quels résultats obtiennent Gendolla et Krüsken (2002) pour leur étude sur une tâche avec un standard de performance ?
L’humeur et la difficulté de la tâche ont un effet d’interaction sur la SBP.
Quels effets ont les incitations sur la mobilisation de l’effort ?
Les incitations positives peuvent justifier une mobilisation de l’effort élevée (« potential motivation »). Jusqu’à ce niveau de la motivation potentielle, l’influence informationnelle de l’humeur détermine l’intensité de l’effort.
Des incitations positives peuvent donc éliminer le déficit motivationnel face à une tâche difficile dans une humeur négative.