6. Affect et jugement Flashcards
Décrivez l’effet de la congruence à l’humeur.
Les jugements évaluatifs sont plus positifs dans une humeur positive que dans une humeur négative.
Décrivez l’approche “mood-as-priming” (Bower, 1991; Isen, 1984).
L’humeur active des contenus correspondants dans la mémoire. L’accessibilité des informations positives (humeur positive) ou négatives (humeur négative) entraîne des jugements congruents à l’humeur : humeur → accessibilité des informations → jugement
Décrivez les résultats des études de Schwarz et Clore (1983).
Sans « discounting » de la source de l’humeur, il y a un effet de congruence à l’humeur.
Augmentation de la satisfaction de vie dans la condition “sad” si attribution au temps ou à la pièce.
Attribution erronée de l’affect.
Quels résultats obtiennent Schwarz et al. (1991) pour leur expérience sur la difficulté du rappel comme information ?
Sans discounting, la confiance en soi-même est plus élevée en cas de rappel de plus de situations “pas sûr” et de moins de situations “sûr”
Décrivez l’étude et les résultas obtenus pas Von Helversen et al. (2008).
Les participants génèrent 4 (facile) vs 12 (difficile) arguments pour le transport public TPG.
Mesures de l’effort subjectif, l’effort objectif (changement de la tension artérielle systolique) et l’attitude par rapport au transport public.
Résultat : Dans la condition “difficile”, on mobilise plus d’effort et on développe une attitude moins positive que dans la condition “facile”.
Quels sont les deux conditions de l’affect infusion model (AIM) de Forgas (1995) ?
Dans certaines conditions, (p.ex. des jugements importants), l’affect active des concepts associés (« priming »).
Dans d’autres conditions (p.ex. des jugements non importants), on utilise l’affect comme information diagnostique.
Quels critiques adressent Abele et Petzold (1994) à l’idée de Schwarz et Clore (1988) ?
L’humeur fournit uniquement une impression générale. Toutes les autres informations accessibles (inclus les pensées activées par l’humeur) sont également intégrées et pondérés selon leur diagnosticité pour arriver au jugement. Donc, chaque jugement est déterminé par plusieurs informations intégrées. La force de l’influence de l’humeur varie selon le nombre et le poids des autres informations accessibles.
Décrivez l’étude d’Abel et Gendolla (1999) sur l’effet contraste de l’humeur.
Hypothèse : L’humeur produit un effet de contraste pour un jugements si l’événement qui a induit l’humeur fournit un standard de référence.
Manipulations : Les participants sont induits dans une humeur positive vs négative à l’aide de souvenirs autobiographiques ou de films qui font référence aux relations intimes. De plus, il y a un groupe contrôle.
Puis ils jugent leur satisfaction dans trois domaines : leurs relations intimes, leur relations sociales et quelques aspects non-sociaux (p.ex. le trafic).
Résultat : Si l’événement qui a déclenché l’humeur ne fournit pas de standard de référence, il y a un effet congruence à l’humeur. Mais si cet événement fournit un standard de référence, il y a un effet de contraste
Décrivez l’étude de Martin et al. (1997) sur le contraste affectif.
Les humeurs fonctionnent comme information sur la fonction d’un stimulus.
Manipulation des états d’humeur : Positive vs négative (vidéos).
Puis les participants lisent une brève histoire.
Manipulation du contenu de l’histoire : triste vs plaisante.
Mesure : Évaluation (« liking ») de l’histoire sur une échelle (1-20).
Résultat : L’histoire triste est évaluée plus positivement dans une humeur négative et l’histoire plaisante est évaluée plus positivement dans une humeur positive.