7. Mood-as-input Flashcards
Selon Fredrickson (1998), les vécus affectifs influencent la latitude de l’attention systématiquement. Quand est-il de l’affect positif et négatif ?
Affect positif → orientation globale, attention large
Affect négatif → orientation sélective
Comment mesure-t-on la latitude de l’attention ?
Avec la tâche Kimchi-Palmer
Quels sont les résultats obtenus par Fredrickson (2005) ?
Plus de choix globale dans un état affectif positif que dans un état affectif négatif.
Selon Isen (1987) et Fiedler (1988), les états d’humeur sont associés avec des styles différents par rapport au traitement des informations. Avec quel style de traitement de l’information est associé l’humeur positive ? Et l’humeur négative ?
Humeur positive → style heuristique et créatif
Humeur négative → style analytique et peu créatif
Selon Mackie et Worth (1991), il y a une surcharge cognitive et donc une diminution de la capacité mentale et de la performance lorsque l’individu est dans une humeur positive. Pourquoi ?
Humeur positive → activation de nombreuses informations à tonalité positive → surcharge cognitive et diminution de la capacité mentale et de la performance
Quel conclusion peut-on tirer des théories sur l’humeur positive et négative et la capacité mentale ?
Les humeurs sont associées avec des différences par rapport à la motivation plutôt que par rapport à la capacité.
Quel impact à l’humeur négative sur la capacité mentale, selon Ellis et Ashbrook (1988) ?
Humeur négative → diminution de la capacité de la mémoire à court terme → déficits en termes d’apprentissage incidentel.
Hertel (1990) contredit la théorie d’Ellis et Ashbrook (1988). Quelle est sa théorie ?
La consigne de mobiliser de l’effort mental dans l’humeur négative peut entraîner une meilleure performance par comparaison à une humeur positive.
Expliquez l’hypothèse du “cognitive tuning” selon Schwarz (1990).
Selon l’hypothèse du « cognitive tuning », les états d’humeurs ont des conséquences pour la motivation dans le traitement des informations.
L’humeur positive signale de la sécurité → Paresse mentale.
L’humeur négative signale de l’insécurité → Mobilisation d’effort mental.
Expliquez la théorie de Morris (1992).
Les humeurs fonctionnent comme informations pour le système de l’autorégulation qui sous-tend le comportement :
Humeur négative informe qu’il y a des déficits → mobilisation de ressources.
Humeur positive signale de la satisfaction → conservation des ressources.
Quels résultats obtiennent Bless et al. (1990) ?
La force des arguments joue un rôle pour la persuasion, mais seulement dans une humeur négative.
Au cours de la poursuite de buts, les affects positifs et négatifs informent sur l’état actuel par rapport au but (CARVER & SCHEIER, 1990). Expliquez ce que l’affect positif et négatif signalent.
L’affect positif signale le fait d’approcher d’un but ou de l’atteindre. L’affect négatif signale qu’il n’y a pas d’approche vers un but.
Quels résultats obtiennent Martin et al. (1993) ?
Le jugement modère l’effet de l’humeur.
Si l’on peut s’arrêter quand on le souhaite, la persistance est plus élevée dans l’humeur négative (étude 2).
Expliquez l’approche “affect-as-cognitive-feedback” de Huntsinger et al. (2014).
Critique de l’approche « cognitive tuning » de Schwarz (1990).
Les effets des états affectifs sur la cognition sont flexibles et dépendent du contexte et de la stratégie - cognitive accessible à ce moment.
L’affect positif est un signal « go » pour la stratégie accessible ; l’affect négatif est un signal « stop » pour la stratégie accessible.
Donc, les mêmes affects peuvent avoir des effets différents sur l’application des stratégies globales/heuristiques et focalisées/systématiques.
Expliquez l’étude d’Huntsinger et Ray (2016).
Les participants travaillent sur deux tâches de créativité verbale : « Remote Associations Test » (trouver un concept supérieur qui décrit trois mots présentés) et une tâche de compréhension.
Manipulations :
o Amorçage d’une stratégie cognitive globale vs focalisée avec la tâche de Kimchi et Palmer – les stimuli sont toujours des stimuli « globaux » vs « focalisés ».
o L’humeur positive versus négative (lecture d’une histoire drôle versus triste).
Mesure : Score de créativité sur la base des deux tâches de créativité.
Résultats : Amorçage d’une stratégie globale à plus de créativité dans un affect positif ; amorçage d’une stratégie locale à plus de créativité dans un affect négatif.