6. Devenir malade Flashcards

1
Q

Schéma

A
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2
Q

Pourquoi est-ce que Devenir malade est une gestion de crise?

A

Car l’entrée en maladie est un tournant dans la vie des malades

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3
Q

Quels sont les différences changements?

A
  • Changement identitaire
  • Changement géographique
  • Changement de rôle
  • Changement de la conguration du support social
  • Changement du futur
  • Prise en charge plus globale :
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4
Q

En quoi y-a-t-il un Changement identitaire ?

A
  • La maladie vue comme un échec, une faiblesse. Les autres changent de comportements vis à vis du malade.
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5
Q

En quoi y-a-t-il un changement géographique?

A
  • Hospitalisation (centralisation des soins), rapprochement d’un centre de soin (doit déménager), tendance à regrouper les structures
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6
Q

En quoi y-a-t-il un changement de rôle?

A
  • Rôle de malade, dépendance au système de soin (devient qn qui est malade)
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7
Q

En quoi y-a-t-il un changement de configuration du support social?

A
  • Eloignement/rapprochement des autres (entourage sociale peut changer radicalement soit en approche, soit en évitement), modification de la configuration du champs social de la personne
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8
Q

En quoi y-a-t-il un changement de configuration du futur?

A
  • Incertitude quant à l’avenir (enfants, voyages, travail, prêts…)
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9
Q

En quoi y-a-t-il une prise en charge plus globale?

A

accompagnent dans la maladie

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10
Q

Comment c’était avant, lorsqu’on était malade?

A
  • La maladie (symptôme, traitement) c’est une prise en charge de plus en plus sophistiquée et efficace (situation radicalement différente et elle est indispensable).
  • Mais il y a aussi la crise de la maladie à prendre en compte et avant elle était totalement absente.
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11
Q

Comment c’est maintenant, d’être malade?

A
  • La maladie est toujours prise en charge de plus en plus sophistiquée et efficace
  • Et la crise de la maladie commence à être prise en charge, mais non systématique et dispersée (ça peut être assez développé dans certaines maladies et beaucoup moins dans d’autres, ex : diabète):
    • Dispositif/protocole d’annonce (explique la maladie),
    • Education du patient (volonté d’expliquer au patient comment gérer sa maladie),
    • Accompagnement psychothérapeutique,
    • Empowerment (l’implication du patient dans son traitement, participe aux décisions médicales liées à sa maladie, association de patient qui permet aux patients d’avoir plus de voix)

On a dépassé la vision de voir que la maladie du patient et d’avoir une vision plus globale de la personne.

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12
Q

Comment est représentée la maladie?

A

La peste, Arnold Böcklin

  • «[…] elles ont comme des couronnes d’or sur la tête, et un visage comme un visage humain. Elles ont des cheveux comme des cheveux de femmes, leurs dents sont comme celles des lions. Elles ont des poitrails comme des cuirasses de fer, et le bruit de leurs ailes est comme celui de chars à plusieurs chevaux courant au combat Elles ont des queues comme des scorpions, et des dards venimeux. Dans leur queue se trouve le pouvoir de faire du mal aux hommes pendant cinq mois.»
  • Comment on représente certaines maladies avaient déjà des points communs avec les conceptions du passé.
  • L’origine de la maladie, la cause de la maladie (interne ou externe) peste : origine inconnue qu’on ne maitrise part et ça part magiquement, c’est un sort qui nous tombe dessus.
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13
Q

Schéma de The common-sense model of illness representation (Leventhal)

A

Aspect chronologique de la maladie est important (se développe vite, épisode aigu, chronique, etc) : la manière dont la maladie évolue

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14
Q

Que montre l’expérience sur l’épilepsie?

A

On voit que suivant le type d’épilepsie on a pas les mêmes résultats. Les patients PNES = maladie aigue et moins chronique. Le fait d’avoir identifié physiquement dans le cerveau un foyer épileptogène permet de plus dire si ça va durer longtemps ou si ça peut passer.

Efficacité traitement : plus important pour les patients PNES.

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15
Q

Que montre l’autre partie de l’expérience sur l’espilpsie?

A

On voit que pour le contrôle personnel, il y a une forte différence qui peut être source de malentendue pour les médecins et les patients. Les neurologues considèrent que les patients ont plus de contrôle sur leur maladie que pensent les patients.

Si on regarde l’efficacité du traitement, on voit que les différences n’apparaissent que pour les patients épileptiques. Surement car ils n’ont pas les mêmes critères.

On voit que entre les neurologues et les patients il n’y a pas les mêmes résultats, ils ne sont pas d’accord.

Les neurologues ont une vision très dichotomique car si pas de foyer épileptogène identifié, alors c’est une cause psychologique mais si on trouve le foyer épileptogène, alors on va dire que c’est physiologique.

Mais ceci est une fausse explication.

Paradoxalement, les patients épileptiques pensent que c’est partiellement physique et peu vont penser comme disent les neurologues de cause psychologique.

Cela montre bien quelle image les maladies ont dans la société.

Surtout que l’épilepsie a un sens passé de folie.

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16
Q

Modèle de scoot sur interpréter les symptômes et aller consulter

A

Modèles qui vont faire une carte géographique des causes présentes, déterminants présents ou du parcours que la personne va faire dans une situation donnée.

On aura d’abord un changement physique que la personne va ressentir mais également un changement psychologique. La personne va ensuite évaluer ces changements/symptômes en terme de gravité, de pronostic (appraisal).

Puis il y aura des facteurs liés au patient, liés au facteur de soin (informer sur la présence de symptômes et comment interpréter les symptômes), liés à la maladie elle-même (peut-être vu de manière indirecte).

Ensuite il faut aller consulter, prendre rdv. Souvent pour les personnes qui ont des vies chargées ou alors des travails décalés (jamais libre quand les médecins travaillent), cela fait qu’ils ne prennent jamais de rdv.

17
Q

Extrait du documentaire

A

Montre la manière dont on doit entrer dans le diagnostic et qui décrit toutes les phases de l’image d’avant. C’est une intense négociation avec la grand-mère qui a le dernier mot de la décision (c’est très culturelle) et la grand-mère préfère la guérisseuse que la médecine contemporaine dont elle se méfie.

18
Q

Quels sont les éléments qui vont emmener les personnes à se représenter les symptômes de leur maladie?

A

Déterminants qui ont une influence que les personnes ont pour percevoir leurs symptômes.

Focalisation interne : écoute de son corps, focalisation externe : détecte moins rapidement le symptôme (tendance peut aussi être lié à la situation de la personne, ex : SDF ont une altération de ces détections, ils sont focalisés externe).

Style d’attachement : sécure, insécure

Illness cognitions : représentation de la maladie, ce sont des éléments qui amènent la personne à plutôt se focaliser sur les symptômes, à être vigilent

19
Q

Exemple : prédicteurs de la (sur?)perception des symptômes dans le cas des SMI (symptômes médicalement inexpliqués) 31 hommes et 70 femmes présentant au moins un SMI .

A
20
Q

D’après Robbins, quelles sont les 3 explications courants des symptomes?

A
  • Présence d’une maladie : attribution somatique
  • Cause émotionnelle (stress…) : attribution psychologique
  • Cause situationnelle : attribution normalisante
21
Q

Que fait Robbins et al en 1991?

A

Ils développent le SIQ (Symptom Interpretation Questionniaire)

22
Q

Que peut-on dire du fait de suggérer une attribution psychologique peut détourner d’une attribution somatique en présence de symptômes somatiques clairs ?

A
  • L’hypothèse que la personne fait de son symptôme, alors cela va impacter automatiquement la consultation et qd on prend rdv.
  • L’attribut psychologique, somatique, normalisante montre prq parfois les gens vont prendre vite rdv et prq des fois , ou certaines personnes vont prendre rdv plus tard.
  • Martin et al. (1998) 224 participant-e-s lisent une vignette où une cible a des symptômes physiques signes d’un infarctus.
  • 8 versions de la vignette selon un plan 2x2x2
    • sexe de la cible (homme / femme) (NB : Infarctus du myocarde stéréotypiquement associé
    • caractère typique (vs. atypique) des symptômes
    • présence de deux événements récents fortement (vs. faiblement) stressants
  • VD = attribution somatique (problème cardiaque)
23
Q

Interaction significative entre sexe_cible x Stress

A

Les résultats montrent la grande variabilité en fonction de l’attribution. On voit que lorsqu’il y a eu un fort stress la semaine d’avant, les hommes bénéficient d’avantage d’attribution somatique que les femmes. Lorsque la personne n’a pas vécu d’événement stressant dans la semaine d’avant, la personne va attribuer à un effet somatique. S’il n’y a pas de causes externes (si on peut pas attribuer à un effet situationnel ou psychologie, on l’attribue à un effet somatique).

On voit que la personne qui va attendre le plus lgt, c’est la femme qui a vécu un stress la semaine d’avant, car elle va penser que ce n’est pas une maladie.

24
Q

Que peut-on dire du Biais dans l’attribution et le rappel des symptômes?

A

Lorsqu’une personne reçoit un traitement, elle le percevra de manière différente selon si c’est une bonne nouvelle ou une mauvaise nouvelle.

Un symptôme, s’il est évocateur d’une maladie, la personne sera d’abord dans la minimalisation que dans le déni, car on ne veut pas vivre ce genre d’épisode. Il y aura une phase de déni de minimisation qui dit que non ce n’est pas ça. Mais cela se voit aussi dans le fait de prendre rdv, car on accepte le fait qu’on pourrait avoir une cause somatique. Cela peut provoquer un délai pour prendre rdv.

25
Q

Expérience sur le Biais dans l’attribution et le rappel des symptômes?

A

Croyle et al. (2006). 228 femmes et 268 hommes participent à un test de dépistage du cholestérol. 1, 3 ou 6 mois après ils- elles reçoivent un appel téléphonique pour leur demander de se rappeler le résultat qui leur avait été donné le jour du dépistage.

26
Q

Résultat de l’expérience sur le Biais dans l’attribution et le rappel des symptômes?

A

Selon que le test révélé à l’état normal, problématique, quels sont les souvenirs de la personne.

On voit qu’elles sous-estiment leur taux de cholestérol qu’on leur avait donné et plus le taux est élevé, plus ils sous-estiment ce taux.

27
Q

Comment est la donnée du délai de consultation ?

A

Une donnée très variable

28
Q

Exemple qui montre que le délai de consultation est une donnée très variable

A

Exemple : impact du revenu fiscal médian des communes où habitent les patientes sur la taille clinique de la tumeur du sein lors du diagnostic.

Taille moyenne d’une tumeur au moment où la personne se fait diagnostiqué d’un cancer du sein. Cela est très prédicteur de la guérison de la personne. Si la tumeur est détectée trop tardivement, alors les chances baissent.

Les femmes qui ont la chance de se faire détecter très tôt, alors elles ont des pronostics bcp plus favorables que les autres.

On constate qu’il y a des différences systématiques dans les tailles de la tumeur qui dépendent des contextes socio-économique et démographique. Dans les régions bien dotées sociaux-économiquement, les tumeurs sont moins grosses (donc détectées plus vite). il y a un gradient lié au contexte sociaux-économiques qui aura des conséquences sur le pronostic vital.

29
Q

Expérience sur le Délai de consultation de 2212 patients Danois ayant reçu un diagnostic de cancer.

A

Médiane délai de consultation après apparition des symptômes : 21 jours

Elle montre que le délai de consultation n’est pas forcément plus importante chez les hommes que chez les femmes. Il y a pas un énorme impacte de la différence entre les hommes et les femmes. Il y a des différences entre les hommes et les femmes, mais cela ne va pas impacter de bcp le délai de consultation.

30
Q

Délai de consultation

A

Il y a beaucoup de variable qui vont jouer sur le délai de consultation. Il y a bcp de choses que le fait de la perception de symptômes sera très différente en fonction des personnes. Le délai de consultation ne fait pas non plus une énorme différence, pour l’évolution de maladie. Mais su d’autres aspects comme le cancer ou l’infarctus, plus on attend, plus le pronostic sera mauvais.

Beaucoup d’études montrent qu’il y a un fort lien entre le sexe et la perception des symptômes. L’acceptation de la douleur est plus présent au niveau stéréotype chez les hommes. Ce qui peut être très lié à l’éducation (garçon qui pleure car il a mal). Il y a un apprentissage chez le garçon à encaisser. Alors que pour les filles, il y a une éducation pour une focalisation interne. Ce qui peut amener une posture différente sur sa santé.

31
Q

Conclusion

A