6. Devenir malade Flashcards
Schéma
Pourquoi est-ce que Devenir malade est une gestion de crise?
Car l’entrée en maladie est un tournant dans la vie des malades
Quels sont les différences changements?
- Changement identitaire
- Changement géographique
- Changement de rôle
- Changement de la conguration du support social
- Changement du futur
- Prise en charge plus globale :
En quoi y-a-t-il un Changement identitaire ?
- La maladie vue comme un échec, une faiblesse. Les autres changent de comportements vis à vis du malade.
En quoi y-a-t-il un changement géographique?
- Hospitalisation (centralisation des soins), rapprochement d’un centre de soin (doit déménager), tendance à regrouper les structures
En quoi y-a-t-il un changement de rôle?
- Rôle de malade, dépendance au système de soin (devient qn qui est malade)
En quoi y-a-t-il un changement de configuration du support social?
- Eloignement/rapprochement des autres (entourage sociale peut changer radicalement soit en approche, soit en évitement), modification de la configuration du champs social de la personne
En quoi y-a-t-il un changement de configuration du futur?
- Incertitude quant à l’avenir (enfants, voyages, travail, prêts…)
En quoi y-a-t-il une prise en charge plus globale?
accompagnent dans la maladie
Comment c’était avant, lorsqu’on était malade?
- La maladie (symptôme, traitement) c’est une prise en charge de plus en plus sophistiquée et efficace (situation radicalement différente et elle est indispensable).
- Mais il y a aussi la crise de la maladie à prendre en compte et avant elle était totalement absente.
Comment c’est maintenant, d’être malade?
- La maladie est toujours prise en charge de plus en plus sophistiquée et efficace
- Et la crise de la maladie commence à être prise en charge, mais non systématique et dispersée (ça peut être assez développé dans certaines maladies et beaucoup moins dans d’autres, ex : diabète):
- Dispositif/protocole d’annonce (explique la maladie),
- Education du patient (volonté d’expliquer au patient comment gérer sa maladie),
- Accompagnement psychothérapeutique,
- Empowerment (l’implication du patient dans son traitement, participe aux décisions médicales liées à sa maladie, association de patient qui permet aux patients d’avoir plus de voix)
On a dépassé la vision de voir que la maladie du patient et d’avoir une vision plus globale de la personne.
Comment est représentée la maladie?
La peste, Arnold Böcklin
- «[…] elles ont comme des couronnes d’or sur la tête, et un visage comme un visage humain. Elles ont des cheveux comme des cheveux de femmes, leurs dents sont comme celles des lions. Elles ont des poitrails comme des cuirasses de fer, et le bruit de leurs ailes est comme celui de chars à plusieurs chevaux courant au combat Elles ont des queues comme des scorpions, et des dards venimeux. Dans leur queue se trouve le pouvoir de faire du mal aux hommes pendant cinq mois.»
- Comment on représente certaines maladies avaient déjà des points communs avec les conceptions du passé.
- L’origine de la maladie, la cause de la maladie (interne ou externe) peste : origine inconnue qu’on ne maitrise part et ça part magiquement, c’est un sort qui nous tombe dessus.
Schéma de The common-sense model of illness representation (Leventhal)
Aspect chronologique de la maladie est important (se développe vite, épisode aigu, chronique, etc) : la manière dont la maladie évolue
Que montre l’expérience sur l’épilepsie?
On voit que suivant le type d’épilepsie on a pas les mêmes résultats. Les patients PNES = maladie aigue et moins chronique. Le fait d’avoir identifié physiquement dans le cerveau un foyer épileptogène permet de plus dire si ça va durer longtemps ou si ça peut passer.
Efficacité traitement : plus important pour les patients PNES.
Que montre l’autre partie de l’expérience sur l’espilpsie?
On voit que pour le contrôle personnel, il y a une forte différence qui peut être source de malentendue pour les médecins et les patients. Les neurologues considèrent que les patients ont plus de contrôle sur leur maladie que pensent les patients.
Si on regarde l’efficacité du traitement, on voit que les différences n’apparaissent que pour les patients épileptiques. Surement car ils n’ont pas les mêmes critères.
On voit que entre les neurologues et les patients il n’y a pas les mêmes résultats, ils ne sont pas d’accord.
Les neurologues ont une vision très dichotomique car si pas de foyer épileptogène identifié, alors c’est une cause psychologique mais si on trouve le foyer épileptogène, alors on va dire que c’est physiologique.
Mais ceci est une fausse explication.
Paradoxalement, les patients épileptiques pensent que c’est partiellement physique et peu vont penser comme disent les neurologues de cause psychologique.
Cela montre bien quelle image les maladies ont dans la société.
Surtout que l’épilepsie a un sens passé de folie.